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Duchesse
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08-11-2020
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Animus.Anima :

LeRenardetLaDuchesse :

De toutes façons il y a moult courant féministe. Et je ne me revendique d’aucun, je vis avec ma philosophie et mes valeurs que je prend plaisir à partager pour éveiller les consciences et aider celles et ceux qui en ont besoin.
En revanche aucun courant féministe n’est « anti-mec» sinon c’est de la misandrie. Taxer les féministes d’être anti-mec c’est dépassé c’est ce que font leurs détracteurs « anti-mec, gouines, mal baisées» et j’en passe. Ce n’est qu’une stratégie pour jeter le discrédit qui est aussi vieille que le féminisme.

Quant au fait de juger l’extrémisme ou la manière de s’exprimer des féministes. C’est un point qui m’agace particulièrement. Quand on a été victime de viol, de harcèlement de rue, de discrimination de genre, de plafond de verre, de violences conjugales étc étc On porte en soi de profonds traumatismes et la parole se libère comme elle peut! Alors quand on ne sait pas élevé contre la violence illégitime des agresseurs fut un temps, on ne s’élève pas contre la violence supposée des victimes qui prennent la parole ou on nie le statut de victime de ces dernier-es.
Ça commence tout de même à bien faire. On croirait la justice. Y a un cahier des charges de la victime parfaite pour avoir droit à être entendu . Et puis quoi encore ?
J’ai vu ça bien trop de fois et ça me débecte. La virulence des mouvements est à la hauteur de la violence du système patriarcale. Le féminisme existait avant metoo et internet.  Ras le cul de se faire entendre dire comment on devrait s’exprimer pour gagner du crédit. C’est de l’infantilisation. La scène publique est occupée par différents orateurs aux styles différents, les féministes en font de même. Y a de tous les styles.
Quand il y a des émeutes dans les banlieues  les sociologues cherchent à en comprendre l’origine. Un malaise profond. Malheureusement lorsque l’on reste poli et courtois et qu’on incarne une minorité, on es juste ignoré, faut s’imposer et jouer des coudes. Qu’on fasse une part belle aux gens qui ont des revendications et qu’on les écoute avant qu’ils n’arrivent à saturation et on aura moins de problème de communication. C’est trop facile de violenter les gens et ensuite de juger leur réaction .
On fait ce que l’on peut !

Je suis féministe, j’ai été victime de violence conjugale, je manifeste, j’ai été victime d’inceste, de viol adulte, je fout des coups de savate dans le portières des mecs qui me sifflent au feu rouge, des droites dans la gueule des mecs qui me disent que j’ai les tétons qui pointent en joignant le geste à la parole. Quand un homme commente ma tenue en me disant que je n’ai qu’à pas m’habiller comme ça si je ne veux pas qu on me regarde ( oui ça m’est arrivé), je lui réponds que moi je trouve que son polo le boudine et que je me sens pour autant pas légitime à venir lui dire. Je prend tout SAUF des pincettes pour me défendre.

Et je n’ai aucun problème avec les hommes. Ma vie sociale est composée d’hommes et de femmes, j’évolue dans des milieux mixtes, ici il y a une majorité d’homme avec qui j’échange avec plaisir et je n’ai même jamais couché avec une fille. Par contre viens m’emmerder dans la rue et tu prends un marron. Et quand j’ai qqch à dire je le dis sur le ton qui me chante .
Le problème c’est pas les « hommes» mais la masculinité toxique de certains qui perdurent... y’a qu’à voir la gueule de nos boîtes mail.

Il existe beaucoup de personnes qui se revendiquent "féministes" et qui sont en réalité profondément misandres, je sais que tu es au-dessus de ça, et que tu considères ces personnes non pas comme des féministes mais comme des personnes misandres, mais ces personnes se considèrent et sont considérées par beaucoup comme "féministes" d'où mon usage de ce terme ici. Il est évident que personnellement je les classifie dans la case misandre et non dans la case féministe mais c'est à titre personnel. Beaucoup ne le feront pas, c'est ce qui fait que j'ai grincé des dents quand une fois tu as dit que j'étais féministe même si de ta part c'est un compliment.

Je suis désolé si tu t'es sentie agressée dans ce que j'ai pu dire, je n'ai pas remis en cause les traumatismes liés à ton passé. C'est une bonne chose que la parole se libère, je dis juste que ce n'est pas changer un mot dans le vocabulaire qui va soigner les traumatismes ni en prévenir d'autres. C'est en ça que je fais un "jugement". Mon jugement n'est pas péjoratif au sens "ces grognasses nous font chier" mais plutôt au sens "les pauvres, elles essaient autant qu'elles le peuvent de surpasser un traumatisme vécu mais elles ne s'y prennent pas de la bonne façon c'est pas changer le mot qui va changer ce qui est arriver".

Disons qu'une personne se fasse tuer (homme ou femme ça n'a aucune importance) si je remplace le mot tuer par "personne dont la vie a été otée" ça ne fera pas revivre la personne tuée.

Dans tous les cas c'était pas une attaque personnelle contre toi, c'est plutôt le prolongement de ce que je disais sur le topic de l'écriture inclusive sur l'importance de ne pas tout mélanger. C'est bête et méchant à dire mais il y a des combats prioritaires sur d'autres tu en es toi même consciente tu l'as toi même dit, et entre d'un côté les agressions que tu as pu citer plus haut, et de l'autre côté la façon de les exprimer il y a quelque chose de prioritaire sur l'autre.

La façon de s'exprimer c'est la forme, ce n'est pas du fond comme les agressions, et je n'ai jamais croisé un seul homme qui se sentait supérieur aux autres à cause de la façon dont on s'exprime en français. Des misogynes j'en ai croisé, mais ils ne l'étaient pas sur cette base. Donc mon jugement ne vient pas dire qu'il faut être la victime parfaite ou autre, il vient dire que surmonter un traumatisme c'est bien mais que changer le vocabulaire ne change pas les actes.

