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Zantetsuken
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14-12-2018
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Bonjour,

Avec ma femme, ça a commencé fort. On faisait l'amour 3 fois par jour lorsque nos emplois du temps respectifs le permettait (vive les années étudiants).

Je vous la fais courte, au bout de 5 ans de vie commune, bim on le faisait 2 à 3 fois par semaine. Au bout de 10 ans, 1 fois par semaine maximum.

Le premier enfant arrive, normal il faut s'en occuper, notre vie sexuelle est en pause mais reprends assez vite disons vers les 3 ou 4 mois de notre bébé. L'envie d'un deuxième, nous stimule tout ça et le deuxième bébé arrive avec 2 ans d'écart. Pendant cette deuxième grossesse, je sens ma femme distante, je prends mon mal en patience, je me dis c'est assez dure pour elle. Tant pis, madame main gauche me fait tenir le coup.

Notre deuxième a bientôt 6 mois...ma vie sexuelle est inexistante avec ma femme. Il ne se passe plus rien entre nous, on est juste des parents qui élèvent leur enfant ensemble...

Je vous vois venir, j'en ai discuté avec elle de manière posée, sans lui mettre la pression. Juste pour essayer de comprendre pourquoi elle n'a clairement plus envie. Et la seule explication qu'elle me donne c'est "je sais pas, je n'ai plus envie c'est tout".

Donc voilà où j'en suis, je suis un papa comblé mais qui enchaîne les plans culs pour faire tourner la machine. J'ai abandonné l'idée de rechercher une solution avec ma femme. Je pense que notre couple ne tient plus, je fais parti de ceux qui pense que le sexe c'est le ciment du couple. Donc pas de sexes = pas de couple...

Qu'en pensez-vous les ami(e)s ? Mes dames êtes-vous passées par cette phase ? Et si oui comment avez-vous géré ? Et les papas?? Divorce ou la situation est-elle redevenu comme avant ?

JeSuisPoly
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04-01-2018
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C'est le moment de travailler pour être aussi des amoureux. Ça se travaille cela aussi, et pas seulement au lit. En fait c'est le travail qui permet que l'on arrive au lit.

Qu'en est-il de sa charge mentale ? Comment se sent-elle par rapport à son corps ? Organisez vous des escapades sans les enfants ?


“Si les hommes pouvaient attendre un enfant, l'avortement serait un sacrement.” Florence Kennedy
Zantetsuken
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14-12-2018
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JeSuisPoly :

C'est le moment de travailler pour être aussi des amoureux. Ça se travaille cela aussi, et pas seulement au lit. En fait c'est le travail qui permet que l'on arrive au lit.

Qu'en est-il de sa charge mentale ? Comment se sent-elle par rapport à son corps ? Organisez vous des escapades sans les enfants ?

Au niveau de la charge mentale, on partage 100% des tâches de ce côté on est en roue libre. Je prends le relais et vice versa. Côté parent, je n'ai rien décelé d'anormal de mon point de vue.

Par rapport à son corps, je ne la sens pas du tout complexée (ça ne veut pas dire que ce n'est pas le cas c'est vrai). J'ai tjs essayé de la faire se sentir bien par rapport à ça. Le corps change forcément après une grossesse, étant donné qu'on a deux enfants, je pense que ce n'est pas un problème pour elle non plus.

Des sorties juste nous deux, la faille est peut être à ce niveau, c'est ultra rare... On trimbale tjs les enfants avec nous pour des balades ou pour aller au resto.

Pour finir, c'est dure à dire mais je ne peux pas être amoureux d'une femme qui ne me désire plus, qui ne communique plus et qui reste fermer comme un coquille... Comme dit, j'ai tenté de discuter avec elle sans vraiment de résultat lol je peux pas la forcer...

J'ai pensé à la piste d'un amant qu'elle aurait potentiellement, au bout de plusieurs mois sans réelle avancée, je lui ai demandé mais idem "ce n'est pas ça le problème" hmm

Zantetsuken
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14-12-2018
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Le Professeur de Choses :

désolé mon vieux, même évolution que toi et divorcé après le deuxième enfant ( décision commune, plus d'envie des deux côtés). Voilà voilà.

Étrangement le divorce nous a fait retrouver des rapports plus apaisés ( rapports humains, hein, pas sexuels)

L'idée commence à faire son chemin, je dirai même que je vais en arriver à cette conclusion. Rester parent, ça ne changera jamais mais chacun de son côté.

JeSuisPoly
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04-01-2018
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Rien est acquis dans un couple, et il faut vraiment le mettre dans son agenda pour le préserver. Ne trimballez plus les enfants partout. Offrez vous du temps pour vous, pour vous deux, c'est le chemin qui mène au lit. C'est aussi plus facile de communiquer hors du quotidien, lorsqu'on se retrouve. Vous n'êtes pas que des parents, mais vous n'êtes pas qu'un couple non plus. Vous êtes aussi deux entités.

N'abandonnez pas aussi vite.


