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sur les 30 derniers jours
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- 08-10-2020
- 122 Messages
Dans les nuages
Ferme les yeux, échappe-toi.
Vole jusqu'au cieux, survole les toits.
Bondis avec des bottes de sept lieux,
Surprends les séraphins dans leurs jeux vicieux.
La lune est à toi, ton pouvoir infini.
Là-bas tu es loin, tes péchés resterons impunis.
Tu la possèdes enfin, ce soir elle sera rouge.
Repais-toi de son chagrin, à chaque fois que tu bouges.
Tu vas souiller sa pureté de ton envolée,
Prends le temps, ressens son infortune,
En alunissant sur ses silencieuses dunes.
Foule de ton pas la poussière inviolée.
Tu découvres à ses dépens sa face cachée,
Loin de te déplaire, elle te fait décoller.
Te sentant fière, elle a apprécié,
Tu apposes un baiser sur le hublot embrumé.
Tu repars la tête haute, l'âme épurée.
Les pensées claires, tu te sens revigoré.
Loin de tes soucis la vie devient fête,
En inhibant les cris de ta nymphe parfaite.
Merci à ma féebleue de toucher de sa plume mes écrits💘
sur les 30 derniers jours
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- 28-03-2019
- 1349 Messages
Soirée barbeuc chez Cro-Magnon
A la belle saison, le soir, quand l'astre de vie ,doucement, se cache sous l'horizon
que la cymbalisation du cigalon amoureux faiblit et laisse place aux "plocs" délicats des bouchons qui sautent,
l'homme, le vrai, homo sapiens sapiens sait que l'heure d'allumer le barbeuc a sonné et que lui seul peut maitriser la flamme qui amènera les braises prêtent à caresser , merguez, saucisses et autres cochonnailles .
Lui seul sait la science des épices et du moment propice pour déposer savamment , avec attention et élégance, sur ses fabuleux produits du terroir .
A tout il est prêt pour asseoir son rang de mâle dominant aux jolis yeux de sa bien aimée qui hors du flamboyant danger, dans sa cuisine admire son homme , beau majestueux, viril, l'abdo proéminent et mou certes , le bermuda trop grand dans lequel s'égare son ami d'enfance et dégoulinant de sueur , oui! Mais la peau halée , souvenir des vacances à la Grande Motte. Il est trop craquant! Elle peut le voir manipuler de mystérieux flacons , dont lui seul connais les vertus. Parfois de couleur rosée, parfois jaune, parfois les deux et lui seul , encore, connait les dosages bienfaiteurs qui font l'admirations de ses amis et qui l'emmènent vers de lointaines contrées en osmose avec la vie , la nature , faisant resurgir en lui ses gênes ancestraux de Cro-Magnon dont il connait le langage.
Enfin son œuvre culinaire achevée avec maestria , il rejoint , les mains pleines de délices noircis, sa famille , ses amis en titubant.
A la belle saison, le soir, quand l'astre de vie , doucement, se cache sous l'horizon, que la cymbalisation du cigalon amoureux faiblit et laisse place aux "plocs" délicats des bouchons qui sautent, l'homme, le vrai, homo sapiens sapiens sait que l'heure d'allumer le barbeuc a sonné et que lui seul peut maitriser la flamme qui amènera les braises prêtent à caresser , merguez, saucisses et autres cochonnailles . Lui seul sait la science des épices et du moment propice pour déposer savamment , avec attention et élégance, sur ses fabuleux produits du terroir .
A tout ,il est prêt , pour asseoir son rang de mâle dominant aux jolis yeux de sa bien aimée qui hors du flamboyant danger dans sa cuisine , admire son homme , beau majestueux, viril, l'abdo proéminent et mou certes , le bermuda trop grand dans lequel s'égare son ami d'enfance, dégoulinant de sueur , oui! Mais la peau halées , souvenir des vacances à la Grande Motte. Il est trop craquant! Elle peut le voir manipuler de mystérieux flacons , dont lui seul connais les vertus, parfois de couleur rosée, parfois jaune, parfois les deux et lui seul , encore, connait les dosages bienfaiteurs qui font l'admirations de ses amis et qui l'emmènent vers de lointaines contrées en osmose avec la vie , la nature , faisant resurgir en lui ses gênes ancestraux de Cro-Magnon dont il connait le langage.