Tu peux me trouver hautain parce que je juge qu'une façon de guérir un traumatisme est mal choisie, mais ça ne change pas mon avis sur la question... mais ce n'est qu'un avis, il n'engage que moi, certains me suivront d'autres non, et heureusement c'est bien pour ça que c'est un avis.

Mais je ne me sens pas du tout agressée Animus. Jusqu’ici tout le monde est courtois et ça me va .
Un point ou je ne suis pas d’accord: ç est pas parce qu’ils en ont pas conscience que la langue n’a pas participé de la mysoginie des gens que tu cites 😊
Je dirais alors que tu es adelphiste comme ça pas d’amalgames ! Si on me permet d’utiliser le mot haha


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Duchesse
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Zeltron :

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aucun courant féministe n’est « anti-mec» sinon c’est de la misandrie.

Tu te voiles la face, tu utilises l'argument fallacieux du "vrai Écossais" ou du "bon/mauvais chasseur" : bien sûr que si, des féministes sont misandres.
Il faut savoir vivre avec son temps, et qu'on le veuille ou non, le terme est aujourd'hui galvaudé. Par ailleurs, pourquoi se revendiquer de quelque chose quand on veut l'égalité, plutôt que de le faire de manière "naturelle" ? Je ne dis pas qu'il faut se taire, plutôt agir au lieu de dire.
Les hommes sont majoritairement pour l'égalité des femmes (et qu'on ne parle pas de différences de fiches de paie ou de "plafond de verre" : c'est simplement illégal et mathématiquement incohérent. Les chaînes Youtube OsAlnef et RDZ l'expliquent très bien et de manière documentée). Simplement par le fait qu'ils ne les considèrent pas comme différentes socialement. Après, si vous avez un entourage toxique ou quoi, la question est ailleurs.

Pour ce qui est du terme, ce n'est pas un simple ajout dans le vocabulaire. Il y a derrière une volonté d'occulter le terme "pénétration" qui est, selon le discours ambiant, une marque patriarcale (el famoso responsable de tous les maux). J'avais lu un article il y a quelques temps que tout rapport hétéro était en réalité un viol, on s'en rapproche.
Et dire que la pénétration laisse la femme passive, ça a été écrit par des gens qui ne savent pas baiser. C'est pas parce que l'homme fait des va-et-vient que sa partenaire est en étoile de mer à chaque fois.

Encore un article qui pousse à une défiance et à nourrir une guerre des sexes plus toxique que tout le reste.



Je ne suis pas certain que c'était une "bonne" idée dès le départ, car cette façon d'écrire ne fait qu'amplifier l'exclusion. C'est ouvrir la boîte de Pandore : si aujourd'hui on se met à intégrer une variante féminine, alors tous les autres voudront leur part du gâteau : trans, "non-binaires" et compagnie. Parce qu'après tout, pourquoi pas ?
De toute façon, il suffit de voir les arguments pro-écriture inclusive pour se rendre compte que ce sont des gens sans aucune notion linguistique, qui n'ont pas étudié l'évolution des langues et les origines de la nôtre. Les mots n'ont pas été sortis d'un chapeau comme le voudrait cette façon d'écrire (et c'est pour ça qu'elle ne peut pas s'intégrer au reste de la grammaire).
Par ailleurs, se sentir lésée à cause d'un terme général mis au masculin (on ne parle pas ici de la féminisation des termes pour un contexte individuel), c'est quand même faire preuve d'une profonde fragilité. Aucune sage-femme homme ne se sentira touché dans sa virilité/masculinité pour être appelé au féminin. Et c'est plus simple que le terme à rallonge dont j'ai oublié le nom. C'est pareil que nounou/baby-sitter : je l'ai été (comme sûrement pas mal de mecs), et quand on me disait "C'est vous la nounou ?", je m'en foutais, et ce même s'il y avait un autre mot pouvant être masculin. Parce que je sais ce que je suis et ce que j'ai dans le pantalon, et c'est pas un accord grammatical qui va me l'enlever.

Ç est tellement pas difficile de s’en foutre quand on n’y est confronté qu’exceptionnellement. C’est tellement facile de choisir un corps de métier visiblement progressiste pour illustrer ce que prétendument  les hommes en général ressentent. Taxer les gens qu’on ne connaît pas de profondes fragilités est grotesque et si c’est le cas, d’où vient cette fragilité narcissique justement, en grande partie du patriarcat.
Les premiers chiottes pour femme ont été installées en 2020 dans les navettes spaciales par la NASA. La première sortie dans l’espace exclusivement féminine vient à peine d’avoir lieu et seule 10% des astronautes sont des femmes et moins de 10% des sorties sont effectuées par les femmes. Aucun patron du cac 40 est une femme et on représente plus ou moins la moitié de l’humanité. C’est pas les gènes qui l’expliquent hein .
Tu prouves rien du tout avec tes exemples à part qu’il existe des mecs bien qui ne sentent pas agressé et des exceptions. Merci beaucoup lol

