Le site de l'histoire érotique
Shabanou
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03-03-2020
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Docmature :

La vraie question n'est elle pas de savoir s'il faut s'inquiéter de certains fantasmes déviants type pédophilie ou zoophilie ou peut on fantasmer sur tout, sans problème, du moment que cela reste un fantasme.

Comment tu définis ce qui est déviant ? Ça revient à dire moral d'une autre manière ! Il y a un siècle, les homos étaient considérés comme déviants.


سال بعد در تهران
L'année prochaine à Téhéran
❤Mahsa Amini❤
FeelingNaughty
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20-04-2024
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Selon moi, on peut fantasmer sur ce que l'on veut (excepté pédophile ou viol bien sûr). C'est notre imagination, notre jardin secret et notre but n'est pas de faire du mal à quelqu'un, juste de passer un bon moment.
On peut s'estimer bienveillant à partir du moment où on a jamais fait de mal à personne.

donico
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FeelingNaughty :

Selon moi, on peut fantasmer sur ce que l'on veut (excepté pédophile ou viol bien sûr). C'est notre imagination, notre jardin secret et notre but n'est pas de faire du mal à quelqu'un, juste de passer un bon moment.
On peut s'estimer bienveillant à partir du moment où on a jamais fait de mal à personne.

Si je prends ton commentaire, j'aurais envie de te demander... pourquoi pas la pédophilie et le viol, tant que ça reste un fantasme ? C'est en allant dans "le pire" qu'on peut analyser le cœur du sujet, sinon on aura une différence quantitative (là où on place le curseur) et pas qualitative (les principes généraux). Pour moi, quelqu'un qui fantasme sur le viol d'un enfant, et qui s'imagine le manger ensuite (quitte à aller dans le gore, autant y aller carrément) ne fait rien de mal. Il ne fait que penser.

S'il commence à ne serait-ce qu'envisager de supposer peut-être un jour éventuellement débuter une ébauche de commencement de réalisation, là ce sera mal.

Notre vision personnelle est subjective et, à mon avis, doit le rester (tant qu'il n'y a pas de tierce personne non consentante en jeu). Pour ne prendre qu'un exemple : j'ai personnellement un souci avec le BDSM. Pour moi, une personne qui prend plaisir à souffrir a un problème psychologique (je le dis sans jugement, simplement la préservation de notre intégrité physique est censée être primordiale). Problème psychologique qui devrait, dans les cas assez avancés, les pousser à consulter.

À la limite ça reste personnel et pas bien méchant. En revanche, je pense que les sadiques, ceux qui se trouvent de l'autre côté de la relation, sont des gens flippants. L'acte a beau être consenti des deux côtés, pour moi une personne qui prend plaisir à faire souffrir un autre individu, même dans le cadre de jeux d'adultes consentis, c'est quelqu'un de dangereux et de malsain.

Là encore, ce n'est pas un jugement. Je tolère très bien les jeux BDSM et je n'ai jamais fait de commentaire sous une histoire de ce type par exemple, ce n'est qu'un point de vue (même pas, plutôt un ressenti) personnel. Seulement, si je commençais à vouloir imposer ce point de vue, je pense que j'aurais une levée de boucliers sur ce forum (levée de bouclier justifiée selon moi).

Ces pratiques me rendent mal à l'aise alors je les évite, mais je ne cherche pas à les interdire. Sachant que, pour moi, la frontière absolue c'est le consentement. Bien sûr que cela créé des lignes floues, elles le sont toujours (je pense que (presque) tout le monde sera d'accord pour dire qu'un enfant ne peut pas être consentant. Mais qu'est-ce qu'un enfant ?).

Dans le fantasme, tant qu'il reste à l'état de fantasme, la notion de consentement n'a pas lieu d'être. Donc davaï. Et tant pis si c'est immoral.

Dernière modification par donico (Le 09-01-2021 à 10h05)

Docmature
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Shabanou :

Docmature :

La vraie question n'est elle pas de savoir s'il faut s'inquiéter de certains fantasmes déviants type pédophilie ou zoophilie ou peut on fantasmer sur tout, sans problème, du moment que cela reste un fantasme.

Comment tu définis ce qui est déviant ? Ça revient à dire moral d'une autre manière ! Il y a un siècle, les homos étaient considérés comme déviants.

Déviant par rapport à l'objet du fantasme (un enfant pour les pédophiles) ou son but (entrainer une souffrance pour l'autre) : une paraphilie pour les psy. Bien sûr le problème principal est l'éventuel passage à l'acte et la majorité des personnes ayant des fantasmes paraphiliques ne le fera pas.
Quant à l'homosexualité, il n'y a même pas besoin de remonter si loin. Jusque dans les années 1970, les psy américains classaient l'homosexualité comme maladie psychiatrique (en tant que déviation sexuelle) dans leur classification DSM !!!

donico
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donico :

Dans le fantasme, tant qu'il reste à l'état de fantasme, la notion de consentement n'a pas lieu d'être. Donc davaï. Et tant pis si c'est immoral.

