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Virée noctune à l'internat

Chapitre 1

Erotique
Cette histoire, si elle est vraie à 90%, a subit quelques modifications, justement parce qu’elle est vraie. Les noms bien sûr mais les âges aussi des "participants" (moi-même entre autres pour répondre à quelques critères imposés) ont été augmentés de deux ou trois ans. Les éléments de technologie qui n’éxistaient pas  dans les années 60. Ce qui ne l’a pas été, et certains s’en souviendront certainement, ce sont les conditions des internats d’un temps que les moins de vingt ans … En bref, le nôtre comme beaucoup, tenait les filles d’un côté, les garçons de l’autre. Une zone "neutre" permettait la mixité sous contrôle renforcé des pions et professeurs qui n’avaient rien à voir, quant à la discipline et la nature des punitions, avec ceux d’aujourd’hui !Sachant cela, vous comprendrez mieux que l’aventure que j’ai eu la folie d’entreprendre comportait une sacrée d’ose d’inconscience ! Mais qui ne tente rien n’a rien ! Jérémy, c’est moi, avec l’innocence et les envies de mon âge !Onze heures vingt-cinq. Jérémy venait pour la énième fois d’allumer sa lampe électrique en se cachant sous ses couvertures pour constater qu’il n’était QUE onze heures et demie !Ce qu’il allait entreprendre était une folie, il le savait très bien. Pourtant, il était déterminé à le faire, quoi qu’il lui en coûte ! Cela faisait maintenant quinze jours qu’il s’y préparait. Il avait fallu tout ce temps pour peaufiner le moindre détail, s’assurer, à la seconde près, que la voix serait libre, que rien ne viendrait faire capoter son escapade nocturne. Car il s’agissait bien de cela. Encore un quart d’heure à attendre et il partirait rejoindre Annette, une fille dont il était éperdument tombé amoureux et qui lui avait, enfin, accordé un rendez-vous, ce soir, à minuit.Dit comme cela, rien ne retient l’attention sur la difficulté de l’entreprise. Et pourtant !
Jérémy, élève de terminal du collège d’enseignement supérieur, en tant que pensionnaire, dormait dans le dortoir des garçons, au troisième étage du bâtiment B.Annette, pensionnaire tout comme lui du même établissement, dormait, pour sa part, au quatrième étage du bâtiment C, situé à l’opposé du bâtiment B et séparé de celui-ci par le bâtiment A, celui des classes, de la cantine, des bureaux administratifs et du logement de certains membres du personnel.Du calme ! Ceci n’est pas un cours de géométrie !Et alors ?Déjà, il faut savoir que le concierge ferme toutes les portes à clé à dix heures. Passer par la cour est donc impossible ! Mais ce n’est pas le pire.Afin que ces jeunes gens ne soient pas tentés d’aller faire nuitamment un brin de causette aux demoiselles du bâtiment C, la direction s’était arrangée pour qu’il n’y ait aucune communication entre la partie réservée aux garçons et le reste des différentes parties de l’établissement. À titre d’exemple, les garçons devaient sortir dans la cour pour accéder au réfectoire alors que les filles pouvaient y aller directement. Prérogatives dirons certain, précautions prétendait le Dirlo.
Mais ce que Jérémy avait découvert par le plus grand des hasards, c’était qu’en réalité, une et une seule porte permettait d’accéder au bâtiment A et, par voix de conséquences, à tout l’immeuble. Pour cela, il fallait descendre au deuxième, entrer dans le local du ménage et ouvrir cette fameuse deuxième porte !Tout cela pour dire que quinze jours n’ont pas été de trop pour trouver l’emplacement où était rangée cette fameuse clé, la subtiliser sans se faire voir, en faire faire un double, discrètement, et, bien entendu, la remettre à sa place, toujours sans se faire repérer ! Cela avait été la partie la plus délicate et compliquée de son projet. Un autre aspect qui n’avait pas été de tout repos non plus, avait été d’observer, de noter, tous les déplacements, les va-et-vient pour déterminer avec certitude quand effectuer le trajet entre le point B et le point C … en passant par le point A, où loge le surveillant général ainsi que quelques membres du personnel, eux aussi, au troisième étage. Il s’est trouvé un moment ou Jérémy a failli renoncer mais Annette lui avait tellement fait miroiter une nuit inoubliable … !Et cette nuit, c’était précisément celle-ci ! Elle devait s’être préparée, pomponnée, maquillée, faite belle pour l’accueillir. À ses dires, ils pourraient disposer une petite chambre, celle d’une surveillante qui était malade depuis une semaine, suffisamment éloignée du dortoir pour ne pas risquer d’attirer la curiosité de ses copines, même s’il arrivait qu’ils fassent un peu de bruit. Jérémy, en y pensant, espérait bien elle en ferait un peu du bruit quand il lui fera l’amour !Dans le dortoir, tout était calme et silencieux. Enfin, silencieux est peut être exagéré. Joseph, son voisin de gauche ronflait comme un soufflet de forge. D’une certaine façon, pour une fois, Jérémy trouva que c’était mieux comme cela. Avec le barouf qu’il faisait, il couvrirait amplement le peu de bruit qu’il pourrait faire en sortant du lit puis en se chaussant pour enfin s’éclipser sur la pointe des pieds. Il s’était couché en se déshabillant le moins possible pensant ainsi gagner du temps pour remettre ses vêtements. Puis, il s’était raviser. Si, par manque de chance, il se faisait surprendre en tenue de ville, il aurait bien du mal à justifier les raisons de sa tenue, tandis qu’en pyjama … Ce n’est peu être pas très sexy pour un rendez-vous galant mais c’était beaucoup plus prudent pensa-t-il en enfilant son pyjama ! Un moment, il hésita pour garder son slip. À quoi bon, se dit-il ! Là où je vais, je n’en ai pas besoin ! Cette idée le fit sourire ! Il n’en revenait toujours pas d’avoir réussi à décider Annette.
 Ça n’avait pas été simple. La trouille de se faire prendre, sans doute ! Onze heures trente quatre ! Il avait l’impression que son cœur allait réveiller tout le monde tellement il battait fort dans sa poitrine ! Il essaya de se concentrer sur ce qu’il avait à faire.Jérémy avait calculé que, sans anicroche ni contre temps, il mettrait entre quinze et vingt minutes pour aller du point B au point C. Il se donnait, en plus, une marge d’erreur de dix minutes, n’ayant jamais pu réaliser le trajet réellement. Ainsi, il arriverait avec un quart d’heure de retard sur l’heure convenue.
C’était ni trop ni trop peu pour que la jeune fille soit soulagée de le voir enfin, étant passée par des moments de peur, d’angoisse qu’il se fasse surprendre. Situation parfaite pour un rapprochement rapide et chaleureux !Une dernière fois, Jérémy récapitula mentalement tous les points du parcours, les endroits où il devra faire plus attention encore qu’ailleurs, là où il lui était interdit de se faire prendre ! La bâtisse datait de Napoléon III. C’est dire que tout n’était pas nickel, principalement les escaliers qui avaient une furieuse tendance à grincer. Il ne l’avait jamais remarqué tant qu’il était en compagnie de ses copains. Seul comme avant hier, quand il avait fait un petit tour de reconnaissance après minuit, le problème lui avait sauté aux yeux, ou plutôt aux oreilles ! Dans le silence de la nuit, les marches, toutes les marches, se plaignaient lamentablement dès qu’on posait un pied dessus. La seule technique pour limiter les craquements était de marcher tout près du mur ou encore au ras de la rampe mais surtout, surtout pas au milieu ! Une autre chose qu’il avait remarqué ce même soir. Dans certain couloir dallé, le carrelage descellé par endroit, (lui aussi datait du second empire) pouvait provoquer un bruit qui risquait de s’entendre de très loin.
 C’était une difficulté de plus qui venait s’ajouter à tant d’autres !
Jérémy posa sa main sur sa poitrine, trouvant immédiatement la clé qui pendait après une ficelle nouée autour de son cou. Il ne s’agissait pas de la perdre celle-là, sinon, tout tombait à l’eau ! C’est qu’il fallait penser au retour ! En gardant la clé sur lui, il ne risquait pas, dans un moment d’égarement, de l’oublier ou de la perdre chez les filles. Probable que, dans le feu de l’action, la clé allait passer au second plan de ses préoccupations !Soudain un bruit l’incita à s’aplatir sur son lit pour ne pas attirer l’attention. Le faisceau d’une lampe torche dansa un moment sur le mur du fond et disparu. Au loin, la porte des toilettes grinça comme à son habitude. Probablement un de ses camarades qui avait eu une envie pressante. Jérémy en était contrarié. C’était ce genre d’incident imprévisible qui lui faisait le plus peur. Se trouver nez à nez avec le dirlo tout ça parce qu’il a une cystite, ça serait con, non ! Quelques minutes plus tard, la torche signala le retour du copain. Son lit se plaignit quand il s’allongea et le silence revint, rassurant et pesant à la fois.Onze heures quarante et une ! Jérémy s’assit sur son lit et chercha du bout du pied ses chaussures.