J’ai peut être que 36 ans mais j’ai élevé 4 enfants parce que j’ai perdu mes parents. Ils ont 24/22/8 et 4 ans.  Alors le marketing, la scolarité, les injonctions sociales qui pèsent sur les enfants je les connais. Je me cogne de ce que disent les autres . Quand je fais les magasins pour bébé je lis « fort comme papa» vs « belle comme maman». On en sort petit à petit ouf ! Même dans les taches traditionnellement féminine, les hommes occupent le podium, les femmes font la bouffe à la maison mais qui sont les chefs cuisiniers? Encore un milieu vérolé par le sexisme et le harcèlement de manière général d’ailleurs.
Ma sœur a fait un cursus pro et mon frère un général ( c est eux que j ai élevé ). CAP service à la personne : 100% de femmes , les infirmières, les aides soignantes, les auxiliaires de vie sont des femmes et les médecins des hommes ( oui blabla y a des exceptions ).
On ne propose pas plus le service à la personne aux petits garçons qu on ne propose la mécanique aux petites filles. C’eT comme ça et c est tout. Mais ça avance et je suis optimiste. On invite pas les gamines à être ambitieuse et à se surpasser. On les oriente vers les métiers du soin et du service à la personne, ce qui se retrouvent dans la structure familiale généralement. Si les hommes participent de plus en plus aux tâches ménagères, le partage reste généralement en la défaveur des femmes. Quant à l’éducation des enfants, les pères s’impliquent de plus en plus et essentiellement sur le versant ludique.
Je suis élue au conseil d’école, parent au foyer, membre de l’asso des parents d’élève. Les hommes sont moins intéressés ou occupés par leurs carrières.
Ça change, ça change .... Pas la peine de me répondre que tu passes le balai. On s’en fout et y a même pas de quoi pavoiser. T’imagines bien que chez moi aussi ça se passe comme ça . Mais faut arrête l’entre soi. On ne fréquente que des gens qui nous ressemblent et on oublie la réalité. Je ne connais que des couples paritaires ca n’en fait pas la réalité .

Je partage une partie de ton opinion mais pas tout: dans mon ancienne vie professionnelle, on était une section composée de 28 hommes et 3 femmes. Lorsque de nouvelles femmes voulaient nous rejoindre, on leur faisait passer un simple test: à 2, elles devaient charger un onduleur de 110kg dans un fourgon.
Seules celles qui y arrivaient étaient prises. Comportement macho ? Non, tout simplement quand tu te retrouves dans la verte, à 3 personnes et que tu dois démonter ton matériel (onduleurs, serveurs, groupe électrogène, écrans, etc)  le charger à la main dans le camion (dont le plateau est à plus de 1m20 du sol, faire 50 ou 60km, décharger et tout installer en moins de 2heures, tu n’as pas le temps d’aller chercher quelqu’un qui pourra t’aider parce que ton binôme n’est pas apte physiquement. Et ce type de « bascule de site » se faisait toutes les 3 heures donc la fatigue accumulée rajoute à la difficulté.
J’étais très content d’avoir des filles dans la section mais il fallait qu’elles fassent leurs preuves physiquement.

C’est paritaire mais il est temps d’inciter les petites filles à être sportives en amont . Moi ça me va . Perso j’ai fait de la muscu,  du cross fit, du firtness, un boule de muscle, 14%de masse grasse. Des tablettes de chocolat à vous faire pâlir tous, les squats par séries de 80. 2h30 de cardio ça me faisait pas peur je montais 15 tractions, les pompes par 20 et les burpees aussi. Je ne fais pas que dire que je suis féministe, je me donne les moyens de vivre avec mes valeurs, je montre l’exemple à mes enfants. Je fais mes niveaux toute seule et renard passe le balai haha


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Duchesse
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MaîtreRenard'Ô :

Je plussois ce qu'a dit Hellangel, les vraies révolutions sociales ont quasiment toujours eu pour départ la mobilisation des femmes peu importe les pays et cultures.

Il n’y a pas que les révolutions sociales qui ont eu pour départ les femmes: toutes les civilisations qui ont évolué, tous les pays qui sont sortis de la misère l’ont été grâce aux femmes.
Tous les pays qui étaient « en voie de développement » et se sont « développés » n’ont pu le faire qu’au travers de l’instruction des femmes.
C’est toujours grâce à elles que la santé a progressé dans les foyers, l’éducation des enfants pour qu’ils deviennent des adultes instruits, etc...
Il suffit de voir les pays dans lesquels une minorité religieuse veut garder le pouvoir: ils gardent les femmes dans l’ignorance et l’asservissement.

Yeah ♥️


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LeRenardetLaDuchesse :

Tu trouves pas ça honteux de la choisir comme exemple ? ... Ça n’a aucune pertinence.

Je répondais a ta phrase "aucun courant féministe n'est anti-mec".
Elle se pretend féministe et est présentée comme telle donc c'est un exemple de courant, aussi minoritaire soit-il, de mouvement féministe anti-mec.

Serge57
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Un mot pénétration  c est tout .


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Zeltron
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Comme tu le dis, on dévie du sujet. Mais comme l'autre fois, continuer le débat mènera à une impasse : a-t-on réellement envie de perdre notre temps à ça ? J'en doute.
De fait, je répondrai succintement et laconiquement à quelques éléments.


Ce n'est pas l'écriture qui fait la société. Prends l'anglais : ils ont la forme "they", neutre. Les femmes sont-elles mieux traitées dans les pays anglophones qu'en France ? En allemand, le pluriel passe automatiquement à une forme féminine capitalisée (Sie), même quand il n'y a que des mots masculins ; sont-elles mieux traitées qu'en France ?
C'est une affaire de culture avant tout. Et la culture occidentale est, qu'on le veuille ou non, la plus avancée au niveau des droits des femmes, et ce depuis trèèèèèès longtemps. Comme je l'ai dit, les femmes romaines étaient pour beaucoup des trésorières de la villa. Regarde les cultures d'Asie, du Moyen-Orient, d'Afrique ou d'Amérique (encore que je ne suis pas extrêmement sûr pour l'ère précolombienne). Certes, il y a eu des reines comme en Égypte ou en Éthiopie, mais c'est pas une reine qui fait que les femmes sont bien traitées ; il suffit de voir l'Angleterre sous Victoria, il faisait pas bon vivre d'avoir un vagin.


