Si telle éprise de son corsaire, à ne point juger ces faux airs
En sous marin est bien malin, ce saint balot d'un air de rien.
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- 01-01-2012
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Amiline :
Si telle éprise de son corsaire, à ne point juger ces faux airs
En sous marin est bien malin, ce saint balot d'un air de rien.
Attention, Amiline, tu cours un grave danger : tes vers comportent 16 pieds !
Peut-être bénéficieras-tu de circonstances atténuantes, vu que tu as placé la césure à leur hémistiche.
Un loup qui ne se laissera pas déconstruire !
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- 19-04-2013
- 3073 Messages
Bon, quelqu’un pourrait rappeler à tous le monde comment on compte les pieds ?
Parce que, comme j’ai appris, je ne tombe pas sur les bons résultats.
Zeltron :
Dame Tilia, je partage ton chagrin
Là, par exemple, j’en compte 11 au lieu de 12.
Tilia TV :
Historien? mais il insulte Baudelaire
Idem.
Amiline :
Si telle éprise de son corsaire
Là, j’en compte 9 au lieu de 8.
Dernière modification par Nkari (Le 14-10-2018 à 14h19)
Membre de la Bibliothèque de l'impossible.
- 11-05-2014
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Nkari :
Zeltron :
Dame Tilia, je partage ton chagrin
Là, par exemple, j’en compte 11 au lieu de 12.
Sur les noms propres (qui comprennent les pseudonymes), on peut tricher. En l'occurrence j'ai fait "ti-li-a".
Dernière modification par Zeltron (Le 14-10-2018 à 15h53)
"Je crois avoir fait à cheval à peu près tout ce qu'un homme peut faire, excepté l'amour. Mais je ne désespère pas d'y parvenir un jour."
@Lioubov @Nkari, merci messieurs pour vos remarques, c'est la première fois que je m'essayais à cet exercice, je me suis lancée en sachant que cela ne serait que très constructif pour moi. Je ne pouvais trouver meilleur post pour m'y confronter. Je vais m'entraîner.
Avec tout mon respect pour votre indulgence.
- 11-05-2014
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Lioubov :
Attention, Amiline, tu cours un grave danger : tes vers comportent 16 pieds !
Erreur, il y en a un qui en compte 17 :
Si tell' é-pri-se de son cor-sair', à ne point ju-ger ces faux airs
Ne jamais prononcer le E final avant une autre voyelle ou une fin de vers, mais toujours avant une consonne.
Dernière modification par Zeltron (Le 14-10-2018 à 15h54)
"Je crois avoir fait à cheval à peu près tout ce qu'un homme peut faire, excepté l'amour. Mais je ne désespère pas d'y parvenir un jour."
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- 01-01-2012
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16 ou 17 pieds, ce n'est pas grave : c'était juste pour la faire marcher !
Un loup qui ne se laissera pas déconstruire !
- 07-02-2013
- 9106 Messages
@Nkari: His/to/ri/en /mais /il /in/sul/te /Bau/de/laire
Par tous les Dieux mais que vois je ici de la prose?
Cet abandon me rend morose
Ce forum donne la cyrrhose
Aux gens, qui l'originalité jamais n'ose!
Dernière modification par Tilia TV (Le 14-10-2018 à 17h34)
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- 06-07-2017
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Quant à moi, de toute façon, je ne versifie qu'en vers libres ...
Ne me cassez pas les pieds avec ça ...
Penser est difficile, c'est pourquoi la plupart se font juges. (Carl Gustav Jung)
- 07-02-2013
- 9106 Messages
Fit le monstre qui oscille entre dix et douze
il est bien plus simple de parler de partouze
caché en secret dans le dos de son épouse
Et de phantasmer sur les petites tantouzes
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- 06-07-2017
- 4863 Messages
Celles qui dansent le tango à Toulouse
Ou même la cucaracha à Mulhouse,
La valse à mille temps à Narbonne,
Ou sous les murs de Carcassonne.
Un petit cours de géographie, ça ne fait pas de mal ...
Dernière modification par megalosex (Le 15-10-2018 à 00h17)
Penser est difficile, c'est pourquoi la plupart se font juges. (Carl Gustav Jung)
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- 07-12-2014
- 1868 Messages
Amis lecteurs, de moi n’attendez pas de vers,
Par d’amers critiques je me suis fait descendre,
Souffrez que de mon corps ne restent que des cendres :
Je compte (une fois mort) me faire incinérer.
À vous voir rimailler comme des morts de faim,
Mon voisin Alexandre, fin poète à ses heures
Tourne dans sa tombe comme un ventilateur,
À trop compter vos pieds dans le creux de ses mains.
Pour vous faire les dents, vous n’aurez que ma prose,
À ceux que sont pédants je présente mon prose
Branlant mes roupettes, entendez-les sonner.
Vous noyer de fadaises je pourrais longtemps !
Mais non, lecteur, de dormir il est plus que temps,
Car il faut bien, hélas, conclure ce sonnet.