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Steph46 :
Je n'ai pas dit pute. Mais pour moi, se mettre nue et faire des photos très explicite, c'est monnayer son corps, et monnayer son corps est une forme de prostitution, même si le mot est trop fort.
Et une femme qui se prostitue ou se fait photographier pour de l'argent, n'est pas une salope.
D'ailleurs combien d'étudiantes ou mère se prostituent pour vivre ? Sont elles des salopes ? Pour moi elles sont respectables et victimes de notre société.
La prostitution n'est pas interdite, c'est l'abus de position dominante, le racolage, le proxénétisme, le viol qui le sont.
Tout au féminin pluriel
La terre est ronde et pourtant ça baise dans tous les coins!

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Pour moi le problème vient du porno français en général. Le paysage du X est peu peuplé, généralement dominé par des grosses boîtes qui cherchant à maintenir leur influence et laissent assez peu de place à des productions dites de niches parce qu'elles sont moins rentables. La partie "amateure" de J&M, c'est typiquement le truc facile à produire qui va rapporter gros parce que le tout-venant va pouvoir se branler dessus en matant des "femmes ordinaires" qu'il pourrait croiser dans la rue, devenant le contrepied de productions comme celles de chez Dorcel où, très souvent, les actrices sont représentées comme des femmes du monde, chiques, très bien habillées, exerçant parfois des professions comme avocate, banquière, danseuse à l'opéra Garnier et j'en passe.
Et là où J&M a bien joué son coup, c'est que sa branche de production de films imite le style dorcel, histoire d'être gagnant sur tous les tableaux, avec toutefois quelques petites différences, comme le fait qu'aucun film n'est "muet" (Dorcel utilise la technique du "no dialog" sur certains de ses films pour pouvoir les vendre à l'étranger en appliquant une simple voix off en fonction de la langue locale). Grâce à ça, ils ont obtenu une place d'incontournable dans le milieu.
Pour ce qui est du procès, je ne sais pas trop quoi en penser. J'espère une condamnation bien entendu et que l'on reconnaisse les abus et les crimes commis par ces gens, c'est la priorité pour le moment, mais et après ? Est-ce qu'on va fermer le site ? Est-ce qu'on va instaurer des contrôles plus rigoureux sur le contenu et la façon dont il est réalisé ? Il faut bien comprendre que si ces gens ont pu vendre leur soupe aussi longtemps, c'est qu'il y a un public qui est demandeur. Comment peut-on faire pour que ça ne recommence pas ? Parce qu'on peut évidemment dire qu'il faudrait repenser la pornographie et la manière dont elle est réalisée, mais est-ce que le public va suivre ? On ne peut pas vraiment dire que nous soyons représentatifs du consommateur de porno moyen, parce que c'est lui qui paie et entretien ces sociétés. L'état a t-il vraiment les moyens et l'envie de soutenir une industrie pornographique saine et est-ce que ce porno sain arriverait à séduire ce public qui payait pour des scènes douteuses ?
Au fond ce qui me fait le plus peur dans cette histoire, c'est que même en cas de condamnation, rien ne changerait. Et je souhaite du plus profond de moi-même que les choses changent pour le meilleur pour les travailleurs et travailleuses du sexe, quel(le)s qu'ils ou elles soient.
Auteur de Swallow Kamen.
Directeur de la Bibliothèque de l'impossible.
"En général je réponds merde, en principe ça colle avec tout"

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- 31-12-2014
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Pygmalion :
Pour moi le problème vient du porno français en général. Le paysage du X est peu peuplé, généralement dominé par des grosses boîtes qui cherchant à maintenir leur influence et laissent assez peu de place à des productions dites de niches parce qu'elles sont moins rentables. La partie "amateure" de J&M, c'est typiquement le truc facile à produire qui va rapporter gros parce que le tout-venant va pouvoir se branler dessus en matant des "femmes ordinaires" qu'il pourrait croiser dans la rue, devenant le contrepied de productions comme celles de chez Dorcel où, très souvent, les actrices sont représentées comme des femmes du monde, chiques, très bien habillées, exerçant parfois des professions comme avocate, banquière, danseuse à l'opéra Garnier et j'en passe.
