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La Visite au bureau

Chapitre 1

Divers
Première partie: Time is on my side
C’était une belle journée qui avait débuté quelques heures auparavant pour Candys.
En fait non, c’était même une journée resplendissante. Une de ces journées où l’on se sentait pousser des ailes, où on se mettait à croire que tout, absolument tout, était possible. Elle ne s’était pas sentie aussi bien depuis des semaines ; depuis sa rencontre avec ce démon psychopathe de M. Jacques. Et depuis quelques jours, elle avait l’impression de reprendre le contrôle de sa vie.
Certes, les piles de dossier à traiter s’amoncelaient toujours sur son bureau, lui laissant présager des heures supplémentaires voire quelques nuits blanches, mais elle avait enfin l’impression de sortir la tête de l’eau.
Candys ne put s’empêcher de se remémorer les jours qui avaient suivi sa rencontre avec l’être le plus malfaisant, mais elle devait bien se l’avouer, le plus intriguant, qu’il lui eût été donné de rencontrer.
Elle avait bien essayé de lutter avec les faibles moyens dont elle disposait. Mais elle s’était vite rendue à l’évidence : son agresseur semblait avoir envisagé toutes les directions, échappatoires ou solutions qui lui auraient permis de se libérer de son joug. Elle avait été filmée, écoutée, espionnée et photographiée pendant des mois. Cet homme semblait l’avoir minutieusement étudiée, de façon presque obsessionnelle, avant même d’avoir franchi le seuil de sa porte. Il était même allé jusqu’à fouiller ses poubelles. Photos de famille, relations amoureuses, vie universitaire, histoires familiales, goûts vestimentaires, musicaux, il savait tout.
TOUT.
Il lui avait mis entre les mains un dossier gros comme une encyclopédie ; et il lui était entièrement consacré. Il avait accès à ses relevés de compte, à ses emails, à son ordinateur, à sa tablette et même, à son téléphone portable. Un objet de taille réduite mais de consommation de masse, petit bijou de technologie et d’électronique qu’elle avait aimé, qu’elle avait aimé aimer, adorer, aduler. Et qui maintenant la faisait frémir à chaque fois qu’il vibrait ou que la sonnerie se faisait entendre.
Parce que, ce « suppôt de Satan » avait de la suite dans les idées. Elle n’avait pas pu savoir pendant longtemps comment il s’y était pris pour réaliser ce tour de force, mais il avait réussi à changer ses propres sonneries sans jamais avoir pu manipuler son téléphone. Il y en avait une qui, elle l’avait appris à ses dépens, signifiait que l’une de ses « visites » comme il les appelait, était imminente. Une autre signifiait qu’elle avait une tâche à exécuter ; et la troisième était un rappel à l’ordre.
Ces rappels à l’ordre pouvaient prendre plusieurs formes. Comme par exemple le déclenchement imprévu d’une chanson des Rolling stones, « Time is on my side », qu’elle n’avait jamais pu effacer de la mémoire de son téléphone cellulaire ; et dont elle avait particulièrement peur parce qu’elle lui rappelait un film d’horreur bien connu où Denzel Washington était aux prises avec le diable en personne.
Il lui avait traduit la chanson lors de l’un de ses fameux rappels à l’ordre, quand Candys, désespérée, avait tenté d’alerter les autorités au sujet des sévices et du chantage qu’elle subissait depuis quelques semaines ; lors d’ une première tentative au commissariat de police de la ville de Corbeil Essonnes qui se solderait par un échec, un coup de téléphone l’avisant au tout dernier moment que toute plainte déposée entrainerait des mesures de rétorsions draconiennes.
Candys avait alors échafaudé un plan des plus discrets.
En se rendant au travail un matin, elle avait glissé à un jeune inconnu rencontré dans le R.E.R un billet de 50 euros, replié sur un petit bout de papier dans lequel elle lui racontait son calvaire et lui demandait de se rendre à la gendarmerie la plus proche afin d’en informer les services compétents. Et elle lui avait promis une somme conséquente une fois que la gendarmerie l’aurait contactée.

