après plus de 40 ans de mariage je me  suis retrouvé veuf d'une épouse  charmante.
Je n'ai pas cherché à la remplacer car je ne crois pas que je réussirais une relation avec une autre femme car j'aurais l'impression de tromper sa pensée
Mais, de tendances bi, cette situation a accru mon désir des hommes et je n'ai aucune arrière pensée négative quand il m'arrive de folâtrer en compagnie masculine.

Je n'ose même pas imaginer mon chagrin si elle partait avant moi...

Je ne sais pas si je me considère vraiment comme un "veuf" mais j'ai vécu ma première grande histoire d'amour (grande par sa puissance non pas par sa durée) à 23ans.

Ma belle italienne s'est tuée en voiture 11 mois plus tard, nous étions officieusement fiancés. Que te dire.... toute projection d'avenir s’arrête, demain n'existe plus, aujourd'hui ne se nourrit que d'hier, tout devient subitement fade, ton esprit est dispensé de tout intérêt, comme un rejet.

Rien d'autre n'occupe ta tête, une omniprésence qui t'empêche inconsciemment toute actions autre que réflexe : tu ne vis plus, tu survis, subsiste encore les taches quotidiennes. Tu es pris de violentes colères à chaque rire ou sourire qui croisent tes sens...Pire encore tu enrage quand tu tombes sur un regard compatissant.

c'est l'enfer, ton corps vit mais il ne t’appartient plus vraiment. c'est un état végétatif.

Shabanou :

pastresage :

Je ne sais pas si je me considère vraiment comme un "veuf" mais j'ai vécu ma première grande histoire d'amour (grande par sa puissance non pas par sa durée) à 23ans.

Ma belle italienne s'est tuée en voiture 11 mois plus tard, nous étions officieusement fiancés. Que te dire.... toute projection d'avenir s’arrête, demain n'existe plus, aujourd'hui ne se nourrit que d'hier, tout devient subitement fade, ton esprit est dispensé de tout intérêt, comme un rejet.

Rien d'autre n'occupe ta tête, une omniprésence qui t'empêche inconsciemment toute actions autre que réflexe : tu ne vis plus, tu survis, subsiste encore les taches quotidiennes. Tu es pris de violentes colères à chaque rire ou sourire qui croisent tes sens...Pire encore tu enrage quand tu tombes sur un regard compatissant.

c'est l'enfer, ton corps vit mais il ne t’appartient plus vraiment. c'est un état végétatif.

Et comment tu en sors ? Le temps ?

La capacité qu'a le temps de faire son oeuvre est tout autant sidérante qu'effrayante.... j'ai aujourd’hui 35ans, il m'a fallu 2 ans à retrouver un attrait à la sexualité (et quand j’évoque le sexe, je ne parle que de masturbation) puis, tu ressors, un peu, tu rencontres, très peu, tu culpabilise au début, puis ensuite tu te dis que la prochaine seras forcement moins "bien".

Et puis encore un passage à vide, tu fais l'impasse sur la vie sentimentale, te disant que de toute façon tu finiras pas souffrir encore, donc tu te projettes uniquement sur les autres aspect de la vie, tes neveux et nièces, ta carrière, tes amis... et puis un jour tu rencontre une personne qui te la rappelle un peu...
Tu hésites, tu freines des deux pieds mais ça avance toujours, alors tu te lances....
A 28 ans j'ai retrouver une amie, qui depuis est devenue mère de ma fille et bientôt de la deuxième, j'arrive seulement depuis 2ans à penser à mon italienne en esquissant un sourire.