Et là où J&M a bien joué son coup, c'est que sa branche de production de films imite le style dorcel, histoire d'être gagnant sur tous les tableaux, avec toutefois quelques petites différences, comme le fait qu'aucun film n'est "muet" (Dorcel utilise la technique du "no dialog" sur certains de ses films pour pouvoir les vendre à l'étranger en appliquant une simple voix off en fonction de la langue locale). Grâce à ça, ils ont obtenu une place d'incontournable dans le milieu.
Pour ce qui est du procès, je ne sais pas trop quoi en penser. J'espère une condamnation bien entendu et que l'on reconnaisse les abus et les crimes commis par ces gens, c'est la priorité pour le moment, mais et après ? Est-ce qu'on va fermer le site ? Est-ce qu'on va instaurer des contrôles plus rigoureux sur le contenu et la façon dont il est réalisé ? Il faut bien comprendre que si ces gens ont pu vendre leur soupe aussi longtemps, c'est qu'il y a un public qui est demandeur. Comment peut-on faire pour que ça ne recommence pas ? Parce qu'on peut évidemment dire qu'il faudrait repenser la pornographie et la manière dont elle est réalisée, mais est-ce que le public va suivre ? On ne peut pas vraiment dire que nous soyons représentatifs du consommateur de porno moyen, parce que c'est lui qui paie et entretien ces sociétés. L'état a t-il vraiment les moyens et l'envie de soutenir une industrie pornographique saine et est-ce que ce porno sain arriverait à séduire ce public qui payait pour des scènes douteuses ?
Au fond ce qui me fait le plus peur dans cette histoire, c'est que même en cas de condamnation, rien ne changerait. Et je souhaite du plus profond de moi-même que les choses changent pour le meilleur pour les travailleurs et travailleuses du sexe, quel(le)s qu'ils ou elles soient.
Le prochain site sera à l'étranger dans un pays où ils ne risqueront rien puisque leur activité sera en France.
En fait ce sont des naïfs!
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- 17-04-2020
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Max80 :
C'est quand même triste de même retrouver des viols dans l'industrie pornographique, alors que les actrices doivent être consentantes et percevoir un cachet.
Une prise de position originale et courageuse.
Max80 :
Je ne serais pas étonné que cette situation soit arrivé à des acteurs gay ou transgenre aussi.
Pourquoi spécifiquement des acteurs gay ou transgenre ? Tu penses qu'ils sont plus fragiles ou manipulables que des hétéros ?
À force de vouloir absolument cocher toutes les cases de la bienpensance et enfoncer des portes ouvertes, tu finis par te prendre les pieds dans le tapis...
Dernière modification par keyman (Le 19-12-2021 à 08h22)
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- 13-11-2021
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Je vais peut-être en faire bondir certains et certaines, mais est-ce devenu un phénomène de mode de déclarer un viol ? Quand on ne parle pas de la covid, c'est pour parler de Machin qui est accusé de viol.
Même si je trouve cet acte abject, cela a toujours existé dans tous les milieux. Penser le contraire est se mettre un voile sur les yeux. Par rapport au sujet de cette discussion, je me souviens d'un épisode de la série New York unité spéciale dans laquelle une actrice de films pornos un peu trashs (avec des fausses scènes de viol) se fait réellement violer et les violeurs ont filmé leur acte. Mais en raison de son activité d'actrice de films X qui simule parfois des viols, le juge ne la reconnaît pas comme une victime. Donc aucun domaine social n'est épargné par ce phénomène. Et il est probable que certaines ne seront pas reconnues comme des victimes.
En revanche, ce que je trouve étrange, c'est toutes ces personnes qui osent parler après des dizaines et des dizaines d'années. Si je peux comprendre que le traumatisme plonge la victime dans le mutisme (ou parfois dans le déni), je suis quand même surpris de voir que beaucoup de monde se retrouve sur le banc des accusés en seulement quelques années.