  Elle avait bien tenté de s’adresser d’abord à des femmes, mais d’une, elles s’étaient avérées être très, très méfiantes, et de deux, Candys s’était dit qu’elle ne voulait pas les exposer aux représailles de son maître-chanteur-tortionnaire, et que son émissaire se retrouve dans la même situation qu’elle. Elle avait donc remis son « billet-de-la-dernière-chance » à un jeune homme qui lui avait semblé être à même de remplir cette mission. Et pour maximiser ses chances de voir sa plainte aboutir et être au moins déposée, elle avait répété le même stratagème, de façon toute aussi prudente, à la fin de la journée cette fois, après plus de dix heures de travail.
Pleine d’espoir, elle était rentrée chez elle en se disant que tout serait bientôt rentré dans l’ordre et que ce Monsieur Jacques et ses complices allaient vite se retrouver derrière les barreaux ; se réjouissant d’avance de pouvoir, de par son entourage professionnel, influer sur la sévérité ou, à tout le moins, sur d’éventuels aménagements des peines auxquelles ces salauds auraient été condamnés.
Mais il n’existe pas à ce jour de mot assez fort dans la langue française pour que vous puissiez comprendre l’étendue de sa déception.
Parce que Candys s’était retrouvée quelques jours plus tard, un samedi après-midi pour être plus précis, jupe retroussée jusqu’à la taille, à la lisière d’une forêt domaniale proche de Brunoy à quelques mètres à peine d’une nationale très fréquentée et ce particulièrement le week-end, dans une situation des plus humiliantes qui soient.
Sa petite culotte pendait lamentablement le long de l’une de ses magnifiques jambes prolongées de bottes en cuir. Son corps, lui, était agité, balloté d’avant en arrière, en proie à des mouvements brusques et irréguliers, soubresauts provoqués.Candys se rappelait du moindre petit détail de cet après-midi-là. Et elle avait la sensation atroce d’être, cette fois, la principale victime d’une des affaires de mœurs qu’elle pouvait lire tous les jours dans des dossiers, bien à l’abri, au tribunal. Aujourd’hui, assise derrière son bureau, elle entendait encore le bruit des voitures de la nationale toute proche, sentait les odeurs de terre mouillée et de sueur qui lui emplissaient les narines, et ressentait, au plus profond de son âme, la honte d’être celle à qui étaient destinés quolibets, éclats de rires et commentaires, aussi salaces les uns que les autres, et qui étaient venus troubler l’ordre régnant en apparence dans la forêt ce jour-là.
Assise derrière son bureau, elle serra les dents, exactement comme elle l’avait fait tandis que le premier jeune homme, qui lui avait semblé digne de confiance et à qui elle avait demandé de l’aide, s’était mis à la besogner vigoureusement, haletant et soufflant, accroché qu’il était, des deux mains à ses hanches, comme si sa propre vie en dépendait.
Le salaud suait à grosses gouttes.
  Qui venaient de temps à autre mourir sur les fesses nues de l’ingénue ; et se disperser dans l’air ambiant en fines gouttelettes.
Le salaud prenait son pied.
Déjà passablement excité par la vision du plug planté dans le rectum de Candys, et dont l’extrémité argentée dépassait de quelques centimètres de son sphincter anal, réfléchissant les quelques rares rayons de soleil parvenus jusqu’à cette partie de son anatomie que seuls de rares élus avaient eu le privilège de contempler ; il le fut encore par la pression intérieure qu’exerçait passivement l’autre extrémité de l’objet, réduisant mécaniquement l’espace disponible au cœur de l’antre féminine la plus intime.
Le sexe de l’inconnue qui lui avait offert cinquante euros contre révélation du chantage dont elle était la victime s’en trouvait considérablement resserré et ; semblait s’enrouler, autour de son sexe à lui, comme une ventouse épousant chacune de ses formes, et frottant vigoureusement chacune de ses aspérités.
Le petit jeune s’enfonçait inlassablement en elle, jusqu’à la garde et, chacun de ses coups de boutoir était accompagné du claquement sonore de son bas ventre sur les fesses charnues de la mauvaise payeuse ; qui avait le plus grand mal à ne pas s’étaler de tout son long dans l’humus humide de la forêt, quasiment soulevée à chaque coup de rein du mâle en rut.
