Docsevere :

Merci Sou_Mise ! Encore, une fois je suis rouge de confusion Et ça me fait plaisir que tu trouves que c'est le meilleur (j'aime tes goûts... et pas seulement en terme de fantasmes sexuels ; tu sembles une jeune fille cultivée et sophistiquée )

Je ne connais pas le "con d'Irène" et même si 'ai déjà entendu ce titre je ne l'ai pas lu (je vais me précipiter pour l'acheter.) J'ai juste acheté "Les cloches de Bâle" chez un bouquiniste il n'y a pas longtemps, mais pas encore lu.

Comme j'ai dit + haut, je ne suis pas rancunier (c'est presque un défaut...) et j'ai préféré imaginer cette fin...
Le trip c'est que le mec a envie de décoincer la banquière, et la séduire en même temps, parce qu'il a pris goût à son corps
C'est un nouveau riche et lui montrer que, désormais, il a les moyens de faire ce qu'il lui plait, de vivre où il lui plait, d'acheter ce qu'il lui plait, tout en profitant de la vie, c'est un peu aussi sa vengeance (alors qu'elle, qui voit passer tout ce pognon entre ses doigts, vit avec son salaire de banquière...)

J'ai pris beaucoup de plaisir à détailler les oeuvres d'art qu'il se paye : finalement, devenir riche et se payer ça, ça aussi ça participe au fantasme !

(As-tu lu "La mise à mort" d'Aragon ? Bouquin intéressant (avec des passages chiants que j'ai zappé... je l'ai lu en deux fois à 10 ans d'intervalle), mais il y a des thèmes passionnants...

Tu peux le trouver sur internet ! C'est le seul texte de lui que j'ai lu vraiment en détail, en profondeur, j'ai un peu du mal à suivre sinon... Mais celui-là !! J'adore !

Le guide agite son bâton, et le simoun se lève de terre, Irène se souvient soudain de l’ouragan. Le mirage apparaît, et ses belles fontaines... Le mirage est assis tout nu dans le vent pur. Beau mirage membré comme un marteau-pilon. Beau mirage de l’homme entrant dans la moniche. Beau mirage de source et de fruits lourds fondant. Voici les voyageurs fous à frotter leurs lèvres. Irène est comme une arche au-dessus de la mer. Je n’ai pas bu depuis cent jours, et les soupirs me désaltèrent. Han, han. Ire appelle son amant. Son amant qui bande à distance. Han, han. Irène agonise et se tord. Il bande comme un dieu au-dessus de l’abîme. Elle bouge, il la fuit, elle bouge et se tend. Han. L’oasis se penche avec ses hautes palmes. Voyageurs vos burnous tournent dans les sablons. Irène à se briser halète. Il la contemple. Le con est embué par l’attente du vit. Sur le chott illusoire, une ombre de gazelle...

Enfer, que tes damnés se branlent, Irène a déchargé.

Et bien c'est réussi... On sent qu'il y a une attirance réciproque qui s'installe, j'adore ça... Et encore plus dans la vraie vie ! Il n'y a pas de meilleur sentiment... Celui du "je crois que je l'aime bien, celui-là/celle-là, il commence à me plaire"... Quand on est pas encore en plein dedans, mais que c'est bien parti pour...

Lioubov :

Puisque vous avez des références, Sou_Mise et Doc, je vous enjoins (de népalais...) à vous intéresser à un autre Hopper : Hugh Hopper, le bassiste de Soft Machine (un groupe british de la fin des sixties / début des seventies).

Ecoutez les trois premiers albums de ce groupe (sur Third, tout particulièrement Moon in June, c'est d'actualité).

A savoir que Hugh Hopper a enregistré un album intitulé 1984, un clin d'oeil à George Orwell.

Vous voyez qu'on peut discuter d'autre chose que de cul, sur un site qui est dédié aux jeunes branleurs ?

Oh ben je suis en plein dedans, ça va faire quelques mois que j'habite à Londres... Je me branche ça, et vais demander à mes proprios si ils connaissent !

(et les jeunes branleuses alors ? )

Il y a un poème surréaliste d'Octavio Paz, qui est magnifique, et érotique... mais il faut savoir lire entre les lignes. Je rechercherai son nom...

c'était un peu le truc hype, ZE place to be... Ca a tendance à me refroidir...

Ca me fait rire, me fait penser des lignes sur ce qu'est "être Parisien" dans un livre de Sacha Guitry que je suis en train de lire ; je les copierai ici.

Londres, tu as de la chance... et ils ont bien de la chance les angliches. Profite bien de ta vie londonienne, je suis sûr que tu peaufineras ta culture et ton savoir...

(et les jeunes branleuses alors ? )

Ca, va falloir que tu nous racontes + en détail...

Merci c'est sympa.
Mais les histoires c'est comme les grèves il faut savoir les terminer... pour se consacrer à de nouvelles.