Je ne remets pas en cause la parole des victimes, je me demande juste ce qui les pousse à parler après tant d'années. Si je devais donner mon opinion, je pense que pour certaines (mais pas toutes), c'est pour l'argent. Elles n'ont pas beaucoup de sous et se souviennent d'avoir eu une relation avec quelqu'un qui en a beaucoup, donc elles portent plainte et demandent des dommages et intérêts très élevés. Mais une vraie victime veut surtout la justice et voir son agresseur être placé derrière des barreaux, l'argent n'est pas sa priorité. Pour moi, une fille qui va attaquer quelqu'un de célèbre (ou qui possède de l'argent) pour viol et qui va lui demander de l'argent n'est pas une vraie victime.
Voilà, je me doute que certaines personnes ne seront pas d'accord avec ma vision des choses, mais je ne demande pas à ce que vous partagiez mon point de vue. Je tenais simplement à donner mon ressenti par rapport à cette affaire.

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- 01-01-2012
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Bobby La pine :
Je vais peut-être en faire bondir certains et certaines, mais est-ce devenu un phénomène de mode de déclarer un viol ? Quand on ne parle pas de la covid, c'est pour parler de Machin qui est accusé de viol.
En revanche, ce que je trouve étrange, c'est toutes ces personnes qui osent parler après des dizaines et des dizaines d'années. [...] Si je devais donner mon opinion, je pense que pour certaines (mais pas toutes), c'est pour l'argent. [...] Pour moi, une fille qui va attaquer quelqu'un de célèbre (ou qui possède de l'argent) pour viol et qui va lui demander de l'argent n'est pas une vraie victime.
Je partage entièrement ton o-PINE-ion, Bobby.
Un loup qui ne se laissera pas déconstruire !
- 08-11-2020
- 12706 Messages
Bobby La pine :
Je vais peut-être en faire bondir certains et certaines, mais est-ce devenu un phénomène de mode de déclarer un viol ? Quand on ne parle pas de la covid, c'est pour parler de Machin qui est accusé de viol.
Même si je trouve cet acte abject, cela a toujours existé dans tous les milieux. Penser le contraire est se mettre un voile sur les yeux. Par rapport au sujet de cette discussion, je me souviens d'un épisode de la série New York unité spéciale dans laquelle une actrice de films pornos un peu trashs (avec des fausses scènes de viol) se fait réellement violer et les violeurs ont filmé leur acte. Mais en raison de son activité d'actrice de films X qui simule parfois des viols, le juge ne la reconnaît pas comme une victime. Donc aucun domaine social n'est épargné par ce phénomène. Et il est probable que certaines ne seront pas reconnues comme des victimes.
En revanche, ce que je trouve étrange, c'est toutes ces personnes qui osent parler après des dizaines et des dizaines d'années. Si je peux comprendre que le traumatisme plonge la victime dans le mutisme (ou parfois dans le déni), je suis quand même surpris de voir que beaucoup de monde se retrouve sur le banc des accusés en seulement quelques années.
Je ne remets pas en cause la parole des victimes, je me demande juste ce qui les pousse à parler après tant d'années. Si je devais donner mon opinion, je pense que pour certaines (mais pas toutes), c'est pour l'argent. Elles n'ont pas beaucoup de sous et se souviennent d'avoir eu une relation avec quelqu'un qui en a beaucoup, donc elles portent plainte et demandent des dommages et intérêts très élevés. Mais une vraie victime veut surtout la justice et voir son agresseur être placé derrière des barreaux, l'argent n'est pas sa priorité. Pour moi, une fille qui va attaquer quelqu'un de célèbre (ou qui possède de l'argent) pour viol et qui va lui demander de l'argent n'est pas une vraie victime.
Voilà, je me doute que certaines personnes ne seront pas d'accord avec ma vision des choses, mais je ne demande pas à ce que vous partagiez mon point de vue. Je tenais simplement à donner mon ressenti par rapport à cette affaire.