Candys, agrippée au second jeune homme à qui elle avait demandé de l’aider et la tête enfouie dans ses parties intimes, parvenait péniblement à conserver une certaine contenance en subissant les violents assauts de son agresseur, qu’elle accueillait avec un visage figé, sans expression, le regard dans le vide.
Dernier bastion de dignité s’il en était.
Comme si ce corps qui était le sien mais qui n’avait pas pu se soustraire à l’emprise de ses agresseurs, avait pu se déconnecter de son esprit, bien alerte lui.
« Ni cris de douleur, ni supplication, je ne leur ferai pas ce plaisir, »se répétait-elle inlassablement, les yeux farouchement clos.Elle entendit un léger bruissement de feuilles, et bientôt ses sens en alerte reconnurent une odeur familière, celle du parfum de M. Jacques.
Elle savait qu’il se tenait en retrait, accompagné comme il l’était, plus souvent que rarement, de son garde du corps. Il était d’abord resté à l’écart, tout en fredonnant la mélopée des Rolling «Stones, « time is on my side », qu’il traduisait de temps à autre.
« Time is on my side, yes it is,   Le temps qui passe est de mon côté, ouais c’est comme ça.     Time is on my side, yes it is. Le temps qui passe est de mon côté, ouais c’est comme ça.   Now you all were saying that you want to be free Tu dis que tu veux être libre, But you’ll come runnin’ back (I said you would baby),   Mais tu reviendras en courant (je te dis que tu le feras) You’ll come runnin’ back (like I told you so many times before),     Mais tu reviendras en courant (comme je te l’ai déjà dit plein de fois) You’ll come runnin’ back to me. Tu reviendras vers moi en courant. »
« C’était son petit jeu psychologique à lui, se disait Candys, qu’est-ce qu’il croyait, ce cinglé, qu’elle avait aimé tout ce qu’il lui avait fait subir ? Et qu’elle allait revenir en demander d’autre ? »
Elle avait tourné la tête du côté opposé d’où lui était parvenu le bruissement, juste avant qu’une épaisse main ne lui ouvre énergiquement son chemisier, ne lui empoigne fermement son sein gauche et ne commence à le triturer et à le malaxer.
Comme s’il ne s’agissait que d’une chose à pétrir, d’une pâte à préparer. Que d’un vulgaire objet.
« Allez-y jeune homme, n’hésitez pas. Cette petite salope adore se faire palper les mamelles, n’est-ce pas ? » lui avait alors lancé M. Jacques d’un ton des plus fermes, que la petite-salope-qui-adorait-se faire-palper-les-mamelles avait appris à interpréter comme étant utilisé quand une réponse était attendue dans les plus brefs délais.
Mais elle était restée obstinément muette, la tête tournée et les yeux fermés. L’index et le pouce de la main qui pétrissait son sein lui avaient alors pincé violemment le mamelon, lui arrachant un gémissement de douleur qui s’était échappé malgré elle de sa gorge et c’était frayé un chemin entre ses mâchoires serrées.
« Là, c’est mieux, lui avait alors dit celui qui, en tout état de cause, menait la danse. Vous pouvez aussi faire ça … » avait-il alors expliqué au jeune homme peu expérimenté en lui montrant comment faire rouler le mamelon dressé entre son pouce et son majeur.
M. Jacques avait ensuite assené plusieurs violentes claques aux deux fesses de Candys, puis s’était de nouveau éloigné en chantonnant pendant que les deux novices mettaient consciencieusement en pratique ses conseils et démonstrations.
Go ahead, go ahead and light up the town,
Vas-y, vas-y, allume toute la ville,
Baby do everything your heart desires
    Bébé fais tout ce qui te passe par la tête,
Remember, I’ll always be around,
Rappelle-toi que je ne serai jamais loin.