Étaient-elles nécessaires, se demanda-t-il tout à coup. Après tout, il allait devoir marcher sur du parquet, sur des dalles, du carrelage, pas sur des cailloux ! En ce mois de Mai, le sol n’était pas glacé comme en hiver. Et puis, en envisageant le pire, qu’il soit surpris, il pouvait faire l’idiot en prétextant une crise de somnambulisme ! C’était décidé ! Pas de chaussure ! C’était l’heure ! Il fallait se jeter à l’eau !Jérémy jeta un regard circulaire sur le dortoir. Un faible rayon de lune éclaira chichement une partie de la salle. De toute évidence, tout le monde dormait à poing fermé. Le garçon mis sa minuscule lampe électrique dans la poche de poitrine de son pyjama et se dirigea vers la sortie, à l’opposé de la porte des toilettes.Passé la double porte vitrée, Jérémy se trouva face à l’escalier. Il lui fallait descendre d’un étage, tourner sur sa droite, longer le couloir jusqu’à buter sur une porte qui elle ne pouvait pas s’ouvrir. Paraîtrait qu’elle est soudée de l’autre coté ! À sa gauche, il devra entrer dans le local du ménage. Là, il pourra allumer sa lampe et se servir de sa clé. Après, les vraies complications commenceraient.Jérémy mit peu de temps pour parvenir jusqu’au local où le personnel d’entretien stockait le matériel et les produits de nettoyage. Il tira la porte à lui et entra.Un bruit de batterie de casseroles dévalant un escalier de marbre lui fit dresser les cheveux sur la tête. Il resta pétrifié, ne sachant plus s’il devait s’enfuir ou se cacher. Le bruit cessa aussi soudainement qu’il avait jailli laissant place au seuls battements du cœur du jeune homme prêt à se rompre. Jérémy resta une minute ou deux immobile, guettant dans le lointain si le vacarme avait réveillé du monde. Rien ! Pas un pas, pas une voix, rien ! Jérémy souffla un grand coup. Il avait eu de la chance que personne n’ait entendu ça ! La lumière de sa lampe lui apporta l’explication de tout ce chahut. Devant lui, des seaux, plein de seaux étaient empilés les uns dans les autres, sauf quatre qui étaient tombés quand il avait heurté la pile.
Ça y est ! J’ai compris ! Se dit-il en se frappant le front. L’inondation !!!!Effectivement, dans la journée, une canalisation en salle de chimie s’était rompue. Le temps que le prof avertisse le concierge, que celui-ci cavale à la cave et coupe l’eau, la salle de cours était à la patauge !Du coup, un balai incessant d’élèves portant seaux et serpillières avait animé les couloirs et distrait les autres classes une bonne partie de l’après midi.Le tout avait été remisé là, dans ce local, et ce sont quatre de ces saletés de seaux qui venaient de tomber !Jérémy referma la porte puis les ramassa en s’efforçant de ne plus faire de bruit. Pas étonnant qu’ils soient tombés, se dit-il. Même comme ça, c’est un miracle qu’ils tiennent ! Il poussa la colonne instable des seaux le long d’un placard en espérant qu’ils n’allaient pas lui faire le même coup. Il dut aussi ranger les balais mis n’importe comment et justement, devant la porte, cette fameuse porte, la porte du paradis ! Tout cela avait grignoté un peu du temps que Jérémy avait calculé.J’ai bien fait d’ajouter dix minutes, dit-il à voix haute, ne craignant plus, après tout ce barouf, de réveiller qui que ce soit !
Soudain, un chose à laquelle il n’avait pas songé lui traversa l’esprit. Et si la clé ne fonctionnait pas ! Après tout, il ne l’avait pas essayée ! C’est donc un peu tremblant qu’il engagea le bout de la clé dans le trou de la serrure. Au premier effort qu’il fit, il sut que l’affaire était dans la poche ! La clé tourna parfaitement, mieux peut être que l’original ! Un tour, deux tour puis la levée et une légère pression sur le battant lui indiqua que le chemin vers l’amour était ouvert ! Il cessa de pousser au premier grincement. Un bruit grave, caverneux, qui pouvait s’entendre de loin, qui devait faire vibrer les murs et se propager à la vitesse de l’éclair. Les gonds étaient rouillés ! À quand datait la dernière fois qu’on avait manœuvré cette foutue porte . Un an, dix ans, un siècle ?Jérémy était un garçon qui s’intéressait à beaucoup de choses, entre autres aux travaux manuels, au bricolage. Il compris tout de suite qu’il y avait danger à forcer l’ouverture. Le panneau métallique de la porte constituait un formidable levier en comparaison du diamètre des pommelles. Exercer une pression trop forte pouvait les casser net !Merde, merde et merde ! Jura le garçon ! Je n’avais pas besoin de cela ! Il réfléchi, éclairant les articulations pour juger de leur état. Cela ne lui sembla pas aussi dramatique qu’il avait pensé tout de suite. Il tira la porte à lui, puis la poussa, la ramena encore vers lui, la repoussa encore, juste un peu plus que la fois précédente, le tout très lentement. En faisant cela une dizaine de fois, il obtint une ouverture bien suffisante pour le laisser passer. Inutile qu’elle s’ouvre en grand, se dit-il ! Il se glissa dans l’ouverture et repoussa la porte aussi doucement qu’il l’avait ouverte. Ce n’était pas nécessaire de la fermer à clé. Elle ne risquait pas de s’ouvrir avec un courant d’air ! Finalement, il se ravisa. Cela pouvait mettre la puce à l’oreille d’un surveillant plus perspicace que les autres !Désormais, s’il se faisait chopper, l’excuse du somnambulisme ne tenait plus ! Il n’y a que les fantômes qui traversent les portes … et ceux aussi qui en ont la clé !Le troisième étage était à proscrire. Trop de risques, trop d’occasions de rencontrer les locataires des lieux, même à cette heure tardive. Continuer tout droit au second étage pouvait être une solution mais Jérémy ne savait pas sur quoi il risquait de tomber. En règle général, les élèves n’avaient rien à faire à ce niveau. Il restait deux possibilités. Ou bien descendre au niveau des classes ou monter au quatrième. Là non plus il n’y avait jamais mis les pieds mais il savait qu’il ne risquait pas d’y rencontrer âme qui vive à moins que les souris aient une âme ! Cette partie du bâtiments servait d’entrepôts et d’archives. Autre avantage. Les filles avaient leur dortoir au quatrième !Jérémy opta pour cette solution, gardant en mémoire qu’il lui faudra faire très attention au moment où il devra traverser le palier du troisième, ouvrir la porte qui mène à l’étage supérieur et tout cela évidemment sans un bruit.
Il lui fallait marcher encore quelques mètres pour trouver le palier du second. Il avança sans se servir de sa lampe, la lumière  filtrant à travers le verre cathédrale de la haute fenêtre à sa gauche étant suffisante pour trouver son chemin. Il commença à gravir les degrés, un à un, se tenant à la rampe, posant ses pieds à l’extrémité de la marche pour ne pas faire de bruit. Il gardait la tête levée guettant une lumière qui aurait trahie la présence de quelqu’un. Monter de cette façon l’épuisait. Cela venait certainement par le fait qu’il bloquait instinctivement sa respiration. Il s’arrêta quelques marches avant le niveau 3 pour souffler et écouter. Soudain, il se jeta au sol. La lumière du couloir venait de l’allumer et il entendait s’approcher des pas. Des pas d’homme qui marchait rapidement. Si par malheur il continuait comme cela et débouchait sur le palier, s’en était fait de la nuit câline et plus encore, de son maintien dans l’établissement ! Une porte s’ouvrit et se referma sèchement.
Ouf ! Le quidam avait juste envie de pisser ! Il ne saura jamais combien il a pu faire peur au jeune homme couché dans l’escalier attendant un "qu’est-ce que vous faites là, jeune homme ?" qui aurait anéanti tous ses espoirs.Jérémy n’attendit pas que le type ressorte. Il gravit prestement les cinq marches restantes, traversa comme une ombre la distance qui le séparait de la porte palière, l’ouvrit et la referma sur lui.Une grande partie des difficultés étaient derrière lui maintenant !Jérémy alluma sa lampe. L’escalier était étroit et totalement dans le noir. Celui-là ne tournait pas à mi-hauteur. Non. Il était tout droit et raide comme une échelle de meunier. Ce qui le différenciait aussi de l’autre était la nature des marches. Jérémy, les pieds nus s’en est vite rendu compte en s’enfonçant une écharde. Il termina son ascension en boitillant.Saloperie de truc, pesta-t-il en s’asseyant sur la dernière marche. Dans son malheur il eut la chance que le morceau de bois soit assez grand pour qu’il puisse l’attraper avec ses ongles, la lampe tenue dans sa bouche.
Que ne faut-il pas faire pour aller tirer un coup, se dit-il en se remettant debout. La douleur était presque partie.Progresser parmi cet amoncellement d’objets, de mobilier désaffecté, de cartons vides ou pleins, le tout sous une lumière vacillante, pris plus de temps que Jérémy ne l’avait envisagé. À sa montre il était minuit dix. A celle d’Annette aussi et elle devait commencer à s’inquiéter sérieusement. Le jeune garçon essaya de forcer l’allure. Mal lui en prit ! Il se cogna le tibia sur un tabouret renversé et failli tomber par la même occasion.C’est fou ce que ça peu faire mal quand on se cogne à cet endroit là ! Pour le coup, Jérémy continua en boitant franchement. La porte devant lui ne devait pas être la dernière mais qu’importe. Il l’ouvrit sans précaution. Heureusement, c’était une salle pleine de rayonnages et de boîtes d’archives. C’est d’ailleurs la dernière chose qu’il vit car sa lampe venait de s’éteindre. Il cru à un mauvais contact mais rien n’y fit. La pile était morte et lui, dans le noir !C’est bien ma veine ! S’entendit-il dire à haute voix !Les mains en avant, mimant cette fois pour de bon un somnambule, marchant avec précaution, ne voulant pas rééditer un contact douloureux avec tel ou tel meuble abandonné, il progressa lentement jusqu’à se heurter à ce qui lui sembla être un mur, lisse, poussiéreux. À tâtons, il chercha la porte.Merde ! Elle est où cette putain de porte ? Jura-t-il entre ses dents. Tout cela commençait à l’agacer un peu.
