- 08-11-2020
- 12948 Messages
J'ai repensé à tout ça hier soir. Une autre chose qui peut aussi t'aiguiller vers un profil non-neurotypique, c'est le fait qu'il y en ait d'autres dans ta famille. C'est en partie environnemental et en partie génétique et on est pas trop sûr des proportions.
C'est Pulzer qui m'y a fait penser en ajoutant - à juste titre - les dys.
Maintenant que j'y pense, ma fille vient d'être diagnostiqué d'un certain nombre de troubles neuro, comme la dyscalculie et d'autres. Mais sur les rapports, les experts disent aussi, qu'elle a des "difficultés de concentration". J'ai ce qu'il faut pour la faire aider, donc j'arrête les diagnostics là. Toutefois, quand on lit les bilans, on dirait ceux d'un enfant TDAH et officiellement elle est juste multi-dys.
T'as souvent - mais pas toujours -, les troubles de l'oralité et/ou la néophobie alimentaire associée à tous ces troubles, c'est un indice qui justifie de se faire dépister. Les deux enfants autistes de mon entourage ont de la dysoralité sensorielle et ma fille fait de la néophobie alimentaire.
Les facilités scolaires incroyables aussi peuvent faire partie du tableau.
Y a plein de profils différents en fait Je vais t'envoyer ça.
Dernière modification par Duchesse (Le 22-06-2022 à 11h31)
Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
- 08-11-2020
- 12948 Messages
Cherryy :
pulzer :
Dans un récent colloque sur les Troubles du Spectre de l'Autisme, ils ont mentionné que le TSA retournait dans la grande famille des TND, autrement dit, Troubles du Neuro-Développement.
En gros, HPI, HPE, TSA, TDAH, DYS en tous genre, et d'autres, font partie des TND. Duchesse le dit bien, maintenant, ces diagnostiques ne sont plus exclusifs, c'est à dire que les spécialistes reconnaissent qu'il y a de nombreuses interconnections entre tous ces développements différents.
Pour ma part, avoir eu plusieurs diagnostiques dans ces domaines, ça m'a permis de comprendre enfin comment je fonctionnais, et de faire comme Duchesse, d'accepter que parfois j'ai besoin de repos, de m'isoler ou de me protéger de certaines choses.
Bref, vaste discussion possible, en MP si tu veux.Merci pour ta réponse pulzer
Effectivement je vais me pencher sur les TND dans leur globalité. Pouvoir donner une origine à certains comportements est rassurant. Encore faut-il réussir à savoir ce qu'il se passe dans notre cerveau, et quel à été l'élément déclencheur (génétique, traumatisme...)
---
Dans la vidéo que m'a conseillé Furia kunoi, il a été dit que les adultes ayant un TDAH, l'avaient sûrement aussi quand ils étaient gosses, simplement qu'ils ne s'en souvenaient pas. Apparemment beaucoup disent que ce n'est pas possible de le développer étant adulte (ce qui paraît logique, vu que cela dépend du développement de notre cerveau) . Par ailleurs il disait qu'il pouvait y avoir de nombreux facteurs qui engendraient les mêmes symptômes (drogue, viol, etc). Mais ces éléments peuvent modifier la chimie du cerveau non ? Si c'est les mêmes symptômes, ils doivent bien avoir une origine biologique, alors pourquoi on ne pourrait pas parler de TDAH?
Je ne suis pas sûre de ma réponse, c'est une piste. Je dirais que lorsque c'est réactionnel (défonce sous drogue, viol, etc.), c'est un symptôme du SSPT et que donc c'est curable, tout bêtement.
En théorie, si tu fais une thérapie et que tu soignes tes traumas, avec le temps, les symptômes s'atténuent, voire disparaissent. Quand la drogue sort de ton organisme, tu ne gardes pas les symptômes.
Alors que l'on nait et que l'on meurt dyspraxique, autiste, hpi, etc.
Dernière modification par Duchesse (Le 22-06-2022 à 11h33)
Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
- 28-01-2020
- 3293 Messages
Duchesse :
J'ai repensé à tout ça hier soir. Une autre chose qui peut aussi t'aiguiller vers un profil non-neurotypique, c'est le fait qu'il y en ait d'autres dans ta famille. C'est en partie environnemental et en partie génétique et on est pas trop sûr des proportions.
C'est Pulzer qui m'y a fait penser en ajoutant - à juste titre - les dys.