Hellangel :

Déjà tu dis que "tout est de la faute des hommes" : remets-toi en question, je n'ai pas dit cela. Le patriarcat, ce n'est pas les hommes. Faire cette association, c'est déjà être en plein dans l'erreur.

Dans ce cas, va dire ça à la plupart des féministes activistes. Je ne faisais que reprendre leurs termes.

HellAngel :

Bien sûr que prendre un mi-temps et s'occuper des gosses et du foyer n'a RIEN de négatif ou de péjoratif. Mais :
1) Pourquoi ce serait aux femmes de le faire? Tu dis qu'elles le font d'elles-mêmes, c'est vrai. Mais est-ce qu'on parle ici d'une réelle volonté conscientisée, ou plutôt du fruit d'une éducation pluri-pluri-pluri-séculaire intériorisée?
(...)
Pourquoi n'a-t-on pas 50% de femmes et 50% d'hommes qui prennent des congés ou des mi-temps pour les gosses? Tu vas me dire que les femmes ont une volonté intrinsèque, biologique, innée à s'occuper des gosses et c'est tout?

Peut-être parce que... je sais pas... elles ont porté lesdits gosses pendant neuf mois ? Et que, de fait, elles ont un lien beaucoup plus proche et intime qu'un père n'aura jamais, aussi amoureux de ses enfants soit-il ?
Parfois, il faut savoir retourner au plus simple.

HellAngel :

2) Pour compléter le point 1 : est-ce que tu as conscience de la pression sociale qui pèse sur une femme qui atteint l'âge de procréer, et ensuite de la pression sociale qui pèse à la fois sur une femme qui se concentrerait sur sa carrière après l'accouchement, et sur un homme qui choisirait un mi-temps ou quitterait son job pour s'occuper des gosses? Demande à n'importe quelle femme de 30-35 ans sans enfant pour la première partie, demande à n'importe quelle femme qui a choisi de continuer sa carrière "au détriment" de rester à la maison avec les gosses pour la deuxième partie.

Oui il y a une pression sociale. Mais il y a aussi une horloge biologique : cette dernière peut d'ailleurs être tellement puissante qu'elle fait rejeter au corps les moyens de contraception comme la pilule ou le stérilet. C'est pas courant, mais ça arrive. Première chose.
La seconde, c'est qu'on ne peut pas tout mettre sur la pression sociale. Il faut faire des choix, on ne peut pas être au four et au moulin. Et des enfants ont souvent davantage besoin de leur mère que de leur père (bien que son rôle ne soit pas à négliger), car il y a toujours l'aspect gestation. Il y a une chose qui continue de "lier" la plupart des enfants à leur mère, qui les entraînent plus facilement vers elle pour se confier, pour pleurer. Pareil pour les bébés qui pleurent dans les bras de papa mais qui se calment dans ceux de maman.

HellAngel :

Ce n'est pas le fait de s'occuper des gosses qui est mal vu (pour la plupart je pense), c'est l'injonction sociétale à le faire au risque d'être une mère indigne (ou une connasse, au choix). Quand il y a un souci dans l'éducation d'un gosse, qui blâme-t-on : la mère, ou le père (dans le cas où on ne parlerait pas directement des "parents" collectivement). Encore une fois, réfléchis-y.

Tu n'as gardé que l'aspect "s'occuper des enfants", je te parle "d'être au foyer" dans son ensemble. C'est mal vu car considéré comme quelque chose de rétrograde, une forme d'esclavagisme de la femme (ce qui est une connerie).
Et pour ce qui est de l'éducation, jamais vu la faute portée sur la mère seule mais toujours sur les deux parents. A moins que la mère soit présente, mais le cas ne serait pas différent avec le père.

HellAngel :

Est-ce qu'on pousse les femmes à faire un métier social ou est-ce qu'elles le font d'elles-mêmes? Un peu des deux je dirais. Je ne pense pas (argument qui sort de mon cul)

Bon ben va chier, dans ce cas.

HellAngel :

("un homme ça ne pleure pas" reste la norme dans énormément de familles, consciemment ou non)

Rectification : on (hommes et femmes) ne pleure pas pour rien. T'inquiète pas que dans les métiers de "gros bonhommes", un gars qui pleure à cause d'une femme, d'une mort, d'une déception, d'un craquage ou d'une chute d'adrénaline, AUCUN ne va se foutre de sa gueule. Cet argument est un cliché irréfléchi.
C'est pareil chez les femmes : une pleureuse pour un oui pour un non, ça emmerde tout le monde et on se foutra d'elle. Mais quand c'est dans des conditions graves, ça se respecte.

HellAngel :

Je rappelle que la différence biologique de masse musculaire et de force n'est pas siiii importante que cela, à développement strictement égal.

Va dire ça aux sportives de haut niveau qui se font exploser par les trans et qui ne pourront jamais atteindre leurs scores même avec entraînement intense.
C'est un joli discours qui rassure, mais la biologie elle s'en fout de tout ça. Il y a des femmes plus fortes que des hommes, oui : je vais pas aller chatouiller Gina Carano si je veux garder mes os entiers. Mais "à développement strictement égal", ben non, la différence est marquée.

HellAngel :

Tu vas nier totalement le poids sociétal (A LA FOIS sur les hommes et les femmes, je rappelle) à ce sujet? Demande aussi l'avis à un homme qui décide d'être homme au foyer à quel point c'est mal vu; pareil, j'en ai rencontré, c'est désastreux ce qu'ils se prennent dans la gueule.

Homme de paille. Je n'ai jamais nié l'existence des hommes au foyer ni du mépris qu'ils se prenaient. Je ne trouve d'ailleurs ce mépris inacceptable. Ca surprend simplement parce que la gestion des enfants est davantage rapportée à la mère, notamment du fait de la grossesse comme je l'ai exprimé plus tôt.