Sa main droite entra en contact assez violemment avec le bec de canne. Encore une beigne de plus, se dit-il. Heureusement que j’arrive sinon, je me demande dans quel état je vais être si je dois avancer ainsi encore longtemps !De nouveau, le silence s’imposait.Annette lui avait sommairement donné les indications nécessaires pour trouver la chambre de la surveillante une fois arrivé sur le palier. Seulement, par le chemin qu’il avait emprunté, il n’arrivait pas comme s’il avait pris l’escalier. Il essaya de se remémorer les lieux pour s’orienter. Sauf erreur, il lui fallait partir sur la gauche. Toujours dans le noir le plus profond, une main frôlant le mur, il avança vers ce qui devait être pour lui la bonne direction.Peut être en raison de l’obscurité et de son impatience, il trouva que le palier était bien loin. Il allait faire demi-tour quand il l’aperçu. Un vasistas laissait entrer comme une colonne de lumière et dessinait sur le parquet un rectangle déformé à cinq mètres à peine. Merci le nuage d’avoir bien voulu continuer ton chemin et de permettre à Madame la Lune de m’envoyer ce signal au bon moment pensa le garçon, rassuré sur son sens de l’orientation.Maintenant, il savait où aller. Tout droit, c’était le dortoir de filles. À droite, la première porte était celle des douches. La suivante, une lingerie. Annette lui avait bien dit. Avance jusqu’à la troisième porte. Si je ne suis pas là, attends-moi sans allumer la lumière sinon, c’est moi qui t’accueillerai.À peine avait-il tourné le dos au palier qu’il s’est retrouvé de nouveau dans le noir. Ses yeux avaient pris l’habitude de l’obscurité. C’était presque comme s’il y voyait bien. Il marcha sans hésiter, reconnu du bout des doigts la première porte. L’odeur des douches, caractéristiques, était là pour lui indiquer qu’il était bien dans la bonne direction. Il se dit qu’elles devaient avoir des douches plus grandes que les leurs vu la distance qu’il avait parcouru avant de trouver la deuxième porte, celle de la lingerie. Par contre, l’autre, la troisième, la porte du Paradis, elle, elle était tout de suite après !
Jérémy avala une grande bouffé d’air et appuya sur le bec de canne. Il poussa la porte. La pièce était tout aussi noire que le reste du couloir. À voix basse il appela la jeune fille.Annette ? Ma Chérie ? Tu es là ?Comme il devait être au moins minuit vingt, il était étonnant qu’elle ne soit pas déjà là à l’attendre !Il fit un pas en avant et commença à refermer sur lui la porte.Une étrange sensation, comme celle d’une présence toute proche, l’a mis soudain  mal à l’aise.Annette ! Cesse de faire l’andouille, tu veux bien ! Allume la lumière !
Fiat lux et facta est lux !Exaucé au-delà de ses espérances, la lumière fut … et Jérémy en resta pétrifié.Annette était bien là… mais pas seule ! Camille, Françoise et Dominique étaient là … aussi !Il allait faire demi tour sans plus réfléchir, cherchant la fuite faute de comprendre ce qui se tramait, mais la porte claqua et un bruit caractéristique métallique lui fit comprendre qu’il n’y avait plus de solution, plus d’issue, plus d’échappatoire. Sylvie barrait sa retraite et agitait la clé de la serrure pour bien lui faire comprendre qu’il était dans pris la nasse tel un crabe !
— J’ai failli attendre ! NOUS avons failli attendre ! On ne t’a pas dit que c’était mal poli de faire attendre les dames ?
Passé ce moment de surprise et, de déconvenue, Jérémy essaya de reprendre de l’assurance.
— Tu peux m’expliquer ce que vous manigancez toutes les quatre ?
Annette avança d’un pas vers lui.
— Tu es venu pour quoi, ce soir ? Pour te vider les couilles, non ? Tu t’es dit que tu allais pouvoir me sauter et que j’allais aimer ça ! Tu es un mec, avec une grosse bite, avec de grosses couilles mais avec une toute petite cervelle et    une arrogance et une suffisance qui n’a d’égal que ta connerie. Seulement voilà ! Il y a comme un hic, mon gars !
Avec mes copines, on s’est dit que te faire faire tout ce chemin avec tous les risques que cela comporte mérite bien … appelons cela "un bonus" !De notre côté, se taper un mec à notre façon sans qu’il ne puisse rien faire pour nous en empêcher, c’est…comme dire… un fantasme, une lubie, que nous avons toutes les quatre en commun !
— Et alors ? Vous avez l’intention de me violer ?— Oh ! Le vilain mot ! Quelle idée saugrenue ! Tu nous prends pour ta bande de copains dégénérés qui ne pensent qu’à  baiser tout ce qui bouge ! On est pas comme ça ! Les filles sont bien plus subtiles que vous ne l’imaginez, messieurs. Vous vous croyez toujours les plus forts, les plus malins, les plus intelligents ! On a décidé de vous faire changer d’avis et, pas de bol, on va commencer par toi !
Ça sentait sérieusement de roussi. Jérémy, tout en faisant le fiérot n’en menait pas large. Il savait bien que les nanas, quand elles s’y mettent, n’ont pas de limite à leur folie !
— Bon ! Et bien alors ! Qu’est ce vous avez l’intention de faire de moi ?  Dit-il, faisant le bravache.— T’as le choix ! Tu fais gentiment TOUT ce qu’on te dit, TOUT ce qu’on veut, sans broncher et autant de temps qu’on veut. Nous, on te fait TOUT ce dont on a envie… voir plus et, comme toi tu es d’accord, on recommence jusqu’à ce qu’on en ait marre de te voir ou que tu n’assures plus ! Ça, c’est la première option, de très loin celle qui t’apportera le moins d’emmerdements.— Et l’autre ? demanda Jérémy un peu rassuré, voir un tantinet excité, par la perspective de se taper 4 filles au lieu d’une. — Je sens que tu ne vas pas la choisir, maintenant, c’est toi qui voit !— Accouche !— Tu passes cette porte, pas celle par où tu es entré, non, l’autre. Elle montra du pousse la porte qu’elle avait derrière elle.
T’avances tout droit et tu entres dans le dortoir des filles. Nous, on te suit, évidemment.Là, je crie à plein poumons "Un homme ! Un homme !"Toutes les filles se mettent à hurler, forcement !Les surveillantes rappliquent ! Le dirlo se pointe et il ne te reste plus qu’à lui expliquer ce que tu fous tout nu dans le dortoir des filles. Ah oui ! J’avais oublié ce petit détail. Avant de te laisser sortir, on t’aura foutu à poil, histoire de rigoler un peu ! Ça ne devrait pas nous poser de problèmes vu le peu que tu as sur le dos !
— Bande de malades !— Alors, ton choix !— T’appelles ça un choix !— Ben oui !— C’est dégoûtant ce que tu fais!— C’est ton point de vue. Nous ne le partageons pas ! Alors !— Alors ! Alors ! L’option 1 bien sûr ! Comme si je pouvais préférer me faire virer du bahut avec une réputation de sadique !— T’as bien compris nos conditions ! Si tu fais le malin, tu es bon pour la deuxième solution !— Ça va ! J’ai bien compris ! Si je peux juste dire quelque chose…— Vas-y !— Je dois repartir d’ici à quatre heures si je ne veux pas me faire chopper !
Quatre heures ! Vous entendez les filles. Ça vous suffira ?L’assentiment humanisme accompagné de réflexion du genre "A condition qu’il tienne la distance" ou encore "Il sera sur les rotules avant quatre heures, je vous en fiche mon billet !" n’était pas de nature à rassurer le jeune homme. Elles cachaient quelque chose de pas catholique !
— Répète après moi en parlant bien fort.
« Je suis là de mon plein gré et j’aime être traité en esclave. Je vous appartiens, faites de moi ce que bon vous semble.»Allez ! vas-y ! On a pas toute la nuit.
— Si, justement ! pouffa Dominique.— C’est quoi, ça !
Mon téléphone ! (Ça c’est rajouté ! On aurait bien aimé en avoir à notre époque !) Je préfère prendre mes précautions, figures-toi. Parle et n’oublie rien !La mort dans l’âme, Jérémy s’exécuta, réglant par là-même son sort pour les heures à venir.
— Parfait ! D’après toi, qu’est-ce qu’on va te demander en premier, t’as pas une petite idée ?
Résigné, le jeune homme commença à déboutonner sa veste de pyjama.
— Il a compris, on dirait ! Donne !
Pour le pantalon, un seul bouton avait la responsabilité de son maintien en place. Dès que Jérémy le libéra de la boutonnière, il s’affala sur ses pieds, provoquant par là-même, un murmure intéressé de ces demoiselles.
— Mouuuais !!! On a déjà vu mieux mais c’est malgré tout pas si mal ! Estima Camille.
Annette collecta le pantalon et tendit le tout à Sylvie.
— Tiens ! Je crois qu’il n’en a plus besoin pour aujourd’hui.
Jérémy ne fit pas attention à cette remarque qui lui aurait donné pourtant une information intéressante sur les intentions futures des quatre filles.
— Et ça, c’est quoi encore ?— Un esclave ne pose pas de question ! La prochaine fois tu auras une punition !
Mets tes mains dans le dos.
— Vous m’attachez ?— Oui ! On préfère. Tu comprends, c’est pas la même chose de se sentir prisonnier que d’être libre de ses mouvements. Tu vas vite t’en rendre compte !
Ses poignets liés dans le dos, Dominique passa la corde dans le tube du pied de lit et la noua par un superbe nœud plat.
— Voilà ! S’il décide de nous fausser compagnie il devra le faire avec le lit !
Les quatre filles se mirent à rire de bon cœur.
— Je vous avait pourtant dit que j’étais d’accord !— Ça change quoi ? T’es d’accord mais t’es attaché, voilà tout !— Faites chier !!!
C’est pas gentil ! Nous, nous te voulons que tu bien, ! N’est-ce pas les filles ?Annette ! C’est à toi de commencer. On va respecter l’ordre alphabétique.