Enfin son œuvre culinaire achevée avec maestria , il rejoint , les mains pleines de délices noircis, sa famille , ses amis en titubant et peinant à trouver ses mots , terrassé par l'émotion et la fatigue mais fier du devoir accompli et heureux
elle habite ma tête je l'aime, je la hais.
Ma personnalité c'est celle que je suis, mon apparence c'est celui que je montre.
J'ai beau tourner, retourner dans ma tête ;
Chercher l'idée qui ferait de beaux vers
Pour te laisser les couilles à l'envers
Une fois lu plus loin que cet en-tête,
Ça ne vient pas. Aussi, je m'abandonne
Au seul plaisir de m'y laisser porter,
Car il vaut mieux ce projet avorter,
Et dire tout ce que ton corps me donne.
Ah ! Donc, tu veux des rimes de ma main...?
En voici vingt, ou cinquante, peut-être,
Je te les fais sans savoir quoi y mettre,
Et pourrais bien les regretter demain,
Mais peu m'importe : Il me faut te les faire,
Et t'en offrir, bel Amant, une gerbe,
Cueillie, tu sais, parmi la pareille herbe,
Celle où tu m'as jadis prise par terre ?
C'était, je crois, dans un parc, n'est-il pas ?
Tu m'avais vue toute nue sous ma jupe ;
J'étais transie, mais je n'étais pas dupe,
D'être la proie prévue à ton repas.
Que c'était bon ! Que c'était doux et dur !
Fut-ce ta queue, Amour ? Fut-ce ta langue ?
J'étais transie, tu me rendis exsangue,
Ton dévouement fut de nous le plus sûr...
Je sens encor ce coït qui débute,
Je goûte encor tes lèvres sur les miennes,
Je vois encor mes mains dedans les tiennes,
J'entends encor ton rythme de culbute.
Dans ma mémoire est encor la grosseur
De cette queue dont tu me perforas ;
Oh ! Dis-moi donc, dis que tu me feras
M'ouvrir encor à ta raide épaisseur !
La désertion de ton sexe m'endeuille :
A quand, Phœbus, le retour de ton membre ?
Le joli mai, plus prude que novembre,
Cachait au ciel notre amour sous la feuille.
Sur le rameau, deux mésanges s'aimaient,
Dans le bassin, la libellule aussi ;
J'accueille encor, contre moi, juste ici,
Les coups rythmés que tes boules rimaient.
Que j'aimerais chanter à ton oreille
Une autre fois, mon Cœur, la plainte sourde
Qui m’échappa, quand de ta bite lourde
Tu me perças d'une ardeur sans pareille !
Que j'aimerais qu'à l'endroit où je pense,
Ce sexe encor pénètre une autre fois !
Souvent j'en rêve et me touche parfois,
Au souvenir de ta grasse semence.
Dis-moi, dis-moi, la fin, t'en souvient-il ?
Te souviens-tu de ce lait qui montait
Dans l'érection que ton corps me mettait
Jusques au fond, d'un charme tant subtil ?
L'on n'eût pas cru, voyant la scène au loin,
Mais en dépit de l'air de cette baise,
Ce fut si doux ! Fasse qu'à Dieu ne taise
La Création que l'on eut à témoin !
Et fasse aussi qu'à nouveau je te sente
Dans la mollesse qui fait mon minou,
Et ce contraste entre mon sexe mou,
Et ton priape, affermi dans ma fente !
Je le veux tant, t'aimer une autre fois !
Le sort peut bien qui de nos corps dispose,
Nous désunir un temps. Mais à toi j'ose
Te dire, Amour : Mon cul, je te le dois.
J’adore !!!
- 07-02-2013
- 9165 Messages
Por allí viene Durruti
con una carta en la mano
donde pone la miseria
de este pueblo soberano
por allí viene Durruti
con un libro en el morral
donde apunta los millones
que ha robado el capital.
Por allí viene Durruti
con catorce compañeros
y le dice a los patronos
lo que quieren los obreros
por allí viene Durruti
con un pliego de papel
a decirle a los soldados
que se salgan del cuartel.
Por allí viene Durruti
sin carroza y sin dinero
saludando a todo el mundo
campesino y jornalero
por allí viene Durruti
con las tablas de la ley
pa’ que sepan los obreros
que no hay patria, dios ni rey.
