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  •  » La drague de rue, selon vous, c’est ?

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Dante67
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Cela me rappelle il y a quelques années une période où je faisais mes armes. Mon travail consistait en une relation à la fois de conseiller et de commercial avec les clients.
Je venais d'intégrer un cabinet et toute l'équipe était en formation.
Sur la partie commerciale, nous avions l'habitude lors des pauses de nous challenger en disant à tout moment dans n'importe quel endroit : va obtenir un numéro. Charge à nous ensuite d'aller aborder quelqu'un, de bien le faire et de récupérer le numéro.
Il n'y a pas une seule étape qui soit différente entre une relation amoureuse et une relation commerciale.

C'est un peu le même genre que ce que faisait la DGSI, en plus facile. L'avantage c'est qu'à la fin tu n'as plus peur de rien. Pareil pour la pige au téléphone...

Duchesse
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08-11-2020
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Dante67 :

Cela me rappelle il y a quelques années une période où je faisais mes armes. Mon travail consistait en une relation à la fois de conseiller et de commercial avec les clients.
Je venais d'intégrer un cabinet et toute l'équipe était en formation.
Sur la partie commerciale, nous avions l'habitude lors des pauses de nous challenger en disant à tout moment dans n'importe quel endroit : va obtenir un numéro. Charge à nous ensuite d'aller aborder quelqu'un, de bien le faire et de récupérer le numéro.
Il n'y a pas une seule étape qui soit différente entre une relation amoureuse et une relation commerciale.

C'est un peu le même genre que ce que faisait la DGSI, en plus facile. L'avantage c'est qu'à la fin tu n'as plus peur de rien. Pareil pour la pige au téléphone...

C’est vrai que l’on doit utiliser les mêmes codes pour conclure. Des copains bossaient pour Greenpeace en démarchant dans la rue pour obtenir des dons à une époque. C’était à celui qui serait le plus drôle, le plus original, tout en étant poli etc Mais ça leur montait au crâne à côté de ça, effectivement ça challengeait et en parlait sans cesse.

Est-ce qu’on peut en déduire que tu es aussi un séducteur de rue hors-paire ? smile


Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
Maxy32
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La drague, de rue dans ce cas précis, c'est une manière, post-Tinder, de faire plus ample connaissance avec une femme (ou homme suivant qui vous êtes). C'est avant tout un moyen comme un autre d'engager la communication (qui disparaît peu à peu dans notre pays). Certes, certains sont maladroits et, la drague devient du harcèlement, mais on apprend tous et, faire des erreurs fait partie de la vie ! Si vous vous sentez mal abordé(e) par quelqu'un, que sa démarche n'est pas convenable, ne respecte pas les critères d'une demande d'ami en bonne et due, rappelez-vous qu'avant de savoir marcher, vous êtes tombés, les fesses les premières, sur le sol !


C'est en faisant des erreurs qu'on apprend ...
Duchesse
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08-11-2020
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Maxy32 :

La drague, de rue dans ce cas précis, c'est une manière, post-Tinder, de faire plus ample connaissance avec une femme (ou homme suivant qui vous êtes). C'est avant tout un moyen comme un autre d'engager la communication (qui disparaît peu à peu dans notre pays). Certes, certains sont maladroits et, la drague devient du harcèlement, mais on apprend tous et, faire des erreurs fait partie de la vie ! Si vous vous sentez mal abordé(e) par quelqu'un, que sa démarche n'est pas convenable, ne respecte pas les critères d'une demande d'ami en bonne et due, rappelez-vous qu'avant de savoir marcher, vous êtes tombés, les fesses les premières, sur le sol !

Non. En aucun cas, l’éducation des hommes au respect et à la séduction n’est pas la responsabilité des femmes traitées comme des proies. Lorsque l’on se sent en danger, on ne renie surtout pas sa première sensation. On part et vite, un sentiment et à plus forte raison un sentiment d’insécurité ne se discute pas.
L’ère post metoo n’a aucune excuse. Si on est pas sûr de sa capacité à ne pas heurter la femme que l’on souhaite séduire, on ne tente pas le coup quoi qu’il en coûte à la personne en face. On s’abstient.