Je ne remets pas en cause la parole des victimes , je me demande juste ce qui les pousse à parler après tant d'années. Si je devais donner mon opinion, je pense que pour certaines (mais pas toutes), c'est pour l'argent. Elles n'ont pas beaucoup de sous et se souviennent d'avoir eu une relation avec quelqu'un qui en a beaucoup, donc elles portent plainte et demandent des dommages et intérêts très élevés. Mais une vraie victime veut surtout la justice et voir son agresseur être placé derrière des barreaux, l'argent n'est pas sa priorité. Pour moi, une fille qui va attaquer quelqu'un de célèbre (ou qui possède de l'argent) pour viol et qui va lui demander de l'argent n'est pas une vraie victime.
=> Si si, c'est précisément ce que tu fais.
Dommage qu'elle ne se soit pas fait violer par des pauvres hein, elles auraient été plus crédibles. Quand on voit que la majeure partie porte plainte alors qu'il y a prescription et qu'elles savent toutes qu'il n'y aura ni procès ni indemnisation...
Toutes les affaires sont classées sans suite fautes d'éléments matériels qui constituent le crime, voire il n'y a pas de procès en raison de la prescription, et ces femmes se retrouvent pour certaines au ban de leur famille et trainée dans la boue sur le net par des bitards qui pensent détenir le cahier des charges de la parfaite victime. Mais t'as raison, c'est surement pour le fric qu'elles le font.
Comme la petite fille de 13 ans qui se faisait violer par la star des bassins Yannick Agnel qui vient de reconnaitre la matérialité des faits, comme il dit ; surement que c'est pour l'argent.
Dernière modification par Duchesse (Le 19-12-2021 à 10h35)
Si l’on te montre le chemin de la sagesse ; prends la déviation.
Ma rue, par Achbé.

- 22-11-2021
- 42 Messages
Y a pleins de raisons qui font que des victimes de viol n'en parlent pas.
La sidération. Le besoin de se reconstruire (souvent en niant le fait d'avoir été violé-e). Découragée par des éléments extérieurs (pas de soutien, mauvaise prise en charge des flics, menaces, ou le fait que la plupart des plaintes pour viol ne mènent à rien), peur des conséquences sociales (ça n'a rien de valorisant d'être vue comme violée, c'est même l’inverse), etc.
Là, elles en parlent plus, parce que le #MeToo a lancé un mouvement où ça ose parler, et les concernées s'encouragent les unes les autres à faire bouger les choses. Mais faut pas oublier que derrière, concrètement, ça n'a que très rarement mené à des condamnations.
Alors oui, y a sans doute, dans le tas, des faux témoignages. Y en a toujours eu. Mais partir d'un postulat de doute sous prétexte que les faux témoignages existent, ça ne peut que entretenir l'oppression.
- 08-11-2020
- 12706 Messages
Jonat'en joue :
Y a pleins de raisons qui font que des victimes de viol n'en parlent pas.
La sidération. Le besoin de se reconstruire (souvent en niant le fait d'avoir été violé-e). Découragée par des éléments extérieurs (pas de soutien, mauvaise prise en charge des flics, menaces, ou le fait que la plupart des plaintes pour viol ne mènent à rien), peur des conséquences sociales (ça n'a rien de valorisant d'être vue comme violée, c'est même l’inverse), etc.
Là, elles en parlent plus, parce que le #MeToo a lancé un mouvement où ça ose parler, et les concernées s'encouragent les unes les autres à faire bouger les choses. Mais faut pas oublier que derrière, concrètement, ça n'a que très rarement mené à des condamnations.
Alors oui, y a sans doute, dans le tas, des faux témoignages. Y en a toujours eu. Mais partir d'un postulat de doute sous prétexte que les faux témoignages existent, ça ne peut que entretenir l'oppression.
A l'époque à laquelle nous vivons, étant donné la place que prend la dénonciation de ces crimes et le nombre d'articles, d'interviews, de reportages, de témoignages et de compte-rendu de procès aux assises qu'on a à notre disposition et le temps que l'on passe devant nos ordinateurs ; ceux qui ne savent pas ce que tu viens de de dire ne veulent simplement pas le savoir, ou le croire. Tu perds ton temps et ta jeunesse
Avec un taux de condamnations tournant autour des 1% dans les affaires de viol, faut pas avoir peur du ridicule de dire que les femmes font ça pour le fric.
