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Xanths

Chapitre 3

Trash
Romane
Je me réveillai en pleine nuit. L’air était légèrement frais, titillant la pointe de mes seins. La femme m’avait déposé en contrebas d’une falaise, et je pus reconnaître sans peine en dessous l’endroit où nous avions trouvé refuge avec Zvolk. En fait, je me trouvai à deux pas de l’endroit où le garde avait failli m’engrosser quelques jours auparavant. Cette femme m’avait piqué au vif : elle se trompait si elle croyait pouvoir m’insulter aussi facilement ; il fallait que je la retrouve. Il fallait que je retrouve Zvolk également. Si ce qu’elle m’avait raconté était vrai, cela faisait presque une semaine que nous nous étions quitté.
Je n’avais pas le choix : il fallait pour un temps que je me débrouille seule. Je rejoignis l’ancien refuge : le mirage avait disparu, et le sort avec ; seuls demeuraient le feu de camp, la plante, et le corps du garde caché derrière les buissons. Je commençai à m’habituer au fait d’être nue la plupart du temps, cela ne me gênait même plus lorsque je n’y faisais pas attention. Ce qui me dérangeait au contraire, c’était les marques de griffures sur mes fesses : lorsque la blonde avait forcé l’ogre à sortir de mon ventre, il s’était agrippé à mes fesses, les raclant au passage ; la douleur était toujours présente, qui plus est, il m’avait possédé en levrette à même le sol, rocailleux : j’avais les genoux ouverts et mal partout.
En y réfléchissant, je me rendis compte que le corps du garde avait été bougé. C’était peut-être mon imagination, ou peut-être que le garde n’était pas mort sur le coup lorsque je l’avais poignardé. Quoi qu’il en soit, l’ogre était caché par la flore : quelqu’un était passé par là, peut-être Zvolk avec un peu de chance. Déjà, il fallait que je retrouve son couteau. Je parcourus alors le même chemin que lorsque j’avais cherché à échapper au deuxième ogre, inspectant chaque roche pour y espérer le trouver : en fait, il été tombé à l’endroit où je m’étais retourné, c’est-à-dire à la base du chemin, à la fois au pied de la colline et à deux pas de la mer. Commença alors une longue semaine, dont je vous passe les détails : d’autres gardes étaient à mes trousses, sillonnant la zone. Je vivais de nuit : le jour je me cachais dans les crevasses des falaises, la nuit je descendais boire et manger (oui, plante oblige je décompressais en même temps).
Une nuit, je parvins à repérer un lapin en contrebas : il était bien plus grand que ce auxquels j’étais habitué. Son terrier se trouvait en contrebas, à deux pas de la prairie au pied de la falaise : Une nuit, j’attendis à deux pas, et lorsqu’il sortit de sa cachette, je le tuais. Sa viande me permis de me passer des longues phases de grossesses imposées par les plantes, et sa peau me permis de confectionner un pagne : j’avais toujours les seins à l’air, mais au moins mon intimité (que je prenais toujours plaisir à ne pas raser, non mais…) était couverte : j’avais un look d’amazone un peu sexy, quelque part ça me faisait rire. Son dépeçage fut un vrai calvaire : j’y passai la nuit complète. Une fois achevée, le résultat était en lambeau, et je dû rejoindre la forêt un kilomètre au sud pour y trouver quelques tiges de feuilles assez résistantes pour tenir le tout. Je parvins à trouver le moyen d’y glisser le couteau sans me couper.
Au final, un dizaine de jours durent passer. La garde était passée quatre fois, manquant la première fois de me surprendre. J’avais fini par m’habituer, survie oblige, à adopter un sommeil léger, à ne pas manger durant de longues journées, et à regarder partout autour de moi. Les nuits étaient assez calmes ; le jour, des créatures de toutes sortes passaient, volant au-dessus des crevasses dans lesquelles je me réfugiais, ou traversant la plaine en contrebas. Parfois, je pleurais en silence en repensant à ce que j’avais perdu. Je finis par m’endurcir, espérant que Zvolk finisse par repasser dans les parages.
La plupart du temps, j’utilisai mon temps libre pour explorer les environs, fouillant les crevasses et grimpant au sommet des falaises pour repérer un maximum de terrain. Je pus ainsi observer la topologie des lieux : une grande chaîne de montagne s’élevait au nord, bordée par la mer, et séparée au sud d’une immense forêt par une plaine assez peu large, forêt qui s’étendait à perte de vue, sur des collines gigantesques. Une chose était sûre : je ne pouvais pas rester seule dans cet endroit ; il était trop dangereux, et trop immense.
