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Xanths

Chapitre 1

Erotique
Salut à tous ! Cette histoire est inspirée de plusieurs œuvres (Xanth, que je vous conseille, mais aussi Cartoon vivant, une histoire écrite sur ce site, pas mal sympa) et autres sources (style Shinobi girl ou Witch girl) ; j’espère qu’elle vous plaira ! ;)

*** ***

Petite rousse aux yeux bleus de 21 ans et étudiante en droit, Romane profite de sa soirée en boite de nuit. Accompagnée de quelques copines, elle passe une bonne soirée partagée entre dance, shots et drague : un certain Nathanaël, grisonnant sur les tempes, mais au charme incontestable la suit partout. Il fait vieux, avec un petit ventre bedonnant, une barbe qui lui arrive au nombril, mais possède de beaux yeux gris et un style très marqué. D’ailleurs ses copines se moquent, mais Romane est bien trop réservée (et classe il faut dire) pour s’offrir à un petit vieux de ce genre ; elle finit par l’’ignorer.

Ce qu’elle ne sait pas, c’est que cela ne plait pas trop au charmeur. Il la suit, l’observe, la détaille de tous les côtés, un sourire machiavélique au coin des lèvres. Il attend le bon moment, et celui-ci finit par se présenter : exaspérée par le côté payant des toilettes, la jeune femme finit par sortir de la discothèque. Et il la suit. Au milieu d’une ruelle, Romane le repère et s’agace :

— Qu’est-ce que vous me voulez à la fin ? demande-t-elle.— Je me suis dit que nous aurions pu nous amuser un peu, répond-il, rien que toi et moi.— Très drôle. Désolée non je suis pas une fille aussi facile que ça.

Exaspéré, Nathanaël décide de sceller le destin de la jeune fille : 
— Alors tu vas le devenir : ncjeibf jcdhkz c frejize eji. Romane s’endort aussitôt, dans un sommeil profond.
***
                                                                              Romane

Au village on m’a conseillé d’écrire un journal, que ça m’aiderait un peu. Pour me souvenir, tout ça. Je ne peux pas vraiment faire un roman, quoique… Qui sait, peut-être qu’un jour on parviendra à revenir dans notre monde, et qu’on pourra le publier. Je ne sais pas si j’ai vraiment envie de publier ça de toute façon. On verra bien… Par quoi je commence ? On va dire depuis le début.
Je m’éveillai doucement. Chaleur tropicale : redressée sur les coudes, nue au milieu d’une clairière, je mis pas mal de temps avant de me souvenir de tous les détails : D’abord la boite, l’alcool ; puis la ruelle, le vieux. Sa voix bizarre, puis le noir. Qu’est-ce que je foutais ici ? Allez Romane, ne panique pas, tu vas bien finir par comprendre.

Je finis par me lever, regarder à droite à gauche et explorer les environs. Rien à l’horizon. Pas de trace de mes vêtements, ni d’un chemin au milieu de cette jungle. Pas de trace d’humain (en l’occurrence, c’est mieux comme ça : j’aurais été un peu gênée de me retrouver à poil au milieu de nulle part). Point positif : j’étais dans une forme olympienne comme jamais ; même si je commençais doucement à paniquer.

J’habitais à Paris, et il faisait au moins 30-35 degrés ici, donc je devais être loin de chez moi, mais pas moyen de savoir où. Improvisation : j’attrapai quelques lauriers de grande (très grande) taille sur le sol et essayai de me l’enrouler autour de la poitrine. Ce fut un échec, je finis par déchirer les feuilles. Tant pis, je devrais utiliser mes mains pour cacher mes seins et mon intimité.

Complètement désorientée, je me dirigeai vers ma droite : j’avais cru entendre des bruits d’oiseaux. Peut-être que je trouverais une trace de civilisation qui sait ? J’en profitai pour essayer de repérer le terrain : la végétation était luxuriante, assez haute et très dense, si bien qu’elle m’obligeait à écarter les branches au niveau de ma tête pendant que les hautes herbes me frôlaient le buisson. Cela m’excitait malgré moi, chose incompréhensible ; point positif : j’en oubliais mon stress. Plutôt radical comme technique, même si elle me mettait mal à l’aise.