« Et bourrez la plus fort, c’est son fantasme, elle aime ça ! » lança- t –il une dernière fois ; et il n’en fallut pas plus pour que le jeune bourrin accroché à ses hanches ne redouble d’efforts, tandis que son acolyte lui pelotait les deux seins, d’abord hésitant, puis d’une main de plus en plus assurée.
« Les deux crétins pensaient qu’elle aimait ça », pensait Candys, les abrutis, sans doute abreuvés de pornographie, s’étaient laissé persuader qu’ils avaient affaire à une adepte de l’échangisme et du sadomasochisme.»
Elle les méprisait de toute la belle assurance dont elle était encore capable au vu des circonstances. Mais elle avait désormais de plus en plus de mal à réprimer les cris, couinements, gémissements et râles arrachés à ses lèvres, par les violents assauts simultanés des mains sur sa poitrine et des va-et- vient saccadés du jeune étalon.
Candys avait toujours imaginé que ses mamelons étaient, d’une manière ou d’une autre, reliés à son clitoris ; et elle ne savait pas à quel point elle avait raison. Une équipe de scientifiques avait en effet découvert il y a quelques années, que chez certaines femmes, la partie du cerveau recevant normalement les sensations en provenance des organes génitaux était activée, lorsque les mamelons étaient stimulés.
Cette découverte leur avait permis d’établir que des liens étroits pouvaient être mis en évidence entre le clitoris, le col de l’utérus et les mamelons, à tout le moins en cartographie cérébrale. Et pour l’heure c’était Candys qui en faisait la déroutante expérience.
Celle-ci tentait tant bien que mal d’étouffer les bruits produits de manière bien involontaire par son corps et, tout ce qui lui importait à cet instant, c’était l’espoir de ne pas attirer l’attention d’éventuelles prostituées d’Europe de l’Est arpentant le bas-côté de la route, de clients potentiels ou de simples curieux, qui, de toutes façons, avaient déjà repéré le petit groupe inhabituel et singulier dont elle faisait partie.
  Seigneur, pensa-t-elle, elle se faisait littéralement violer, sous l’œil mi- amusé mi courroucé du propriétaire de son appartement et de son garde du corps, qui d’ailleurs filmait toute la scène depuis le début.
Et certainement de quelques curieux.
Et tout ça pour une histoire de plusieurs mois de loyers impayés.
Elle avait un instant espéré que les bruits de la nature et ceux de la circulation couvriraient le son de son humiliation, mais c’était peine perdue.
Et le petit jeune avait encore augmenté la cadence, à la manière d’un marteau piqueur ayant des ratés.
Et son sexe était court, mais épais.
Très épais même.
Et il réalisait un travail de sape terriblement efficace.Une efficacité qui laissait Candys perplexe.
Parce qu’elle sentait maintenant les parois de son vagin humide s’écarter sans difficultés aucune ; et le sexe de cet inconnu frotter, racler, raboter son intérieur avant de venir buter au fond, tout tout au fond, au fin fond de son sexe à elle.
Cette foufoune avide et baveuse, traîtresse à la cause, qui s’était laissée envahir sans trop de difficultés et qui maintenant, contre toute attente compte tenu du contexte de violence sexuelle dans lequel avait lieu ce coït à présent bestial, était l’épicentre de secousses de frissons et de toutes sortes de sensations violemment agréables, qui remontaient par volutes tout au long de sa colonne vertébrale.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’excitation de Candys avait commencé à s’intensifier, son vagin à se lubrifier et ses cris plaintifs à gagner en volume sonore et à céder la place à quelque chose qu’elle avait d’abord voulu nier.
Quelque chose qui était plus de l’ordre de la manifestation du plaisir que de la protestation.
Et elle en avait eu honte.
Au plus profond de son âme elle voulait que cette profanation de son corps cesse.
Au plus profond d’elle-même elle avait honte de ressentir et d’anticiper le plaisir intense qui s’annonçait et qu’elle sentait naître dans l’élévation de la température de sa peau, dans l’augmentation de sa fréquence cardiaque, et dans l’accélération de sa respiration.
Elle sentait sa sueur perler sur son corps et se mêler à celle de ses agresseurs.