***
Partagée entre survie et recherches, j’eus quand même le temps de me poser certaines questions, notamment : qui était cette femme ? Elle était entièrement habillée de peau de bête et de cuir, ce qui laissait sous-entendre un savoir-faire particulier. Elle parlait ma langue aussi. Lorsque je pris conscience de ce fait, ma réflexion s’élargit : Zvolk parlait ma langue. Les ogres la parlaient également : comment était-ce possible ? Est-ce que le français était devenu la langue officielle du continent ?
Mais ce fut bien cette femme qui resta longtemps le centre de mes pensées : les assemblages de peau et de cuir qui couvraient l’ensemble de son corps laissait penser un savoir-faire très pointilleux ; donc de deux choses l’une : soit elle était issu d’un milieu particulier, soit elle avait dû passer de nombreuses années à survivre, seule au milieu de cet endroit, pour concentrer de tels savoirs. D’autant que sa caverne, lorsque j’essayai de me la remémorer, semblait remplie de sorts et de végétaux de toutes sortes. Mais alors, pourquoi faisait-elle si jeune ? A vue de nez, elle devait à peine dépasser les vingt ans, avec sa stature toute frêle. Pourtant, elle avait su faire face à l’ogre sans la moindre hésitation, le terrassant d’une facilité déconcertante : comment était-ce possible ? Elle avait arrêté un violent coup de hache, de sa taille et lancé par un ogre dix fois plus imposant qu’elle. Ces questionnements me torturaient : il fallait absolument que je la retrouve. D’abord Zvolk, puis elle.
***
Zvolk finit tout de même par réapparaître, mais je mis un certain temps avant de le repérer. En pleine journée, à moitié endormie dans une crevasse, quelque chose passa à quelques mètres de moi. M’étant recroquevillée dans un petit trou, lui-même caché par un buisson, je ne me rendis pas compte de quelle créature c’était. Je laissai passer quelques minutes, attendant qu’elle s’éloigne, et sortit prudemment : un peu plus bas, Zvolk empruntait le même sentier par lequel je m’étais enfouie deux semaines plus tôt : je reconnus son maillet, et son sexe pendant entre ses deux jambes, heurtant le sol à chacun de ses pas. Toute contente, je me mis à crier en sautant de joie :
— Zvolk ! C’est moi, je suis là !

Il se retourna, complètement surpris. De loin, je crus apercevoir un sourire, qui s’effaça aussitôt :
— Baisse-toi ! Vite !
Je n’eus pas ce réflexe, malheureusement. Quelque chose éclipsa une courte seconde le soleil. Je n’eus même pas le temps de me retourner : elle happa ma jambe violemment, la tordant au passage, avant de me soulever de terre. Ma tête heurta le sol, et c’est sonné que je pris mon envol, plusieurs mètres au-dessus du sol. Du sang coulait de ma tête, à plusieurs dizaines de mètres d’altitudes, et je n’eus même pas la force de relever la tête pour regarder la chose qui m’avait happé. De loin, j’avais cru entendre quelque chose du genre : « on se rejoint au mirage », mais était bien trop embrumé pour y prêter attention. Au bout de quelques minutes de vol, la chose me lâcha au milieu d’un nid géant, de près de deux mètres de diamètres, au bord d’un précipice. Essayant de me relever, j’entendis les voix de mes « geôlières » tout autour de moi :
— Excellent travail Aelié. De quel endroit nous as-tu débusqué cette mignonne vagabonde ? — Je te remercie Aciaia. Légèrement au sud de la Corne, dans le secteur un. Vous que me disiez que l’on y trouve jamais personne, vous voilà bien contredites mes sœurs. Ajuba, nous nous étions mises d’accord, c’est ton tour de l’engrosser. — Je ne suis pas si pressée, laissons la se remettre ; chaque chose en son temps.
Je levai la tête. Tout autour de moi, trois créatures m’entouraient de part et d’autre du nid, toutes semblables : c’étaient des femmes sur un corps d’aigle. En fait, le mélange était bizarre, mais après avoir croisé des gobelins bleus et des ogres géant, je ne fus pas longtemps surprise : elles avaient un visage et un tronc humain, avec des membres d’oiseau. Bizarrement, je fus tout de suite attirée par leur beauté : leur visage, aux trois, étaient angéliques ; leurs seins, de bonne taille, semblaient tout à fait ferme, et leur cuisses semblaient de forme humaine, mais recouverte d’un duvet très sombre, presque noir (de la même couleur que leurs ailes, au bout desquelles je parvins à distinguer quelques doigts griffus). Sur leur partie antérieure, leur foufoune semblait bizarrement aussi épilée que la mienne, et le duvet de leur jambe la rejoignait au sommet de leur triangle. J’aperçus plus tard que leur dos était entièrement couvert de ce même duvet. C’était les trois plus belles femmes, si je puis dire, que je n’avais jamais pu rencontrer.