Je marchai un petit quart d’heure avant de débouler sur une plage, et de tomber à genoux : où étais-je ? Le sable était doux, très chaud (agréable au niveau des pieds), mais rien à perte de vue. Ni à gauche, ni à droite, aucune construction humaine, rien. Je me sentais complètement abandonnée.

Je me mis en marche pendant plus de deux heures, en plein soleil (ça aussi c’est agréable par contre). Complétement perdue dans mes pensées, longeant la rive sans rien trouver. J’aperçus de grandes montagnes au loin en bordure de l’eau et décidai de m’y rendre pour peut-être y trouver un point de vue. D’un coup quelque chose attire mon attention : je crus entendre un bruit depuis la forêt. Ayant l’impression que quelque chose approchait, je décidai de partir me cacher derrière un arbre. Bien cachée par les branches, je m’accroupis pour ne pas me faire repérer.

Des frissons me transcendèrent.

Sorti de la forêt, un petit bonhomme bleu, presque violacé, 1m30 maximum, poilu et en surpoids avec un maillet sur le dos. Lui aussi était nu, son gland trainait par terre (ses jambes semblent complètement atrophiées), tout en tapant un bon vingt centimètre. La bête était immonde, certainement pas humaine. Mais où étais-je ? Il jeta des regards à droite à gauche, avant d’aller boire (Sérieux ? Ce n’est pas de l’eau de mer ?). Je me fis toute discrète, à quatre pattes, vérifiant régulièrement derrière moi pour ne pas me faire surprendre.

A ce moment-là j’avais mal calculé la menace, en même temps comment aurais-je pu savoir ? J’ai d’abord senti de petites herbes s’enrouler autour de mes poignets, puis ce fut le tour de mes mollets. J’avais été tellement concentrée sur l’espèce de troll d’en face que je n’y avais pas fait attention. Prise de panique, j’ai d’abord essayé de m’en débarrasser en tirant dessus, avant de me rendre compte que mes réactions risquaient d’attirer l’autre. Une branche a craqué sur ma droite, et je me suis baissée par réflexe.

Grave erreur : mon vagin est entré en contact avec la mousse sur laquelle j’étais et qui me tenait en otage. Enfin mon vagin… juste les poils de mon carré brésilien, mais ça a été suffisant pour que je ne puisse plus m’en décoller. J’ai regardé avec horreur ces petites herbes m’escalader de toutes parts : d’abord les avant-bras, puis les jambes avant de se mêler à mes poils pubiens. Je n’osais presque pas bouger, et finis par tomber dans son piège.

La « mousse » relâcha la pression qu’elle exerçait sur mes mains, et j’eu le réflexe de me redresser. Grave erreur, puisque mes lèvres entrèrent en contact avec la végétation. En une demi-seconde, les petites herbes me pénétrèrent, m’arrachant un cri qui faillit attirer l’attention du nain. Elles s’insinuaient doucement, m’envoyant des vagues de plaisir comme jamais je n’avais ressenti. Mon cerveau se déconnecta complètement sous l’effet du plaisir, je perdis de vue la bête d’en face, et profita de ce répit pour passer ma main sur mon clitoris, alimentant le feu. Elles s’introduisaient doucement en moi, vicieusement : elles écartaient mes chairs et atteignaient des profondeurs inégalées par aucunes de mes précédentes expériences. J’avais l’impression que chaque infime parcelle à l’intérieur de moi était recouverte par ces petites herbes, qui semblaient s’accrocher partout en moi, me procurant un plaisir immense.

Je gémissais : la peur avait disparu, le stress aussi ; je voulais juste rester immobile pour toujours. Et ce qui devait arriver arriva : j’eu l’orgasme le plus dévastateur de ma vie, la bouche grande ouverte et la tête en arrière.

C’est à ce moment-là que le troll réapparu, juste à côté de moi : mes gémissements avaient fini par l’attirer. L’orgasme passé, ma peur revint : j’étais tout à fait paralysée, autant par le stress que par les herbes qui me retenaient les jambes. Il sortit un couteau de derrière son dos et commença à taillader les herbes qui me retenaient au sol en me tirant par le bras. Je criais.