Chanson populaire FAI/CNT, Espagne 1936
sur les 30 derniers jours
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- 10-12-2017
- 2327 Messages
Tilia TV :
Por allí viene Durruti
con una carta en la mano
donde pone la miseria
de este pueblo soberano
por allí viene Durruti
con un libro en el morral
donde apunta los millones
que ha robado el capital.
Por allí viene Durruti
con catorce compañeros
y le dice a los patronos
lo que quieren los obreros
por allí viene Durruti
con un pliego de papel
a decirle a los soldados
que se salgan del cuartel.
Por allí viene Durruti
sin carroza y sin dinero
saludando a todo el mundo
campesino y jornalero
por allí viene Durruti
con las tablas de la ley
pa’ que sepan los obreros
que no hay patria, dios ni rey.
Chanson populaire FAI/CNT, Espagne 1936
C'est une belle chanson composée par Chicho Sanchez Ferlosio.
Tout le bonheur des hommes est dans l'imagination.
- Donatien Alphonse François de Sade alias Le Marquis de Sade
Ce sont les écrivains qui manquent au peuple, ce ne sont pas les lecteurs qui manquent aux écrivains. - Alphonse de Lamartine
- 07-02-2013
- 9165 Messages
Donatien A.F. de Sade :
C'est une belle chanson composée par Chicho Sanchez Ferlosio.
Exactement, c'est une chanson qui mérite d'être chantée la main sur le cœur et la tête haute. J'ai trouvé, un peu par hasard, une version chantée par un groupe argentin. Si tu es habitué à la langue castillane d'Espagne, tu notera la différence d'accent:
elviolinistadelamorylospibesquemiraban.bandcamp.com/track/por-all-viene-durruti
- 02-01-2021
- 10 Messages
Plus personne ne me repêche,
T’aurais-je créée de toutes pièces ?
Tu n’existes peut-être pas,
Ou alors juste dans mes souvenirs.
Tu n’expires peut-être pas,
Ou alors juste dans mes soupirs.
Faut que je me dépêche, que je me dépèce,
Pour arrêter mon cœur qui tombe en pièces.
Chez nous deux, j’avais peur de moi.
Chez nous deux, j’avais peur du toit.
Signée à la hâte comme une conscrite,
T’étais différente des autres.
J’étais pas là pour le sexe,
T’étais différente de mes exs.
J’aurai voulu t’offrir quelque chose d’autre,
Que mon air minable, ma face contrite.
J’ai cru le trouver au creux de tes mains,
Un abri où me lover en tremblant.
Réveillée par un bruit blanc,
J’ai cru me trouver aux cieux le lendemain.
Les yeux écarquillés, fresque vide,
La gorge amère, presque acide,
Je n’ai su qu’empêcher de tourner le rouage.
Regretter, tout casser, et me tuer au hash.
J’erre dans ma chambre,
Comme on erre dans un labo.
J’erre dans nos souvenirs d’ados,
Figés dans le temps et l’ambre.
Autour de moi la vie défile,
Sans que je ne sois au courant.
Tout ne tient qu’à un fil,
Espérons qu’il ne soit pas coulant.
Mais tous mes amis me parlent de toi, de nous,
Tous mes amis me disent de changer d’air
Tous mes amis n’existent pas sans nous.
Tous mes amis imaginaires.
Ceux qui m’aiment, qui me baisent, qui me parlent.
Ceux dont les bouches n’ont fait que mentir.
Ceux dont l’amour ne sait jamais fait sentir.
Ils ne restent plus que ceux qui partent.
J’ai tout créé de toutes pièces,
Toi, notre vie, même ma peine.
Ce soir, demain, profite de ma liesse,
Bientôt, il ne te restera plus que ma haine.
Je t’aime.
Sale pute.
- 19-07-2020
- 4049 Messages
Douce nuit :
Ton corps cambré,
Accentue ma prise,
Des frissons parsemés,
Sur cet être sans emprise,
Ton sourire et ta douceur,
Contrastent tes plaintes,
Maintiennent cette étreinte,
Ensemble, enlacés, vainqueurs,
Les marques d'ongles et d'incisives,
Sur cette belle offrande,
D'en voir plus, j'en quémande,
D'en faire plus, je te le demande
Ces doux souvenirs,
Dans mes songes,
Ne tardent de revenir,
S'imposent et se prolongent.