Il y a quelques jours tu nous disais que puisque se faire violer semble une fatalité ou presque il faudrait apprendre aux femmes à s’en remettre et vivre avec. Aujourd’hui tu nous expliques que nous devons avoir de l’empathie pour les hommes qui nous abordent maladroitement et hier tu disais à Lioubov que   malheureusement quand on nous reproche quelque chose d’illégal c’est pour toute la vie ( au sujet de la pedophilie ). Tu sembles avoir une conception de la masculinité et du respect des femmes et des enfants bien à toi.

Dernière modification par Duchesse (Le 09-10-2021 à 11h53)


Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
Forkle
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Maxy32 :

La drague, de rue dans ce cas précis, c'est une manière, post-Tinder, de faire plus ample connaissance avec une femme (ou homme suivant qui vous êtes). C'est avant tout un moyen comme un autre d'engager la communication (qui disparaît peu à peu dans notre pays). Certes, certains sont maladroits et, la drague devient du harcèlement, mais on apprend tous et, faire des erreurs fait partie de la vie ! Si vous vous sentez mal abordé(e) par quelqu'un, que sa démarche n'est pas convenable, ne respecte pas les critères d'une demande d'ami en bonne et due, rappelez-vous qu'avant de savoir marcher, vous êtes tombés, les fesses les premières, sur le sol !

En soit tu peux très bien faire de la drague maladroite et c'est pas grave mais il y a une différence entre être maladroit et faire du forcing et être un bourrin dans sa demande x)


Le sexe et la fantasy y a que ça de vrai !
666Lucifer666
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Maxy32 :

La drague, de rue dans ce cas précis, c'est une manière, post-Tinder, de faire plus ample connaissance avec une femme (ou homme suivant qui vous êtes). C'est avant tout un moyen comme un autre d'engager la communication (qui disparaît peu à peu dans notre pays). Certes, certains sont maladroits et, la drague devient du harcèlement, mais on apprend tous et, faire des erreurs fait partie de la vie ! Si vous vous sentez mal abordé(e) par quelqu'un, que sa démarche n'est pas convenable, ne respecte pas les critères d'une demande d'ami en bonne et due, rappelez-vous qu'avant de savoir marcher, vous êtes tombés, les fesses les premières, sur le sol !

Etant extrêmement maladroit avec les dames et très loin d'être un expert de la drague, je pense tout de même qu'il y a une énorme différence entre aborder maladroitement une femme ou la harceler. Dans le premier cas elle vous trouvera certainement un peu lourd et vous éconduira mais n'aura certainement pas envie de fuir à toutes jambes. Et l'excuse de l'apprentissage est un peu facile, dans le cas de la marche, si vous tombez, c'est vous qui avez mal, dans le cas de la drague, c'est l'autre que vous pouvez pourriez heurter.

Tilia TV
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Maxy32 :

La drague, de rue dans ce cas précis, c'est une manière, post-Tinder, de faire plus ample connaissance avec une femme (ou homme suivant qui vous êtes). C'est avant tout un moyen comme un autre d'engager la communication (qui disparaît peu à peu dans notre pays). Certes, certains sont maladroits et, la drague devient du harcèlement, mais on apprend tous et, faire des erreurs fait partie de la vie ! Si vous vous sentez mal abordé(e) par quelqu'un, que sa démarche n'est pas convenable, ne respecte pas les critères d'une demande d'ami en bonne et due, rappelez-vous qu'avant de savoir marcher, vous êtes tombés, les fesses les premières, sur le sol !

De toute façon si il y a des violeurs, c'est que les femmes elles ne couchent plus aussi facilement qu'avant. Avant, quand une femme n'était pas consentante, elle n'allait pas se plaindre aux flics, ainsi son violeur pouvait rentrer chez lui tranquille avec sa femme et ses enfants et la cellule familiale était préservée. Pour réduire le harcèlement et les viols, il faut juste que les femmes soient plus tolérantes.

maisondecampagne
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OK, ceux qui veulent un rayon de soleil, passer directement à un autre topic, je suis pas contente et je ne vais pas me priver de le faire savoir.

Je coupe le message de notre cher Maxy32 en deux parties parce qu'il mérite deux réponses différentes. Et aussi parce qu'on est psychorigide ou on ne l'est pas.