L’une d’elle s’avança au centre du nid, la fameuse Ajuba. Prise de panique, je me précipitai vers le bord du nid, observant le ravin : la falaise était très peu pentue, je pouvais sauter.
— Je te déconseille de faire cela ma chère…
Je me retournai, les regardant à tour de rôle, intriguée. Une autre repris le flambeau :
— Si dessous l’on trouve des gobelins, et ceux-ci sont nettement moins prévenants que nous pouvons l’être. Nous ne te ferons aucun mal, mais nous ne pouvons pas répondre de leur comportement envers toi, si tu décides de… franchir le pas. — Nous ne te le conseillons pas. A cet emplacement nous sommes obligées de donner de notre personne pour ne pas en être chassé, et croies-moi lorsque je t’assure que ce n’est pas agréable.
J’hésitai : n’ayant encore jamais rencontré de gobelins, je ne savais absolument pas à quoi m’attendre. Si seulement j’avais été plus prudente, et que j’avais appelé Zvolk plus discrètement… Une simple erreur, une toute petite erreur de rien du tout avait suffi à me faire capturer, me mettant à la merci de nouvelles créatures toujours plus aberrantes. La harpie au centre du nid s’allongea sur le dos, plaçant une jambe à l’équerre et exhibant son intimité. La vision de cette créature, si belle et à la fois totalement offerte me titilla : mon bas-ventre se mit à fourmiller, alors même que je m’étais toujours pensée hétéro. Quelque chose clochait. Ajuba m’interpella :
— En avant, très chère. Nous n’avons pas toute la journée. Il faudra ensuite appeler la garde. Si tu refuses nous disposons de moyens pour te forcer, mais je ne te le conseille pas.— Mais, fis-je. Comment est-ce que… Comment dire ?
J’avais envie de hurler, de les tuer même. Mais me rendis compte que le couteau de Zvolk, que j’avais placé à ma taille, devait avoir glissé, manque de fourreau. En même temps, je commençais vraiment à désirer le corps d’Ajuba : elle était divine, les cuisses écartées, un sourire presque coquin sur le visage. On ne m’avait pourtant pas forcé à boire un liquide spécial, comme avec l’ogre. Alors pourquoi ? L’une des harpies se mit à rire, d’un rire cristallin :
— Ajuba, je crois qu’elle aimerait connaître notre mode de reproduction. Après tout, c’est assez insolite, seules les sirènes disposent d’un système semblable.
La fameuse Ajuba me fit un grand sourire, avant de rire de nouveau :
— Nous disposons d’un mode de reproduction insolite sur Xanths. La chose est simple : nous nous adonnons au plaisir de la chair, et une fois l’orgasme atteint, nous expulsons une mouille spéciale, fécondante. Si tu ne veux pas t’amuser, nous pouvons te forcer, mais je peux te faire voir des choses merveilleuses si tu les désire. Mais dépêche-toi de te décider, il me tarde de commencer…
Je mis quelques secondes à réagir : son ton mielleux m’excitait, bien malgré moi. Ses chevelure blonde était enroulées autour d’une plume. J’avais envie de son corps, mais ne voulais pas de sa semence. Ce qui était sûr, c’était que je ne devais pas les offenser, ni les braquer : sinon, elles m’insémineraient de manière violente. Je devais jouer le jeu, et trouver une faille pour m’enfuir avant qu’elle n’atteigne l’orgasme. Ça, c’était l’idée de départ. Je finis par lever les yeux vers elle.
— Alors, qu’as-tu décidé ?
Je défis mon pagne, le laissant tomber sur le nid et exhibant ma foufoune aux trois bestioles en face de moi. La situation m’excitait d’autant plus que, non content de les trouver magnifiques, Ajuba allait être ma première expérience sexuelle avec une autre femme. Je me mis à frissonner : il fallait absolument que je trouve rapidement un plan pour m’échapper. Ajuba exhiba une rangée de dent magnifiquement alignées :
— Magnifique ma chère ! Nous garderons ton pagne en souvenir de ton passage. Oh ! Ta fleur n’est pas épilée : le plaisir en sera d’autant plus grand. Tu fais le bon choix.