Dernière modification par Duchesse (Le 19-12-2021 à 10h39)
Si l’on te montre le chemin de la sagesse ; prends la déviation.
Ma rue, par Achbé.

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- 06-08-2020
- 638 Messages
Bobby La pine :
Je ne remets pas en cause la parole des victimes, je me demande juste ce qui les pousse à parler après tant d'années. Si je devais donner mon opinion, je pense que pour certaines (mais pas toutes), c'est pour l'argent. Elles n'ont pas beaucoup de sous et se souviennent d'avoir eu une relation avec quelqu'un qui en a beaucoup, donc elles portent plainte et demandent des dommages et intérêts très élevés. Mais une vraie victime veut surtout la justice et voir son agresseur être placé derrière des barreaux, l'argent n'est pas sa priorité. Pour moi, une fille qui va attaquer quelqu'un de célèbre (ou qui possède de l'argent) pour viol et qui va lui demander de l'argent n'est pas une vraie victime.
Les pornographe roulent pas non plus sur l'or.
Faut pas oublier que pendant longtemps, pas mal de gens considérer à la fois qu'il ne pouvait y avoir de viol sur un tournage porno, et que de plus les meufs l'avaient un peu chercher à aller dans ce genre de tournage.
Et on peut être très bien violé par quelqu'un de célèbre, ainsi que de demander des dommages et intérêts.
Paladin à la triste figure.
- 13-11-2021
- 124 Messages
Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait jamais eu de viol dans l'industrie du porno. Je n'ai jamais dit non plus que les riches ne pouvaient pas être des prédateurs. Et je n'ai pas dit non plus qu'une femme victime d'une personne riche était moins crédible qu'une femme victime d'un pauvre. Mais combien de ces femmes ont tout fait pour obtenir un rôle ? Et dans le "tout", il y a l'acceptation de pratiques qui ne les tentaient pas.
Ces femmes sont-elles vraiment des victimes de viols ? Pas à mes yeux. Soit tu acceptes le contrat, soit tu le refuses.
Après, je n'ai pas lu les articles qui traitent de ce sujet. Donc si parmi les plaigantes il y en a dont la prescription est passée, ce n'est pas la même chose.
Pour Yannick Agnel, même si je n'approuve pas ce qu'il a fait en dehors des bassins, je lui reconnais le mérite de ses aveux là où d'autres responsables tentent toujours de nier devant des faits pourtant indéniables. Mais même s'il a avoué, cela ne le dédouane pas et il doit assumer la suite (procès et éventuellement une peine de prison).
- 08-11-2020
- 12706 Messages
Vala Voluspa :
Bobby La pine :
Je ne remets pas en cause la parole des victimes, je me demande juste ce qui les pousse à parler après tant d'années. Si je devais donner mon opinion, je pense que pour certaines (mais pas toutes), c'est pour l'argent. Elles n'ont pas beaucoup de sous et se souviennent d'avoir eu une relation avec quelqu'un qui en a beaucoup, donc elles portent plainte et demandent des dommages et intérêts très élevés. Mais une vraie victime veut surtout la justice et voir son agresseur être placé derrière des barreaux, l'argent n'est pas sa priorité. Pour moi, une fille qui va attaquer quelqu'un de célèbre (ou qui possède de l'argent) pour viol et qui va lui demander de l'argent n'est pas une vraie victime.
Les pornographe roulent pas non plus sur l'or.
Faut pas oublier que pendant longtemps, pas mal de gens considérer à la fois qu'il ne pouvait y avoir de viol sur un tournage porno, et que de plus les meufs l'avaient un peu chercher à aller dans ce genre de tournage.
Et on peut être très bien violé par quelqu'un de célèbre, ainsi que de demander des dommages et intérêts.
Pis juste merde à la fin.
Y a jamais personne pour dire que si les victimes du bataclan étaient bien des victimes elles ne demanderaient pas de dommages et intérêts.
Y a personne pour dire que quand un patient est mutilé dans une opération chirurgicale, si il demande des dommages et intérêts, c’est qu’il n’est pas victime.
Y a que pour les femmes violées hein que tout à coup estimer le préjudice subi en euros devient problématique et remet le statut de victime en question.