Maxy32 :

La drague, de rue dans ce cas précis, c'est une manière, post-Tinder, de faire plus ample connaissance avec une femme (ou homme suivant qui vous êtes). C'est avant tout un moyen comme un autre d'engager la communication (qui disparaît peu à peu dans notre pays).

En premier mettons nous d'accord sur une définition, puisque la question du Topic c'est qd même "Qu'est ce que la drague de rue?"
La "drague de rue", c'est le fait d'aborder quelqu'un et de, dans un but de rapprochement (dans l'espoir de savoir si possible quel gout ont ses amygdales), flirter un peu, faire savoir à l'autre son intérêt et espérer qu'il soit réciproque. Enfin c'est que je comprends de ce que tu nous dis.

Si c'est juste ça je suis tout à fait d'accord avec toi et je pense que tout le monde l'est : où est le problème ? C'est normal d'avoir envie de tenter sa chance si l'on voit quelqu'un qui réveille des petites bulles en nous et qui nous attire à mort.

La suite par contre me pose autrement un problème.

Maxy32 :

Certes, certains sont maladroits et, la drague devient du harcèlement, mais on apprend tous et, faire des erreurs fait partie de la vie ! Si vous vous sentez mal abordé(e) par quelqu'un, que sa démarche n'est pas convenable, ne respecte pas les critères d'une demande d'ami en bonne et due?forme?, rappelez-vous qu'avant de savoir marcher, vous êtes tombés, les fesses les premières, sur le sol !

Je vais raconter une petite histoire :
L'an dernier, à 20H, il faisait nuit, je prends métro et descend à ma station. Un homme qui me fixait depuis un bout de temps assis en face de moi sort de la rame après que je sois sortie, pile au moment où les porte se referment. Je sors de la station en marchant vite et il me suit avant de m'interpeller. Je m'arrête et le regarde. Il s'approche de moi, près, enlève son masque et me demande mon insta et mon snapchat. Je lui réponds que je suis désolée mais que je n'ai pas le temps et que l'on m'attends à la maison. Je précise qu'il faisait nuit, que c'était en période de couvre feu donc les rues étaient déserte et tous les commerces fermés. J'ai peur. J'ai vraiment peur. Je sens mon rythme cardiaque qui accélère, je veux juste rentrer chez moi, je suis fatiguée, j'ai eu une longue journée, je n'ai pas envie de lui donner mes réseaux sociaux ni d'apprendre à le connaître. Je ne me sens pas en sécurité. Il insiste et je lui dis que je suis en retard et qu'il faut que j'y aille. La conversation continue encore quelques instants qui me semblent interminables. J'ai peur, je me concentre pour ne pas le montrer et en face il sourit.  Il finit par me laisser partir après que je le supplie de me laisser partir avec l'excuse "mon père et mon frère m'attendent, je suis déjà en retard je vais déjà avoir des problèmes. Ils vont finir par me rejoindre si ça continue". Les mensonges qu'on invente quand on a peur... L'enfoiré a ensuite entreprit de me suivre à 20 mètres derrière moi jusqu'à mon immeuble. J'ai couru sur les 50 derniers mètres dès que j'ai été hors de sa vue. Je tremblait, je suis rentrée, j'ai fermée tous mes verrous, suis restée derrière ma porte et n'ai pas osé allumé la lumière pendant un moment. La peur a mis un temps à s'en aller et la colère l'a remplacée.

Depuis ce jour je sursaute quand je crois entendre du bruit derrière moi, je regarde par dessus mon épaule le soir, je garde mes clefs dans mes mains pour me rassurer, je change d'itinéraire pour rentrer chez moi si je ne me sens pas en sécurité, j'envoie un message à mes amis quand je suis rentrée chez moi. J'ai peur de rentrer tard et encore plus d'être seule dans la rue.
Après ce n'est que moi. J'imagine qu'il y a des femmes qui apprécient de se faire aborder dans la rue. Même maladroitement.
Le fait est que MOI je n'aime pas ça. Et je ne suis pas la seule.
À 12 ans j'ai vu la bite d'un exhib' en allant prendre le bus. Quand j'avais 16 ans une de mes copine les plus proche c'est fait tripoter sans son consentement par un groupe de mec dans le bus. Les femmes ont peur avant d'avoir le droit de vote. C'est un fait.