HellAngel :

Oui, mon témoignage ne fait pas office de preuve. En revanche les dizaines d'articles publiés sur cet événement oui : libre à toi de te renseigner si tu en as envie. Pour ce qui est de mon expérience avec les cheveux longs, t'as pas de preuve ouais. Demande à des androgynes dans ton entourage alors. Pour le travestissement : regarde les expériences qui ont été faites, interroge des travestis, fais-toi ton opinion si tu ne crois pas à la mienne (et c'est ton droit le plus absolu).

Articles écrits par qui ? Par quoi ? Quels organismes ? Avec quelles opinions politiques ?
De plus, tu dérives sur du hors-sujet : le traitement fait aux travestis (décelés) n'est pas le même que celui fait aux femmes.

HellAngel :

Et enfin, je supporte pas que tu ramènes cela à du "discours victimaire". Selon toi, identifier une victime c'est un discours victimaire? Bon sang, mets-toi dans la peau d'une femme dans une grande ville pendant une seule journée et tu verras si mon discours est victimaire, infantilisant ou que sais-je. Les expériences sociales de ce genre pullulent, et il suffit même de demander son avis à la plupart des femmes, c'est effarant. Et là je parle que de l'aspect "rue" mais si on ajoute la pression familiale, professionnelle, les agressions gynéco-obstétriques (y a des sources hein, des faits, je m'appuie pas sur des interview blabla Konbini), etc. on arrive à un joli palmarès de violences subies au quotidien, partout, dans toutes les sphères. Je ne comprends pourquoi tu nies tout cela.

Je ne dis pas qu'énoncer les faits c'est faire un discours victimaire. Je dis que entre mettre en évidence des faits et dire "ouin ouin tout ça c'est la fautes aux hommes qui sont des porcs et au patriarcat", il y a un monde. Les victimes, au sens comportemental du terme, aiment devenir des bourreaux. Il suffit de voir toute la propagande faite à l'encontre des hommes, les affaires de "manspaining", "manspeading" et tous ces américanismes dégueulasses. Il suffit de voir la place donnée à l'homme dans les revues féministes : ridicule, effrayant, pleureur, bref il est minimisé.
Par ailleurs, le discours victimaire est nourri par l'émotion, l'émotivité : on s'énerve, on s'emporte. Ce que tu fais. Alors qu'être battant, c'est savoir utiliser la raison, d'être bien ancré dans ses bottes, faire la part des choses et garder son sang-froid. Pour cela, on peut se relâcher grâce à des activités : sport de combat, jeu vidéo, musique vénère, voire tir à l'arme à feu. Bref, une catharsis.
Hommes ou femmes, on ne veut pas de gens qui pleurent "parce que c'est dur". Ce qu'il faut, ce sont des individus forts. On a tous nos pressions, on a tous notre mental rongé par ceci ou cela. Mais dire "tout ça c'est la faute du patriarcat", c'est chercher un bouc émissaire sans chercher à se battre contre notre plus grand ennemi : nous-mêmes.

HellAngel :

Des femmes à 50 ans tristes d'avoir tout consacré à leur carrière au détriment des enfants? Bien sûr, c'est malheureux. Encore une fois, pourquoi ont-elles tant galéré à trouver un homme plus enclin à sacrifier la sienne pour s'occuper des enfants? 1) Parce que sacrifier sa carrière c'est chiant et personne n'a envie de le faire? Si c'est le cas, pourquoi on demande (ou fait pression) aux femmes pour le faire? 2) Parce que trop peu d'hommes font ce choix "par choix" (alors que beaucoup de femmes le font)? Encore une fois, beaucoup de choses intéressantes à creuser (à la fois pour comprendre pourquoi tant de femmes font ce choix, et pourquoi aussi peu d'hommes le font. Et encore une fois, je pense que la biologie n'a RIEN à voir là-dedans. Pour ce qui est de "l'horloge biologique" et des hormones à la limite, pour l'éducation et ce qui suit l'accouchement non).

Tu es complètement biberonné à l'idéologie. Il faut savoir revenir au plus simple. "Elle est malheureuse parce qu'elle a fait des choix, mais c'est toujours la faute au patriarcat." Encore.
On ne peut pas être au four et au moulin (bis). Parce que "faire des enfants" c'est une chose, ne pas s'en occuper derrière et les regarder grandir de loin c'en est une autre. Cette femme est malheureuse de ne pas avoir pu fonder une famille en général, donc ne même pas avoir trouvé un mari ; résultat des courses : elle vieillit avec ses chats.
Rien que la vie de couple oblige à sacrifier une partie de sa carrière ; vivre avec quelqu'un qui travaille H24 et qui est trop crevé pour sortir, c'est pas le bonheur. Qu'on soit homme ou femme, vivre seul sans enfant permet de se consacrer pleinement à sa carrière. Mais derrière, on en paie le prix et on se demande si ça avait vraiment valu le coup de sacrifier cette relation humaine.
Après, quand les impératifs financiers entrent dans l'opération, c'est un autre problème.


"Je crois avoir fait à cheval à peu près tout ce qu'un homme peut faire, excepté l'amour. Mais je ne désespère pas d'y parvenir un jour."
Docmature
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MaîtreRenard'Ô :

Je plussois ce qu'a dit Hellangel, les vraies révolutions sociales ont quasiment toujours eu pour départ la mobilisation des femmes peu importe les pays et cultures.