Société de dégénérés. Si elles ne demandaient rien, ça servirait à prouver qu’elles ont pas de traumatisme. C’est juste des lectures qui ne servent votre opinion toute faite qui n’a pas besoin d’être fondée.
Pour info, il y a toujours des indemnités de demander lorsqu’un préjudice est subi et ça que l’accusé soit célèbre ou non, riche ou pas. C’est juste dégueulasse de culpabiliser les victimes de faire valoir leur droit à être indemnisées comme toutes les autres victimes en justice.
J’ai personnellement touché 150 000 francs de dommages et intérêts de mon père qui avait pris 9 ans ferme. Et cette somme ne tend pas à prouver que je ne suis pas victime mais simplement qu’il est coupable.
Une personne victime de viol hypothétiquement peut développer une dépression, un trouble anxieux généralisé, foirer ses études, perdre son emploi, developer des addictions létales, en prendre pour 10 ans de thérapie à 50 euros la séance ; ne plus être capable de prendre soin d’elle-même.
Les indemnités ne sont que justice.
Si l’on te montre le chemin de la sagesse ; prends la déviation.
Ma rue, par Achbé.
- 08-11-2020
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Bobby La pine :
Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait jamais eu de viol dans l'industrie du porno. Je n'ai jamais dit non plus que les riches ne pouvaient pas être des prédateurs. Et je n'ai pas dit non plus qu'une femme victime d'une personne riche était moins crédible qu'une femme victime d'un pauvre. Mais combien de ces femmes ont tout fait pour obtenir un rôle ? Et dans le "tout", il y a l'acceptation de pratiques qui ne les tentaient pas.
Ces femmes sont-elles vraiment des victimes de viols ? Pas à mes yeux. Soit tu acceptes le contrat, soit tu le refuses.
Après, je n'ai pas lu les articles qui traitent de ce sujet. Donc si parmi les plaigantes il y en a dont la prescription est passée, ce n'est pas la même chose.
Pour Yannick Agnel, même si je n'approuve pas ce qu'il a fait en dehors des bassins, je lui reconnais le mérite de ses aveux là où d'autres responsables tentent toujours de nier devant des faits pourtant indéniables. Mais même s'il a avoué, cela ne le dédouane pas et il doit assumer la suite (procès et éventuellement une peine de prison).
C’est pas nécessaire de nous expliquer de nouveau ce que tu as dit. Tu as été on ne peut plus clair.
Et depuis tu as ajouté que Yannick Agnel a du mérite, qu’il mérite éventuellement une peine de prison.
Et que lorsqu’une femme ayant besoin d’un emploi se soumet au chantage sexuel de celui qui a le pouvoir de donner ledit emploi, eh bien c’est pas la peine de venir se plaindre après.
En France ça s’appelle de l’abus de pouvoir, du harcèlement sexuel, du chantage, de l’abus de faiblesse, de la violence psychologique.
Les femmes qui ont dû coucher pour obtenir quelque chose sont victimes. Pour la simple et bonne raison que ça le leur a été demandé, comme en attestent les milliers de témoignages de toutes les professions possibles et inimaginables.
Le batard dans les affaires dites « promotion canapé », c’est le détenteur de l’emploi, pas celui qui en a besoin pour survivre.
Dernière modification par Duchesse (Le 19-12-2021 à 12h02)
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- 17-04-2020
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Yannick Agnel a dit qu'il "n'avait pas le sentiment qu'il y ait eu contrainte". À quel moment, quand tu as 24 ans et que tu as des relations avec une gamine de 13 - à fortiori dans la position qui est la sienne - tu peux penser qu'il n'y a pas contrainte ? L'âge même de la victime est une contrainte : c'est une enfant.
Pour le coup, le pire dans l'histoire est que je pense qu'il est limite de bonne foi : elle n'a pas dit non (en acceptant sa version, qui n'a rien de certaine), donc open bar. Mais même s'il n'y a pas eu de contrainte, et même en supposant que c'est elle qui l'aurait allumé, il serait toujours coupable. C'est une gosse !
Dernière modification par keyman (Le 19-12-2021 à 11h51)
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