Maintenant que j'y pense, ma fille vient d'être diagnostiqué d'un certain nombre de troubles neuro, comme la dyscalculie et d'autres. Mais sur les rapports, les experts disent aussi, qu'elle a des "difficultés de concentration". J'ai ce qu'il faut pour la faire aider, donc j'arrête les diagnostics là. Toutefois, quand on lit les bilans, on dirait ceux d'un enfant TDAH et officiellement elle est juste multi-dys.
T'as souvent - mais pas toujours -, les troubles de l'oralité et/ou la néophobie alimentaire associée à tous ces troubles, c'est un indice qui justifie de se faire dépister. Les deux enfants autistes de mon entourage ont de la dysoralité sensorielle et ma fille fait de la néophobie alimentaire.
Les facilités scolaires incroyables aussi peuvent faire partie du tableau.
Y a plein de profils différents en fait Je vais t'envoyer ça.
Je ne connais pas toute ma famille, et pas assez bien pour savoir si il y a d'autres cas comme moi, bien que j'en soupçonne 2. En tous cas personne ne s'est fait diagnostiquer.
La neophobie alimentaire, j'en fais. J'ai toujours beaucoup trituré la nourriture bizarre dans mon assiette, je prends toujours la même chose au resto. J'ai vu que c'était pour le cerveau une assurance d'arrivée de dopamine, car il savait qu'il allait aimer cet aliment. Pareil pour la dysoralité sensorielle... En tous cas je suis HYPER sensible aux odeurs et aux textures. Je peux aimer le goût, mais si je n'aime pas la texture c'est mort
Les facilités scolaires sont un signe aussi ? Je croyais que c'était plutôt les difficultés. Ça doit sûrement être les 2 extrêmes
- 08-11-2020
- 12948 Messages
Cherryy :
Duchesse :
J'ai repensé à tout ça hier soir. Une autre chose qui peut aussi t'aiguiller vers un profil non-neurotypique, c'est le fait qu'il y en ait d'autres dans ta famille. C'est en partie environnemental et en partie génétique et on est pas trop sûr des proportions.
C'est Pulzer qui m'y a fait penser en ajoutant - à juste titre - les dys.
Maintenant que j'y pense, ma fille vient d'être diagnostiqué d'un certain nombre de troubles neuro, comme la dyscalculie et d'autres. Mais sur les rapports, les experts disent aussi, qu'elle a des "difficultés de concentration". J'ai ce qu'il faut pour la faire aider, donc j'arrête les diagnostics là. Toutefois, quand on lit les bilans, on dirait ceux d'un enfant TDAH et officiellement elle est juste multi-dys.
T'as souvent - mais pas toujours -, les troubles de l'oralité et/ou la néophobie alimentaire associée à tous ces troubles, c'est un indice qui justifie de se faire dépister. Les deux enfants autistes de mon entourage ont de la dysoralité sensorielle et ma fille fait de la néophobie alimentaire.
Les facilités scolaires incroyables aussi peuvent faire partie du tableau.
Y a plein de profils différents en fait Je vais t'envoyer ça.Je ne connais pas toute ma famille, et pas assez bien pour savoir si il y a d'autres cas comme moi, bien que j'en soupçonne 2. En tous cas personne ne s'est fait diagnostiquer.
La neophobie alimentaire, j'en fais. J'ai toujours beaucoup trituré la nourriture bizarre dans mon assiette, je prends toujours la même chose au resto. J'ai vu que c'était pour le cerveau une assurance d'arrivée de dopamine, car il savait qu'il allait aimer cet aliment. Pareil pour la dysoralité sensorielle... En tous cas je suis HYPER sensible aux odeurs et aux textures. Je peux aimer le goût, mais si je n'aime pas la texture c'est mort
Les facilités scolaires sont un signe aussi ? Je croyais que c'était plutôt les difficultés. Ça doit sûrement être les 2 extrêmes
Excellent 😆 Oui bah t’es certainement pas neuro-typique effectivement hein. Je suis sur des groupes de néophobes alimentaires pour essayer d’accompagner ma fille au mieux. Et depuis un an ou deux je suis sur un groupe des troubles de l’oralité alimentaire/dysoralité sensorielle parce que je me retrouvais à passer une heure à table avec le fils de quelqu’un que je soupçonnais fortement d’être autiste.
J’ai écris à l’orthophoniste de ma fille pour lui parler de ce petit garçon et de sa manière d’être à table, de mâcher de manière inefficace, d’être lent à manger, de respirer par la bouche, de baver à 4 ans, etc. Elle m’a dit de contacter un orthophoniste spécialisé dans les troubles de l’oralité. C’est comme ça que j’ai découvert des communautés de parents en peine.