“Si les hommes pouvaient attendre un enfant, l'avortement serait un sacrement.” Florence Kennedy
Zantetsuken
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14-12-2018
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JeSuisPoly :

Rien est acquis dans un couple, et il faut vraiment le mettre dans son agenda pour le préserver. Ne trimballez plus les enfants partout. Offrez vous du temps pour vous, pour vous deux, c'est le chemin qui mène au lit. C'est aussi plus facile de communiquer hors du quotidien, lorsqu'on se retrouve. Vous n'êtes pas que des parents, mais vous n'êtes pas qu'un couple non plus. Vous êtes aussi deux entités.

N'abandonnez pas aussi vite.

J'arrête d'être pessimiste, ça ne fait pas avancer la chose mais ma logique me dit que je ne peux rien sauver tout seul 😬

JeSuisPoly
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04-01-2018
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Non mais tu peux prendre les devants ! Week end surprise rien que vous deux.


“Si les hommes pouvaient attendre un enfant, l'avortement serait un sacrement.” Florence Kennedy
Zeltron
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11-05-2014
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Question con, mais est-ce que ta femme a correctement fait de la rééducation périnéale ? Parce que bon, après un accouchement c'est un peu tout cassé là-dedans, du coup peut-être que ça influe sur la libido ?

J'en sais rien, j'ai jamais vécu ça. J'émets des suppositions c'est tout.


"Je crois avoir fait à cheval à peu près tout ce qu'un homme peut faire, excepté l'amour. Mais je ne désespère pas d'y parvenir un jour."
Lioubov
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Je ne peux parler que de mon couple.

Mon épouse a 5 ans de moins que moi, et nous avons eu deux enfants (1974 et 1978). D'après ce que je me souviens, il y a eu des périodes avec moins de rapports dans les mois qui ont suivi la naissance des enfants, mais le rythme a vite repris comme avant.

A cette époque, je ne tenais pas de statistiques ; les premières remontent à 1999 (j'avais 53 ans et mon épouse 48, nos enfants 25 et 21) avec une moyenne de 12,5 rapports par mois.
En 2008 (62 et 57 ans), la moyenne n'était plus que de 8,5 rapports par mois.

A noter qu'à côté de ça, ma vie sexuelle extraconjugale était très riche.


Un loup qui ne se laissera pas déconstruire !
Zantetsuken
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14-12-2018
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JeSuisPoly :

Non mais tu peux prendre les devants ! Week end surprise rien que vous deux.

Pas faux mais j'attends une réaction de sa part, il faut qu'elle me montre qu'elle veut se battre pour sauver notre couple également.

Zantetsuken
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14-12-2018
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Zeltron :

Question con, mais est-ce que ta femme a correctement fait de la rééducation périnéale ? Parce que bon, après un accouchement c'est un peu tout cassé là-dedans, du coup peut-être que ça influe sur la libido ?

J'en sais rien, j'ai jamais vécu ça. J'émets des suppositions c'est tout.

Évidemment que c'est déjà fait 😊 sinon effectivement la question ne se pose pas

Zantetsuken
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14-12-2018
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Lioubov :

Je ne peux parler que de mon couple.

Mon épouse a 5 ans de moins que moi, et nous avons eu deux enfants (1974 et 1978). D'après ce que je me souviens, il y a eu des périodes avec moins de rapports dans les mois qui ont suivi la naissance des enfants, mais le rythme a vite repris comme avant.

A cette époque, je ne tenais pas de statistiques ; les premières remontent à 1999 (j'avais 53 ans et mon épouse 48, nos enfants 25 et 21) avec une moyenne de 12,5 rapports par mois.
En 2008 (62 et 57 ans), la moyenne n'était plus que de 8,5 rapports par mois.

A noter qu'à côté de ça, ma vie sexuelle extraconjugale était très riche.

Ça correspond à mon position actuelle, je vais voir ailleurs mais je ne suis pas encore tout à fait parti. A voir si comme toi, je tiens le coup comme ça, le temps que ça revienne. Si je ne barre pas avant, rien n'est défini

JeSuisPoly
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04-01-2018
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Organise le week end surprise d'abord ! Je suis certaine que cela va déclencher des choses chez elle.


“Si les hommes pouvaient attendre un enfant, l'avortement serait un sacrement.” Florence Kennedy
JeSuisPoly
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04-01-2018
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Et puis tu sais, il y a plein de choses dans la psychée de la femme qui font qu'après les naissances ce n'est pas forcément rapide pour retrouver ses marques en tant que femme (individu) et en tant qu'amoureuse.

C'est un super bouleversement dans le corps et dans l'âme, une grossesse et un accouchement. Beaucoup de choses sont brassées. 6 mois, ce n'est pas tellement long.

Vois-tu, j'ai une certain un bon appétit sexuel. Un très bon appétit, même. Pourtant après la naissance de mon premier, j'ai mis quasiment 6 mois avant d'avoir mon premier rapport sexuel avec mon mari. Non seulement je n'avais pas de désir, mais en plus j'étais terrorisée. J'ai mis longtemps à l'admettre que j'étais terrorisée. Même si sur le papier mon accouchement s'est bien déroulé, dans les faits, dans ce que j'ai vécu, comme je l'ai vécu, ce n'est pas le cas.