Il n’y a pas que les révolutions sociales qui ont eu pour départ les femmes: toutes les civilisations qui ont évolué, tous les pays qui sont sortis de la misère l’ont été grâce aux femmes.
Tous les pays qui étaient « en voie de développement » et se sont « développés » n’ont pu le faire qu’au travers de l’instruction des femmes.
C’est toujours grâce à elles que la santé a progressé dans les foyers, l’éducation des enfants pour qu’ils deviennent des adultes instruits, etc...
Il suffit de voir les pays dans lesquels une minorité religieuse veut garder le pouvoir: ils gardent les femmes dans l’ignorance et l’asservissement.

Pas vraiment d'accord sur ta première phrase. Oui aucun développement d'un pays, d'une civilisation... ne peut se faire sans les femmes (et je suis entièrement d'accord avec le reste de ton post) mais le début donne l'impression que l'évolution, le développement d'un pays ne peut se faire que par l'action des femmes (sans que les hommes aient un rôle). Mais je pense que c'est une mauvaise interprétation de ma part.

Serge57 :

Un mot pénétration  c est tout .

Ah Serge et ces commentaires...

MaîtreRenard'Ô
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Est ce que pour circlusion on peut parler de constriction?

toutendouceur
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05-03-2017
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circonvenir, enrober, embobeliner, entortiller, s'empaler, aspirer, avaler, triturer, s'envelopper, se nouer, se transpercer, s'enfiler,  se contracter, compresser, comprimer, contorsionner, convulser, pomper, resserrer, enserrer, crisper,  gigoter,  mener la dance, s'endiabler, se libérer, traire, ...
Elle le baisait, elle se pénétrait, s'enconnait, se durcissait, se raidissait, s'envoyait son membre ...

Finalement réduire ce que le sexe pénétré peut faire à des mouvements circulaires, c'est un peu réducteur ?
Ils en ont prévu un pour la fellation active ?

Ce mot ressemble à un néologisme anglo-saxon. Sa diffusion médiatique ressemble à un suivi-copié-traduit d'outre atlantique. Bien dommage que de grandes féministe françaises n'aient pas l'écoute sur une pratique commune, qu'elles ne se pas suffisamment d'aura dans les insultions qui permettent l'évolution de la langue française.
Si notre sexualité évolue, pourquoi toujours intégrer ces anglissimes. D'autant que souvent, c'est faire du neuf avec de l'ancien

Dernière modification par toutendouceur (Le 28-02-2021 à 17h40)

Homme-jouet
Compte Supprimé

Circlure ne décrit pas un mouvement circulaire.
C'est entourer en enfermant je crois

sets
Compte Supprimé

Docmature :

Pas vraiment d'accord sur ta première phrase. Oui aucun développement d'un pays, d'une civilisation... ne peut se faire sans les femmes (et je suis entièrement d'accord avec le reste de ton post) mais le début donne l'impression que l'évolution, le développement d'un pays ne peut se faire que par l'action des femmes (sans que les hommes aient un rôle). Mais je pense que c'est une mauvaise interprétation de ma part..

Rien ne peut être fait que par les hommes ou que par les femmes.

Duchesse
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08-11-2020
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Genre : Femme
Age : 39 ans

Zeltron :

Comme tu le dis, on dévie du sujet. Mais comme l'autre fois, continuer le débat mènera à une impasse : a-t-on réellement envie de perdre notre temps à ça ? J'en doute.
De fait, je répondrai succintement et laconiquement à quelques éléments.


Ce n'est pas l'écriture qui fait la société. Prends l'anglais : ils ont la forme "they", neutre. Les femmes sont-elles mieux traitées dans les pays anglophones qu'en France ? En allemand, le pluriel passe automatiquement à une forme féminine capitalisée (Sie), même quand il n'y a que des mots masculins ; sont-elles mieux traitées qu'en France ?
C'est une affaire de culture avant tout. Et la culture occidentale est, qu'on le veuille ou non, la plus avancée au niveau des droits des femmes, et ce depuis trèèèèèès longtemps. Comme je l'ai dit, les femmes romaines étaient pour beaucoup des trésorières de la villa. Regarde les cultures d'Asie, du Moyen-Orient, d'Afrique ou d'Amérique (encore que je ne suis pas extrêmement sûr pour l'ère précolombienne). Certes, il y a eu des reines comme en Égypte ou en Éthiopie, mais c'est pas une reine qui fait que les femmes sont bien traitées ; il suffit de voir l'Angleterre sous Victoria, il faisait pas bon vivre d'avoir un vagin.


Hellangel :

Déjà tu dis que "tout est de la faute des hommes" : remets-toi en question, je n'ai pas dit cela. Le patriarcat, ce n'est pas les hommes. Faire cette association, c'est déjà être en plein dans l'erreur.

Dans ce cas, va dire ça à la plupart des féministes activistes. Je ne faisais que reprendre leurs termes.

HellAngel :

Bien sûr que prendre un mi-temps et s'occuper des gosses et du foyer n'a RIEN de négatif ou de péjoratif. Mais :
1) Pourquoi ce serait aux femmes de le faire? Tu dis qu'elles le font d'elles-mêmes, c'est vrai. Mais est-ce qu'on parle ici d'une réelle volonté conscientisée, ou plutôt du fruit d'une éducation pluri-pluri-pluri-séculaire intériorisée?
(...)
Pourquoi n'a-t-on pas 50% de femmes et 50% d'hommes qui prennent des congés ou des mi-temps pour les gosses? Tu vas me dire que les femmes ont une volonté intrinsèque, biologique, innée à s'occuper des gosses et c'est tout?

Peut-être parce que... je sais pas... elles ont porté lesdits gosses pendant neuf mois ? Et que, de fait, elles ont un lien beaucoup plus proche et intime qu'un père n'aura jamais, aussi amoureux de ses enfants soit-il ?
Parfois, il faut savoir retourner au plus simple.