Les enfants qui ont des troubles de l’oralité sont généralement autiste, dys, hpi, ou même d’autres maladies neuros complètement différentes.
Tu devrais rejoindre des communautés de neophobes adultes sur les réseaux sociaux. Je te dis ça car visiblement ça leur fait beaucoup de bien de comprendre que non, ils ne sont pas juste « chiants », qu’il y a plein d’autres personnes comme eux, qu’on ne le fait pas exprès et que ce n’est pas des caprices et que ça peut même être socialement une vraie souffrance.
Dernière modification par Duchesse (Le 22-06-2022 à 12h28)
Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
Duchesse :
non, ils ne sont pas juste « chiants », qu’il y a plein d’autres personnes comme eux, qu’on ne le fait pas exprès et que ce n’est pas des caprices et que ça peut même être socialement une vraie souffrance.
Les meufs hétéros qui refusent de me bouffer la chatte parce que c'est inédit, ne l'écoutez pas, vous cassez les couilles.
Dernière modification par Sharhajar 8.0 (Le 22-06-2022 à 12h31)
- 08-11-2020
- 12948 Messages
Sharhajar 8.0 :
Duchesse :
non, ils ne sont pas juste « chiants », qu’il y a plein d’autres personnes comme eux, qu’on ne le fait pas exprès et que ce n’est pas des caprices et que ça peut même être socialement une vraie souffrance.
Les meufs hétéros qui refusent de me bouffer la chatte parce que c'est inédit, ne l'écoutez pas, vous cassez les couilles.
T’as pensé à les envoyer voir un orthophoniste pour arranger ça !?
Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
- 28-01-2020
- 3293 Messages
Duchesse :
Excellent 😆 Oui bah t’es certainement pas neuro-typique effectivement hein. Je suis sur des groupes de néophobes alimentaires pour essayer d’accompagner ma fille au mieux. Et depuis un an ou deux je suis sur un groupe des troubles de l’oralité alimentaire/dysoralité sensorielle parce que je me retrouvais à passer une heure à table avec le fils de quelqu’un que je soupçonnais fortement d’être autiste.
J’ai écris à l’orthophoniste de ma fille pour lui parler de ce petit garçon et de sa manière d’être à table, de mâcher de manière inefficace, d’être lent à manger, de respirer par la bouche, de baver à 4 ans, etc. Elle m’a dit de contacter un orthophoniste spécialisé dans les troubles de l’oralité. C’est comme ça que j’ai découvert des communautés de parents en peine.
Les enfants qui ont des troubles de l’oralité sont généralement autiste, dys, hpi, ou même d’autres maladies neuros complètement différentes.
Tu devrais rejoindre des communautés de neophobes adultes sur les réseaux sociaux. Je te dis ça car visiblement ça leur fait beaucoup de bien de comprendre que non, ils ne sont pas juste « chiants », qu’il y a plein d’autres personnes comme eux, qu’on ne le fait pas exprès et que ce n’est pas des caprices et que ça peut même être socialement une vraie souffrance.
Ça me rappelle quelqu'un de ma famille qui m'a confié avoir passé des après midi entières à table, jusqu'à ce qu'il finisse ses assiettes. Ça avait l'air de l'avoir un peu "traumatisé".
J'irai voir ces groupes.
"socialement une vraie souffrance" C'est ça 😅 surtout quand tes proches mangent de tout, aiment tout. J'en reviens à me forcer sur beaucoup de chose, et le pire c'est quand on est chez des gens, et que mes proches me demandent "alors ? Tu aimes ?" Devant tout le monde. Y a pas plus gênant 😬
- 28-01-2020
- 3293 Messages
Sharhajar 8.0 :
Duchesse :
non, ils ne sont pas juste « chiants », qu’il y a plein d’autres personnes comme eux, qu’on ne le fait pas exprès et que ce n’est pas des caprices et que ça peut même être socialement une vraie souffrance.
Les meufs hétéros qui refusent de me bouffer la chatte parce que c'est inédit, ne l'écoutez pas, vous cassez les couilles.
Elles pourraient faire des efforts quand même.
Duchesse :
T’as pensé à les envoyer voir un orthophoniste pour arranger ça !?
Fais gaffe, on va encore te traiter d'insensible et de malveillante 🤭
- 25-07-2021
- 244 Messages
Après avoir lu rapidement les réponses, je m'en fous un peu de savoir si je rentre dans une ou plusieurs cases. Je ne me suis jamais posé la question non plus. Tant qu'on ne me fais pas chier, je ne fais chier personne et je vis ma vie come elle arrive...