Je m’allongeai sur la harpie, et l’embrassai : ses ailes formaient une couche très douillette, et le simple contact de sa bouche échauffa tous mes sens ; elle avait un goût sucré, très plaisant : sa langue était douce dans ma bouche. Je perdis la notion du temps, ses deux sœurs s’envolèrent, nous laissant une totale intimité sous les rayons chauds du soleil. Je fis glisser mes mains sur sa poitrine, ferme, avant de maladroitement la peloter. Elle me regarda faire, en riant :
— Tu es un peu maladroite, j’imagine que c’est normal. Puisque tu t’es soumise si volontairement, je vais te faire une fleur en te procurant mille plaisirs ; ensuite, nous passerons à l’accouplement en lui-même. En attendant, détends-toi ma chère…
Elle se redressa, tordant une de ses ailes pour glisser ses doigts griffus vers ma fente. Elle passa ses doigts écailleux sur ma vulve, avant de glisser son autre main derrière ma tête, me forçant à l’embrasser (bon, forcer était peut-être un bien gros mot à ce moment-là). Sa langue pénétra ma bouche, s’enroulant autour de la mienne dans un goût exquis. De longs frissons de plaisirs me parcoururent lorsqu’Ajuba se mit à effectuer de petits cercles autour de ma fleur : elle avait des doigts de fée, sachant expressément quand et où appuyer pour procurer un plaisir maximum. Elle me renversa, et plaqua sa bouche entre mes cuisses, que j’écartai pour lui faciliter le passage. Ses mains vinrent se poser sur mes seins, titillant leur pointe de manière douce et subtile. Malgré mes peurs, je me mis à gémir.
Il fallait que je garde le contrôle : je devais juste rester clairvoyante, et faire attention à ce qui m’arrivait. Mais c’était sans compter Ajuba, qui me fit atteindre l’orgasme en quelques minutes de traitement : sa langue me pénétrait toujours plus profondément : juste après ma venue, encore toute secouée par les vagues de plaisir qu’elle m’avait procuré, Ajuba recula sa tête, toute souriante, sans rentrer sa langue : peu épaisse, mais très longue, elle devait dépasser les dix centimètres. J’aurais pu en être horrifiée, si elle ne m’avait pas procuré mille plaisirs quelques instants auparavant. Elle la fit remonter tout doucement le long de mon ventre, passant sur ma toison, et remontant le long de mon ventre dans un frisson d’excitation.
— Je vais t’initier à un plaisir que tu n’as probablement jamais connu, et auquel tu ne goûteras sans doute plus jamais malheureusement.
Sa langue glissa sur mon sein droit. Elle me plaqua doucement les mains le long du corps, et laissa perler un filet de bave sur mon téton, ce qui me fit grimacer. Jusqu’à ce que la bave en question atterrisse sur mon corps : son contact m’électrisa, érigeant la pointe de min sein plus encore qu’elle n’ l’était déjà. La chose était chaude, légèrement gluante, et me faisait trémousser de plaisir. Ajuba répéta l’opération sur mon sein gauche, et fit trainer sa langue tout autour de ma poitrine, faisant grimper le plaisir en flèche : elle la roulait autour de mes tétons, passait sous mes seins et mes yeux roulaient dans leurs orbites. Elle avait raison : le plaisir qu’elle me procura était insolite, et je n’en avais jamais soupçonné même l’existence. Elle attrapa mon sein gauche, et plaça sa bouche sur mon sein droit, tétant ma poitrine. De l’autre main, la harpie plaça ses doigts sur mon clitoris. J’haletais fort, ayant presque l’impression que la taille de mes seins avait augmentée légèrement ; à moins que ce ne soit un effet d’optique ?
Au bout de quelques minutes de traitement, alternait entre mes deux seins, j’atteignis l’orgasme mammaire pour la première fois de ma vie. Une immense sensation de chaleur et de plaisir émergea de ma poitrine, se diffusant par vague sur tout mon torse, et rejointe par mon intimité, où Ajuba avait activé quelques aller-retours du doigt, me faisant hurler son nom. Moins d’une minute après, elle glissa sa bouche sur ma fleur, et me procura dans la foulée un orgasme vaginal. Habitant sur Xanths depuis maintenant un moment, je ne suis plus sûre que de tels enchaînements puissent être possibles dans l’Ancien Monde, mais cette partie de jambe en l’air avec Ajuba fut sans conteste l’une des plus plaisantes de toute ma vie. Ajuba me laissa quelques minutes pour récupérer, haletante ; elle aussi devait avoir atteint l’orgasme : beaucoup de mouille perlait de sa vulve, et je me sentis presque coupable et ingrate de ne pas lui avoir rendu le plaisir qu’elle m’avait offerte. Au bout de quelques instants, la belle écarta les cuisses et vint se placer entre les miennes, en ciseaux. Le contact de sa foufoune contre la mienne m’électrisa, encore.