Je m'auto-commente pour ajouter une précision : le cas dont je parle ici, c'est celui du fantasme cantonné au cerveau de son "créateur". À partir du moment où il y a partage de ce fantasme (sur un site d'histoires érotiques par exemple), là on rentre déjà dans un débat plus compliqué.

J'ai mentionné, dans un autre sujet, des sites très malsains sur le web. Faut-il les interdire ? Je ne sais pas. Je sais qu'ils me mettent très, très mal à l'aise à titre perso. J'en ai même eu, physiquement, des nausées quand je suis aller jeter un œil par curiosité (ce que je vous déconseille fortement, préservez-vous). Et pourtant j'ai le cœur bien accroché !
Ont-ils un effet "calmant" sur les adeptes, ou au contraire peuvent-ils faciliter un passage à l'acte ? Pour le coup ce serait aux professionnels de répondre, je n'en ai aucune idée.

Mais tout ça pour dire que le "fantasme" en tant que pensée personnelle est une chose, et le partage de ce fantasme en est déjà une autre.

Dernière modification par donico (Le 09-01-2021 à 10h14)

donico
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Docmature :

Déviant par rapport à l'objet du fantasme (un enfant pour les pédophiles) ou son but (entrainer une souffrance pour l'autre) : une paraphilie pour les psy. Bien sûr le problème principal est l'éventuel passage à l'acte et la majorité des personnes ayant des fantasmes paraphiliques ne le fera pas.
Quant à l'homosexualité, il n'y a même pas besoin de remonter si loin. Jusque dans les années 1970, les psy américains classaient l'homosexualité comme maladie psychiatrique (en tant que déviation sexuelle) dans leur classification DSM !!!

D'accord, mais admettons que je sois provocateur (moi ? Noooon...) : en quoi l'homosexualité, qui "dévie" la sexualité de son objet central : la procréation, n'est pas une déviance ? Pardon mais ça reste subjectif (je précise à toutes fins utiles que je suis un grand suceur de queues devant l'éternel wink)

Animus.Anima
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Chaque personne à sa valeur, et sa propre vision de ce qui est moral ou non.

Un fantasme reste... un fantasme, il ne l'impose à personne, c'est entre l'individu et sa psyché, donc entre lui et ses propres règles qui définissent sa propre morale. Un fantasme moral ou excitant pour l'un sera toujours abominable pour un autre et vice-versa.

Individuellement un fantasme est donc "moral" car il ne regarde que les règles internes de la personne qui fantasme dessus. Si l'on prend en référence la loi certains fantasmes seront moraux d'autres non. Si on prend la collectivité dans son ensemble, certains seront moraux pour la majorité de la société, d'autres immoraux pour la majorité de la société, sans compter que peu importe le fantasme tu auras toujours une personne pour le trouver immoral.

Tout dépend donc de la norme que l'on prend en référence pour juger de la moralité d'un fantasme (le fantasmeur, la loi, la société ? ). La grosse différence entre un fantasme et un récit, une pratique ou autre c'est que le fantasme ne fait de mal à personne (hormis la personne qui fantasme dans certains cas).  On dit pour la liberté que sa limite c'est quand elle vient arrêter la liberté des autres, mais un fantasme ne peut pas par sa nature nuire a autrui car il reste de l'ordre de la psyché de celui qui fantasme dessus.

Je sais pas si j'ai été clair lol .

Pokaline
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C'est pour cela que je parlais de dompter ses idées sales.
Prenons la pédophilie comme exemple. Si c'est le fantasme de quelqu'un. Il aura sûrement l'idée d'aller chercher des images ou vidéos sur internet pour alimenter son imaginaire et pourquoi pas sur le darkweb. Cela ne fera qu'alimenter son désir et son envie de passage à l'acte...
Son seul rempart sera sa morale, qui lui fera dompter ses fantasmes et les laisser dans son imaginaire.
Le problème n'est pas la moralité de mes fantasmes contre lesquels je ne peux rien, mais suis-je amoral ou pas. Ai-je conscience du bien ou du mal ?
Après inventaire de mes fantasmes, rien de bien méchant, je vous rassure smile smile

Dernière modification par Pokaline (Le 09-01-2021 à 11h27)


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donico
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Animus.Anima :

Individuellement un fantasme est donc "moral" car il ne regarde que les règles internes de la personne qui fantasme dessus.
Je sais pas si j'ai été clair lol .