On m'a imposé une péridurale, j'étais toute jeune, j'avais 22 ans et quand l'équipe a insisté j'ai cédé. Le fait d'avoir eu la péridurale a fait que je ne sentais pas comment je poussais et je me suis retrouvée avec une déchirure complète au 3ème degré. La péridurale n'agissait plus au moment où l'on m'a recousue. Et comme l'obstétricien de garde était un crocodile dans toute sa splendeur, j'ai eu droit au point du mari ! Mon intimité m'a fait très mal pendant de nombreuses semaines.

Alors bien sûr, dès que mon mari venait me faire des papouilles, j'étais fuyante, je le repoussais, j'avais peur. En plus je lui envoyais un double signal parce que j'allais souvent me coller contre lui, mais dès qu'il effleurait mes seins, je me refermais comme une huître. Je devenais même parfois agressive quand il tentait une approche. Et après je me sentais terriblement coupable parce qu'il n'avait rien fait de mal et que je l'aimais très fort, et que normalement quand on s'aime on doit avoir envie l'un de l'autre. Je me fustigeais. J'avoue aussi que pendant cette période, j'ai bien essayé de le caresser et de le sucer, mais je n'y prenais aucun plaisir. Je me forçais, j'avais juste l'impression d'être un vide couille et je me sentais très mal pendant et après. C'est arrivé qu'il me dise "Force toi un peu, bordel !".

Une fois où je me suis refusée à lui, il est sorti en claquant la porte de la chambre. Il est allé dans la cuisine pour fumer une clope et notre coloc s'y trouvait. Ils ont eu une très longue discussion tous les deux. Elle lui a parlé, elle lui a expliqué dans quel état d'esprit j'étais. Elle lui a fait comprendre que chaque fois qu'il avait un comportement sexuel, je revoyais cette partie de mon accouchement et que j'avais peur d'avoir mal dans mes chairs. Elle lui a aussi fait comprendre que je ne pouvais pas être disponible sexuellement si j'étais dans la crainte et dans un stress intense.

Ils ont goupillé un week end surprise, elle est partie avec notre fils et sa fille chez ses parents. Mon mari m'a alors expliqué comment allait se passer le week end. Il m'a dit qu'on allait être des amoureux, qu'il avait prévu de me faire de long massages mais qu'en aucun cas il ne toucherait à mon sexe, qu'il n'attendait pas que je lui fasse quoi que ce soit en retour, que c'était un week end pour moi et pour nous.

Il m'a massé longuement, partout à l'exception de ma vulve. J'ai pu éprouver du plaisir, me détendre et je n'étais plus dans la peur. À la fin du week end, je lui ai proposé de faire un essais. Cela n'a pas été concluant. J'ai eu mal, mais il s'est tout de suite arrêté et j'ai pu lui apporter du plaisir tout de même parce que je ne me sentais pas dans l'obligation de le faire pour qu'il me foute la paix, mais parce que j'avais envie de le faire et que le désir a été à nouveau éveillé en moi. Il a continué les massages quelques temps puis j'ai été à nouveau capable de répondre à ses avances, de lui en faire moi-même et d'aller jusqu'au bout. Cela a tout de même été long jusqu'à ce que cela ne soit plus douloureux et que je n'ai plus d'appréhension.

À la naissance de notre deuxième et de notre 3ème, je n'ai pas eu de péridurale, j'ai pu être maîtresse de mon accouchement, pousser dans la position dans laquelle je me sentais le plus à l'aise et j'ai récupéré plus rapidement. J'avais à nouveau une activité sexuelle 15 jours après leur naissance.

Au moment du retour de couche de mon dernier, mon gynécologue a insisté pour me poser le stérilet MIRENA. C'est un stérilet à libération d'hormones. Comme mes règles étaient hyper douloureuses, c'était sensé me libérer de mon calvaire pendant 5 ans. Oui je n'avais plus mes règles. Oui c'était un contraceptif très efficace. Mais alors la catastrophe pour ma libido. Absence totale ! Je n'avais même pas envie de me caresser. Je ne me reconnaissais plus. J'ai essayé des tas de choses, différents stimuli, mais rien n'y faisait. J'étais même arrivé à un point où j'avais proposé à mon mari de faire un budget sexe pour qu'il aille dans une maison de tolérance en Suisse ou en Allemagne voisines. Mais il n'a pas voulu.

J'ai supplié mon gynéco à plusieurs reprises de me le retirer, il n'a jamais voulu. J'ai demandé à plusieurs autres médecins qui n'ont pas voulu non plus sous prétexte qu'ils ne connaissaient pas mon utérus.

J'ai dû le garder jusqu'au bout et les seules fois où j'ai pu avoir des rapports sexuels avec mon mari c'est parce que j'étais saoule. C'est moche et triste !

Quand enfin mon gynéco m'a retiré cette saleté, je me suis retrouvée. 2 jours après mon mari me prenait debout contre l'évier de la cuisine ! Il n'y avait pas de sieste sans galipettes ! Pas de douche prise ensemble sans sexe.


Bref tout ça pour dire que ...


“Si les hommes pouvaient attendre un enfant, l'avortement serait un sacrement.” Florence Kennedy