— C’est toujours pareil ! Rouspéta Sylvie. C’est toujours moi qui passe après tout le monde !
Jérémy vit celle qu’il espérait baiser ce soir s’accroupir devant lui.Elle lui prit son sexe dans sa main droite et commença à le branler doucement. De son autre main elle lui avait saisi les testicules et les malaxait avec délicatesse.Jérémy ne mit pas longtemps à leur montrer que sa bite ne se limitait pas à ce bout de boyau flaque qu’elles avaient découvert quand son pantalon était tombé sur ses pieds.
— Voilà qui est beaucoup mieux ! s’esclaffa Camille, admirative devant la colonne orgueilleuse que manipulait désormais Annette avec bien plus de facilité.— Finalement, je crois qu’on va bien s’amuser, reprit Sylvie, approuvée par Dominique qui en battait des mains, toute énervée.
Le jeune homme, concentré par l’orgasme qui commençait à pointer dans son ventre fut surpris et ébloui tout à la fois par l’éclair du flash. C’était Camille qui, accroupie elle aussi venait de faire un gros plan sur sa queue congestionnée prête à cracher son jus.Dix secondes encore et elle réussit à figer sur la carte mémoire la toute première éjaculation de la soirée.
— Bingo ! Je l’ai eu ! Je vais en faire un poster grand comme ça pour le mettre dans ma chambre !
Toute fière de son cliché elle le montra à ses camarades.
— Pas mal hein ! On voit bien sa sauce qui jaillit ! Et puis, elle est vachement nette !
Pendant ce temps là, Annette avait passé le relais à Dominique.
— Hé ! C’est pas ton tour ! On avait dit "Par ordre alphabétique !"— Tu ne peux pas le branler et prendre tes photos !— Tiens ! Prends mon appareil ! Tu ne crois pas que je vais passer mon tour, par hasard !
Elle ne s’embêta pas avec des préliminaires. Elle écarta ses lèvres, passa sa langue dessus pour bien les humecter et débuta une série de petits suçons sur le bout du gland encore baveux.Persuadée qu’elle n’arriverait plus à pomper les restes de la dernière éjaculation, elle absorba intégralement le membre encore tendu à l’extrême.Jérémy poussa une sorte de vagissement et une contraction réflexe le fit se pencher en avant. Le lit en grinça sur le sol carrelé. Ses couilles empêchait la jeune fille d’aller plus profondément.Elle resta ainsi un moment puis relâcha la pression qu’elle exerçait sur le ventre de Jérémy, ses mains plaquées sur ses fesses.Un flot de salive s’écoula de sa bouche. Après une longue aspiration elle recommença une gorge profonde encore plus longue, encore plus appuyée que la précédente.
Jérémy se mit à trembler des jambes, le regard affolé, la bouche grande ouverte mais il ne parvenait pas à émettre le moindre son. Trois puis quatre et enfin une cinquième fois elle avala la queue dans son intégralité portant Jérémy à la limite du supportable. Elle libéra le sexe ruisselant de bave et se recula.Vous pariez combien qu’il va jouir dans moins de dix secondes sans que je ne le lui fasse plus rien du tout ?  10, 9, 8, …Et voilà le travail !!!!Effectivement, Jérémy se mit à gicler comme jamais cela ne lui était arrivé, éclaboussant le visage de Camille qui n’en attendait pas moins !
— A moi maintenant ! Réclama Dominique.
Jérémy, chancelant bien qu’attaché au pied de lit ne parvenait pas à parler. Dans un effort ultime il balbutia : "Pitié ! Pas déjà !"Mais Dominique n’en avait cure ! C’était son tour, point barre !
— Plutôt que le laisser debout, ne pourrai-t-on pas le faire s’allonger sur le lit ? demanda-t-elle à Annette, la chef pour ce soir.— Ce n’est pas une mauvaise idée ! Tu as entendu ? Grimpe sur le plumard !— Mais je suis attaché !— Exacte !
Libéré, Jérémy s’exécuta docilement et s’allongea sur le lit.
— Lève tes bras !— Vous me rattachez ?— Bien sûr ! C’est plus marrant !
Résigné, il se laissa entraver, les bras tendus au-dessus de la tête après les barreaux de la tête du lit.Dominique, pendant se temps, avait abandonné tous ses vêtements et c’est entièrement nue qu’elle s’est accroupie au-dessus du jeune homme, cuisses écartées, face à lui, ses mains posées sur sa poitrine.Par de lents va-et-vient de sa vulve humide sur le sexe de Jérémy, elle réveilla progressivement le membre alangui. Rendu à la taille et la fermeté souhaitée, elle s’en saisi et le pointa verticalement à l’entrée de son vagin. Elle s’empala d’un coup en poussant un cri qui traduisait on ne peut mieux de plaisir que lui faisait ce pieu de chair enfoncé au plus profond de son être.
— C’est ça, Dodo ! Baise-le ! Pour une fois que les rôle sont inversés !
Les flashes se succédaient au rythme que permettaient les performance de l’appareil. Sylvie, penchée sur eux, regardait avec envie la bite du garçon disparaître pour ressortir luisante du con de sa camarade.Dix fois, vingt fois, Dominique, en s’appuyant sur le ventre de Jérémy, absorbait la colonne congestionnée, accompagnant chacun de ses mouvements de petits cris de plaisir.Soudain, la jeune fille resta assise sur le pubis de Jérémy, ondulant du bassin d’avant en arrière.Jérémy s’était cabré, tendu comme un arc à tel point qu’il en aurait désarçonné la cavalière. Il se mit à crier à s’en déchirer les cordes vocales.
Quand Dominique enfin se souleva, un flot de sperme s’écoula le long de la queue dressée qui retomba doucement sur le ventre de Jérémy animée de soubresauts nerveux.
— Putain ! Quel pied j’ai pris ! Je ne regrette pas de ne pas m’être couchée de bonne heure ce soir !
Ouhhh ! J’ai plus de jambe ! Qui veut bien m’aider à sortir de là ?
— Et je fais comment moi, maintenant ? Tempêta Sylvie. Tu l’as complètement essoré ! Il va falloir que j’attende combien de temps avant qu’il bande à nouveau, vous pouvez me le dire !— J’ai peut être une idée mais c’est pas obligé qu’elle te plaise. Proposa Annette.— Dis toujours !— Tu t’es déjà fait prendre autrement ?— Autrement ? Ça veut dire quoi, autrement.— Par derrière !— En levrette ?— Mais non, idiote ! Dans le cul !— Enculée ? Euh … non, pardi !— Et tu n’en as pas envie ?— Pas trop, non !— Tu as tort !— Ah ?— Oui ! Je t’assure !— C’est que…Oh puis après tout, pourquoi pas !— Tu entends, Jérémy ?— Non ! Dit-il, pas encore revenu de son dernier orgasme.— Ça te dis d’enculer Sylvie ? Ça serait sa première !— Si vous voulez mais pas maintenant ! Je n’en aurai pas la force ! Répondit-il blasé.— On te libère et tu la sodomise quand tu veux. Ça te va ?— Ok ! Ok ! Je vais voir ce que je peux faire !— Sylvie, occupe-toi de lui pendant qu’on lui enlève ses liens et puis vire moi tout ça !
Elle se déshabilla prestement.Jérémy, vaseux, resta assis sur le lit, les jambes pendantes.Sophie s’agenouilla et commença à le sucer profitant au passage pour récupérer dans ses poils le sperme qui s’y était réfugié.
— Démerde-toi pour m’en sortir du frais. Celui-ci à un goût de réchauffé ! Plaisanta-t-elle.
L’idée de prendre Sylvie à revers avait allumé une petite flamme qui ne demandait qu’à grandir. Son esprit fantasmait en même temps que sa queue reprenait du volume.Les trois autres filles les entouraient, prodiguant des conseils, des encouragements.Je crois que c’est bon, maintenant ! Fit le jeune garçon, faisant le bravache bien qu’encore un peu faiblard.
— Tu ne me fera pas mal, hein ?— On s’en occupe ! Ne t’inquiète pas ! Répondirent en chœur Dominique et Camille.— Monte sur le lit et met-toi à genoux. Le reste, c’est notre affaire.
En cinq minutes, le petit trou était devenu grand, comme dans la chanson !
— Jérémy ! Je crois que c’est à ton tour d’opérer !
Toute son énergie était revenue, ou presque. L’envie qu’il avait d’entrer sa queue dans ce cul si ostensiblement offert valait mieux que tous les fortifiants de la terre ! Une grande première et la réalisation d’un fantasme qui avait dessiné bien des cartes de France sur ses draps ! Jérémy respira un grand coup.L’introduction n’a été qu’une simple formalité. Les filles avaient fait du bon travail !Autant Sylvie que lui découvrait ce nouveau plaisir et à les entendre tous les deux, ils allaient résolument ajouter cette corde à leur arc pour les baises à venir.Il fallu du temps pour que Jérémy recharge ses batteries. Sylvie ne s’en plaignait pas !Vingt bonnes minutes furent nécessaires avant que, dans un râle de bête sauvage, Jérémy explose dans les fins fond des boyaux de Sylvie.
Elle en pleurait de joie et d’extase, le tête enfoncée dans l’oreiller.Jérémy ne trouva de solution que de se laisser aller sur le sol, ses jambes refusant de le porter plus longtemps.Après un bon moment consacré à apaiser son cœur prêt à rompre, il demanda l’heure.
— Trois heures vingt et quelques ! répondit Annette.— J’espère que nous n’avez pas d’autres projets me concernant ?— Non ! Pas pour ce soir !— Alors, soyez sympa ! Laissez-moi me reposer avant de rentrer. Je ne me sens pas la force de repartir sur mes guiboles ! Réveillez-moi avant cinq heures, même quatre et heures et demie !— Entendu ! Dors !