Des siècles de science erronée et de préjugés partagés par la majorité, l’avaient conduite à penser que le corps ne pouvait pas éprouver du plaisir si le cœur n’y était pas.
Et pourtant, hommes et femmes victimes de viol avaient, piteusement et grâce à l’anonymat des forums internet, révélé l’effroyable et banale vérité : l’esprit, la volonté et le corps pouvaient parfois être dissociés et aboutir à ce terrible résultat.
Candys entendait ses agresseurs haleter et grogner mais, de plus en plus loin, de moins en moins distinctement, à la fois fébrile, écœurée, horrifiée même ; et de plus en plus excitée par ce qui était en train de lui arriver.
Sentant le vent tourner, M. Jacques avait alors ordonné sèchement au jeune homme auquel elle s’agrippait et qui n’avait pas cessé de lui triturer les seins, de la contraindre à ouvrir les yeux et à le regarder, lui. Le « crétin » lui avait alors saisi les cheveux d’une main et, en les tirant violemment vers lui, l’avait obligée à tourner la tête vers le maître de cérémonie.
Mais elle avait gardé les yeux fermés avec acharnement.
« Allez madame, s’étaient esclaffé ses « sauveurs », ouvre les yeux pour dire bonjour au monsieur, fais pas ta rebelle… »
Candys, cambrée, grimaçante et toute pantelante avait, là encore, conservé les deux yeux hermétiquement clos.
« Écoute petite pute, si tu ne t’exécutes pas dans la seconde, j’envoie notre petite vidéo à ta sœur, à ta mère et, à ton père. Et à te voir te faire tringler comme ça… »M. J. avec prononcé cette dernière phrase calmement, en insistant bien sur chaque membre de sa famille.
Mais le ton était ferme et sans appel.
Candys avait frémi en entendant parler de ceux qui lui étaient le plus cher et, sans hésiter outre mesure, résignée, s’était exécutée prestement et avait ouvert les yeux en direction de celui qui la faisait chanter depuis des mois ; il avait alors directement planté son regard dans le sien et elle s’était sentie à la merci de cet homme, de cet inconnu qui l’avait vu ressentir toutes sortes d’émotions et en proie à de puissants orgasmes, corps contraint et soumis, autant qu’il était possible, aux plaisirs de la chair, au cours des dernières semaines.
Et ce jour-là il n’était pas le seul à voir sa poitrine balloter de ci de là, à la voir secouée dans tous les sens par de jeunes garçons dont elle était l’aînée d’au moins dix années : il y avait également son garde du corps, physiquement impressionnant et qui, elle le sentait, devait faire des efforts pour ne pas se jeter sur elle et participer, lui aussi, aux « réjouissances » organisées par son employeur.
Il y avait aussi, au loin mais suffisamment proches pour qu’elle ressente leur présence, des prostituées et leurs clients, voire même des promeneurs avec leurs animaux de compagnie.
  Et quand Candys se mit à penser qu’elle pouvait également être vue par n’importe quel automobiliste un tant soit peu curieux ou sylvestre, elle ne put s’empêcher de contracter puissamment non seulement ses muscles vaginaux autour de « la grosse queue qui la baisait à couilles rabattues » mais également de resserrer son anneau anal autour du plug, bien fiché dans son rectum.
Surprise par l’intensité des sensations décuplées par ces contractions musculaires soudaines, elle avait baissé la tête et creusé les reins : elle anticipait et accompagnait depuis peu chaque incursion dans son intimité avec des mouvements, involontaires, mais de sens contraire, qui permettaient à la verge de plus en plus dure de s’engouffrer encore plus profondément en elle en dilatant son vagin dans des proportions proprement épiques.
Relever la croupe et baisser la tête, c’était une position de soumission, celle de la femelle à monter, dans le règne animal. Elle l’avait adoptée sous la contrainte, se disait aujourd’hui Candys en y repensant, mais c’était une position de soumission quand même.
Et cela lui avait arraché des mugissements rauques qui la surprenaient elle-même.
Elle avait alors tourné la tête vers celui qui mettait tant d’énergie à lui faire perdre la sienne.