Le fait est qu'il y a un monopole de la violence détenu par une fraction de la population (les hommes) et que l'autre partie en souffre (les femmes), pour faire une grosse généralisation. Maintenant je sais que tous les hommes ne sont pas mauvais/violents/violeurs/irrespectueux.
Je sais aussi que 97% des femmes de 18 à 25 ans déclarent avoir été victime de harcèlement sexuel ds l'espace public (source : étude de WOMEN UK). Faites les calculs.

Le fait est qu'il y a une sorte de consensus comme quoi seulement une partie des hommes, une fraction infime serait le problème. Que les autres seraient, pour citer notre cher Maxy32 "maladroits". J'ai un problème avec ça.


J'ai un problème avec ça pour deux raisons principales. Premièrement les coupables sont déresponsabilisés de leurs action et ensuite la charge de la faute est placée sur la victime.

I - Une déresponsabilisation des coupables.

A - "les vrais hommes ne violent pas"
   C'est quelque chose que j'ai lu sur les réseaux dans des poste d'alliés féministes ou au moins de personnes qui dénonçaient les violences sexuelles. Je l'ai lu souvent et c'est problématique parce que ça entretient le mythe selon lequelle la pression et la peur dans laquelle vit une partie de la population féminine serait provoquée par une poignée de déviants.
Or c'est faux. La peur est entretenue par une masse, et pas seulement par un poignée d'individu. Parce que quand on a peur on ne se pose pas la question de savoir si celui qui nous aborde dans la rue est une des "good guys" ou un des "bad guys". On a peur et on veut juste ne pas être là, on veut juste se sentir en sécurité et loin de cette situation. La peur n'est pas quelque chose qui laisse beaucoup de place à la réflexion et parfois cette peur est justifiée. Mais qu'elle le soit ou non, même armée de toutes les meilleurs intentions du monde vous y contribuez avec votre "maladresse".
   Nous sommes en 2021, comme beaucoup aiment à le rappeler dans l'ère "post-#METOO". Des informations , des études sérieuses menées par des organismes gouvernementaux et indépendants fournissent des statistiques terrifiantes, si terrifiantes parfois qu'elles sont écartées. Et alors on parle de "maladresse". Les hommes sont aussi adultes que les femmes. Ils jouissent de leur droits civils, sont capable d'acheter et de vendre, de créer leur entreprise, de conduire, de travailler, ils sont considérés assez matures pour toutes ces choses, considérés assez matures pour décider par le vote de qui va diriger la politique de leur nation pour les cinq prochaines années pour décider de la composition de leur organe législatif. Les homme sont des adultes capables et intelligents au même titre que les femmes. Alors pourquoi ces derniers seraient frappés d'un incapacité de tact quand aux relations interpersonnelles intersexuelles ? La réponse : parce que l'on les laisse bénéficier de ce privilège. Ce privilège de prétendre une "maladresse" quand vraiment il est question de n'en avoir rien a foutre de la personne qu'ils abordent.

B - "les femmes aussi violent"
J'ai conscience de m'écarter légèrement du sujet , mais je bvous en prie soyez indulgents et accrochez vous. On entends souvent l'argument selon lequel certe les hommes violent les femmes, certes les hommes sont sexuellement violent vis à vis des femmes. Mais que l'inverse est tout aussi valable. Stop. Relisez cette phrase. Encore. Parce que c'est vrai. Les hommes peuvement aussi être victime de violence sexuelle. Et les auteurs de ces violence peuvent être de femmes.
Maintenant si le seul moment ou vous y pensez c'est pour dire "les femmes ne valent pas mieux que les hommes" et changer de centre conversation alors vous n'en avez rien à battre des hommes victimes de violence sexuelles. Pour rappel :

arretonslesviolences;gouv;fr :

En 2019 :

146 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire
27 hommes ont été tués par leur partenaire ou ex-partenaire
25 enfants mineurs sont décédés, tués par un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple.
84 % des morts au sein du couple sont des femmes. Parmi les femmes tuées par leur conjoint, 41 % étaient victimes de violences antérieures de la part de leur compagnon. Par ailleurs, parmi les 21 femmes ayant tué leur partenaire, 11 d’entre elles avaient déjà été victimes de violences de la part de leur partenaire, soit 52 %.