— Lâchez-moi ! Laissez-moi partir !— Gnnrrr…

Je compris bien plus tard ce qu’il essayait de faire à ce moment-là, excitée par l’adrénaline et par le stress, j’essayais de lui résister en me plaquant contre le sol. Avant qu’il ne puisse finir de me détacher complètement, les petites pousses logées dans mon vagin se mirent à gonfler, me provoquant (une fois encore) une vague de plaisir (même si je n’en profitais pas sur le moment). Je sentis alors un liquide se répandre en moi, comme lors d’une éjaculation. Sonnée, le troll m’attrapa la tête pour la tourner vers lui : il puait violemment de la gueule, mais c’était le cadet de mes soucis.

— Je t’expliquerai tout après mais pour l’instant tu dois me faire confiance, te taire et m’obéir. Sinon tu vas mourir. Il est déjà malheureusement trop tard…— Qu’est-ce que… bredouillais-je.— Ne discute pas et laisse toi faire, je ne te ferai aucun mal.

Trop sonnée, fatiguée par plusieurs heures de marche au soleil et un orgasme, je ne pus qu’observer cette chose me défaire membre par membre des petites herbes qui me maintenaient attachées au sol. Soudain il s’arrêta, fit mine d’écouter quelque chose au loin, et m’arracha violemment les mains de la mousse qui les avait attaché. Je n’eus le temps de rien faire : il me les maintint l’une contre l’autre, et les herbes se durcirent de nouveaux. « Menottée », il me plaça sur son épaule et malgré la différente hallucinante de taille entre nous deux, couru en me portant sur plusieurs centaines de mètres.

— Ecoute moi bien petite : t’es nouvelle ici… Tu sais pas comment ça marche… Dans deux minutes je vais te faire quelque chose… Tu vas peut-être pas apprécier… Fais moi confiance…

Il haletait, à bout de souffle. Moi je commençai à avoir mal au ventre. Mes seins ballotaient au rythme de ses pas et frappaient son dos. Je me sentais vulnérable et terriblement exposée, les fesses en l’air et la touffe au vent, sur le dos d’un petit homme bleu dont le gland glissait sur le sol et tapait sur tous les obstacles qui lui passaient entre les jambes. D’un coup, il grimpa sur un versant de colline, avant de me jeter au pied d’un grand arbre. J’étais à bout de force, les mains toujours emprisonnées. Je sentais mon ventre gonfler, j’avais mal, très mal. En fait la douleur était atroce : pourquoi ?

— Qu’est-ce que vous me voulez ? Soufflai-je complètement ko. Laissez-moi…

Je n’opposais aucune résistance physique, j’en étais tout bonnement incapable. Il m’écarta les cuisses, exposant ma foufoune : j’essayais de me relever mais il me plaqua contre le sol avec un de ses pieds.

— Laisse toi faire, je vais te sauver la vie.— Non…

Il passa ses gros doigts bleus boudiné sur mon bas ventre avant de glisser vers mon clitoris. Il commença par de petits cercles avant de plonger index dans mon ventre. Je gémissais, pas le plus gros calibre qui soit passé par là, mais ses petits doigts boudinés me faisaient dégouliner de plaisir. Sur le moment j’étais tout à fait perdue, et ne m’en rendit pas compte.

— Arrêtez…

Je ne comprenais pas : j’aurais dû être dégoutée, ne ressentir aucun plaisir et juste du dégoût. Mais là au contraire, je commençai même à gémir. Il plaça sa main sur ma bouche pour me faire taire, et je vis avec stupéfaction son sexe entrer en érection. Dans une position acrobatique au-dessus de moi, le nain me tenait la tête de sa main gauche, tout en tenant mes jambes avec ces pieds (d’ailleurs complètement dégueulasses, longs, sales avec des ongles crochus). Sa queue grossissait à vue d’œil, tapant dans les vingt-cinq centimètres de long pour plus de 4 de large. Il frotta son gland contre mes lèvres : il allait m’ouvrir en deux. Au fond de moi cela me dégoutait : je repensais à la veille ; refuser de se faire sauter par un vieux dégarni pour se faire ramoner au milieu de la forêt par un ogre bleu. J’avais été très conne. Mais mes lèvres dégoulinaient, j’étais trempée et j’en voulais malgré moi. Surtout, j’étais incapable de bouger, paralysée par mon mal de ventre qui menaçait à tout moment de me faire vomir.

