J'aurais envie de rebondir sur le dernier message de Sharhajar, globalement le reste je suis d'accord.

Le côté "faire des choses pas bien c'est mal" qui ressort un peu de ton message est positif, mais impossible à appliquer quand t'es dedans (pour certaines personnes). Un petit côté "faites ce que je dis pas ce que j'ai fait". Evidemment, l'idéal c'est d'éviter tout comportement auto-destructeur: mais des fois l'apathie, la nullification qui est engendrée par le rejet de ces comportements est tout autant nocive, si ce n'est plus. Être un zombie pendant plusieurs années, c'est pas le top.

Si vraiment ces comportements sont impossibles à réfréner, et que leur présence perdure, est-ce que cela ne vaudrait-il pas la peine de créer une soupape artificielle? Un peu comme un gamin qui veut prendre sa première cuite et qui le fait avec la présence de son grand frère: si il finit dans le mal, il y a une barrière de sécurité qui empêche le pire d'arriver.

C'est une question ouverte, j'ai pas la réponse là-dessus.

Dernière modification par Hellangel (Le 12-11-2020 à 23h27)

je suppose que vous avez pensé à vous faire mal sainement? genre du sport à outrance, afin de n'être qu'une plaie exsudant son fiel moral.

Sharhajar :

Par contre les sports de combat peuvent être un réel exutoire positif sur ce plan. Tu en prends, tu en donnes, et à côté de ça tu te recentres sur toi, tu t'améliores et le chemin du deuil débouchera sur une personne encore plus lumineuse. Comme si ça n'avait été qu'une chrysalide autour de toi.

+ Tu sauras casser des bouches.

un jour , je vais réellement tomber amoureux de vous! à ce jour et depuis que je vous connais ici, il n'y a qu'une seule fois où je n'étais pas d'accord avec vous. Sinon vous me volez toujours mes mots.

chère cannelle, je parlerais plus d'histoire illustré que de Bande Dessinée Sur Martine! mais je comprends l'envie de rejeter sa colère sur une jeune fille aussi propre sur elle et à la vie si "PARFAITE".

Sin-A-Moon :

[...] c'est surtout le fait de ne pas avoir pu lui dire à quel point je tenais à lui qui me ronge.

Il faut en tirer un enseignement positif : par exemple, dire (de leur vivant) à ceux qui nous sont chers combien on tient à eux.

Coup dans mon cœur qui terrorise mes nuits
Et sinistres pleurs que je n'ose écouter.
Maudit sois-tu, grande Faucheuse zélé
Vengeance pour que s'efface mon dépit.

Fils d'Érèbe et de Nyx, donne-moi le prix
Pour laisser cette âme de notre coté.
Ce triste sort me défait ma volonté
Seul reste mon désespoir et ma folie

La vie continue, le monde tourne encore
Nos peines s'effaceront avec le temps
Et la douleur s’apaisera sur mon corps

Une lumière de plus au firmament
Puis nos nouveaux-nés remplaceront nos morts
Nous sommes que mortels, seulement vivant.

Sans vouloir manquer ni de respect ni de tact, quand des proches arrivent à un tel âge, on s'attend surement un peu à ce qu'ils disparaissent.

Là ce fut brutal, insoupçonnable ; "trop jeune pour partir".

Mais aujourd'hui ça va. Je gère un peu mieux déjà.