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Vilain Chiot

Chapitre 3

SM / Fétichisme
Aujourd’hui est un jour triste comme les autres. Nous sommes mardi, je suis au travail, et seule la moitié de la journée est passée. Je suis planté devant mon écran d’ordinateur, à essayer de résoudre des problèmes sans queue ni tête pour des gens qui de toute façon s’en moqueront. Les algorythmes et les codes défilent devant moi, et mes paupières se ferment inexorablement. Je pique du nez sévère mais j’ai la chance d’avoir un bureau seul et fermé. Je me laisse d’ailleurs aller a repenser aux doux moments que j’ai passé la veille avec Léa. C’était tellement divin, ce plaisir, cette punition...
    Mon petit interphone sonne alors et vient me tirer de ma torpeur. Reprenant mes esprits, je décroche le combiné pour répondre à ma secrétaire d’une voix la plus cristalline possible :
— Oui je vous écoute ?
— Monsieur, une certaine Léa souhaite vous rencontrer. Dois la laisser entrer ?
    Je suis complètement abasourdi. Léa, ici ? Mais que fait-elle ici ? Enfin... Comment pourrais-je me permettre de toute façon de la laisser à la porte ? J’ai prononcé mes voeux envers elle il y a quelques temps maintenant et je ne peux violer mon serment d’aucune façon.
— Monsieur ?
    Décidément je réfléchis trop. Elle poirote à l’accueil et ça ne va pas lui plaire. Plus je prends de temps pour réfléchir, et plus je risque de la mettre en colère.
— Faites la entrer s’il vous plais.
— Très bien je vous l’envoie !
    Biip, biip... Je raccroche le combiné, et mon état est complètement mitigé. D’abord sonné et angoissé, je suis maintenant très enjoué de sa visite. Pourtant il y a bien des fois où j’aurais du calmer ma joie tant ses intentions n’étaient pas des plus joviales. Je remet en ordre quelques piles de documents sur mon bureau, je met en pause mes programmes informatiques et croise les doigts sur le bureau. Des tonnes de questions se bousculent dans mon esprit. Léa est-elle fâchée ? Ai-je commis une erreur ? Ou bien au contraire est-ce une récompense ? Quoi qu’il en soit il y a forcément une raison. Elle ne peux pas venir pour simplement me dire bonjour.
    Finalement, lorsque j’entends des bruits de pas s’approcher de mon bureau, toutes mes appréhensions s’envolent aussi vite qu’elles sont arrivées. Je reconnaitrais sa démarche entre milles. Je reconnais le bruit caractéristique de grands escarpins avançant en de longues enjambées déterminées. Défilent alors dans mon esprit tout un tas d’image. Son visage, doux ou furieux ? Et puis j’essaye de deviné sa tenue, de savoir quelles étoffes sont aujourd’hui désignées comme vêtements. J’en aurais bientôt la réponse, car les sons cadencés se sont arrêtés dans un claquement plus sonore que les autres. Ça frappe.
— Entrez.
    La poignée descends, et la porte s’ouvre doucement. Léa sait que chaque détail compte pour une entrée saisissante. Et elle est douée pour ça, les entrées saisissantes ! Enfin comme à peu près tous les autres moments qu’elle prépare avec tant de soin. C’est bien elle que je vois dans l’embrasure de la porte. Elle à l’air souriante et sa chevelure d’or lui tombant sur la poitrine me rends complètement stoïque. Elle est vêtue de son sublime taileur jupe gris anthracite qui lui va si bien. C’est stricte, sa veste boutonnée jusqu’en haut de son chemisier blanc, sa jupe juste au dessus du genou, suffisamment serrée pour qu’aucun homme rationnel me puisse comprendre comment une femme peut rentrée dans de si chics vêtements. Mais cela n’enlève en rien sa beautée bien au contraire. Et puis ses cheveux ondulés devant sa veste lui adoucicent l’air. Pour finir, elle se pavane sur des chaussures-perchoir grises à la semelle rouge. Dix centimètres à vue de nez. Elle entre et se retourne doucement pour fermer la porte.
À clés.
    Son mouvement dure une éternité. Elle me subjugue complètement et mes yeux sont rivés sur son dos alors qu’elle ferme la porte avec une lenteur extrême. Mes yeux se posent sur sa chevelure hypnotisante, puis mon regard tombe. D’abord sur ses épaules, dans son dos, sur ses fesses, ses jambes et ses escarpins. Je viens d’accepter de laisser entrer une déesse dans mon bureau. La porte fermée, toujours dos à moi, Léa tourne la tête à sa gauche, pour observer la pièce de haut en bas, puis à sa droite et fait de même une seconde fois.
— C’est donc là que tu travailles ? Me demande-t-elle.
    Je sens que sa question n’en est pas une, et en ce sens je décide de rester muet.
— On ne dit plus bonjour ? Ta secrétaire t’aurait-elle volé ta langue ? Ajoute Léa avec froideur, en se tournant maintenant vers moi, les talons plantés dans le sol et son regard accusateur braqué sur moi.
    Mal à l’aise et rougissant, je baisse les yeux et lui réponds précipitamment d’une voix que je veux la plus assurée possible... Mais sans grand succès :
— Bonjour Maitresse ! Vous journée comment se passe ? Baffouillais-je incompréhensiblement.
    Mon cerveau enbué à inversé tous les mots et je me sens complètement idiot.
— Stupide petit chiot, tu n’arrives même plus à parler. Ma présence te trouble tant que ça ? Reprends-elle devant mon air confus et honteux.
    Je reprends mes esprits et respire un bon coup. Je ne bafouille jamais devant elle. Pourquoi serais-ce le cas aujourd’hui plus qu’un autre jour ? En tout cas plus rien autour et en dehors de ce bureau n’a d’importance pour moi maintenant. Je me fiche de qui peux me voir ou m’entendre et je suis complètement un autre homme. Le lève alors les yeux vers elle pour lui répondre.
— Votre présence est une fierté Maitresse, je suis honoré de votre visite !
    Mon caractère fidèle, discipliné et sûr de mon rôle reprends le dessus. Je me sens mieux maintenant et Léa l’a perçu, car je crois déceler un léger sourire sur son visage d’ange. Je ne peux lui résister. Filtre d’amour ou magie noir je ne sais pas. Ce dont je suis certain c’est que quelque chose de plus fort que le hasard m’attire vers elle. Maintenant son regard plongé dans le mien, elle avance alors à petits pas, faisant résonner ses talons plus que d’ordinaire, puis s’arrête devant mon bureau.
— Voila qui est mieux, me dit-elle d’un air satisfait.
    Elle fit alors les derniers pas jusque sur le côté de mon bureau, puis, un regard de biche dans l’oeil, elle s’y asseya , croisant ses jolies jambes douces comme de la soie et me fixa.
— T’ai-je autorisé à regarder mes jambes ? Me lance-t-elle d’un ton agacé.
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