Il n’eut rien à faire de plus : j’atteignis l’orgasme. Un orgasme libérateur puisque mon mal de ventre disparut avec lui. En fait, il dura bien plus longtemps qu’aucun autre avant lui : je sentis mon vagin se distendre, s’écarter, se dilater. Le troll recula, mes yeux roulaient dans leurs orbites, et quelque chose s’échappa de mon minou. Deux orgasmes en moins de quelques minutes, ça arrivait rarement. Epuisée, je m’endormis d’un coup.
***

Je m’éveillai beaucoup plus tard. Il faisait nuit, allongée autour d’un feu de camp éteint, adossée à un renfoncement de colline. Seule la lune éclairait tant bien que mal les environs cachés par les arbres. De l’autre côté du campement, il était assis en train d’aiguiser son couteau. J’eu un mouvement de recul à sa vue, mais la peur m’empêcha de formuler le moindre mot.

— T’es réveillée ? Grogna-t-il. Tu devrais te rendormir, les gardes vont être en éveil pendant encore au moins trois soleils. Faut que tu te tiennes à carreau d’ici-là.

Je ne comprenais rien, me souvenais à peine de ce qu’il s’était passé. Par réflexe, je couvris ma poitrine et mon intimité (débile, puisque j’avais dû passer plusieurs heures bien offerte à sa vue, mais bon…), avant de me rendre compte que de petits sous-vêtements en herbes me les recouvraient déjà. Il m’avait couverte pendant mon sommeil. Se pourrait-il que… ? Non ! Il avait tenté de me violer. J’étais faible et il en avait profité. Il m’avait souillé ; j’eus un haut le cœur.

— Vous m’avez violée ! criais-je. Salie ! Vous…

Il sauta dans ma direction avant de placer sa main sur ma bouche. J’eus le souffle coupé par sa rapidité et sa puissance. De nouveau je commençais à avoir peur.

— Ferme ta gueule, chuchota-t-il. Si tu veux pas finir lobotomisée et esclave de Nathanaël tu ferme ta gueule. Plus je t’ai sauvé la vie, regarde.

Nathanaël ? Ce n’était pas le nom du petit vieux de la veille ? Il souleva quelque chose qui ressemblait à une racine posée contre les pierres du feu de camp, grosse comme mon poing.

— Ça, c’était dans ton ventre. Tu te souviens des petites herbes ? Si tu t’étais laissée faire, t’aurais peut-être pas failli mourir. Elles ont relâché leur semence dans ton ventre, et ça s’en est le résultat. Si je ne t’avais pas fait venir tout à l’heure, ça aurait continué de grossir dans ton ventre jusqu’à ce que tu explose. Et si je t’avais laissé sur ta plante, les gardes t’auraient trouvé et aujourd’hui tu serais en train de servir de reproductrice pour tout Xanths.

Je claquais des dents, mais parvint à souffler quelques mots :

— Qu’est-ce que vous me racontez ? Je ne comprends…— Tais-toi et laisse-moi t’expliquer. Je te préviens ça va être long et tu vas pas me croire.

De toute façon je ne comprenais déjà rien à quoi que ce soit, et ne savait pas où aller. J’acquiesçais et écouta son histoire, en l’absence de tout autre choix.

— J’ai jamais vraiment compris d’où vous veniez toutes, commença-t-il. Ce que je sais, c’est que Nathanaël envoie une fille comme toi sur le continent à peu près une fois tous les cinq soleils, et ça depuis des dizaines de printemps, si ce n’est plus ; après tout je n’en ai que 72 mais…— Vous avez 72 ans ? m’écriais-je.

Agacé d’être interrompu, il serra les dents avant de reprendre :

— Ouais, alors tu vas me laisser finir. Nathanaël envoie des femmes de ton monde dans le mien depuis des dizaines de printemps, voire bien plus. S’il le fait, c’est juste parce que Xanths n’est peuplé que d’espèces hommes. Y a pas de femme ici, donc vous êtes nécessaires à notre reproduction à tous.

J’étais complètement à l’ouest. Cela me paraissait tout à fait invraisemblable. Comment était-ce possible ?

