Je dirais qu’à la quarantaine, je finissais par me figurer que les scénarios, les comportements exagérés, teintés, les pratiques déviantes, des nouveautés, …, c’était sans doute inévitable ou un passage obligé. Je me sentais frustré qu’on ne partage pas vraiment de fantasmes. Pas vraiment plus capable qu’elle, j’étais limite à lui reprocher de ne rien proposer d’un peu plus osé. Par exemple, pourquoi ne lisait-elle pas des histoires ici pour rapporter et proposer des trucs de dingue.

Il doit y avoir des pratiques qui lui retournent le cerveau à elle aussi, pensais-je. Le plaisir absolu devait rendre un peu fou.

Fondamentalement, c’est ce caractère déviant, et peu importe lequel qui devait se dévoiler, comme s’il fallait une transgression pour prouver que nous avions véritablement osé partager nos jardins secrets. Les herbes secrètes plus vertes et meilleures dans le jardin de l’autre.

Il y a finalement eu ce moment où je n’ai plus douté de l’intensité extraordinaire de nos partages restés assez classiques dans leur forme, même si nous avons comme d’autres, des petites manies au contours presque pervers.

Je suis resté perché. Je n’ai pas envie d’un “autrement”, même s’il existe et alimente mon imaginaire.

Dernière modification par toutendouceur (Le 05-03-2023 à 20h15)