Membre de la loge du Grand Ordre de la Crinière Saillante, Chevalier du Concombre Ardent, Initié du Maître Couille Joufflue, Président du Parloir de la Mycose Recalcitrante, Adepte du Fisting Nasal, Bourreau des Culs Huilés.
L'histoire est (ré)écrite par les grandes gueules.
- 08-11-2020
- 12948 Messages
Il est romantique le ptit rongeur ; très mignon <3
Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
- 02-01-2021
- 10 Messages
Un regard aura suffit,
A nous lier,
Un retard aura suffit,
Pour oublier
Y a pas un soir où je pense pas à toi
Y a pas un soir où je prends pas sur moi
J’ai fais cent fois le tour de mon âme
Sans jamais comprendre son état
Imagine moi, le visage noyé de larmes
Pendant que le tien perd de son éclat
Je compte tout ce que j’aimais
Je compte tout ce que j’avais
Je compte même les fissures sur les pots
Sans jamais trouver de repos
A force de te prendre la tête,
J’ai finis par perdre la mienne
Comme à chaque fin de fête,
Je crois que je ne suis plus tienne
Je ne vais pas vivre longtemps sans ma reine
En moi, je sens le vide grossir, grossir, grossir
Je vais pas vivre longtemps, je suis pas sereine
Je veux m’endormir et ne jamais revenir
Je veux pas d’amis,
Pas qu’on panse mes blessures
Juste que mes ennemis
Rient et me disent que c’était sûr
Qu’on me conforte dans ma médiocrité
Qu’on me dise que tout ça je le mérite
Oublier pourquoi tu m’as quittée
Parce que la vérité m’irrite
La haine dans la gorge
Le repas sur le table
Leurs mains contre ma gorge
Mon corps contre la table
Y a plus rien pour doser
J’ai perdu mon équilibre
J’ose plus rien oser
Regarde dans quoi tu m’as rendue libre
- 13-08-2021
- 134 Messages
C'est l'amour amer mais j'aime ces jeux des mots
Le petit être a poil dru m'a également ému
sur les 30 derniers jours
depuis toujours
- 11-04-2020
- 1874 Messages
Nos souvenirs
Premier regard dans cet autocar
Telle la foudre qui tombe au hasard
Je revois ton nom en lettres d'argent
Et sur ton visage, ce sourire d'enfant.
Première image que j'ai de toi,
Gravée pour toujours elle restera
Car ce jour là, je ne le savais pas,
Mais tu as posé ta marque sur moi.
Je me souviens de l'eau qui ruisselle,
Cette singulière séance de vaisselle,
Puis la chaleur du feu de camp,
Qui est parvenue à stopper le temps.
Devant ces flammes qui s'affolent,
Deux âmes sœurs trouvent leur boussole,
Et au matin, quand le jour point
C'est ton visage qui enchante demain.
Pour t'impressionner, j'ai combattu ma peur
Me suis lancée de cette si grande hauteur,
Plongeant dans le vide j'ai découvert alors,
Que vivre c'est oser et savourer encore.
Une bribe de vent dans mes cheveux,
Cette étincelle qui brille dans tes yeux,
Tes mains qui se posent sur mon dos,
Ce lien qui s'imprime sur nos peaux.
Plus qu'une évidence mais pourtant,
Cette chance arrive prématurément
Et quand sonne l'heure du départ,
Un dernier écrit laisse un infime espoir.
Le temps passe et chacun vit sa vie,
Cependant, une seule lettre aura suffit
Pour que le temps d'une journée,
Renaisse cette sincère complicité.
Un jour tu oses, au delà de mes espérances,
Quelques mots, tant de conséquences,
Au seuil d'une nouvelle existence,
Je ne réalise pas encore ma chance.
Ma carapace vole en éclats,
Quand tu me sers enfin dans tes bras,
Tes lèvres balayent mes derniers remparts
Et alors débute notre merveilleuse histoire.
Dernière modification par Blueberry89 (Le 05-12-2021 à 21h49)
"Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu’endormis. " E.A.Poe
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- 10-12-2017
- 2327 Messages
Oh wow ! Quelle belle éloge, quelle belle narration de la naissance d'une histoire d'amour. Vous parvenez toujours à saisir les mots qui subliment le message véhiculé, chère Blue.
Dernière modification par Donatien A.F. de Sade (Le 06-12-2021 à 05h15)
Tout le bonheur des hommes est dans l'imagination.
- Donatien Alphonse François de Sade alias Le Marquis de Sade
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