Source : « Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple. Année 2019 », ministère de l’Intérieur, Délégation aux victimes.

Reconnaissons au victimes le droit de parler au lieu de nous empresser de les faire se taire et de changer e focus la conversation. Je vous garantis que vous avez autant à gagner qu'iels à les écouter.

II - La faute échoit à la victime

A' - "vous portiez quoi"
On commence avec un petit classique parce que c'est indémodable. Une des principale préoccupations en cas de harcèlement, d'agression sexuelle reste la tenue de la victime. Cette préoccupation va avec celle du taux d'alcoolémie de la victime. La victime serait moins "innocente" de son agression du fait de son apparence ou de son taux d'intoxication. Or, une agression ça n'est pas un accident de voiture. La victime n'a pas une part de responsabilité du fait de son bourreau.
Une agression est un acte unilatéral. Et il est absolument indécent (ça reste mon humble avis, après tout libre à vous d'avoir une opinion différente) d'attendre de la victime de prévoir qu'elle va se faire agresser et lorsque ça arrive de lui reprocher de ne pas avoir été assez diligente dans la prévention de son préjudice. Parce que la victime ne choisit pas de se faire agresser mais elle subit la volonté de son agresseur. Alors il ne s'agit pas d'un bon gars honnête qui se balade dans la rue le soir et qui est, par l'intervention du malin et du charme de cette salope en mini jupe, possédé par une pulsion étrangère au bon sens qui l'oblige à avoir un comportement de connard. Non il s'agit d'un mec qui voit une meuf et parce qu'il le peut il le fait.  Basta

B' - "faites un effort aussi"

   Les femmes ont peur. Les hommes n'ont pas peur. Les femmes se voient reproché leur comportement qui peut parfois sembler extrême. C'est vrai enfin ! Quelle idée de se demander en achetant une bague si elle serait assez dure pour faire mal à un potentiel agresseur si le besoin de se défendre venait à se présenter. Quelle idée de se dire que marcher avec ses clefs dans sa main, glissées entre les doigts apporte un peu plus de sécurité. Quelle idée de se demander si on ne risque pas de se voir dire "ta jupe est trop courte pas étonnant qu'il t'ai touchée dans le bus". QUELLE IDÉE D'AVOIR À LE FAIRE.
  La vérité c'est que tous ces comportements sont conditionnés par un habitus commun aux femmes. La vérité c'est que la culture du viol est une chose qui existe et que la drague de rue s'apparentera et sera vécue comme une agression même quand elle ne l'est pas dans l'esprit de son auteur aussi longtemps que les femmes auront comme pensée à chaque rencontre "est ce que je suis en sécurité?". Il est absurde de penser que les hommes et les femmes vivent de la même manière le fait d'être abordé dans la rue par un inconnu, après tout un homme est abordé par une femme, une femme est abordée par un potentiel agresseur.

Je sais que cette intervention va faire des pas contents. Sauf que j'en suis à un point ou je me dis que pour une fois quelqu'un a pris le temps de vous expliquer les choses. Littéralement pris le temps puisque j'ai commencé à écrire ma réponse à 18h30. Alors si jamais vous trouvez ma réponse trop politique libre à vous de me signaler. Libre à vous de me répondre et de me prendre pour une idiote. Je m'en fiche je ne répondrais de toute façon pas aux interventions suivantes si le but est juste de créer du drama.

J'ai envie de finir ce post assez intense pas une petite touche positive pour ceux qui se dise que plus jamais ils ne tremperont leur biscuit sans l'aide de tinder.

Premièrement gardez à l'esprit que n'importe qui dans 'espace public est là pour une bonne raison. Si tu n'as rien à faire dans la rue tu est plus confortablement installé sous ta couette à regarder une série sur netflix. Alors la première chose à faire quand tu aborde quelqu'un c'est d'avpir en te que cette personne n'a pas à t'accorder du temps. Si jamais elle ne le fait pas elle ne te manque pas de respect elle a juste une vie et des envie et ces deux ne sont pas compatibles avec les tiennes. C'est tout. Fait avec.