— Le truc c’est que du coup les espèces se sont adaptées. La très grande partie des animaux et une partie des végétaux nécessitent un corps comme le tien pour se reproduire, or beaucoup ont besoin de ton consentement, d’où les conditions naturelles qui favorisent ton adhésion : la chaleur, la flore à hauteur de taille, les hormones de plaisir dégagées par tout un tas d’êtres vivants, et même les petites herbes qui te tenaient attachées cet après-midi. C’est pour cela qu’il est quasiment impossible pour une femme de se faire « violer », le plaisir est trop grand. — Ok, admettons un instant que tout ceci soit vrai, rétorquai-je. Admettons que vous ayez raison : Je ne peux scientifiquement pas m’accoupler avec une autre espèce que la mienne, c’est répugnant en plus.

Il se mit à sourire avant de répondre :

— C’est là où tu te trompes. La seule loi qui existe à Xanths c’est celle de la magie. Vous posez toutes les mêmes questions en arrivant, les mêmes remarques. Je sais pas comment fonctionne votre terre mais ici une plante peut se reproduire avec une femme, comme un ogre, un troll ou un griffon. Il pose sa semence dans ton ventre et la magie fait le reste. D’ailleurs t’en a la preuve ici même non ?

Il me jeta la racine devant moi.

— Ça c’est sorti de ton ventre. Mange-le ça calmera ton ventre.

J’avais complètement zappé mon état physique : je mourrais de faim. La vue de la chose me souleva le cœur, mais avais-je vraiment le choix ? Je sentis l’objet avant de croquer dedans : aucun goût, mais cela provoqua une intense chaleur dans ma bouche, agréable, qui se poursuivit dans mon estomac. Le monstre dût apercevoir mon étonnement.

— Ça vous le fait à toutes. Pas à moi. Le chaud hein ? Tout ici cherche à te mettre à l’aise, jusqu’à ce que tu tombes sur une espèce qui va se servir de toi pour se reproduire, comme cet après-midi. Normalement tu peux pas t’échapper : tu sais, le plaisir… Si j’avais pas été là tu serais restée à te frotter sur la mousse jusqu’à ce que les gardes arrivent. La plante ancrée en toi, elle aurait empêché la graine de grossir. Les gardes l’aurait planté, et t’aurais été emmené vers Xanthos, le centre du continent. La plante émet un signal, elle les prévient et te livre en échange de la garantie d’une descendance : ils auraient planté la graine. — Et si je m’étais échappée ? Seule je veux dire.

Il resta perplexe quelques secondes avant de me répondre, ce qui me fit frissonner.

— La graine aurait grandi dans ton corps avant de le faire exploser. C’était ta première je suppose ? Il lui aurait fallu moins d’une heure pour te tuer. T’as eu beaucoup de chance que je sois là. La période de gestation dépend du nombre de fois où tu te fais engrosser je crois, du moins pour les plantes. Il y a quelques printemps, je connaissais une survivante qui arrivait à conserver les graines plus de quelques jours. Mais c’est pas le cas pour les animaux ou les humanoïdes. Là c’est la mort assurée sans Xanthos, fais attention.

Une autre survivante ? Une fille par semaine environ si j’avais bien retenu. Mais alors il en connaissait ?

— Vous connaissez des femmes comme moi ? demandais-je. Je veux dire, vous savez où en trouver.

Il prit une mine grave, une larme se mit à couler le long de sa joue : je devais avoir touché une corde sensible. Il me répondit en me regardant droit dans les yeux :

— J’en ai connu des dizaines. Je peux te filer un coup de main. La plupart du temps elles ont trop peur de moi pour rester à mes côtés plus de quelques heures. En vrai j’en ai côtoyé moins d’une vingtaine sur les 40 derniers printemps. Elles finissent toutes par se faire attraper par Nathanaël et ses sbires. Plus le continent est gigantesque, j’ai à peine fait le tour une fois dans ma vie ; vous pouvez apparaître n’importe où.

Il marqua un temps d’arrêt, avant de s’allonger contre les rebords le renfoncement de la roche :

— Tu devrais dormir, je veille. Demain matin je te filerai un coup de main pour t’habituer à ta nouvelle vie. En attendant repose-toi.

Je n’en voulais pas. J’étais très bien chez moi, pourquoi fallait-il que cela m’arrive ? Tout cela ne pouvait être qu’un cauchemar. J’allais probablement me réveiller dans ma chambre, prêt à reprendre les études d’un moment à l’autre.

