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Dante67
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Je crois qu'on confond facilement ce qui ne s'explique pas et ce que l'on ne sait pas encore expliquer à l'heure actuelle.
Nous sommes le fruit de nos gènes et de notre interaction avec notre milieu.

La plupart des réponses ne sont que descriptives, ce sont des constatations. Pourquoi avoir besoin de ces extrêmes Sets ? Mis à part Duchesse, personne n'a retracé le fil du "pourquoi" pour expliquer soit une attirance, soit un besoin, soit une exclusion ?
Pour Spinoza, l'être humain est un peu comme un caillou qu'on aurait jeté en l'air. Il peut facilement dire qu'il vole, qu'il va dans une direction, mais il est trop souvent incapable d'identifier les forces qui lui ont donné cette impulsion.

sets
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Vroom :

Sets : ma libido ne fut réellement satisfaite que durant une seule période de ma vie, celle où j’étais en couple avec la seule femme que j’ai profondément, viscéralement aimé. Je partage ce témoignage en guise d’invitation à la réflexion ( même si chacun est différent bien sûr) : envisager qu’une inflation sexuelle ne soit pas la méthode qui te permettra d’accéder à la plénitude que tu cherches.

Je n’ai pas parlé d’inflation sexuelle. Je ne cherche pas le toujours plus. Je dis juste qu’à ce jour je n’ai pas pu assouvir nombre de mes fantasmes et désirs faute d’avoir rencontré les personnes qui auraient pu me le permettre.
Je voulais juste dire qu’à mon avis notre sexualité provient en grande partie de nos expériences et de nos rencontres.

sets
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Dante67 :

Je crois qu'on confond facilement ce qui ne s'explique pas et ce que l'on ne sait pas encore expliquer à l'heure actuelle.
Nous sommes le fruit de nos gènes et de notre interaction avec notre milieu.

La plupart des réponses ne sont que descriptives, ce sont des constatations. Pourquoi avoir besoin de ces extrêmes Sets ? Mis à part Duchesse, personne n'a retracé le fil du "pourquoi" pour expliquer soit une attirance, soit un besoin, soit une exclusion ?
Pour Spinoza, l'être humain est un peu comme un caillou qu'on aurait jeté en l'air. Il peut facilement dire qu'il vole, qu'il va dans une direction, mais il est trop souvent incapable d'identifier les forces qui lui ont donné cette impulsion.

Pourquoi certains ressentent le besoin de fumer, de faire du sport, de voyager, de faire de la musique ?
Je n’ai pas la réponse.
D’autre part, un désir n’est pas un besoin.....

Dante67
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sets :

Pourquoi certains ressentent le besoin de fumer, de faire du sport, de voyager, de faire de la musique ?
Je n’ai pas la réponse.
D’autre part, un désir n’est pas un besoin.....

Il n'est pas nécessaire de réussir pour entreprendre.

Pour le désir ou le besoin... tout dépend du niveau de frustration et de l'impact que cela aura sur le reste.

Duchesse
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08-11-2020
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Genre : Femme
Age : 39 ans

sets :

Dante67 :

Je crois qu'on confond facilement ce qui ne s'explique pas et ce que l'on ne sait pas encore expliquer à l'heure actuelle.
Nous sommes le fruit de nos gènes et de notre interaction avec notre milieu.

La plupart des réponses ne sont que descriptives, ce sont des constatations. Pourquoi avoir besoin de ces extrêmes Sets ? Mis à part Duchesse, personne n'a retracé le fil du "pourquoi" pour expliquer soit une attirance, soit un besoin, soit une exclusion ?
Pour Spinoza, l'être humain est un peu comme un caillou qu'on aurait jeté en l'air. Il peut facilement dire qu'il vole, qu'il va dans une direction, mais il est trop souvent incapable d'identifier les forces qui lui ont donné cette impulsion.

Pourquoi certains ressentent le besoin de fumer, de faire du sport, de voyager, de faire de la musique ?
Je n’ai pas la réponse.
D’autre part, un désir n’est pas un besoin.....