— En avant ma belle. Nous nous sommes bien amusées, mais nous avons encore beaucoup à faire. Tu me plais beaucoup : je te laisse donner le rythme. Maintenant, regarde tes petits poils roux ; regarde-les se mélanger aux miens.
Elle m’attrapa par les épaules et se laissa tomber sur le dos, me redressant au passage. Effectivement, les poils de sa toison vinrent se mêler aux miens, comme par magie, rapprochant plus encore nos vulves l’une de l’autre. Je comprenais mieux pourquoi Zvolk m’avait conseillé de me raser : il serait d’autant plus difficile de s’en défaire. Finalement, elles se collèrent, facilité par la mouille qui suintait de nos deux sexes. C’était le moment : à son prochain orgasme, elle allait m’engrosser, réduisant à néant mes chances de survie. Il fallait que je trouve un moyen de m’enfuir rapidement ; mais le plaisir était tellement bon…
Je commençais à mouvoir mes hanches, raclant sa fleur contre la mienne. Le plaisir était intense, et secouait mon corps par vague à chaque coup de hanche que je procurais. Dans l’intensité du moment, je commençai à la peloter, la faisant rire et augmentant encore son plaisir. Entrant à fond dans son jeu, je me mis à l’embrasser ; elle verrouilla ses cuisses autour de mes hanches, se cognant contre ma fleur de manière d’autant plus violente. Il fallait qu’elle vienne, mais pas en moi. J’avais un plan en tête, et je priais pour qu’il puisse marcher…
— Ajuba ! criais-je. Dis-moi lorsque tu es proche…
Elle haletait fort, gémissant à chaque frottement de nos minous l’un contre l’autre.
— Tout… Tout ce que tu veux ma belle…
Nous accélérâmes la cadence, nos mouilles se mélangeant. Elle se mit à crier son plaisir, je fis de même, me préparant à agir. Où étaient ses sœurs ? Nous regardaient-elles ? Il fallait que j’agisse maintenant, absolument.
— Ah ! Ma chère, je vais venir !
D’un coup sec, j’attrapai ses hanches pour m’en décoller, arrachant la plupart de mes poils pubiens dans le processus. La douleur fut difficile à encaisser, mais ne pouvant absolument pas me permettre de rester collée à elle plus de temps, j’osai même placer ma main entre nos deux vagins. Finalement, je parvins à m’en défaire, nous faisant hurler de douleur au passage. Son air angélique disparut : ses dents se rétractèrent pour former de petites piques acérées, ses pupilles s’élargirent jusqu’à faire disparaître le blanc de ses yeux, et sa peau se mit à flétrir, faisant tomber ses seins. Dans la panique, je lui assenai un coup de poing dans la figure, sûrement peu efficace puisqu’elle me happa les jambes avec l’une de ses ailes. Tombant sur le dos, je la frappai au visage avec mes pieds, prise par l’adrénaline. Avant de profiter du moment de répit pour me retourner, attraper mon pagne, et sauter du nid.
La falaise n’était pas très pentue, mais assez pour me faire glisser sur une trentaine de mètres. De petites grottes parsemaient le chemin : elles seraient la cachette idéale pour leur échapper. Malheureusement, la glissade me racla tout le dos et les fesses et dégringolant dans tous les sens, m’empêchant de penser à quoi que ce soit ; j’étais bien trop occupée à protéger ma tête. Une harpie s’envola dans ma direction : elle avait les cheveux sombres, ce devait être Aciaia. Elle essaya de me happer dans ma chute, mais parvenant à prendre appuie sur la roche, je détendis mes jambes d’un coup pour lui échapper. J’y parvins, mais chuta de plusieurs mètres dans le processus, sur l’épaule ; j’entendis un grand « crac », et faillit tomber dans les pommes en arrivant tout en bas de la falaise. Levant la tête, j’aperçus les trois harpies se ruer vers moi, et j’eus à peine le temps de glisser dans une des grottes : l’entrée était à peine assez grande pour en laisser passer une seule difficilement, autant dire que lorsque les trois se ruèrent sur la même embouchure, seuls une aile et deux pattes parvinrent à la franchir, se bloquant. Je profitai de ce répit pour m’enfoncer dans les cavernes.
***
Ajuba, Aciaia et Aelié finissent par retourner dans leur nid, leur peau flétrie de rage par la colère. Romane étant parvenue à leur échapper, elles peuvent maintenant exhiber leur vrai visage, à loisir, sans crainte d’apeurer qui que ce soit. Ajuba est folle de rage : sa colère déborde, et elle se retient à peine de frapper ses sœurs.