Arc-bouté au-dessus d’elle, il la fixait comme un fauve en passe de fondre sur sa proie, empoignant d’une main sa hanche, et de l’autre son épaule, avec toute l’énergie de préhension dont il pouvait encore faire preuve. Il n’était plus que souffle, qu’halètement, que contractions musculaires et crispations, que veines saillantes sur le front le cou et les bras, tendu jusqu’à l’extrême vers un dénouement que nul ne pouvait plus ignorer.
Il se mordait les lèvres et en bavait même, et faisait, essoufflé, toutes sortes de commentaires sur le fait que « décidément madame…pfffff… tu étais bien HAN ! salope… pffffff… à compresser la bitte d’un p’tit jeune comme ça HAN ! …pffff… avec ta p’tite chatte….Pfff… et que, c’était pas bien d’accoster les p’tits jeunes de banlieue…Pfff… dans le R.E.R comme ça… AH ça non avec des trucs HAN ! dans les fesses et de la bonne petite chatte HAN ! comme ça HAN !… AH NON pfffffff…. Et que si elle pensait qu’il était HAN !…pfff… assez boloss HAN !pour gober ses mythos… HAN ! HAN !.qu’elle allait voir HAN ! c’qu’elle HAN !allait voir HAN !…. et que putain c’était bon HAN ! et que merde ça venait !!! »etc….
Candys l’entendait, les sons parvenaient à son oreille, mais elle ne l’écoutait plus.
Elle se sentait happée par son regard lubrique, et s’était sentie tomber lentement, très lentement, presque au ralenti, tombée à la renverse, calmement happée dans un océan déchainé, de plaisirs si violents, qu’ils en étaient peut être douloureux.
Elle s’était sentie partir et avait simplement compris, à cet instant précis, qu’elle était en train de franchir un cap. Elle essaya de fermer les yeux et de résister, encore, au raz de marée aux allures de tsunami qui avançait inexorablement, tel un mur de volupté taboue parce que bravant la logique et l’éthique, de son corps. Mais sa résistance prenait l’eau ; les digues de la bienséance se fissuraient à sa droite. Les tours jumelles empêchant des flots torrentiels d’hormones du plaisir de se déverser dans son cerveau, s’effondraient, s’affaissaient lentement sur elles-mêmes à sa gauche. Les séquoias de sa volonté, garants de sa probité tombaient lentement, balayés par des bulldozers lubriques et concupiscents. Elle avait senti chaque coup de queue la transpercer de part en part, aussi bien physiquement que psychologiquement, tant dans son sexe que dans sa tête.
Et chaque mouvement de bassin avait fait vibrer, le moindre repli de chair, le moindre muscle, la moindre parcelle de son corps.
Et chaque intrusion dans son saint des saints lui avait fait sentir combien il était dérisoire de vouloir contrôler les plaisirs de la chair par un esprit bien disposé. Son sexe était plein, ENVAHI, dilaté.
Elle était prise, possédée, totalement dominée.

Dominée une fois encore sur tous les plans et à tous les niveaux.
Et elle s’en rendait bien compte.
Et elle se préparait à abdiquer.
Elle voulait en finir et n’avait plus qu’une seule envie : empoigner son clitoris à pleine main et se masturber avec frénésie jusqu’à en perdre la tête.
Le fait qu’elle puisse nourrir de telles pensées en de pareilles circonstances la terrifiait.
Le fait qu’elle ait pu seulement y penser l’excitait davantage.
Elle se sentait chienne, juste femme en chaleur aux prises avec un mâle vigoureux, femelle saillie : désormais bien peu de choses au monde auraient pu l’empêcher d’atteindre l’acmé du plaisir et d’imploser en un orgasme fulgurant, puissant et bestial.
En fait, il n’y en avait peut être qu’une.
Et cette chose était une personne.
Un homme qui avait le temps qui passe de son côté.
Un simple maitre chanteur.
Cet homme Là.
M. Jacques.
Candys fut arrachée à ses pensées par la sonnerie stridente du téléphone de son bureau.
Deuxième partie : Baby do everything your heart desires Remember, I’ll always be around.
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