Vu votre approche sybilline et Kokelin, limiter le danger des pervers, je serais pour ce genre de technologies.
Malheureusement je pense que c 'est donner trop de sens moral à des personnes qui en sont dépourvues.
Un violeur veut une possession sur la personne, une toute puissance. L'ersatz du virtuel ne remplira pas, à mon avis ce "but".

Quant au problème selon moi, c'est que les personnes vont encore plus s'isoler et réduire leur lien social déjà fragile. Et les grands groupes vont commercialiser, rendre payantes des choses qui sont gratuites à la base.
Aujourd'hui les gens flirtent moins pour rencontrer l’âme sœur ou le coup d'un soir. Tout le monde passe par des sites plus ou moins payants. La drague se fait en virtuel.

Alors si demain les relations sexuelles le deviennent aussi.... cauchemar à la Aldous Huxley ou Georges Orwell ...

Sibylline :

@ Appat... Perso, si cela peut suffire aux détraqués que tu évoques et qu'ils en profitent pour vivre leurs fantasmes les plus immoraux de façon virtuelle, je dis tant mieux ... au moins, ils ne feront de mal à personne !

Je ne suis pas de cet avis. Lorsque je faisais référence à ces personnes dans quelques malheureuses lignes d'un pavé, je parlais de celles en puissance. Il me paraît évident qu'un vrai détraqué sexuel se moquera éperdument du numérique, lui a besoin de chair fraiche et vivante.
En revanche, je suis convaincu qu'il existe dans la population des individus qui ne passeront jamais à l'acte par simple peur de la répression et parce que les détraqués ne sont hélas pas forcément tous stupides.
Leur permettre d'assouvir virtuellement des horreurs aurait justement l'effet de les encourager à passer à l'acte puisqu'en commercialisant ce genre de produits, on banaliserait le tabou jusqu'à ce qu'il n'en devienne plus un. Contrairement à toi, je pense que ce serait catastrophique pour la société dans sa globalité.

Toutefois, comme exprimé plus en détail dans mon post précédent, j'ai de grands doutes à ce que cela se concrétise. Si cela est le cas, ce sera dans la sphère regroupant toutes les infamies inimaginables, comme le snuff. Je n'ai pas les couilles d'approfondir mes enquêtes via le dark car je ne suis pas suffisamment blindé pour faire face à la tonne de hackers surdoués y pullulant mais d'autres biais m'ont montré la face très obscure d'une certaine population. Ce n'est clairement pas le virtuel qui les intéresse.
Je reviens, je vais vomir...

Un coup tu me tutoies, un coup tu me vouvoies, faudrait être raccord pour commencer.

Sibylline :

Votre précédent post ???
Qu'y dîtes vous ? Rien d'autre qu'on ne sache tous.

Tous ? Prétendre connaitre le savoir de chacun, tu appelles ça comment ?
D'ailleurs ce n'était pas du tout l'essence de mon propos donc tes critiques mijaurées tu peux te les mettre là où tu sais (virtuellement si ça te procures du plaisir).

Sibylline :

Oh !
Déjà !?!

De toute évidence, votre plaisir virtuel est non seulement bien plus intense et fulgurant que le mien pour qu'ainsi, si vite, vous perdiez de votre consistance et qu'en un crachat vous lâchiez votre fiel !

Du coup me vient l'idée d'une utilisation positive de cette technologie virtuelle qui éviterait bien des déceptions et des frustrations....

Ne serait ce pas un moyen pour les éjaculateurs précoces de maîtriser leurs pulsions, leurs émotions et d'éviter de se répandre intempestivement ?

Bonjour
Il est fort possible que le virtuel et la réalité vrituelle puissent aider ces personnes. Après cela peit etre excitant..mais frustrant car le vrai contact de la chair est essentiel.