1 ) Aborder la presonne dans un lieu public, et lui laisser au moins deux voies de repli. Vous ne voulez pas la mettre mal à l'aise.
2 ) Vous approchez sans gestes brusque et vous tenir à une distance respectable sans envahir son espace persL ( Imaginez une distance covid fair )
3 ) Vous êtes polis, vous cous présentez et vous lui donnez un petit papier avec votre nom et votre numéro de tel ou vos réseaux. En précisant la chose suivante "voilà si jamais tu veux me contacter. Si tu veu pas c'est ok aussi"
4 ) Vous lui souriez et vous lui souhaitez une bonne journée.
5 ) Vous vous cassez de là et allez faire quelque chose d'autre même si vous n'avez rien à faire. Vous ne vous attardez pas pour avoir une vraie conversation ou quoi que ce soit. Bonjour- prénom - paprier- phrase clef - départ.
Et c'est tout.

Si cette personne vous recontacte alors c'est tant mieux et si elle ne le fait pas c'est tant pis. Cette personne ne vous doit rien. Ni son temps ni son attention. Et exiger l'un ou l'autre ne fait pas de vous un mâle alpha ça fait de vous un prédateur et un agresseur.

Maintenant à vous d'avoir une discussion avec vous même et de décider quel genre de personne vous souhaitez être, un agresseur ou une personne respectueuse.

Bonne soirée, j'aurais du mettre mes talents d'argumentation au service de cette putain de dissert que je suis sensée faire mais que voulez vous je suis une idiote qui en plus a bu un petit coup.

Allez à une prochaine les poulets.


ps : je ne me suis pas relue parce que franchement autre chose à fairealors les fautes raf.
pps : pour ceux qui veulent des témoignages de ce que les femmes subissent dans l'espace public que vous conseil le compte @disbonjoursalepute de la géniale Anna Toumazoff sur insta.

Dernière modification par maisondecampagne (Le 09-10-2021 à 22h51)


🍑🍑🍑

Vive les putains en col roulé !
Beemo
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maisondecampagne :

Premièrement gardez à l'esprit que n'importe qui dans 'espace public est là pour une bonne raison. Si tu n'as rien à faire dans la rue tu est plus confortablement installé sous ta couette à regarder une série sur netflix. Alors la première chose à faire quand tu aborde quelqu'un c'est d'avpir en te que cette personne n'a pas à t'accorder du temps. Si jamais elle ne le fait pas elle ne te manque pas de respect elle a juste une vie et des envie et ces deux ne sont pas compatibles avec les tiennes. C'est tout. Fait avec.

Dommage que l'on ne puisse pas signaler positivement un message afin de lui donner plus de visibilité dans un topic, parce que le tien est sûrement le meilleur de ce topic.

Je ne cite qu'une petite partie de ton message car je voudrais donner mon avis dessus:
Quand les gens sont dans la rue, ils n'y sont pas parce qu'ils kiffent la sensation du bitume sous la semelle, mais parce qu'ils vont généralement d'un point A à un point B (boulot-dodo, maison-courses-maison, maison-famille/amis, jogging...). Ils sont plus ou moins pressés, mais généralement, ils n'ont pas de trop de temps à accorder aux imprévus non essentiels (comme des charos, aussi sympa soient-ils). Du coup, je trouve personnellement le principe de drague de rue con, surtout dans le contexte actuel (et je ne parle pas du Covid). Il y a de grandes chances que tu ne fasse qu'importuner la personne, car autre chose à faire/endroit à aller, forte isolation surtout le soir. Il y a tellement d'endroit plus approprié pour aborder des gens et avoir de meilleurs chances de conclure positivement (bars, centre thermal, plage, boite de nuit, salles de sport...), où les personnes se sentiront moins en danger, car présence de public, voir de staff de sécurité, que dans une ruelle à 23h30 avec un lampadaire sur 2 défaillant. Quand tu dragues dans ces conditions, aussi gentil que tu sois, tu ne pas dire que tu es maladroit, t'es juste au mieux cringe, au pire, un harceleur.