J’ai une explication pour le tabac. J’ai eu une grande discussion avec la doc qui a créé le centre de tabacologie de ma ville, elle est tabacologue, psychologue et diplôme en hypnose eryxksonnienne. Elle m’a expliqué que tabac compris, les études montrent que les addicts ont été victime de traumatisme à répétition dans l’enfance. Elle dit qu’on prend la première s’cigarette (ou autre drogue), par hasard. Mais que ç est une carence acquise par les traumatismes en certaines hormones que l’on libère quand on consomme les drogues qui nous rendrait dépendant.
J’ai oublié quelles hormones. Mais je me souviens que pour me servrer j’ai pris des trucs qui favorisent la libération de la sérotonine et autre chose. Elle disait que mes traumas de l’enfance avait induit des carences que le tabac compensait .

Dernière modification par LeRenardetLaDuchesse (Le 26-03-2021 à 07h35)


Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
toutendouceur
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05-03-2017
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Age : 51 ans
Lieu: agglomération gastronomique

C'est un tourment moral qui nous conduit à qualifier et décrire notre sexualité. "Homosexualité" apparaît il y a 150 ans, "hétérosexualité" après. Quel intérêt de vouloir tomber sur une norme ? N'est-ce pas encore plus absurde que de vouloir l'expliquer.

C'est aussi se dire que la sexualité est une expérience unique finie, qu'il faut la regarder en suivant le fil. Alors qu'on pourrait préférer une approche par périodes, phases.
Et pour ceux qui ont plusieurs vies, plusieurs sexualités ?
Peut-on revendiquer sa sexualité ? Tenter de la définir à un moment donné, pourquoi pas. Mais il y a-t-il vraiment un intérêt à le faire. Cela s'oppose totalement à l'amour, au sentimental qui ne viendra pas avec ces tendances identifiées par la raison.
Il y a beaucoup d'histoire ici qui décrivent le changement de sexualité de personnages. Ce sont souvent des événements qui sont à l'origine de réactions, qui en sont les raisons. Mais il faut bien simplifier ce qui ne se passe pas comme ça dans la vie.

La sexualité c'est déjà celle du couple, on ne peut parler pour 2. Et si on voit un peu ce qu'il y a en nous, on compose avec une part inconnue. Donc la logique serait de suivre au moins 2 fils.
Une réponse majeure a été donnée avec le couple, en parler plus pose le problème de l'intimité.

sets
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La sexualité ne passe pas forcément par le couple pour moi.
Un ado qui envisage le passage à l’acte, imagine ce qu’il va pouvoir faire avec un(e ) partenaire a déjà un pied dans sa sexualité.
De même lorsqu’une personne seule se masturbe, on parle bien de sexualité.

Par contre, je suis entièrement d’accord sur le fait qu’on ne peut pas parler de la sexualité d’une personne comme un tout immuable: on n’a pas les mêmes tabous ou désirs à 15, 20, 50 ou 75ans.
On ne peut parler que du présent et du passé.

Duchesse
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sets :

La sexualité ne passe pas forcément par le couple pour moi.
Un ado qui envisage le passage à l’acte, imagine ce qu’il va pouvoir faire avec un(e ) partenaire a déjà un pied dans sa sexualité.
De même lorsqu’une personne seule se masturbe, on parle bien de sexualité.

Par contre, je suis entièrement d’accord sur le fait qu’on ne peut pas parler de la sexualité d’une personne comme un tout immuable: on n’a pas les mêmes tabous ou désirs à 15, 20, 50 ou 75ans.
On ne peut parler que du présent et du passé.

Je suis plutôt très d'accord avec ça. D'ailleurs on a une sexualité même antérieure à celle dont on se souvient. Les tout petits se caressent aussi quand ils prennent conscience de leur appareil génitale et puis ça disparait pour revenir vers la préado. Généralement c'est là que sont nos premiers souvenirs. Mais maintenant que je suis mère et que j'observe les schtroumpfs et que je lis de la pedopsychiatrie, je réalise qu'on a une sexualité bien antérieure à nos souvenirs. Et visiblement, notre sexualités n'en finit pas de se décliner tout au long de notre vie.


Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
toutendouceur
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C'est de la sexualité psychanalytique dont vous parlez. Il faut voir un analyste pour répondre à la question alors.

Ça se complique si il faut trouver les raisons de nos interactions sexuelles et sensibles avec un/les autres avant même qu'elles ne se réalisent, avant la maturité sexuelle, nos capacités à comprendre le monde qui nous entoure.

EPuma
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Étrangement je me suis posé cette question à plusieurs reprises... Cependant, je suis un dépendant affectif et je dois admettre que les plaisirs sexuels fait parti intégral de ma vie... Mais pour moi je m'en sert comme un investissement pour approfondir la/les relation(s) dans le but que ça deviennent durable...

Malgré que je suis célibataire, je ne vais pas forcément couché avec une/des fille(s)/femme(s) juste parce qu'elle(s) est/sont belle(s) et sexy... Je suis un homme de profondeur qui vie très prêt de ce que je ressent, puisque mes sentiments font intégralement parti de ma vie... Et, c'est valable dans les deux sens, ce que les autres pensent de moi à beaucoup d'importance également... Donc si la/les fille(s)/femme(s) ne me désire(nt) pas plus que ça, c'est peine perdu d'avance, et sans conséquences puisque qu'elle(s) ce callisse de moi alors c'est pareil car je me callisse d'elle(s) !!!

Donc quand je suis dans les bras d'une/des fille(s)/femme(s) je transmet l'amour que je ressent dans tout mon être, en amour physique  à/les l'autre(s) qui partage ma vie, en espérant recevoir le même tribu, et pour moi c'est loin d'être rien a mes yeux...

Dernière modification par EPuma (Le 26-03-2021 à 22h55)

Victorya
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sets :

La sexualité ne passe pas forcément par le couple pour moi.

Ouf ! lol


Ne venez pas me parler, je suis un fake.
Team Jérémy
Victorya
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@Epuma : ça doit être un peu compliqué et très limitatif ce besoin d'affectif et de sentiments pour coucher non ?

Dernière modification par Victorya (Le 27-03-2021 à 06h59)


Ne venez pas me parler, je suis un fake.
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@Epuma, mais du coup le dépendance affective n'a pas tendance à te rendre un peu cœur d'artichaud? Y a pas mal de gens que les psys qualifient de dépendant affectif dans mon entourage. C'est souvent le cas (pas toujours) des personnes qui tombent sous emprise donc j'en connais pas mal. Elles disent qu'elles tombent très facilement amoureuse et ne supportent pas la solitude. C'est ton cas aussi? Parce que sinon, du coup, ça limite vachement tes opportunités d'un point de vue sexuel cette dépendance?
D


Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
Dante67
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Je réfute l'idée que la sexualité devienne celle du couple dès lors qu'on est en couple. Un couple ce n'est pas 1 +1 = 1
Un couple, c'est 1 +1 = 3 parce que chacun existe individuellement et le couple peut également former un ensemble, mais s'il annihile les individualités, le couple est mortifère.

J'ajoute encore un point : celui de la psychanalyse. Soyons clair : une psychanalyse est une thérapie longue faite par un professionnel qui n'a pas eu besoin de mettre les pieds une seule fois en fac de psycho. Pour être psychanalyste, il suffit d'avoir fait soi-même une psychanalyse. Rien à voir avec le psychologue ou le psychiatre.

@Victorya : oui, je trouve ca limitatif également. D'ailleurs on pourra s'interroger sur simplement cette question par exemple : êtes vous capable de coucher par plaisir ou faut-il avoir des sentiments pour la personne ? En fonction de la réponse, on aura déjà un aperçu de l'influence de la morale judéo-chrétienne dans votre vie. Il n'est pas nécessaire d'être croyant pour obéir aux morales religieuses (bien que cela ne soit pas l'unique explication possible...).