HellAngel :

2) Pour compléter le point 1 : est-ce que tu as conscience de la pression sociale qui pèse sur une femme qui atteint l'âge de procréer, et ensuite de la pression sociale qui pèse à la fois sur une femme qui se concentrerait sur sa carrière après l'accouchement, et sur un homme qui choisirait un mi-temps ou quitterait son job pour s'occuper des gosses? Demande à n'importe quelle femme de 30-35 ans sans enfant pour la première partie, demande à n'importe quelle femme qui a choisi de continuer sa carrière "au détriment" de rester à la maison avec les gosses pour la deuxième partie.

Oui il y a une pression sociale. Mais il y a aussi une horloge biologique : cette dernière peut d'ailleurs être tellement puissante qu'elle fait rejeter au corps les moyens de contraception comme la pilule ou le stérilet. C'est pas courant, mais ça arrive. Première chose.
La seconde, c'est qu'on ne peut pas tout mettre sur la pression sociale. Il faut faire des choix, on ne peut pas être au four et au moulin. Et des enfants ont souvent davantage besoin de leur mère que de leur père (bien que son rôle ne soit pas à négliger), car il y a toujours l'aspect gestation. Il y a une chose qui continue de "lier" la plupart des enfants à leur mère, qui les entraînent plus facilement vers elle pour se confier, pour pleurer. Pareil pour les bébés qui pleurent dans les bras de papa mais qui se calment dans ceux de maman.

HellAngel :

Ce n'est pas le fait de s'occuper des gosses qui est mal vu (pour la plupart je pense), c'est l'injonction sociétale à le faire au risque d'être une mère indigne (ou une connasse, au choix). Quand il y a un souci dans l'éducation d'un gosse, qui blâme-t-on : la mère, ou le père (dans le cas où on ne parlerait pas directement des "parents" collectivement). Encore une fois, réfléchis-y.

Tu n'as gardé que l'aspect "s'occuper des enfants", je te parle "d'être au foyer" dans son ensemble. C'est mal vu car considéré comme quelque chose de rétrograde, une forme d'esclavagisme de la femme (ce qui est une connerie).
Et pour ce qui est de l'éducation, jamais vu la faute portée sur la mère seule mais toujours sur les deux parents. A moins que la mère soit présente, mais le cas ne serait pas différent avec le père.

HellAngel :

Est-ce qu'on pousse les femmes à faire un métier social ou est-ce qu'elles le font d'elles-mêmes? Un peu des deux je dirais. Je ne pense pas (argument qui sort de mon cul)

Bon ben va chier, dans ce cas.

HellAngel :

("un homme ça ne pleure pas" reste la norme dans énormément de familles, consciemment ou non)

Rectification : on (hommes et femmes) ne pleure pas pour rien. T'inquiète pas que dans les métiers de "gros bonhommes", un gars qui pleure à cause d'une femme, d'une mort, d'une déception, d'un craquage ou d'une chute d'adrénaline, AUCUN ne va se foutre de sa gueule. Cet argument est un cliché irréfléchi.
C'est pareil chez les femmes : une pleureuse pour un oui pour un non, ça emmerde tout le monde et on se foutra d'elle. Mais quand c'est dans des conditions graves, ça se respecte.

HellAngel :

Je rappelle que la différence biologique de masse musculaire et de force n'est pas siiii importante que cela, à développement strictement égal.

Va dire ça aux sportives de haut niveau qui se font exploser par les trans et qui ne pourront jamais atteindre leurs scores même avec entraînement intense.
C'est un joli discours qui rassure, mais la biologie elle s'en fout de tout ça. Il y a des femmes plus fortes que des hommes, oui : je vais pas aller chatouiller Gina Carano si je veux garder mes os entiers. Mais "à développement strictement égal", ben non, la différence est marquée.

HellAngel :

Tu vas nier totalement le poids sociétal (A LA FOIS sur les hommes et les femmes, je rappelle) à ce sujet? Demande aussi l'avis à un homme qui décide d'être homme au foyer à quel point c'est mal vu; pareil, j'en ai rencontré, c'est désastreux ce qu'ils se prennent dans la gueule.

Homme de paille. Je n'ai jamais nié l'existence des hommes au foyer ni du mépris qu'ils se prenaient. Je ne trouve d'ailleurs ce mépris inacceptable. Ca surprend simplement parce que la gestion des enfants est davantage rapportée à la mère, notamment du fait de la grossesse comme je l'ai exprimé plus tôt.

HellAngel :

Oui, mon témoignage ne fait pas office de preuve. En revanche les dizaines d'articles publiés sur cet événement oui : libre à toi de te renseigner si tu en as envie. Pour ce qui est de mon expérience avec les cheveux longs, t'as pas de preuve ouais. Demande à des androgynes dans ton entourage alors. Pour le travestissement : regarde les expériences qui ont été faites, interroge des travestis, fais-toi ton opinion si tu ne crois pas à la mienne (et c'est ton droit le plus absolu).

Articles écrits par qui ? Par quoi ? Quels organismes ? Avec quelles opinions politiques ?
De plus, tu dérives sur du hors-sujet : le traitement fait aux travestis (décelés) n'est pas le même que celui fait aux femmes.

HellAngel :

Et enfin, je supporte pas que tu ramènes cela à du "discours victimaire". Selon toi, identifier une victime c'est un discours victimaire? Bon sang, mets-toi dans la peau d'une femme dans une grande ville pendant une seule journée et tu verras si mon discours est victimaire, infantilisant ou que sais-je. Les expériences sociales de ce genre pullulent, et il suffit même de demander son avis à la plupart des femmes, c'est effarant. Et là je parle que de l'aspect "rue" mais si on ajoute la pression familiale, professionnelle, les agressions gynéco-obstétriques (y a des sources hein, des faits, je m'appuie pas sur des interview blabla Konbini), etc. on arrive à un joli palmarès de violences subies au quotidien, partout, dans toutes les sphères. Je ne comprends pourquoi tu nies tout cela.