— Où étiez-vous ? crie-t-elle. Où étiez-vous parties vous terrer ? Nous aurions pu l’immobiliser en quelques secondes ! Vous n’êtes qu’une bande de bécasses incapables. Aciaia, tu n’es qu’une idiote ; j’étais présente lorsque la brune avait tenté de s’échapper au printemps dernier, l’aurais-tu oublié ? Pauvre ingrate…
Aelié lui afflige un sévère coup d’aile au visage, lui ouvrant l’arcade. Les deux sœurs se dévisageant en hurlant, la bouche grande ouverte, exhibant une rangée de dents polies en pointe ; jusqu’à ce qu’Aciaia s’interpose, plaçant ses ailes entre ses deux sœurs prêtes à s’entretuer.
— Calmez-vous, mes sœurs ! Ajuba, je m’excuse, c’est ma faute. J’ai cru apercevoir une autre jeune fille dans les montagnes. Le temps que nous en fassions le tour, ta proie s’était déjà enfuie du nid. Ce devait être un gobelin, j’aurais dû faire plus attention. Je passerai mon tour.— Pauvre idiote, criai Ajuba, les gobelins ne sortent jamais le jour. Tu as rêvé et laissé passer ma chance. Aciaia, tu l’as suivi sans réfléchir ? C’est vraiment l’exemple que tu souhaites montrer à ta fille ?
A ces mots, un petit oisillon sortit d’un renfoncement de la falaise. A peine plus haut que trois pommes, elle se glisse derrière sa tante en titubant, encombrée par deux ailes presque aussi grandes qu’elle. De sa petite voix toute aiguë, elle s’exclame :
— Tatie ? Pourquoi êtes-vous en colère ?
Surprises par la petite, les trois harpies se reprennent : leur peau rajeunit, leurs seins deviennent plus fermes, et leurs dents parfaitement alignées, et droites. Ajuba se retourne, et lui propose un merveilleux sourire :
— Ce n’est rien ma chérie, retournes te coucher.
***
Romane
Je m’étais enfoncée dans les profondeurs des grottes après avoir réajusté mon pagne, sachant pertinemment que les harpies m’attendaient au tournant, si je daignais sortir le nez par là où j’étais entrée. J’étais parvenue à leur échapper, mais restait encore à affronter les gobelins : échapper à une créature pour se faire engrosser par une autre, ça n’aurait pas été malin. Je tendis donc l’oreille, m’arrêtant au moindre craquement pour vérifier que personne n’approche. La grotte était très mal éclairée : de temps en temps, un mince rayon de soleil perlait d’un trou entre deux rochers, mais la plupart du temps, les galeries étaient plongées dans le noir.
De temps en temps, un ricanement se faisait entendre, embrumé par l’écho des tunnels ; un bruit sourd raisonnait, des pas se faisaient entendre, en-dessus, au-dessous. La peur me tenaillait le ventre : plus je persévérais, plus l’atmosphère sombre et sinueuse de l’endroit me fit douter ; c’était un véritable labyrinthe : je montais et descendais en permanence, alternant salles gigantesques à la croisées de plusieurs chemins et tunnels trop petit, m’obligeant à m’allonger. Au bout d’un moment, le chemin que j’avais choisi s’avéra être une impasse : en fait il continuait, mais de l’eau l’avait bouché. Sans me poser de question, j’en bus, totalement assoiffée par plusieurs heures de prospection au milieu de ce dédale. Quittant mon pagne, je m’y reposai quelques instants, en profitant pour laver mon corps. L’eau était pile à la bonne température, très agréable.
Mais mon plaisir ne put durer que quelques minutes : un bruit bizarre commença à attirer mon attention. En survie constante depuis près de deux semaines, j’étais parvenue, souvent, à focaliser mon attention sur ce sens, parfois plus efficace que la vue. Des bruits de pas se firent entendre au bout du tunnel, suivi par de petits ricanements. Les bruits se rapprochaient ; la boule dans mon ventre prit de l’ampleur, mais je parvins étonnement à garder mon sang-froid : glissant la tête sous l’eau, j’essayai de distinguer un le chemin sous l’eau, qui semblait continuer. En la ressortant, je me rendis compte que les bruits étaient tous proches : si j’avais toujours été en possession du couteau de Zvolk, j’aurais peut-être tenté ma chance, mais de peur je choisis la fuite ? Prenant une grande inspiration, je glissai sous l’eau. Je n’avais jamais été une très bonne nageuse, mais remercia intérieurement mon père de m’avoir poussé à prendre des cours de piscine dans ma jeunesse : ils me permirent de durer plusieurs secondes dans l’eau, persévérant soit par grandes brasses, soit à main nue lorsque le tunnel se faisait trop étroit. J’avais peur que ce soit une impasse ; mes poumons commençaient sérieusement à me brûler : j’étais à bout de souffle.