Ni vu,  Neeko nue
Je suis Satan😈 qui se déguise en Saint😇
Les rivières ne se précipitent pas plus vite dans la mer, que les hommes dans l’erreur.
C'est pas moi sur les images, je suis donc un fake.
Sharhajar 5.0
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Beemo :

Quand les gens sont dans la rue, ils n'y sont pas parce qu'ils kiffent la sensation du bitume sous la semelle

Sah ça peut être cool.

Duchesse
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Maisy présidente <3

Dommage que tu aies raté la discussion sur les téléphones portables.


Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
Beemo
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Sharhajar 5.0 :

Beemo :

Quand les gens sont dans la rue, ils n'y sont pas parce qu'ils kiffent la sensation du bitume sous la semelle

Sah ça peut être cool.

Faire des gros drifts avec mes Heelys place de la République là hmmmm


Ni vu,  Neeko nue
Je suis Satan😈 qui se déguise en Saint😇
Les rivières ne se précipitent pas plus vite dans la mer, que les hommes dans l’erreur.
C'est pas moi sur les images, je suis donc un fake.
Maxy32
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Duchesse :

Si on est pas sûr de sa capacité à ne pas heurter la femme que l’on souhaite séduire, on ne tente pas le coup quoi qu’il en coûte à la personne en face. On s’abstient.

Si je comprends bien, vaut mieux se faire moine et vouer sa vie au célibat ?


C'est en faisant des erreurs qu'on apprend ...
Duchesse
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Maxy32 :

Duchesse :

Si on est pas sûr de sa capacité à ne pas heurter la femme que l’on souhaite séduire, on ne tente pas le coup quoi qu’il en coûte à la personne en face. On s’abstient.

Si je comprends bien, vaut mieux se faire moine et vouer sa vie au célibat ?

C'est dingue comme tu arrives à tout ramener à ton propre besoin et que tu envisages le fait d'être en couple ou d'avoir une sexualité comme un droit divin. Oui, tout à fait, si tu es infoutu capable d'être sûr de ne pas insécuriser la femme que tu abordes, tu t'abstiens. Et si tu n'es pas fichu de voir la différence entre une femme dans un lieu de rencontre au comportement avenant et une femme qui se déplace d'un point A à un point B pour des raisons utilitaires, effectivement tu es voué au célibat, que veux tu qu'on te dise...
Les autres préfèreront surement apprendre les codes de la séduction respectueuse et finiront probablement pas faire des rencontres. Un.e partenaire ne se chasse pas ielle se mérite.

Si les femmes qui aiment les femmes se comportent correctement devant les minijupes en ville, c'est que le problème ne vient pas de la jupe ou de sa porteuse. Je n'ai encore jamais été insécurisée par l'approche d'une femme en matière de séduction. Pourtant j'ai été souvent draguée par des femmes et j'ai même été agressée par une toxicomane qui m'a mis une droite,  persuadée que je draguais son mec une mec une fois. Je dansais devant les platines avec mes potes.

Voilà, quand c'est un comportement à la marge on ne reste pas traumatisé. Les hommes ayant le comportement qu'ils ont, que tu sois un sac à merde ou pas personnellement, t'es prié de prendre en considération l'état de stress post traumatique des femmes puisque 97% d'entre nous déclare avoir été victime de violence dans l'espace publique, par des hommes.

Et si tu choisis de faire fi de cet état de fait au profit de ton bon droit à lever une meuf et ne pas rester célibataire, ben ça fait de toi un sac à merde.

On a pas dit que c'est impossible et inenvisageable quelque soit les situations mais :

-pas de nuit
-pas si elle est seule
-pas si elle est au milieu de nulle part
-pas si son langage corporel dit qu'elle ne veut surtout pas s'arrêter ( marche très rapidement, regarde le sol, est au téléphone etc etc)
-pas si tu es en groupe
-pas si elle te dit non
-pas si elle essaie de partir

En clair c'est une situation exceptionnelle, la rue n'est pas un terrain de chasse et ton hypothétique célibat ou tes couilles pleines, on s'en fout. Le sentiment de sécurité de toutes et tous prévaut.

Dernière modification par Duchesse (Le 10-10-2021 à 10h54)


Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.