Je ne dis pas qu'énoncer les faits c'est faire un discours victimaire. Je dis que entre mettre en évidence des faits et dire "ouin ouin tout ça c'est la fautes aux hommes qui sont des porcs et au patriarcat", il y a un monde. Les victimes, au sens comportemental du terme, aiment devenir des bourreaux. Il suffit de voir toute la propagande faite à l'encontre des hommes, les affaires de "manspaining", "manspeading" et tous ces américanismes dégueulasses. Il suffit de voir la place donnée à l'homme dans les revues féministes : ridicule, effrayant, pleureur, bref il est minimisé.
Par ailleurs, le discours victimaire est nourri par l'émotion, l'émotivité : on s'énerve, on s'emporte. Ce que tu fais. Alors qu'être battant, c'est savoir utiliser la raison, d'être bien ancré dans ses bottes, faire la part des choses et garder son sang-froid. Pour cela, on peut se relâcher grâce à des activités : sport de combat, jeu vidéo, musique vénère, voire tir à l'arme à feu. Bref, une catharsis.
Hommes ou femmes, on ne veut pas de gens qui pleurent "parce que c'est dur". Ce qu'il faut, ce sont des individus forts. On a tous nos pressions, on a tous notre mental rongé par ceci ou cela. Mais dire "tout ça c'est la faute du patriarcat", c'est chercher un bouc émissaire sans chercher à se battre contre notre plus grand ennemi : nous-mêmes.

HellAngel :

Des femmes à 50 ans tristes d'avoir tout consacré à leur carrière au détriment des enfants? Bien sûr, c'est malheureux. Encore une fois, pourquoi ont-elles tant galéré à trouver un homme plus enclin à sacrifier la sienne pour s'occuper des enfants? 1) Parce que sacrifier sa carrière c'est chiant et personne n'a envie de le faire? Si c'est le cas, pourquoi on demande (ou fait pression) aux femmes pour le faire? 2) Parce que trop peu d'hommes font ce choix "par choix" (alors que beaucoup de femmes le font)? Encore une fois, beaucoup de choses intéressantes à creuser (à la fois pour comprendre pourquoi tant de femmes font ce choix, et pourquoi aussi peu d'hommes le font. Et encore une fois, je pense que la biologie n'a RIEN à voir là-dedans. Pour ce qui est de "l'horloge biologique" et des hormones à la limite, pour l'éducation et ce qui suit l'accouchement non).

Tu es complètement biberonné à l'idéologie. Il faut savoir revenir au plus simple. "Elle est malheureuse parce qu'elle a fait des choix, mais c'est toujours la faute au patriarcat." Encore.
On ne peut pas être au four et au moulin (bis). Parce que "faire des enfants" c'est une chose, ne pas s'en occuper derrière et les regarder grandir de loin c'en est une autre. Cette femme est malheureuse de ne pas avoir pu fonder une famille en général, donc ne même pas avoir trouvé un mari ; résultat des courses : elle vieillit avec ses chats.
Rien que la vie de couple oblige à sacrifier une partie de sa carrière ; vivre avec quelqu'un qui travaille H24 et qui est trop crevé pour sortir, c'est pas le bonheur. Qu'on soit homme ou femme, vivre seul sans enfant permet de se consacrer pleinement à sa carrière. Mais derrière, on en paie le prix et on se demande si ça avait vraiment valu le coup de sacrifier cette relation humaine.
Après, quand les impératifs financiers entrent dans l'opération, c'est un autre problème.

On croire rêver... Tu choisis des pays où des femmes ont été élues. Pendant ce temps là nous nos sénateurs sifflent Cécile Duflot à l’assemblée, moqué Christiane Taubira et traité la députée Laurence rossignol de nana pendant son discours sur la parité 😂😂
On est des blaireaux et c’est institutionnalisé. Nos ministres exercent avec des plaintes pour viol, harcèlement sexuel et autre au cul. On parle même pas de je ne sais plus quel politique qui faisait prendre des diurétiques à leur insu à leurs collaboratrices avant de les emmener en ballade pour pouvoir les observer pisser. Le même filmait sous les jupes des femmes et quand le scandale a éclaté il s’est avéré que c’était de notoriété publique au ministère . Non mais lol. C’est pas encore demain qu’une femme va gouverner la France . Je ne dirai pas ce que je pense de Tatcher et Merkel pour éviter que le topic soit clos. Mais des femmes au pouvoir c’est un message fort pour les enfants quoi qu’il en soit !


Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
Duchesse
Super Autrice
08-11-2020
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Genre : Femme
Age : 39 ans

Zeltron :

Comme tu le dis, on dévie du sujet. Mais comme l'autre fois, continuer le débat mènera à une impasse : a-t-on réellement envie de perdre notre temps à ça ? J'en doute.
De fait, je répondrai succintement et laconiquement à quelques éléments.

Et bien moi au contraire je trouve ce débat très intéressant parce que l'on sort de l'entre soi. On fréquente souvent de gens qui nous ressemblent et partagent notre vision des choses. Ca limite un peu le débat... Cette discussion est tout à fait divergente, intéressante et à le mérite de ne pas avoir viré au pugilat. C'est pas rien!
Good job Poka!


Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
megalosex
Super Auteur
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sur les 30 derniers jours
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depuis toujours
06-07-2017
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Age : 77 ans

Circlurez, y'a rien à voir !   Je suis de retour .... Jusque là, j'étais en distanciel, me voici en présentiel (ou presque).


Penser est difficile, c'est pourquoi la plupart se font juges.  (Carl Gustav Jung)