Tu as été parfaitement clair wink

Il y a juste un point sur lequel je ne suis pas tout à fait d'accord : un fantasme n'est pas forcément moral, même pour la personne qui l'invente. J'ai des fantasmes que je juge moi-même immoraux, et c'est précisémment pour ça qu'ils resteront des fantasmes.

Dante67
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Petite question encore avant de donner mon point de vue. Vos réponses sont intéressantes et finalement il semble qu'il y ait consensus sur la séparation entre mental "ok" et passage à l'acte "pas ok".
Alors... ma question est la suivante : existe-t-il un critère ultime qui définisse si le passage à l'acte est moral ou non ? Un point de contrôle qui permette de trancher si ceci est acceptable ou non, au-delà même de la morale.

Tant qu'à faire je vais quand même donner un élément de réponse selon moi : la loi donne une piste et la liberté la confirme. Je veux dire que dans les cas où la loi est plus permissive que la morale, il convient de se référer à la loi et dans le cas où la liberté est conservée (dans sa définition qui a été donnée plus haut c’est-à-dire que la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres), alors la liberté peut parfois même permettre certaines transgressions selon moi lorsqu'elles ne portent pas préjudice à autrui, c’est-à-dire lorsqu'elles n'empiètent pas sur la liberté des autres.
Je vais être clair sur ce point parce que c'est nécessaire : là où je pense que la liberté peut passer outre la loi c'est dans des cas précis où le consentement est non équivoque, total, éclairé (et donc respecte la loi par rapport à toutes les composantes du consentement ce qui exclu d'office les mineurs de moins de 15 ans) mais que les pratiques seraient jugées illégales par la loi. Je pense notamment à de nombreuses pratiques BDSM. Je pense également à des jeux d'exhibition qui - rappelons le- sont interdits par la loi. Enfin, je suis intimement convaincu (et d'ailleurs la plupart des associations qui viennent en aide aux travailleurs du sexe vont tous dans ce sens SAUF ni pute ni soumises qui est "THE" association abolitionniste qui récupère la quasi-totalité des subventions d'État accordées aux associations de ce type au détriment des autres qui ont une position plus nuancée...bref... ) que chacun devrait être en mesure de disposer de son corps. Et si l'état était un petit peu moins hypocrite, il ne proposerait pas aux travailleurs du sexe de payer des impôts sur ce qu'ils gagnent tout en classant hors la loi l'acte de payer pour leurs services.

Ce dernier point mériterait un sujet à lui seul...

Duchesse
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Hellangel :

C'est vrai que c'est intéressant pour le coup !

On parle bien de pédophiles "passifs" ou "inactifs" pour ceux qui ne passent et ne passeront probablement jamais à l'acte. Ces personnes-là, premièrement et uniquement victimes de leurs pulsions, sont suivies, traitées, et bien qu'ils constituent un "danger" potentiel, ils ne sont ni bourreaux, ni agresseurs. Leur fantasme est "immoral" en un sens, et en même temps, en l'absence de passage à l'acte, et puisque c'est cantonné à leur psyché, peut-on considérer qu'il y a quelque chose de "mal"?

Aucunement ! C’est pour ça qu’il est impératif de faire la distinction entre pedophile et pedo-criminel. Personne ne choisit ses fantasmes, pas plus que son orientation sexuelle par exemple. Y a pas a incriminer les pedophiles, seulement les pedo-criminels.
D


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Duchesse
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donico :

Ton exemple est très intéressant Hellangel. Pour moi, rien n'est "mal", tant que c'est cantonné à la psyché.

Qui n'a jamais pensé à des choses affreuses ? (Que ce soit dépecer sa voisine, organiser un génocide, voter à gauche, violer un enfant... roll)

J’ai déjà fait un des trois...., je vous laisse deviner le quel !
D


Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
donico
Compte Supprimé

LeRenardetLaDuchesse :

donico :

Qui n'a jamais pensé à des choses affreuses ? (Que ce soit dépecer sa voisine, organiser un génocide, voter à gauche, violer un enfant... roll)

J’ai déjà fait un des trois...., je vous laisse deviner le quel !
D

Il y en a 4... wink

Mais t'es sérieuse, t'as déjà fait ça ??! T'as dépecé ta voisine ?? (J'imagine que c'était celui-là ? lol)

Pokaline
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LeRenardetLaDuchesse :

donico :

Ton exemple est très intéressant Hellangel. Pour moi, rien n'est "mal", tant que c'est cantonné à la psyché.

Qui n'a jamais pensé à des choses affreuses ? (Que ce soit dépecer sa voisine, organiser un génocide, voter à gauche, violer un enfant... roll)

J’ai déjà fait un des trois...., je vous laisse deviner le quel !
D

Pauvre voisine sadsad


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