Jérémy n’a pas eu besoin d’une berceuse pour sombrer dans un profond sommeil réparateur.Laissons-le se reposer. Il s’est endormi !Il était un peu plus de trois heures et demi. Jérémy gisait sur le ventre, inerte, respirant avec peine. Elles étaient parvenues toutes les quatre à réaliser le but qu’elles s’étaient assigné. Le faire jouir sans discontinuer pendant des heures durant et, autant que possible, le faire éjaculer tant qu’il en aurait dans les couilles. Objectif parfaitement rempli ! Elles pouvaient être fières d’elles. En prime, la petite sodo finale leur avait offert un spectacle inhabituel et vachement sympa !Mais Annette avait encore une petite vacherie  en réserve. Pour cela, elle y avait réfléchi et les filles étaient tombées d’accord pour lui faire une dernière farce. Son chemin du retour devait être mille fois pire que celui de l’aller.Pour commencer, Annette lui subtilisa sa clé qu’il avait perdu en même temps que son pyjama. Elle savait des dires de Jérémy, que c’était la seule et unique façon de passer d’un immeuble à l’autre. Sans la clé, il devrait obligatoirement emprunter un autre chemin et passer nécessairement par la cour mais seulement quand les portes auront été ouvertes par le concierge. Autant dire qu’il n’était pas de retour dans son lit de sitôt ! Mais ça, ce n’était qu’un aspect des choses et, somme toute, le moins important.
Ce qu’elles avaient convenu en en riant ensemble, c’était de le libérer dans la tenue d’Adam! Nu, le chemin du retour n’allait pas être une partie de plaisir !Vidé dans tous les sens du terme, Jérémy avait fini par s’endormir profondément.
— Amène-toi avec ton appareil ! Nous allons compléter notre collection avec quelques clichés par piqués des hanneton !— Qu’est-ce que tu veux faire de plus. J’ai déjà une vingtaine de photos d’éjaculation.— Mais si ! Ne t’occupe pas ! Retournons-le et toi, shoot !
Dominique, la blonde que Jérémy n’était pas prêt d’oublier, attrapa ses attributs virils et les goba en entiers, bite et couilles. Elle n’aurait pas pu le faire tout à l’heure mais Jérémy avait rendu les armes et son sexe avait tout d’un ridicule vermisseau. Les joues gonflées elle prit un air de profiter pleinement du moment et se fit photographier ainsi sous tous les angles.Ayant de nouveau la bouche libre elle demanda ce que ses copines en pensaient.
— C’était fantastique. Rien ne laisse supposer qu’il est tout rabougris ! Tu vas faire des envieuses et celles qui voudront en faire autant ne sont pas prêtes de réussir ce tour de force !— A moi d’en faire une à ma façon ! Proposa Annette
Ses copines la regardèrent tomber son pantalon de pyjama puis sa veste aussi.Entièrement nue, elle grimpa sur le lit et alla s’asseoir sur la bouche du garçon qui, endormi, n’avait pas conscience d’être le figurant de toutes ces mises en scène. Le flash crépita une dizaine de fois.
— Attends ! Je me retourne ! Vas-y !
Cette fois, tout laissait croire que Jérémy se régalait de son petit trou !
— Alors ! Qu’en dites vous ? Demanda-telle en redescendant du lit.— On s’y croirait, ma vieille ! Surtout la dernière !— Croyez-vous que si on le remet sur le ventre, il va se réveiller ?— Non ! Je ne crois pas ! Il est complètement HS !— Alors, j’ai une idée qui devrait vous plaire !
Jérémy ne broncha pas quand, à quatre elle lui firent faire volte face. C’est tout juste s’il grogna un peu.
— Et maintenant ?
Caroline sembla réfléchir.
— Il faut qu’il soit sur les genoux, son cul bien en évidence !
Le mettre dans cette position fut facile. Le faire tenir ainsi, beaucoup moins. Annette se proposa de le maintenir tout en se cachant, ayant bien compris que tout ceci n’avait pour but que de faire des photos abominables.
— Ça te va comme cela ?— Oui, c’est très bien ! Maintenant, regardez bien !
Elle se saisi de la main droite de Jérémy et l’amena jusqu’à ses fesses.
— Hummm ! Ce n’est pas aussi simple que je l’avait imaginé.— Si tu nous disais ce que tu veux faire !— Je veux qu’il se mette deux doigts dans le cul, comme s’il se faisait une petite séance tout seul, vous voyez ?
Les filles pouffèrent de rire mais trouvèrent l’idée lumineuse.
— Je crois qu’en passant son bras entre ses jambes, ça devrait pouvoir aller, dit Annette qui maintenait toujours le garçon d’une main pour ne pas qu’il tombe du lit.
Effectivement, c’était la bonne solution.Il fallu forcer un peu pour obtenir que deux de ses doigts pénètrent dans l’orifice mais ils finirent par tenir tout seuls après quelques efforts.
— C’est bon, les filles. Annette, cache-toi et toi, ne rate pas les photos !
De loin pour qu’on voit de qui il s’agissait, de près et même de très prêt pour qu’il n’y ait pas de doute sur ce qu’il était censé se faire, Sylvie  tira de nombreuses photos de la scène. C’était de très loin les photos les plus compromettantes et susceptibles de ruiner sa réputation !
— C’est dommage que nous n’ayons pas pensé à prendre quelque chose pour lui fourrer dans le cul. Ça aurait fini de le discréditer une fois pour toutes !
Il était passé quatre heures. C’était trop tôt pour lui demander de rentrer chez lui.Si vous voulez, je reste à le surveiller proposa Annette. Vous, allez vous coucher. Je n’ai pas sommeil ! A cinq heures, je le fous dehors. Tenez ! N’oubliez pas ses fringues !
— Oh ! J’ai une idée d’un seul coup en le voyant ainsi. L’une d’entre vous peut-elle me rapporter un tube de rouge à lèvres ?— Je reviens tout de suite ! Toi, tu as encore une autre vacherie à lui faire, non ?— Tu verras bien !
Quelques instant plus tard Caroline revenait avec le tube.
— Je suis sûre que tu veux lui écrire quelque chose dans son dos !— Tu as tout compris ! Qu’il réussisse ou non à passer tous les obstacles, il ne saura pas qu’il a un écriteau dans le dos ! Ce sont ses potes qui vont bien se marrer !— Que vas-tu écrire ?
Annette y avait réfléchit en attendant le retour de Camille.Elle avait fini par opter pour :"Tel est pris qui croyait prendre !" Et juste en dessous, sur la fesse droite elle ajouta :"Voie ouverte à la circulation"
(avec une flèche dirigée vers son petit trou)Et sur celle de gauche :"Entrée libre et gratuite"Quand ils verront nos photos, ses copains penseront qu’il s’est fait enculer ! Il n’est pas prêt de s’en remettre !Camille alla rejoindre les deux autres, pressées de raconter la dernière mauvaise blague d’Annette.À cinq heures juste, Annette secoua Jérémy.
Eh ! Mec ! Il est grand temps que tu rejoignes ta piaule. Il est cinq heures !Cinq heures !!!!Mais merde ! Pourquoi tu m’as laissé dormir ?
— Tu ne tenais plus debout, mon biquet ! Allez, barre-toi ! Je t’ai assez vu !— Et mon pyjama ?— Quel pyjama ? Tu vois un pyjama toi ?— Non ! C’est pas drôle ! Rends le moi !— Arrête avec ça ! Je ne l’ai pas ton pyjama ! Allez, casse-toi ! Tu me fatigues !
Annette d’une bourrade énergique le poussa vers la porte.
— Allez ! Sors !
Jérémy, décontenancé ouvrit la porte et sorti dans le couloir.Annette la referma. A travers la porte elle dit à voix contenue.
— Tu ferais bien de te magner le cul ! Il va bientôt faire jour !
Elle attendit un moment et par curiosité entrebâilla la porte pour jeter un coup d’œil. Un instant elle le vit de dos. Même de loin, ce qu’elle avait écrit ne pouvait échapper à personne ! Il semblait perdu, désorienté. Elle s’en désintéressa et partie rejoindre ses camarades.
— Alors ! Il est parti ?
Oui ! Mais je lui souhaite bien du plaisir ! La journée va être longue pour lui !
— Tu ne crois pas que nous y avons été un peu fort ?— Imagine l’inverse, une seconde.  Tu es coincée, toute seule avec quatre mecs. D’après toi, ils vont t’apprendre à jouer au tarot ? Non, ma chère ! Tu vas te faire troncher par devant et par derrière jusqu’à ce qu’il ne puissent plus bander ! Voilà la vérité ! Alors, non ! Nous n’avons en rien exagéré. Finalement, à part le traire comme une chèvre, on ne lui a pas fait de mal !— C’est vrai ! Tu dois avoir raison !— Moi, je vais piquer un petit roupillon. Il nous reste trois heures pour retrouver notre teint de jeune fille. Bonne nuit !
Jérémy était complètement dans le gaz ! Il n’arrivait toujours pas à accepter ce qui venait de lui tomber dessus ! Tant qu’il était aux prises avec ces quatre dingues, il n’avait pas trop eut le temps de penser à lui. Ces salopes l’avaient fait jouir pendant deux heures, sans débander une seconde, sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits. Il ne pensait pas que jouir pouvait devenir un véritable supplice ! Heureusement que sur la fin il avait quand même pris son pied de manière agréable !Et maintenant, il était à poils, dans le bâtiment des filles à deux heures de la reprise d’activité de l’administration qui gérait l’établissement. Avant cela même, le concierge devait procéder à l’ouverture des portes, le cuisinier mettre le petit déjeuner en route et certainement encore bien d’autres personnes devront être debout avant sept heures du matin ! Il fallait se hâter de rejoindre la salle des archives qui, s’il se souvenait était à gauche après la porte des douches. Il fallu qu’il fasse quelque pas pour prendre conscience de l’énormité de sa situation. La bite pendante entre ses jambes lui rappela qu’il était nu au cas ou il aurait zappé cet épisode. Instinctivement il posa sa main sur sa poitrine. En dehors du fait qu’elle était poisseuse, mais ça il savait pourquoi, il fut affolé de ne pas sentir sous ses doigts la clé au bout de son cordon.Bordel de bordel de merde ! Ma clé ! J’ai paumé ma clé ! Nom de Dieu !Il fit demi tour et revint dans la chambre. Une furieuse odeur de foutre le saisi à la gorge mais c’était le dernier de ses soucis. Il se mis à quatre pattes, tâtonnant, furetant partout. Pas de clé ! Découragé, il se laissa tombé sur son derrière.Là, mon garçon, tu es mal, tu es très mal, tu es très, très, très mal ! dit-il à haute voix.
