Merci à tous pour votre accueil !

simson3 :

Bienvenue à toi parmi nous, maître (peut-être?) du calcul intégral et différentiel, dans lequel on ne connaît nos limites qu'en partant à la dérive.

Bien dit et pour te répondre, je ne maîtrise pas, heureusement, le calcul intégral et différentiel. Ce serait d'un ennui infini.

Lioubov :

S'il te reste assez de temps libre pour lire, je te conseille un ouvrage de Douglas Hofstadter, Gödel, Escher, Bach : les Brins d'une Guirlande Éternelle.

Je te suis reconnaissant pour cette découverte. Comment ne pas être intrigué, puis attiré, par un prix Pulitzer pour un livre qui marie mathématiques, art et musique ? Je le lis en ce moment même. L'avant-propos de l'édition française est passionnant et laisse présager le meilleur pour la suite. J'exerce mon droit de courte citation pour (peut-être ?) mettre aux curieux l'eau à la bouche. Voici un extrait du fameux avant-propos:

Douglas Hofstadter, GEB :

Peu après la parution du GEB anglais, j'ai reçu une invitation à participer à un congrès sur la traduction. (...) Mais avant d'y aller, je me demandais sans cesse, « Pourquoi m'a-t-on invité à ce congrès ? Qui a pu deviner ma fascination pour les questions de traduction ? »  Enfin, arrivé au congrès, j'ai posé cette question au directeur de la Folger Shakespeare Library, O. B. Hardison. Sa réponse m'a étonné. Il m'a dit: « Mais c'est très clair ! Le sujet de votre livre, c'est bien la traduction, non ? » En y réfléchissant, j'ai commencé à voir la logique qui pourrait amener quelqu'un à cette conclusion. Dans ce livre, il est souvent question de codes et d'isomorphismes, c'est-à-dire, de correspondances étroites entre des systèmes très différents. Le code de Gödel, le code génétique, le code du cerveau, les codes qui sont les langues naturelles - tous ces codes permettent la réflexion d'un système dans un autre. Et cette capacité de réflexion - surtout d'auto-réflexion (quand un système se reflète dans lui-même) - est sans doute l'une des idées centrales du livre. En plus, les maintes analogies pédagogiques éparpillées dans le livre sont d'excellents exemples de traduction au sens large : le transfert d'une structure abstraite d'un domaine à un autre.

Cela donne espoir, de par la variété des traductions déjà  accomplies, de parvenir à une traduction - culottée - de l'algèbre, l'analyse et la géométrie, des mathématiques à l'érotique. Qui sait tous ceux qui, avec la trique, feraient des mathématiques ?

KikiLeHamster :

Ouais, ben, moi je divise n'importe quel chiffre par 0. Et si vous me dites que c'est impossible, je vous merde !

C'est une riche idée de ta part, cher collègue ! Si les mathématiciens d'autrefois s'étaient bornés à considérer que:  « Non, la racine carrée d'un nombre négatif, c'est impossible ! » nous n'aurions pas de nombres imaginaires et, sans eux, un pan plus que conséquent des mathématiques modernes. J'ai hâte de lire tes travaux sur les mathématiques réduites au néant.

Dernière modification par Mathématicien (Le 17-01-2021 à 15h10)

Pikatchu :

Ah les maths ! Que de mauvais souvenirs scolaires ...

Bon, c'est du passé ; alors soit le bienvenu parmi nous.

Pat (｡◕‿◕｡)

Ta scolarité étant finie, les mathématiques dans ta scolarité te rappelleront toujours de mauvais souvenirs mais il te reste une chance de construire de bons souvenirs mathématiques en pratiquant la matière en dehors de ta scolarité.

Merci.