***

Sauf que ce ne fut pas le cas. Le lendemain matin, je me réveillai au même endroit. Le monstre à ma droite ronflait : je saisis l’occasion. En me levant, je remarquai que mes « vêtements » laissaient globalement tout entrevoir : mon téton droit était clairement visible, tandis que mon pagne m’arrivait réellement « ras-la-touffe », à tel point que le moindre geste laissait entrevoir mon intimité. Monstre pervers.

J’hésitai tout de même à m’enfuir purement et simplement : il m’était venu en aide. Et même s’il avait clairement abusé de moi, si ne serait-ce que la moitié de son récit était vrai, il m’avait tout bonnement sauvé la vie. Je décidai donc d’explorer les alentours : je descendis la colline au beau milieu de la forêt, et il ne me fallut pas cinq minutes de marche pour entendre une rivière. L’occasion rêvée : je décidai de me laver. Mes « habits » enlevés, je me glissai délicatement dans l’eau : elle était à la température parfaite, juste assez fraiche pour contraster avec la chaleur presque étouffante de la forêt.

L’endroit était idyllique ; le courant faible, je me laissai aller au gré des sifflotements des oiseaux et du ruissellement de l’eau. Toutefois, je finis par entendre une branche craquer derrière moi : c’était le troll. Il était debout et me regardai, la queue bandée au maximum (elle devait faire un peu moins d’un tiers de sa taille), avec un sourire narquois. Je plaçai mes mains sur ma poitrine, l’eau était assez opaque pour cacher le reste.

— Je ne vous dérange pas trop ? demandai-je. Vous êtes un sale pervers, j’aurais dû m’enfuir.— Tu peux toujours, railla-t-il. Je t’en prie essaie de survivre.

Il plongea dans l’eau en gardant ses distances, avant de s’avachir sur le bord du ruisseau. Son gland dépassait de la surface, la simple vue de son engin faisait fourmiller mon bas-ventre. J’étais folle : je détournai le regard. Pas question qu’il me surprenne.

— Tu sais, t’es pas ma prisonnière. Et tu serais certainement pas la première à te barrer au bout de même pas un soleil.

Il souffla, et regarda ailleurs. Il avait l’air triste ; et moi je me sentis mal. J’avais l’impression de l’avoir blessé. Bon certes, il me regardait avec un air de violeur (le même que Nathanaël dans la ruelle soit dit en passant), mais il n’était pas responsable de ce qui m’arrivait. Et c’était un mec. J’imagine que d’ici les prochains jours je saurai s’il m’avait raconté des cracks ou non. En attendant, je pouvais peut-être lui faire confiance ? De toute façon je n’avais que lui…

— Comment vous vous appelez ? demandai-je.— Zvolk. Je suis un Hobgobelin et toi ?— Romane. Bah… Je suis humaine.

Je ne pus m’empêcher de pouffer, ce qui le fait sourire. Du moins j’étais parvenu à lui redresser un peu le moral.

— Vous n’avez pas de famille ou d’amis ? Vous m’avez dit hier soir que vous aviez fait le tour du continent. Vous êtes tout seul ?— Tu m’as bien regardé ? répondit-il en riant. Je suis tout petit, bossu et bleu. Mon père a essayé de me garder quelques temps mais un jour il en a eu marre qu’on se foute de ma gueule et m’a balancé dans la forêt.

Courte et triste histoire. J’avais de la peine pour lui, il avait raconté cela avec une forme de résignation dans la voix. Le silence s’installa. Les oiseaux chantaient : le cadre était plutôt sympa. Pour la première fois depuis hier je me sentais un peu apaisée. Tout d’un coup je sortis de ma rêverie :

— Comment se reproduisent les oiseaux ? Et où sont passées les femmes dans ce monde ? — Les oiseaux font partis des rares bestioles qui sont encore mâle et femelle. Sinon pour la reproduction ça passe par Xanthos. Et pour les femelles je sais pas… C’était déjà comme ça quand je suis né. — Femme.— Quoi ?

Il me regarda avec l’air le plus étonné du monde. Personne ne devait lui avoir fait la remarque jusqu’alors.
— On dit femme, repris-je. Femelle c’est dégradant. Surtout qu’on y est pour rien dans cette histoire.