Aussitôt, il essaya de revoir mentalement tous les trajets possibles. Quoiqu’il fasse, sans la clé, il y avait un passage obligé. La cour ! La cour dont les portes n’étaient ouvertes que vers six heures trente, voir sept heures !Or, à cette heure là, qu’est-ce qui empêchait que quelqu’un y soit aussi puisque c’était la seule et unique façon d’aller du bâtiment B au bâtiment central ?La solution n’était pas là. Il fallait jouer la montre. Il fallait se cacher quelque part, attendre, attendre que tout le monde vaque à ses occupations. À ce moment là, la quasi totalité des personnes gravitant dans l’établissement seraient dans la partie centrale et lui, il pourra circuler un peu plus à son aise. Petit à petit s’échafaudait dans sa tête la manière de rejoindre son point de départ. Quand ? Ça, il ne le savait pas encore. Comment ? Ça commençait à se préciser. Tout d’abord, il fallait trouver une planque sûre où il pourrait laisser s’écouler les heures tout en se reposant. Ces quatre femelles l’avait mis sur les rotules ! L’endroit qui lui vient à l’esprit tout naturellement ce fut la chambre où il s’était fait avoir en beauté au lieu de se taper Annette. Celle-là, elle ne perdait rien pour attendre ! Un jour viendra où il aura sa revanche !Qui se douterait qui était là ? Certainement pas les filles. Au pire, elles auront prévu de repasser ce soir pour remettre la chambre en état. À cette heure là, Jérémy comptait bien être couché dans son lit ! La fatigue eut raison de lui. Il s’endormit comme un enfant.Le garçon se leva d’un coup en plein milieu d’un horrible cauchemar. Probablement qu’il allait en faire de semblables encore quelques jours. Des filles, plein de filles lui couraient après, l’attrapait, le déshabillait. C’est à ce moment là qu’il se réveilla, en sueur, le cœur affolé.Un coup d’œil à sa montre lumineuse lui indiqua qu’il était neuf heures et demi.
Ça alors ! J’avais un sacré besoin de roupiller ! Restant dans le noir, Jérémy se mit à cogiter.D’ici, le plus simple, se dit-il, est de passer par l’étage où loge le personnel. Surveillant, pions, la professeur de latin, celui de gymnastique, tout ce petit monde était au boulot. Avec un peu de chance, il allait peut être trouver de quoi se vêtir, même sommairement, histoire de ne pas être aussi vulnérable. Avec quelque chose sur les fesses, il attendrait le bon moment pour rejoindre ses camarades en récréation. À partir de là, c’était gagné ! Restait à trouver une excuse plausible pour justifier son absence pour le début de la matinée mais il avait tout le temps pour inventer une histoire comme il savait si bien le faire !Jérémy tendit l’oreille avant d’ouvrir la porte. Manquait plus qu’il tombe nez à nez avec quelqu’un !Le couloir était silencieux. Il se dirigea vers l’escalier. Descendre d’un étage, en pleine lumière l’effraya un peu mais il le fallait bien. Sa nudité le gênait plus que tout. Il avait l’impression de clignoter et que tout le monde le regardait.Arrivé sans encombre sur le palier du troisième, Jérémy se dirigea vers les appartements. C’était la partie la plus délicate de son plan. Qu’un prof, qu’une femme de ménage sorte dans le couloir et s’en était fait de lui !
Il ne voulu pas prendre plus de risques que nécessaire. La première porte fut celle qu’il entrebâilla, écoutant si des bruits provenait de l’intérieur. Rassuré, il entra.C’était plus un studio qu’un appartement. Il y réglait un bordel indescriptible. Celui, car ce ne pouvait être une femme qui vivait dans un tel fouillis, celui donc qui vivait là ne devait pas faire le ménage souvent. C’était, d’une certaine manière, une chance pour Jérémy. Qui remarquerait qu’il manque un pantalon et une chemise dans un pareil foutoir ! Justement, un pantalon gisait au pied d’une chaise, elle même encombré de livres et d’une bouteille de soda. Au fond, posé négligemment sur le coin du lit, ce qui lui sembla être un sweat attira l’attention de jeune garçon. C’en était bien un et, à l’estime, il devait lui aller !
— On peut savoir ce que tu fait dans ma chambre !
Jérémy s’était figé sur place. La voix mâle qui venait de lui poser cette question était maintenant toute proche.
— Alors ! Tu me dis ce que tu fabrique à poil chez moi, à cette heure où tu devrais être en classe ?
La réponse n’arrivait pas. Les paroles ne parvenaient pas à franchir la barrière de sa glotte comme si il avait avalé une orange tout de go !
— Tourne-toi vers la fenêtre un instant !
Pourquoi, à ce moment précis, le type lui demandait-il une chose aussi banale.Un rire gras s’échappa de la gorge du mec qui marcha dans la pièce en se tapant sur les cuisses.Jérémy ne comprenait rien. Il se serait plus attendu que l’homme l’attrape par l’oreille et le descende dans le bureau du dirlo. À la place de cela, il était en train de se marrer comme une baleine. Décidément, tout lui échappait depuis quelque temps !
— T’as vu ce que tu as dans le dos, crétin ! Dit-il en voyant l’air ahuri de Jérémy.— Non !
Il ne le savait pas. Il ne savait même pas qu’il avait quelque chose d’écrit sur son dos, et pour cause !
— Ne bouge pas ! Il me faut une deuxième glace. Je reviens.
Il disparu trente seconde et reparu en tenant un miroir portatif grand comme un livre de poche.
— Viens là et tourne le dos à l’armoire.
Jérémy obéit, docilement.
— Maintenant, prend la glace et essaie de lire !
Le garçon failli en lâcher le miroir.
— Les salopes ! Dit-il à hautes voix ! Les salopes !— Donne et explique ! Tu commence à m’intéresser, mon garçon.
Son ton avait changé. Il était devenu presque amical. Jérémy lui rendit la glace mais resta muet. Les deux mains sur son ventre dans un geste de pudeur, il s’était tourné vers l’homme qu’il n’avait pas encore bien vu.Il ne semblait pas l’avoir déjà vu. Ce n’était ni un prof ni un pion. Maintenant, il ne connaissait pas tout le monde !
— Que voulez-vous que je vous dise ?
Tout ! Absolument tout et, pour commencer, le pourquoi de ta tenue … rudimentaire !Ça tournait à toute allure dans la tête du jeune garçon. Comment pouvait-il raconter l’ignominieuse aventure dont il avait été victime sans passer pour le dernier des cons !
— J’ai été victime d’une vilaine blague de mes camarades, inventa-t-il.— Hummm ! Tu en es bien sûr ?— Oui ! C’est vache comme blague, vous ne trouvez pas ?— Je ne crois pas à ton histoire jeune homme. Trouve autre chose.— C’est que …— Je vais peut être te surprendre mais ce ne sont pas des gars qui ont écrit ce que tu as dans le dos !— Comment vous savez cela ?— La graphologie ! Tu as déjà entendu parler de la graphologie ? Ce sont les filles qui ont formé ces lettres, par des gars ! Sans compter que tu viens de dire "Les salopes !"
Jérémy piqua un fard !
— Tu vois ! Ce n’est pas compliqué de dire la vérité. Donc, ce sont des filles qui t’ont fait une blague.
Tout en parlant, le type reniflait comme un chien de chasse.
— Et quelque chose me dit qu’elles ne se sont pas contentées de te prendre pour un écritoire ! Je me trompe ?
Il est agaçant, ce mec à tout savoir, se dit Jérémy.
— Tel est pris qui croyait prendre ! Tu m’expliques !— J’en sais rien, moi !— Et moi, je dis que tu est tombé sur un bec et que de chasseur tu es devenu gibier !— Si vous voulez ! Se contenta de répondre Jérémy, de plus en plus mal à l’aise.— Maintenant, les inscriptions sur tes fesses me laissent perplexe. Cette fois, je te demande de ne pas me raconter des sornette si tu veux que nous restions copain.— Rappelez-moi ce qu’elles ont écrit.— "Voie ouverte à la circulation" avec une petite flèche indiquant un endroit très précis et "Entrée libre et gratuite"!— Ça, je vous jure que je n’en sais strictement rien ! Bon, pour le reste, tout est vrai. Je voulais rejoindre une nana qui m’avait fait miroité une nuit torride et je suis tombé sur quatre furies qui m’en ont fait baver toute la nuit. — Baver et pas seulement, à en juger par l’odeur épouvantable que tu véhicules !— Oui ! Pour ça aussi, vous avez raison mais pour le reste, promis, je n’en ai pas la moindre idée.— OK ! Je te crois ! Tu sais ce que tu vas faire ?— Non !— Là, derrière toi, il y a une douche ! Va !
Finalement, il est plutôt sympa, ce mec, se dit Jérémy une fois sous le rideau d’eau tiède.
— Frictionne-toi bien ! N’aies pas peur de frotter ! Entendit-il de l’autre côté de la cloison.
La porte s’ouvrit.
