Le site de l'histoire érotique
toutendouceur
Auteur
05-03-2017
922 Messages
Genre : Homme
Age : 51 ans
Lieu: agglomération gastronomique

Tristes temps modernes. Les vendeurs du temple ont fantasmé le parfum pour en faire une odeur en soi, une odeur pour soi. Alors qu'on parfumait pour accommoder les odeurs et les goûts.
La salive, la cyprine, nos suées et l'eau ne suffisait plus à la propreté : l'hygiène, le savon, le chlore puis on se parfume, le goût standardisé, le sent-bon mondain. Ils garantissent même 48H sans l'odeur du mal.
Mais patatras! Nos tenaces odeurs corporelles reviennent et nous salissent ...

Il faut peut-être voir les conséquences de notre accoutrement d'être évolué? Ces nouvelles odeurs de bactéries opportunistes que nous cultivons dans nos basquettes ou tenues synthétique. Ces enzymes des lessiviers qui pourrissent dans les fibres dont nous recouvrons notre peau avec tant de soin

Ah oui c'est vrai, il y a aussi celle-là.  La décence nous conduit à préserver la grande enfance de ces odeurs comme des saveurs qui dégoûtent. Parce qu'il faut un peu se forcer, se résoudre à quelques grimaces pour accepter notre environnement. Que reste-t-il dans ce monde que nous n'ayons pas encore réussi à transformer.

Myciculteurs, éradicateur de bactéries d'élevage, gourmands en culotte et idées courtes : quand commencerez-vous à bien sentir votre peau et à consentir au goût des autres ?La seule chose qu'on devrait laver plusieurs fois par jour, c'est notre nez !Finis ton tripou ma p'tiote, tu me remercieras plus tard.

Pour moi, je ne sais pas si c'est en rapport avec le fait que je mange de tout, je trouve que toutes nos odeurs corporelles sont excitantes. Les mécanismes de l'odorat sont si complexes. A chaque odeur un souvenir, une impression, une envie. L'odeur du cuir chevelu : profondément notre genre. Celle des cheveux : qu'a-t-elle fait aujourd'hui ? Et sa nuque : délicate ou sauvageonne. Ses aisselles de dessus, par le côté, par dessous : sa disponibilité, la force de ses envies qui m'envoute, la complexité et l'exigence de sa personne ; se laisse-t-elle sentir, fait-elle sentir ? L'odeur de ses seins, les subtilités de ses aréole : l'eau à la bouche, une douceur, plus d'impudeur, l'envie de jouer.

En dessous darde un bouquet de fleurs sauvages. Toutes ont une note crue qui déchaîne les humeurs indécentes. Une palette d'odeurs primaires à mélanger, qui inspirent les formes et s'étales déjà sur la toile. Les ingrédients des envies mûres. Déchaînons-nous, arrêtons-nous encore pour nous laisser emporter par ces essences de nous. Dévorons la chair et ses épices, partageons ce festin de nous sans limite. Et même, comme Napoléon, n'imaginons même pas que Joséphine nous a attendu sagement.

Pour aller plus loin, je sais que j'en ai déjà perdu beaucoup, mais il doit bien y avoir comme moi, quelques sauvages limite fétichiste.
Puisque la société nous a mis dans une belle cage. Puisqu'il n'est déjà pas facile de parler, même ici, de cette passion dévorante sans soupçonner des beurks, des "non, là c'est dégueu". Puisque nous restons des gentlemen. Comment supporter de ne pouvoir porter le parfum de l'autre sur soi ?

Vous avez comme moi une petite culotte dans votre table de chevet. Madame l'a portée et la remet de de temps en temps. C'est parfois notre nin-nin mais surtout un trophée. Malheureusement, en fait de trophée, il est devenu la cassette d'Harpagon. De facto, devoir enfermer un bien comme celui-ci nous frustre et nous bouffe la vie.

Heureusement, la Covid va révolutionner votre vie !
A l'automne dernier, un prestataire de service m'a interrompu alors que j'avais la chance de chanter la mélopée d'une voix qui susurre à ma belle. J'ai donc remis mon masque pour gérer ces affaires courantes qui se sont un peu éternisées.
C'est impressionnant comme son tissu synthétique s'est rapidement imprégné des parfums qu'il débarbouillait. Du coup, j'ai supporté le masque comme jamais : je n'avais même plus envie de l'enlever. Ne partez-pas Monsieur Lambert, j'ai encore quelques questions.
J'ai compris pourquoi les médecins insistaient, j'aurais du m'en douter plus tôt ... De sacrés loulous ceux-là.

Du coup maintenant, j'ai mon masque customisé. Je peux même le porter devant The Big Boss. Je le laisse quand je conduis ! Je n'ai pas rouvert ma table de chevet depuis 17 semaines.

Prenez RDV avec un électricien, pour vos obsèques, vous allez bien trouver ... Ou mettez un masque dans la boîte de protèges slips de votre dame : de nouvelles opportunités existent, profitez-en !

Duchesse
Super Autrice
08-11-2020
12948 Messages
Genre : Femme
Age : 39 ans

Je partage ton fétichisme. Enfin ce n’en est pas vraiment un mais j’aime largement les odeurs de vestiaire de salle de sport, je préfère l’odeur de Renard à la fin de journée qu’à la sortie de la douche.
Je suis absolument dingue de l’odeur du cuir aussi, plutôt naturel, l’odeur de maroquinerie, de martinet.
Et j’en parlais dans un autre topic.... Renard me dit qu’il a l’odeur de ma chatte derrière son masque quand il part bosser le matin, il est barbu haha.
Et oui, ça m’arrive de trouver que sa barbe sans mon corps à moi et je trouve ça très excitant les odeurs naturelles et intimes. Je trouve très excitant d’embrasser l’homme que j aimé qui sent la chatte qu’il aime.
Un ptit faible quand même pour l’huile de barbe senteur cuir qu’il met dans sa barbe . La c’est combo si ça flaire le cuire et la minette. Je le croque 😁☺️💦


Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.