J'avais un compte ici il y a longtemps... sans doute près de 10 ans.

J'ai eu de nombreuses errances entre expériences réelles notamment portées sur le monde BDSM parisien (C&C ; Escarpin ; diverses soirées privées ; Les nuits demonia...), quelques munchs ici et là.
Mes écrits étaient jusque là postés sur des forums... pour la plupart. J'étais prolifique à mes heures. Au moment où j'écris cette présentation, les 20 pages word qui composent les trois premiers chapitre d'une nouvelle histoire écrite hier attendent une validation.

Ecrire est un processus ambigu pour moi. C'est un peu ma façon de nourrir la bête tout en la gardant à distance. Je suis de ceux qui veulent tout avoir.... cela comprend des choses inconciliables.
Je n'ai aucun taboo, seulement des règles. L'humiliation et la dépravation la plus totale me portent vers des absolus fascinants. Je dis souvent que c'est un petit peu comme se retrouver au bord d'un gouffre et d'être attiré par le vide... vouloir sauter, frémir rien que d'y penser. Il en est de même avec mon rapport au monde BDSM. Un peu comme une marée, je m'approche et m'éloigne. Je n'avais à l'époque pas les moyens de mes ambitions et maintenant que je les ai, il m'arrive d'être effrayé par les extrémités auxquelles cela m'amènerait. La vie à laquelle j'aspire ne peut pas se concilier avec une vie normale. Je n'ai pas encore fait ce sacrifice et je me contente de vivre par procuration à travers celles qui n'ont pas de limite, les muses immortelles qui inspirent et aspirent l'imaginaire intime de tout homme frustré lorsque la fièvre le saisi en pleine nuit l’empêchant de trouver le sommeil. La faim dont je parle n'est pas avoir besoin de sexe. La faim telle que je la ressens, c'est une obsession ravageuse qui déferle, détruit et consume dès lors qu'un souffle ravive la braise.

Mes inspirations sont nombreuses, je cherche dans des sources classiques (musique classique, opéras, ballets, littérature classique, religions, mythologies, rites initiatiques de confréries diverses) parce que je pense que les thèmes qui y sont développés sont d'une grande intelligence et d'une richesse infinie. A ce classicisme, j'aime marier la décadence la plus vile. Le sexe s'associe pour moi à quelque chose de viscéral.
Je suis un homme pressé, je n'ai le temps de rien et pourtant, le supplice est sans doute le seul domaine où je sois capable de prendre mon temps. La seule idée qui me permette de patienter c'est de savoir que quelqu'un d'autre se languis d'avantage.

J'ai hâte de vous faire découvrir mon monde et d'échanger sur le votre.