— Je crois que tu as besoin d’un petit coup de main pour effacer les graffitis. Laisse-moi faire.
Un peu gêné, Jérémy se laissa laver le dos et les fesses, n’osant rien dire, n’osant bouger, convaincu qu’il fallait en passer par là pour faire disparaître les conneries des filles.
— Rince-toi !
La porte se referma.Il resta un long moment à se détendre sous la douche. Après toutes ces épreuves, se délasser lui faisait un bien fou.Trempé, il sorti de la cabine. L’homme était là à l’attendre, tenant haut une grande sortie de bain. Son visage qui dépassait de la serviette souriait de toutes ses dents.
— Tourne-toi que je te sèche le dos.
La dernière fois qu’il s’était trouvé dans cette situation, il devait avoir une dizaine d’années et c’était sa mère qui lui avait dit cela.Quant Jérémy se retourna pour faire face à l’homme qui visiblement cherchait à le tirer de ce guêpier, il resta figé de stupeur. Le mec était aussi nu que lui à la seule différence qu’il bandait ferme.
— Mais ! Non ! Je ne suis pas …— Tu veux bien te taire ! Crois-tu que tu sois en mesure d’imposer ta volonté dans la situation dans laquelle tu es ?
Jérémy se raidi, paniqué devant une situation qu’il n’avait jamais envisagée.
— Détends-toi, mon garçon ! Tu vas voir que ce n’est pas si terrible que cela. Je suis même persuadé que tu vas adorer !
La main robuste qui venait de lui prendre l’avant bras et qui le tirait vers le lit fit prendre au garçon la mesure qui pouvait exister entre lui et le gars chez qui il avait eu le malheur d’entrer. Entre eux deux, il devait bien y avoir trente ou quarante kilos de différence, vingt centimètres en ce qui concernait la taille. Jérémy avait une allure de gringalet en comparaison de la musculature saillante du type, genre Scharwzenegger.
— Allons ! Ne soit pas stupide. En faisant ta mauvaise tête, tu vas passer à côté du plaisir. Livre-toi, abandonne-toi et tu verras que tu ne le regretteras pas !
Il en avait de bonnes, ce con ! Passer la nuit à se faire masturber pour commencer la journée en se faisant mettre, ça commençait à faire beaucoup !
— Mon prénom, c’est Armand. Et toi ?— Jérémy ! Souffla entre ses dents le jeune homme pris au piège.
Il avait sans peine fait monté le jeune garçon sur son lit.Je sais comment faire pour te mettre à l’aise. Allonge-toi, ferme les yeux et respire profondément.Quand Jérémy se senti absorbé par une bouche chaude et douce, quand la langue agile de l’homme commença à le parcourir de bas en haut, des couilles jusqu’au gland, il sut qu’il allait vite abdiquer !En un éclair, il s’était retrouvé au garde à vous. Armand était en train de lui révolutionner son ventre, sa poitrine, tout son corps. Il se cramponnait aux draps comme pour s’empêcher de repousser la tête penchée sur lui et qui lui procurait tant de plaisir au point que ça en devenait presque insupportable.Malgré qu’il soit dans un état second, Jérémy pensa qu’il arriverait indubitablement le moment de la réciproque ! Il ne se sentait pas capable de prendre le sexe de ce type, de le mettre dans sa bouche et le sucer comme une vulgaire sucette.
Armand venait de changer de position. Il s’était allongé de tout son long auprès du garçon sans pour autant se désunir et cesser de lui pomper le sexe avec un savoir-faire qui rendait fou le jeune novice.Jérémy avait maintenant la bite du gars à quelques centimètres de son visage. Il avait tout loisir d’en apprécier la taille, gigantesque, comparativement à la sienne !Armand avait changé de méthode. Il le branlait tout en gardant son gland dans sa bouche. Autre chose s’était ajouté à l’extrême plaisir que procurait cette bouche. Une main, d’abord caressante, voyageuse, exploratrice. Armand lui pelotait les fesses, les écartait, les malaxait. Soudain, la bouche abandonna sa prise, glissa le long de la tige pour rencontrer ses bourses qu’elle lécha abondamment. Mais elle ne s’arrêta pas et remonta jusqu’à venir embrasser son petit orifice. La langue pointée, elle cherchait visiblement à en forcer l’ouverture.Jérémy, d’instinct, serra les fesses mais cela ne découragea pas Armand qui se servit d’une main pour s’ouvrir le chemin qu’il comptait emprunter. Entre la masturbation soigneusement dosée et cette caresse nouvelle, dérangeante, intrusive mais tellement agréable, Jérémy fini par s’abandonner. Armand, sûr de son fait attendait cela pour pousser plus avant ses projets. Il introduisit un doigt, è peine, mais assez pour que sa présence soit perçue par le jeune garçon. Quand il sentit la pression diminuer il avança un peu plus, entrant l’index de moitié. Avec un peu de salive, il commença un lent va-et-vient, attendant que Jérémy, résigné, accepta cette pénétration de bon gré. Cela ne fut pas long et Armand put pousser jusqu’à y enfoncer, le doigt en totalité.Cela provoqua chez le jeune garçon une réaction qu’Armand attendait certainement mais que lui n’aurait jamais imaginé. Il s’était saisi du membre tendu qu’il avait sous les yeux depuis un moment et, sans hésiter, comme mut par une pulsion soudaine, il le prit dans sa bouche ! Le contact doux et chaud le surpris mais il avait brutalement le désir fou de rendre la pareille à son partenaire.Jérémy s’étourdit dans une fellation un peu brouillonne mais sincère. C’est à peine s’il réalisait qu’à ce moment, Armand lui branlait le cul avec trois doigts enfoncés des trois phalanges.
Jérémy serait incapable de dire combien de temps Armand lui à lutiner l’anus avant de s’allonger sur le dos, les mains derrière la tête.
— Tu t’y prends plutôt bien pour une première fois. Car c’est bien une première, n’est ce pas ?
Jérémy hocha la tête en guise réponse.
— Continue ! Fais moi bander un maximum, tu veux bien !
Le garçon se trouva dans un situation nouvelle et qui le mit mal à l’aise. Cette fois, il opérait seul, Armand se contentant de prendre du plaisir d’une façon parfaitement passive, qui plus est, en le regardant faire.Tant qu’il y avait réciprocité, emporté par la vague de plaisir que lui procurait la fellation, il avait naturellement accepté d’en faire autant. Maintenant, c’était tout différent. Penché sur le type, observé par lui, il eut un mal de chien à se concentrer sur ce qu’il faisait. Il se sentait humilié, contraint et forcé d’agir ainsi.
— Fais mieux attention à ce que tu fais mon garçon ! Là, je ne sens quasiment rien. Applique-toi !
Jérémy se crut un instant aux TP, en salle de chimie !Il lui fallu quelques minutes pour trouver, pour retrouver du plaisir à sucer cette énorme queue !Doucement, insidieusement, il se prenait au jeu et s’appliquait du mieux qu’il pouvait, imaginant, pour créer chez Armand des soupirs de bien-être, ce qu’il aurait aimé qu’il lui fasse. Cependant, il ne parvenait pas à chasser de sa tête que ce jeu là, assez innocent, n’allait pas durer éternellement.Il s’imaginait déjà, à quatre pattes, Armand lui tenant les fesses écartées, en train de lui enfoncer sa bite énorme dans le cul. De cela, il ne s’en sentait pas capable. Il priait pour que cela n’arriva jamais.Jérémy devais avoir ses entrées "là-haut" !
On se mit à frapper à la porte.
— Armand ! Tu es là ?
C’était une voix féminine. Armand s’était levé d’un bon et faisait signe à Jérémy d’aller se cacher dans la salle de bain.Avant de disparaître, le garçon vit Armand, nu, se diriger vers la porte. Il ne va tout de même pas ouvrir dans cette tenue, se demanda-t-il. Il referma la porte de la cabine mais en prenant soin de la laisser un peu entrebâillée afin qu’il puisse entendre.
— Bonjours, Claire ! Tu m’excusera mais je ne suis pas en état de te recevoir ! Je prenais ma douche, à moins que cela ne te dérange pas de me voir à poil !— Oh ! Pardon ! Non, non ! Je ne rentre pas ! Juste que le proviseur veut te voir. Il t’attend !— Qu’est-ce qu’il me veut ? Tu le sais ?— Pas le moindre de monde, mais ça à l’air urgent !— Et merde ! Moi qui croyais que j’avais la matinée pénard ! Dis-lui que j’arrive. Je ne vais pas aller le voir comme ça !— Tu veux bien te cacher, gros dégoûtant !
Jérémy, sourit. Il imagina que le type avait ouvert un peu plus la porte pour faire constater sa nudité à la nana. Probable qu’il avait encore la trique ! C’était la meilleure façon de s’en débarrasser ! En tout cas, il ne remerciera jamais assez le proviseur d’avoir eut le besoin urgent de voir Armand. Sans cela, s’en était fait de son petit trou. Déjà qu’il sentait qu’Armand l’avait sérieusement bricolé ! De toute évidence, il ne s’était pas amusé à lui enfoncer ses doigts dans le trou de balle rien que pour le plaisir !
— Tu peux revenir ! Elle est partie ! C’est con, tu ne trouve pas ! On s’amusait bien tous les deux !
Non ! Ce n’était pas con du tout ! Jérémy avait bien du mal à cacher son soulagement.
— Dit Armand ! Je peux t’emprunter des fringues. Je m’arrangerais pour te les rendre dès que possible !— Bien sûr ! Tu ne vas pas sortir comme ça ! Prends ce qui est sur la chaise.
C’était justement ce que Jérémy s’apprêtait à voler quand Armand l’avait surpris. Le jean était bien trop grand mais avec la ceinture, ça pouvait aller. Le sweat aussi mais en le rentrant dans le pantalon … par contre, il ne lui a pas été possible de trouver des chaussures à sa taille. Lui annonçait un petit 40, Armand devait chausser du 45 ou du 46 à en juger des bateaux qu’il voyait sur l’étagère. Tant pis ! Il restera pieds nus. C’était déjà beaucoup mieux qu’en arrivant !