Après, par curiosité, j'aimerais bien savoir les questions qu'ils posent, Duchesse. Mais du coup, c'était que pour le TDAH ou ils font un peu la recherche des autres "troubles" (qui n'en n'a pas d'une façon ou d'une autre ?) du fait de cette "porosité" entre catégories ?
- 08-11-2020
- 12948 Messages
Tu veux les documents ?
Les mauvaises langues parlent, les bonnes donnent des orgasmes.
Cherryy :
surtout quand tes proches mangent de tout, aiment tout.
Tout de même pas du chili con carne?
Sharhajar 8.0 :
Duchesse :
non, ils ne sont pas juste « chiants », qu’il y a plein d’autres personnes comme eux, qu’on ne le fait pas exprès et que ce n’est pas des caprices et que ça peut même être socialement une vraie souffrance.
Les meufs hétéros qui refusent de me bouffer la chatte parce que c'est inédit, ne l'écoutez pas, vous cassez les couilles.
🤣🤣🤣🤣🤣
sur les 30 derniers jours
depuis toujours
- 01-07-2019
- 894 Messages
Cherryy :
Duchesse :
T'as souvent - mais pas toujours -, les troubles de l'oralité et/ou la néophobie alimentaire associée à tous ces troubles, c'est un indice qui justifie de se faire dépister. Les deux enfants autistes de mon entourage ont de la dysoralité sensorielle et ma fille fait de la néophobie alimentaire.
Les facilités scolaires incroyables aussi peuvent faire partie du tableau.La neophobie alimentaire, j'en fais. J'ai toujours beaucoup trituré la nourriture bizarre dans mon assiette, je prends toujours la même chose au resto. J'ai vu que c'était pour le cerveau une assurance d'arrivée de dopamine, car il savait qu'il allait aimer cet aliment. Pareil pour la dysoralité sensorielle... En tous cas je suis HYPER sensible aux odeurs et aux textures. Je peux aimer le goût, mais si je n'aime pas la texture c'est mort
Je découvre ce terme de néophobie alimentaire, je ne suis pas sûr de bien comprendre de quoi il s'agit exactement (et pourquoi ce "néo" ?)
Solène a longtemps eu des difficultés à s'alimenter (on en plaisante aujourd'hui, mais certains repas où les parents nous obligeaient à rester à table jusqu'à ce qu'elle ait fini son assiette, ce qui pouvait prendre littéralement des heures, ont été assez traumatisants...) et je me demande si ça pourrait correspondre à ce qu'elle a vécu.
En quête d'amusement et de sexe (l'un entraînant l'autre et vice versa)
Compte partagé entre Matt, Élise et Solène
Récit de Matt : Vengeance en soirée
Récit d'Élise : La danse des trois lunes
- 28-01-2020
- 3293 Messages
Matt-Sarme :
Cherryy :
Duchesse :
T'as souvent - mais pas toujours -, les troubles de l'oralité et/ou la néophobie alimentaire associée à tous ces troubles, c'est un indice qui justifie de se faire dépister. Les deux enfants autistes de mon entourage ont de la dysoralité sensorielle et ma fille fait de la néophobie alimentaire.
Les facilités scolaires incroyables aussi peuvent faire partie du tableau.La neophobie alimentaire, j'en fais. J'ai toujours beaucoup trituré la nourriture bizarre dans mon assiette, je prends toujours la même chose au resto. J'ai vu que c'était pour le cerveau une assurance d'arrivée de dopamine, car il savait qu'il allait aimer cet aliment. Pareil pour la dysoralité sensorielle... En tous cas je suis HYPER sensible aux odeurs et aux textures. Je peux aimer le goût, mais si je n'aime pas la texture c'est mort
Je découvre ce terme de néophobie alimentaire, je ne suis pas sûr de bien comprendre de quoi il s'agit exactement (et pourquoi ce "néo" ?)
Solène a longtemps eu des difficultés à s'alimenter (on en plaisante aujourd'hui, mais certains repas où les parents nous obligeaient à rester à table jusqu'à ce qu'elle ait fini son assiette, ce qui pouvait prendre littéralement des heures, ont été assez traumatisants...) et je me demande si ça pourrait correspondre à ce qu'elle a vécu.
Néo = nouveau, donc peur des choses nouvelles. Ici ça concerne l'alimentation. J'ai décris les principaux symptômes... En général c'est durant l'enfance, mais ça peut persister chez certain.es adultes. Être atteint.e de néophobie de ne veut pas dire qu'on a un TDA/H par contre