Il me regarda avec un air grave, avant de sourire.

— Désolé. Je le dirai plus. Bon…

Il se leva d’un coup, attrapa le couteau attaché à la liane qui lui servait de ceinture et me le lança devant le nez.

— Quand t’auras fini, si tu veux me rejoindre, je serai en haut. Si il se passe quoi que ce soit, cris le plus fort possible, je serai là en moins temps qu’il n’en faut pour que viennent les gardes. Même si ça doit être un cri de femell… de femme. Et rase toi, Nathanaël déteste les poils. Si jamais il devait te choper, vaux mieux pas que t’en ai, de ce que j’ai pu entendre c’est pas joyeux ce qui peut t’arriver.

Il partit, ne m’apercevant pas piquer un fard comme jamais. Je regardai le couteau quelques instants, hésitante. Devais-je me raser ? La réponse la plus sûre était oui, les petites plantes s’étaient accrochées à mon buisson pour atteindre mon intimité hier après-midi. Mais en soi ? Je refusai, souriant pour m’en convaincre. Si je devais recroiser Nathanaël, je resterais tel quel, juste par pur défi. De toute façon, que pouvait-il m’arriver de pire ?

Je profitais quelques instants avant de me diriger vers la berge. Je n’eus pas le temps d’y parvenir : d’un coup, quelque chose surgit d’entre mes cuisses pour me propulser à plus de deux mètres de hauteur. J’eus à peine le temps de distinguer la chose : une espèce de bol géant s’étirant à volonté, vert foncé et vaseux. Le bord, entre mes cuisses, m’avait propulsé hors de l’eau ; l’autre côté se rabattit violement sur ma tête et me fit tomber à l’intérieur avant de se refermer. Je fus gobée avant même de pouvoir ouvrir la bouche.

A l’intérieur j’étais la tête au fond de l’eau, tordue. J’étais emprisonnée dans une boule vaseuse qui collait légèrement à la peau. La tête sous l’eau, je commençai à paniquer, jusqu’à ce que le niveau d’eau ne disparaisse. J’étais pliée en quatre et voyais l’eau du ruisseau couler derrière la barrière transparente ; aucune issue n’était visible à l’intérieur : la chose commença à se rétracter. J’essayais de me débattre, paniquant par peur de me faire broyer, mais l’étau se resserrait inlassablement, jusqu’à ce que je sois presque complètement immobilisée.

Je finis par me retrouver avec les genoux des deux côtés de la tête, écartés de force par les parois de ma prison. Là encore je fus prise de court (voire prise tout court) : une protubérance se forma entre mes cuisses, que je n’aperçus qu’une fois qu’elle fut à l’intérieur de mon vagin : elle entra violemment, m’arrachant un cri de surprise… et de plaisir. J’avais beau crier, taper contre les rebords, rien ne semblait bouger. La protubérance se mit à grossir dans mon ventre, en s’élargissant. Je finis par gémir de plaisir lorsque la chose se mit à faire des allers-retours à l’intérieur de moi. Je me sentais pleine et béate.

Une seconde protubérance pointa le bout de son nez, et se mit à forcer mon petit trou. Je criais : je l’avais toujours refusé à mes partenaires. Sauf que je ne pus m’y opposer : même en agrippant la protubérance de mes deux mains, je ne pus l’empêcher de forcer l’entrée. Pénétrée de toute part, mes forces m’abandonnèrent peu à peu : la tentation était trop forte, je me tordais de plaisir dans ma prison, les bras ballant et la bouche grande ouverte. J’aurais bien voulu rester comme cela pour l’éternité. Les « lianes » étaient si grosses en moi. Même par derrière, ce que j’avais refusé à beaucoup par peur de la douleur ; même ici le plaisir n’était que décuplé au fur et à mesure que la protubérance s’élargissait.

Ce qui devait arriver arriva, et je finis par avoir l’orgasme le plus dévastateur de toute ma vie. Tout y contribuait : le cadre, la prison, l’étau, le désir forcé provoqué par l’environnement. Le plaisir provoqué par les plantes d’hier midi était infime par rapport à celui-ci : je convulsai violemment, tenue par la chose qui m’entourait, avant de m’affaler de plaisir. Ko, j’étais à bout de souffle ; mais la plante continuait son affaire, et le plaisir remontait doucement au fil des secondes. Quelques instants de lucidité provoquèrent chez moi une crise de panique : j’essayais de forcer la protubérance, en vain ; voire même de contracter mes orifices, mais le plaisir n’en était que plus grand.