— Tu a une dégaine pas possible là-dedans ! Arrange-toi pour ne pas trop te faire voir. Je crois qu’à poil, on te remarquerait moins !— Merci ! C’est sympa tout de même !— Si ça te dis de remettre ça, tu sais où me trouver !
Jérémy se contenta d’un geste de la tête mais ne répondit rien. Il pouvait toujours attendre !Ils sont sortis l’un après l’autre, Armand en premier.
— C’est bon ! Il n’y a personne, souffla-t-il à travers la porte.
Jérémy attendit une dizaine de secondes, prit une longue aspiration et se jeta dehors comme s’il sautait du haut du plongeoir.Il était dix heures dix ! Dans cinq minutes, ça allait être la ruée vers la cour. Au signal de la cloche électrique, c’est toujours la même chose. Les étudiants se ruent dans la cour en braillant ! Pour Jérémy, c’était la situation rêvée. Dans tout ce remue ménage, il avait toutes les chances de passer inaperçu pour autant qu’il aurait rejoint de rez-de-chaussée. Il dévala l’escalier sans se soucier d’être vu ou non ! Il ne s’agissait pas de mollir !Le jeune garçon savait où exactement il allait attendre le moment de réapparaître. Sous l’escalier, dans le hall du bas, un placard avait été aménagé pour y ranger les tapis que la femme de ménage étalait les jours de pluie pour préserver autant que faire se peut ses escaliers.Jérémy était accroupi depuis une minute à peine quand la sonnette annonça la récréation.Presque aussitôt, au-dessus de lui, le vacarme des galopades de toutes les classes retentit.
Il jailli de sa cachette, se trouva emporté dans le tourbillon des jeunes filles qui n’avaient qu’une chose en tête, fuir la classe et se retrouver entre elles à papoter. Il était dans la cour. Il était sauvé ! Enfin, presque …À sa gauche, par la grande porte double du bâtiment des garçons venaient de sortir ; ses trois meilleurs copains. Tellement soulagé de les voir, Jérémy parti vers eux en courant. C’était sans compter le pantalon bien trop grand qui lui fit un croc-en-jambe, le pied droit ayant marché sur le bas de la jambe gauche.Jérémy s’étala de tout son long au beau milieux d’un groupe de filles provoquant rires et moqueries.Sonné et surpris de cette chute inattendue, le jeune garçon mit quelques secondes avant de tenter de se relever. Quelque chose l’en empêchait mais il ne voyait pas d’où cela provenait.Une grande blonde venait de s’accroupir devant lui. Jérémy a reconnu immédiatement l’une de ses tortionnaires.Je ne sais pas comment tu t’es démerdé pour être là mais tu m’impressionnes !
J’espère que tu garderas un bon souvenir de cette nuit. En tout cas, pour nous, c’était super. Nous sommes prêtes à recommencer, si cela te dit !Par contre, pense à changer de fournisseur pour tes fringues. Ajouta une deuxième, celle-là même qui ne disait pas grand chose mais qui lui en avait fait voir de toutes les couleurs !
— Si vous vouliez bien enlever vos pieds de mon sweat …
C’était donc cela qui le maintenait à quatre pattes ! Les autres filles ricanaient, le traitait de crétin, d’idiot. Certaines même s’amusaient à le pousser du pied pour l’empêcher de se relever.Jérémy, en fait, avait deux raison de s’alarmer mais la première elle était de taille. La deuxième avait moins d’importance. Quand même ! Il ne fallait pas qu’il finisse par perdre son pantalon qui ne tenait en place que par la ceinture, elle-même serrée autour de sa taille sans avoir pu trouver un trou qui lui correspondait ! Cet attroupement avait tout pour attirer un surveillant, voir de proviseur ! Et là, c’en était fait de sa petite personne ! Il était bon pour un renvoi, au mieux !Ce sont ses camarades qui sont venus lui porter secours. Ils l’avaient vu, eux aussi et avaient assistés à sa gamelle et à l’attroupement qui s’en était suivi. Il fallait qu’ils interviennent rapidement !Fendant le groupe à coup de coudes, les trois garçons permirent à Jérémy de s’extraire et de rejoindre "son camp".
— Putain ! Mais où étais-tu passé, bordel ? On te cherche depuis ce matin !— Trop long à expliquer maintenant, les gars ! Vous avez dit quoi au prof ce matin ?— Que t’as la chiasse ! Que tu ne peux pas t’éloigner des chiottes de plus de deux mètres !— Riche idée ! Merci ! Je monte ! Possible que je me montre en début d’après-midi !— Tu nous raconteras ?— Mais oui ! Bien sûr ! Plus tard ! Bye !
Il fila discrètement espérant ne croiser personne. Arrivé dans son dortoir, il s’empressa de se débarrasser des affaires d’Armand, les roula en boule et les jeta dans le fond de son placard. En fonction de ce qu’avaient dit ses potes, le plus prudent était de se mettre en pyjama et jouer au malade.Instinctivement, il passa sa mains sous son oreiller.Il n’en fallait pas plus pour relancer le film de la veille. Bien sûr que son pyjama n’était pas là ! Il devait trôner en bonne place chez les filles avec la centaine de photos qu’elles avaient prise de lui ! Et s’il avait su pour les dernières …!Il en prit un autre et se coucha.Dans le silence de la pièce, les événements de ces dernières heures se bousculaient dans sa tête. Les plus récents, ceux avec Armand, avaient tendance à revenir plus souvent, plus intensément.
"J’ai bien failli me faire mettre, aujourd’hui ! C’est pas de la chance que j’ai eu, c’est un bol incroyable !"Il se disait cela en boucle, frémissant dans son lit en évoquant, en imaginant ce à quoi il avait échappé ! Allait-il devoir dire tout cela à ses copains ? Et avec les filles ! Comment il allait pouvoir raconter combien elles lui en avaient fait voir et tout ce qu’elles avaient inventé pour l’humilier, le mettre minable. Jérémy était en train de se demander si le "après" n’allait pas être pire que le "avant" quand il entendu du bruit.C’étaient eux, ses trois potes.
— Vous n’allez pas bouffer ?
Non ! Nous sommes trop impatients que tu nous raconte ce que tu as foutu et pourquoi tu as refait surface déguisé en clown !Jérémy était au pied du mur. Sûr qu’ils ne le lâcheraient pas tant qu’ils n’auront pas eu le fin mot de l’histoire alors … !
— Bon ! Asseyez-vous ! Je vous préviens qu’au premier qui se fout de moi, je me tais, c’est compris ?— Fais pas chier ! Accouche !
Jérémy, un peu ému, se mit à conter par le menu à ses camarades pendus à ses lèvres la soirée d’hier, son trajet, la façon qu’il avait trouvé pour passer "de l’autre côté", l’entrée dans la chambre, le deal avec les quatre filles puis tout ce qu’elles lui avaient fait subir, répondant de temps à autres à une demande de précision,  d’un détail croustillant.Au fur et à mesure de son récit, les trois garçons ouvraient des yeux ébahis, grimaçaient en imaginant que c’était à eux que ça arrivait, restaient abasourdis par la performances de Jérémy.Puis arriva l’épisode d’Armand. Quand Jérémy avoua qu’il n’avait pas pu faire autrement que de sucer la bite du type, les trois gars poussèrent des cris dégoûtés.
— Vous auriez fait la même chose à ma place ! J’ai pas eu le choix, figurez-vous ! Je ne tenais pas à me retrouver à poil dans le bureau du dirlo !— C’est vrai que tu n’avais pas trop le choix !— Et alors ! Demanda Jean-Jean ! Ça fait quoi d’avoir une bite dans la bouche ?
C’était la question qu’il aurait souhaité qu’ils ne lui posent pas. Devait-il être franc jusqu’au bout ?
— Jean-Jean, je vais te répondre mais attention ! Le premier qui me traite de pédé, je lui casse la gueule ! A-t-il prévenu avant de poursuivre.— Ne t’énerve pas ! Répond plutôt à la question.— Eh bien, que ça vous plaise ou non, j’ai été surpris de ne pas trouver cela désagréable. Si, un peu, tout de suite ! J’avais la trouille ! Il faut dire que pendant ce temps là, Armand m’en faisait tout autant alors, petit à petit, j’ai eu envie de lui faire autant de bien qu’il m’en faisait !— Je n’en crois pas mes oreilles !— Et pourtant, c’est bien comme cela que ça s’est passé, mon vieux ! Plus il me pompait le nœud et plus j’éprouvais le besoin de lui rendre la pareille ! Où j’ai moins aimé, et cela va dans le sens que je viens d’expliquer, c’est quand il a voulu que je le suce sans que lui ne fasse rien ! Là, je me suis senti humilié, obligé, alors que je n’avais pas eu ce sentiment avant.— Et puis, après, il t’a enculé !— Ah ça non !!!!— Comment cela se fait-il ?
Ça serait certainement arrivé dans la minute suivante sans l’intervention d’un nana qui a frappé à la porte ! Vous n’avez pas idée du soulagement j’ai eu ! Il fallait qu’il aille voir le dirlo tout de suite !Je me suis habillé à la va vite, vous avez vu avec quoi, et nous sommes sortis. Et me voilà !
— Et bien, mon pote ! Avant d’aller faire une virée chez les gonzesses, tu y réfléchiras à deux fois !— Tu veux dire que je n’y remettrai plus jamais les pieds, oui !
Les quatre garçons sont partis à rigoler spontanément. Finalement, c’était plutôt rôle ce qui lui était arrivé !Jérémy ne s’est jamais vengé d’Annette. Trop risqué !
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