Finalement, j’atteignis l’air libre (et caverneux), complètement essoufflée. Pendant une trentaine de seconde, j’avais été en apnée, et n’en ayant pas l’habitude, je mis plusieurs minutes à m’en remettre. Fatiguée, tant physiquement que psychologiquement, je poursuivis ma route, m’enfonçant plus encore dans le cœur de ses galeries. Plus j’avançai, plus je plongeai dans le noir ; jusqu’à ce qu’un passage plus étroit que les autres m’amène à m’appuyer sur un mur des galeries : au contact de ma peau, il s‘illumina légèrement, plongeant la pièce dans une lueur bleuté à peine visible. Le spectacle, magnifique, me laissa sans voix : l’atmosphère semblait magique. Sur le mur, de petits grains dégageaient cette lumière étrange, atmosphérique et bleuté qui s’accru dans tout l’espace de la grotte. Une fois remise de mes émotions, je me servis de ce moyen pour illuminer mon passage, appuyant sur les parois par petites touches pour m’orienter.
Malheureusement, les sales bestioles finirent par me rattraper : leurs cris se firent d’abord entendre, à mi-chemin entre des ricanements et des hurlements, suivi par des bruits de pas résonnants partout autour de moi. Je me mis à courir, espérant leur échapper malgré le labyrinthe de galeries me faisant plonger de haut en bas et de gauche à droite, m’enfonçant malgré moi au cœur de leur territoire. Je finis par atterrir dans une salle assez grande, au croisement de plusieurs chemins. Les bruits semblaient provenir de toutes les directions, et se rapprocher. Vite, d’ailleurs. Paniquée, je regardai autour de moi, oubliant complètement de quel côté j’étais entrée : bordant l’une des galeries, la pierre avait été taillée, de sorte à représenter de petites lianes tout autour de l’entrée ; dans le noir, il m’était difficile de distinguer précisément de quoi il s’agissait. L’entrée de cette galerie étant différente des autres, je choisis de l’emprunter. Les cris se rapprochaient : ils semblaient me coller aux talons. Le tunnel semblait spécial, en tout cas il dénotait grâce à la présence de voute taillée qui semblait supporter le poids de la roche : était-ce le chemin vers la liberté ?
Non. J’atterris dans une salle assez petite, une impasse. Au milieu, vers le fond, une petite sphère éclairait toute la pièce : elle était de couleur blanche, mais je parvins à distinguer quelques reflets de couleurs à l’intérieur, bleu, rouge et vert. Je mis quelques secondes à faire le rapprochement : c’était un sort, certainement pas le sort de mirage comme Zvolk avait utilisé, mais il devait cacher un autre pouvoir si je ne m’étais pas trompé. Malheureusement, je n’eus pas le temps d’en avoir le cœur net : les bruits se rapprochaient et de toute façon je ne savais pas comment les activer. Encore un détail sur lequel Zvolk était passé, me laissant survivre du mieux que je pouvais. Je fis volteface, avant d’être renversée par une armée de petits humanoïdes verts, dont les yeux blancs semblaient briller dans la nuit, sûrement dû aux reflets du sort.
Ils étaient de petite taille, quelques centimètres de moins que Zvolk, c’est-à-dire m’arrivant péniblement au nombril. Mais ils étaient nombreux, et me prirent par surprise : j’atterris sur le dos, ré-ouvrant les blessures de ma chute le long de la falaise quelques heures auparavant. Sonnée, ils s’accumulèrent tout autour de moi, baladant leurs mains râpeuses sur l’ensemble de mon corps. Essayant de les stopper, ils plaquèrent mes membres au sol. Regardant tout autour de moi, je me rendis compte qu’ils étaient nus, exhibant de sexe de taille correcte, qui devait mesurer dans la quinzaine de centimètres. Ils devaient être cinq ou six. L’un d’entre eux, légèrement plus gros, s’avança : il souleva mon pagne, et déjà bien bandé, chercha à me pénétrer.