Dans ma panique, je ressentis une douleur sur mon épaule droite : le couteau. Il avait dû tomber en même temps que moi dans cette chose. J’eus à peine le temps de le saisir avant d’écarquiller les yeux : une boule se forma à la base de la protubérance, plus grosse que mon point, avant de commencer à se diriger vers mon intimité (où ce qu’il en restait). Ce devait être sa semence. Le plaisir devenait de nouveau insoutenable, mais je devais agir : dans un élan phénoménal de volonté, en rassemblant les dernières forces qu’il me restait pour lutter contre le plaisir et l’orgasme proche, je tranchais la protubérance. La semence de la chose explosa sur mon bas ventre, visqueux et collant. J’émis un léger cri en me rappelant la seconde, toujours ancrée dans mon petit trou, certes bien moins large que la première, mais plus longue. Je la tranchai également. Les parois autour de moi s’agitèrent, avant d’exercer toujours plus de pression autour de moi. Je commençais à avoir mal au dos : je me mis à la tailler. L’effet fut quasi-immédiat : percée, l’eau s’infiltra à l’intérieur ; la pression se fit moins forte et je pus m’en extirper. Je parvins à sortir de l’eau, le couteau serré au creux de ma main.

Complètement paniquée, je courus vers le refuge.
***
J’arrivai vers le campement avec difficulté. Déjà j’étais épuisée, physiquement : je trébuchais sur la moindre pierre, et plus je m’appliquais à courir rapidement, plus je tombais. Ensuite, j’avais mal : mon petit trou me brulait. Si la protubérance entrée était initialement peu épaisse, elle s’était élargie rapidement comme l’autre. En bref, je m’étais fait casser le cul et sur le coup j’avais aimé ça. Heureusement pour moi que Zvolk m’avait confié son couteau, sinon je serai restée au fond de l’eau à me faire ramoner pendant des heures. Qui étaient ces « gardes » ? A quoi ressemblaient-ils ? Existaient-ils vraiment ? C’est l’esprit embrumé et le corps ravagé que j’arrivai, à bout de souffle, devant Zvolk.

— Zvolk ! criais-je. Zvolk… Aide-moi…

Il me regarda avec de grands yeux, surtout lorsque je trébuchai, tombant au milieu des cendres du feu.

— Qu’est-ce y a ? Tu t’es faite attaquée ? T’es toute sale ! Et où sont les herbes que j’ai fabriqué au dernier soleil ?

Je les avais oubliées dans la panique. Peu importe, il m’avait déjà vu nue de toute façon. Il avait même frotté son gland sale contre mon clitoris. Je n’étais plus à cela près. Haletante, je lui racontai toute l’histoire. Il m’écouta attentivement, me saisit par la taille et me posa sur son épaule malgré mes protestations.

— Tu t’es faite attaquée par un blob. J’aurais dû faire gaffe, ceux de dans l’eau sont les plus dangereux. Facile à reconnaître s’il était vide de dedans T’es fatiguée non ? C’est sa semence sur ta peau. T’as eu de la chance, s’il était venu dedans toi, et que tu t’étais échappée, tu serais morte avant d’être sortie de l’eau. Mais là on a pas le temps, les gardiens vont arriver.

Il se mit à courir. La sensation était insupportable : j’avais des haut-le-cœur, mes seins ballotaient et je me sentais comme droguée. Je me rendis compte bien plus tard, en y repensant, que cet environnement commençait à me changer : sur le point de m’évanouir, je n’arrivais à me focaliser que sur le bruit provoqué par son gland heurtant des obstacles au gré de sa course. Il devait être incroyablement dur.

Mais ces pensées ne m’empêchèrent pas de tomber dans les pommes.

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Voilà pour le premier épisode, j’espère que ça vous aura plus. N’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé dans les commentaires, en bon comme en mauvais (histoire que je m’améliore). De plus, hésitez pas à me proposer des univers et des personnages que vous aimeriez rencontrer au fil de cette histoire, si je les connais j’hésiterai pas à les intégrer en partie. La bise ;). 
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