Un periode difficile pour moi, j'avais 24 ans, mon frère était maintenu dans le coma, en réanimation, mes parents séparés, ma mère partie dans une autre région, loin. Je vivais chez mon père, c'était l'enfer et ma situation professionnelle très instable et précaire.

J'étais depuis quelques temps avec un très belle femme de 4 ans plus âgée que moi, plus ou moins en formation et qui travaillait de façon chaotique dans le mannequinat, au niveau national. J'étais amoureux et pourtant vu ma situation et la sienne c'était très compliqué d'envisager quoi que ce soit.

Mais je n'avais plus que ça de bon dans ma vie, la seule bonne chose à quoi me raccrocher. Pour elle, je l'ai compris plus tard,  j'étais le jeune mec, sans être canon  bien foutu, musclé,  sportif, faisant des piges dans la salle de sport du village,  sollicité par de nombreuses filles, jeunes femmes et femmes qui venaient à cette salle de sport. Je n'avais pas conscience de tout ça, j'étais un peu perdu.

Mon père venait de se remarier et voulait que je parte habiter chez ma mère, ce qui voulait dire quitter mes Cévennes et donc ma copine, seule joie de mon existance.

C'est dans ce contexte, qu'elle m'a annoncé, lors d'une fête de village, qu'elle avait une proposition de job à Paris et qu'elle avait accepté. Pour couper cours à la discussion, elle avait eu des propos dur, disant qu'entre ce job et un petit merdeux, il n'y avait pas photo, etc.

J'ai beaucoup soufert de cette séparation, pendant des mois je n'avais qu'elle en tête. Mes ami(e)s me disant qu'elle n'était pas pour moi, qu'elle avait rien d'extraordinaire, etc.. Je ne pensais qu'à elle, tout le temps, je n'ai jamais plus connue un tel sentiment. Il m'arrive d'y penser encore aujourd'hui...

Dernière modification par Brunsportif (Le 11-04-2020 à 22h32)

Mon premier copain: on était ensemble depuis la première, et j'ai fait ma première fois et mes premières expériences sexuelles avec lui. Il me faisait complexer quasiment à chaque rapport parce que je n'arrivais pas à jouir avec lui: il disait que j'étais pas normale, que j'y mettais pas du mien, et un tas de commentaires dégradants qui me faisaient me remettre en question. Avec du recul, et maintenant que ma vie sexuelle est plus qu'epanouie, je me rends compte que c'était bien lui le problème et qu'il ne faisait aucun effort pour me comprendre.

Un petit pervers narcissique des familles
Sacré bordel
C'est intéressant de voir ces expériences variées

Ma première relation sérieuse qui quand je lui disais "Je t'aime" me repondait "Mais non ce n'est pas vrai" alors que je le pensais vraiment