La Dordogne est un département français de la région Nouvelle-Aquitaine correspondant en grande partie au Périgord. Il doit son nom au cours d'eau du même nom qui le traverse. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 24. Sa préfecture est Périgueux.

Le mot Dordogne provient de la célèbre expression locale "qui dort dogne", que l'on retrouve notamment plus couramment dans l'expression "qui dort dîne" passée dans la langue française.

S'enfermant dans un sens moderne enfantin, cette expression renvoie cependant aux accidents répertoriés depuis le milieu du Moyen Age, mille fois funestes, mille fois procréateurs. Les adultes n'ignorent pas que la gente masculine, parfois la nuit se retournant dans un sommeil profond, peut malencontreusement embrocher jusqu'au fond des entrailles, celle ou même celui, qui avait également conçu le projet de dormir nu en toute insouciance. Le "dîne" n'a donc aucun rapport avec "dîner", mais avec "digne".

Pour digne, on retrouve dans le sens premier « qui est en accord avec quelque chose ou quelqu'un », celui de la forme régionale "dogne", sans cet accent plus méridional, typique de la langue d'oc, avec le son "oh", obtenu par des plis vocaux plus soutenus (voyelle postérieure), suggérant que ça va cogner un peu plus fort qu'au nord de la Loire.

La transformation du "igne" en "îne" est bien entendu une ellipse du Français moderne. L'explication la plus logique est que les formes "gna-gne-gni", trop "gnangnan" ont été supprimées des ouvrages pour des raisons nobles et stylistiques. Mais faut-il encore rappeler que les Rois de France souffraient tous de la goutte, maladie de l’articulation, et qu'il aurait été de mauvais goût d'utiliser des sonorités qu'eux même ne pouvait reproduire.

Certains ouvrages émettent l'hypothèse que cette évolution ne serait pas une modification de forme, mais un changement de sens, à rapprocher de la première méthode de contraception, dite tête-bêche, rendue populaire à la fin de XIX siècle. Dans ses travaux, Maurice Saint Benoît Alain Nage fait remarquer que la forme "qui dort boit" eût été plus subtile.

Quoiqu'il en soit, les extravagances de la cour ou les premiers exploits de le médecine par les plantes inversées n'ont pu dévier ni le cours de la sauvage Dordogne ni les mœurs de ses habitants aux cœurs vaillants. Même si ces histoires à faire dormir debout peuvent faire rire quand on est protégé à des centaines de kilomètres, ce n'est pas au pays des grottes, dont certaines préhistoriques, que vous entendrez quelqu'un écorcher ce mot ou cette expression.

Là-bas, on sait ce que coûte de mésestimer la grandeur d'un péri-gourdin .

Lex-420 :

Présente, dans le sarladais pour ma part.

Tiens une voisine, contente de pas être la seule, de dordogne également.

Dernière modification par Valerica (Le 05-04-2022 à 21h26)

Yugo1008 :

Bergerac pour ma part

J'avais mangé dans un excellent restaurant bergeracois, tout près d'une maison où avait séjourné Henri IV.

Lioubov :

Ma tanière se situe dans ce département.

pas trop froid en hiver ? ou tu hiberne mdr ?