Et voilà : moi qui avais tout fait pour empêcher les harpies de m’engrosser, j’allais me faire prendre par toute une horde de gobelin, anéantissant tous mes efforts pour survivre depuis la petite vingtaine de jours que j’avais passé dans ce monde. Tout allait se terminer maintenant. Ne pouvant l’accepter, je me mis à me débattre violemment, donnant coups de poings et pieds pour leur échapper. Je parvins à défaire ma jambe droite, qui se fit attraper de nouveau quelques secondes plus tard, puis mon bras droit. De fil en aiguille, je parvins à me mettre à quatre pattes, facilitée par le fait que les gobelins semblaient bien plus attirés par mon corps que par leur volonté de m’immobiliser. Leurs mains se baladaient allègrement sur toutes mes parties intimes, pelotant mes seins, et caressant ma fleur sous mon pagne.
Malgré moi, le plaisir commençait à monter : sentir toutes ses pattes explorer mon corps me faisait de l’effet. Devant moi, un gobelin attrapa violemment ma chevelure pour me forcer à prendre son sexe en bouche, et me l’enfoncer profondément dans la gorge. Il avait un goût de sueur, et de terre assez déplaisant. Deux autres écartèrent mes cuisses avec force, facilitant le passage du troisième, qui me pénétra avec force, d’un coup. Cela m’arracha un cri de surprise, et de plaisir. Solidement accroché à mes hanches, le gobelin commença une longue série de va-et-vient à l’intérieur de mon ventre, sauvagement. Son sexe était très dur, bien plus que ce que je n’avais jamais connu, et à plusieurs moments je me mis à hésiter : le plaisir était bien trop important pour être simplement mis de côté, et je faillis m’y abandonner plus d’une fois. Ses pénétrations sauvages, les autres individus qui tiraient sur ma poitrine ou glissaient leurs doigts un peu partout sur mon ventre et mes fesses : tout y participait. A deux doigts de laisser tout tomber, le gobelin devant moi me gicla dans la bouche.
Je crachai, me rappelant les risques que j’encourrai. Il s’éloigna de devant moi, faisant réapparaître le sort dans mon champ de vision. Compétemment désespérée et fatiguée, je commençai du mieux que je pouvais à me diriger vers lui, une main et une jambe après l’autre, parfois entrecoupé par les traitements des gobelins. L’autre s’activait, il n’allait pas tarder à jouir au fond de mon ventre, et mon destin serait scellé. A vingt centimètres du sort, j’eus un orgasme dévastateur, me faisant perdre l’équilibre et tomber sur le ventre : mes yeux roulaient dans leurs orbites. Le gobelin ne se découragea pas face à ma nouvelle position : il prit appuie sur mon pagne pour me fourrer de manière toujours plus sauvage. Je tendis la main, frôlant d’abord la boule arc-en-ciel. Elle était si proche.
Dans un ultime assaut, je parvins à l’attraper. Comment m’en servir ? Je n’en avais aucune idée. Les mouvements de bassin du gobelin se firent plus intenses, mais aussi plus espacés : il était à deux doigts de venir dans mon ventre ! Il ne fallait pas que je tombe enceinte, sinon je serais condamné à servir de reproductrice pour tout Xanths, ou à mourir dans d’atroces souffrances.
« Il ne faut pas que je tombe enceinte ! Il ne faut pas… Mais comment ça marche bordel ! Il ne faut pas… Non… »
Ce qui devait arriver arriva : le gobelin se mit à jouir de longues saccades de semences brûlantes à l’intérieur de mon ventre, qui vinrent tapisser mon utérus. Il se retira, et ce fut dans un hurlement de désespoir mêlé à un sanglot que le sort disparut. Il était parti, me laissant avec la semence du gobelin bien ancré dans mon ventre. Défaite, je me mis à pleurer, abandonnant tout espoir de réussite : les gobelins s’enchaînèrent, passant l’un après l’autre dans mon intimité et éjaculant des litres de semences à l’intérieur de mon ventre, me procurant un orgasme presque à chaque passage.
J’avais échoué à survivre : c’était la fin. Au final, j’étais parvenue à échapper aux harpies juste pour souffrir plus, et parvenir au même résultat avec des créatures plus sournoises et horribles. A chaque passage, la semence de mes amants s’accumulait dans mon ventre, et je ne pus même pas réagir lorsque l’un d’entre eux me mordit l’épaule, glissant quelque poison ou liquide dans mon sang. Ma tête se mit à tourner, ma fleur dégoulinait de sperme. L’on me retourna, en abusa de moi, encore et encore, me forçant à relever les jambes en écartant les cuisses. Parfois, l’un deux venait branler sa queue entre mes deux seins, ou la glissait dans ma bouche ; et je me laissais faire, à moitié dans les vapes : proche du nirvana.
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