Alors , peut être,  mais je ne suis pas spécialiste , que ce poème à l'origine étoit écrit en françois de l'époque et que là , il auroit été actualisé. Dés que j'ai cinq minutes je ferai une recherche.

Caprice
J ' veux pas rentrer à la maison
Oh non non non, c est trop con
Laisser ma rivière, les montagnes, les vallons
Pour aller voir mon patron
Oh non, c est trop con
Retourner pour une année de prison
Quel funèbre horizon
Pfff… c est vraiment trop con
J' veux pas rentrer … NA !

Le problème est que, comme ceux qui aujourd'hui peuple les cimetières, je suis indispensable.

Prends moi, prends moi sans un mot
Rythme ma vie au gré des baffes
Baise moi, baise moi sans un mot
Peut-être que je t'aimerai entre deux tafs

Oublie le passé
Je serai jamais repue
J'aime trop le sexe
J'aime trop l'haleine mes exs
J'en aurai jamais assez
Je serai jamais re-pu
Leurs souvenirs sur ma peau
Les traces de leurs larmes
Comme les marques d'une lame
Ou un soupir après le Allo
Tu voulais pas me ravoir dans ta vie
Juste me revoir dans ton lit
Dans le creux de ta main
Je lis sur le bout de tes doigts
On se reverra peut être pas demain
En attendant mes hanches ondoient
Le nez souillé, les yeux plissés
Je sais plus après quoi je cours
Après l'espoir, après l'amour
Je sais même plus où me glisser
Faudrait peut être que je te rattrape
Faudrait peut être que je me rattrape
Que je me fasse pardonner
Mais je sais que prendre, pas donner

Emmene moi loin du vide
Avant que ma vie te ride
Emmene moi loin de ce vide
Rempli de remontées acides

Y a tellement d'âmes qui se taisent
Autour de moi tout s'éteint
Y a tellement d'amis qui me baisent
Cachée derrière vitre sans teint
Transparence n'appelle pas clémence
Je te vois sourire car tu m'as mise mal
Et tu t'étonnes que je sois animale
Perception baisée par la démence
Sur ma vie j'ai voulu jeter l'encre
Sous mes tatouages des histoires d'amour
A chaque chapitre la peau s'échancre
Veines lacérées aux battements sourds
Ma peine apparaît en filigrane
Comme un écho au creux de mon crâne
Nuage de fumée calme le drame
La nuit passera gramme après gramme

Plus d'inspi mais on est là hein.

Bonheur Parfait

Que les chiens sont heureux !
Dans leur humeur badine,
Ils se sucent la pine,
Ils s’enculent entr’eux ;
Que les chiens sont heureux !

Théophile Gautier

Monique Andrée Serf

Ce matin d'automne, en septembre, j'écoutais une petite cantate et rêvais à ma plus
belle histoire d'amour avec une longue dame brune qui vendait des p'tits gâteaux au
bois de Saint-Amand. Je serais douce, me disait-elle, du bout des lèvres.
    Je ne sais pas dire si la photo est bonne mais dans le ciel, des rapaces et surtout
un aigle noir réveillaient son mal de vivre. Tout en se balançant elle disait, à mourir pour mourir ,
je choisis l'âge tendre.
    Je l'ai accompagnée à la gare de Lyon avec Pierre . Elle m'a fait voyager de Göttingen à
Marienbad et m'a fait pleurer à Nantes. Quand le jour se lève encore, à chaque fois je me dis
quand reviendras tu redonner le sommeil de mon enfance?
  Il me reste tes vivants poèmes , à toi femme piano: Chapeau bas.

La tête renversée, je rêve.
Mes cheveux bruns rencontre tes mains. Une étreinte marbrée.
Tes deux seins contre le creux de mes reins. Mon teint marqué.
Tu me tète, bercée dans ma sève.

Marques de griffure sur les draps. Je crie.
Crispée autour de ton cou, les muscles bandés.
Tes atours, ton goût, ton musc ne cessent de me hanter.
Défigurée par nos ébats. Je jouis.

Fumée âcre étouffe mes soupirs.
Toute éprise, je coule entre tes doigts.
Toutes tes prises, ton pouls contre moi.
Fumée âcre bouffe mes souvenirs.

Je veux voir tes yeux, montre les moi.
Pas juste tes bras autour de mes fesses.
Pas juste tes bas qui me caressent.
Je veux voir tes yeux, montre ton émoi.

Tes yeux, toi.
Ton absence me blesse, m’esseule.
Je t’aime sous un autre toit.
Je pense, m’affaisse, mais seule.

Sourire figé face à la solitude.
Timide vers le plaisir, caresse son écrin.
J’imagine ton désir, tes fesses, ton crin.
Rire affligé accepte la plénitude

Oiseau en cage joue avec la serrure.
Mes sens se lient, je me livre ouverte.
Digitale s’extirpe. Le vide arrête le sablier.
Agite mes tripes, mon bide, ça y est.
Je pense que je jouis, un livre ouvert.
Page après page, lis chaque rayure.

Retrouver les gestes du passé.
Antan me coupe le souffle, crise d’asthme.
En tant de coupes, je souffre, prise d’orgasme.
Éprouvée, la peste est dépassée.

Goutte de sueur me ramène à la vie.
Le goût de la peur qui mène ma vie.
Peur d’être sans toi, cachée sous mes draps.