Sharhajar :

Tout dépend ce qu'on entend par évoluer en dehors de notre planète. Ca n'implique pas forcément une exode commune et égalitaire pour l'ensemble de l'humanité. Ce genre d'investissements ou d'opérations peut très bien être régis par des intérêts commerciaux ou personnels d'un petit groupe qui se développera de son côté.


L'argent permet des choses que les liens sociaux  n'offrent pas forcément.

Je pensais à une colonisation pour le coup. Même petite.
Mais oui ça peut être régis par des groupes genre SpaceX,etc. Mais, comment c'est vraiment possible vu la merde qu'il y a ici ? (Dans le sens où, ça empiète forcément sur les idées, le temps consacré à ce développement spatial.)

J'me regarde Astronogeek en ce moment ahah c'est pour ça, ça revient ce genre de questions xD

Ashogan :

Comment selon-vous pourrions nous évoluer en dehors de notre planète alors qu'on se disperse dans des futilités très souvent ?

Question à tiroirs.

Tout d'abord, qu'entends-tu par "évoluer" ? Se déplacer, ou bien faire des progrès  ?
Ensuite, on peut être "en dehors" de notre planète de plusieurs manières : satellisé autour d'elle (hé, Olea...), sur la Lune, sur Mars, la plus proche planète rocheuse, ou bien encore plus loin.

Étudions tous les cas possibles :

1) Se déplacer en orbite autour de la Terre dans un satellite :  en impesanteur (comme dans l'ISS) tant que l'on aura pas appliqué une méthode de pesanteur artificielle.

2) Se déplacer sur la Lune :  à pied (en tenant compte de la gravité 6 fois moindre que sur la Terre), ou bien dans des engins de transport électriques.

3) Se déplacer sur Mars :  à pied (en tenant compte de la gravité 3 fois moindre que sur la Terre), ou bien dans des engins de transport électriques.

4) Faire des progrès dans un satellite en orbite autour de la Terre : dans un espace confiné où plusieurs nations sont représentées, il est nécessaire de s'adapter aux autres au moyen du langage et des habitudes culturelles des uns et des autres ; même si les missions ne durent que quelques mois, plusieurs années de préparation sont nécessaires.

5) Faire des progrès sur la Lune : ce n'est pas tant la durée du voyage qui compte (trois jours) que celle de la mission. Lorsqu'on connaît le coût du transport d'un kilo de fret jusqu'à notre satellite naturel, il serait déraisonnable de refaire des missions comparables à celles du programme Apollo. Là aussi il faut envisager des missions de plusieurs mois, d'où le problème de l'adaptabilité des uns aux autres.

6) Faire des progrès sur Mars : la durée du voyage est tout autre que pour le cas de la Lune : plusieurs mois (avec nos techniques actuelles de moteurs à propulsion chimique ou ionique) avec, en sus, de gros problèmes pour le retour sur Terre. Là encore, le facteur humain est prépondérant, surtout s'il s'agit d'un voyage sans retour (dans le cas de l'implantation d'une colonie).

Pour aller plus loin que notre système solaire, sachant que l'étoile la plus proche de lui se situe à plus de 4 années lumière (ce qui est la proche banlieue, vu l'immensité de l'Univers), ce serait un voyage qui verrait se succéder plusieurs générations à l'intérieur du vaisseau spatial.