Quantité, qualité, les deux facteurs comptent ! Mobilité, forme, densité...

TahitiBite :

V@lentine :

Slaanesh :

Après moults recherches, j'ai pu lire que chez les lapins, le coït dure trois secondes avant que le mâle, après éjaculation ne se renverse sur le dos... mais je ne sais point si cela est vrai...

Alors un lapin toutes les 3 secondes pendant 12 heures ça fait... 14400 !
À moi le nouveau record !

Cette petite lapine serait en réalité une grosse cochonne

On nous aurait menti ??! 🐰

TahitiBite :

On cache toujours la vérité aux plus jeunes c'est po juste

Allez au dodo, papa maman ont besoin de rester seuls. 😂

TahitiBite :

Cette petite lapine serait en réalité une grosse cochonne

C'est même pas vrai !!!
C'est juste des mensonges ! C'est de la calomnie ! (et ça, c'est pas une sorte de pâtes italiennes)



Même que j'aimerais bien avoir les fesses un peu plus rebondies, alors non, on ne peut vraiment pas dire que je suis grosse, bon.



Par contre, c'est vrai que j'ai un ascendant cochonne dans l'astrologie lapine...

Et plus encore...

explainxkcd.com/wiki/index.php/487:_Numerical_Sex_Positions

The Punisher :

Le pénis le plus long, 22.86 centimètres au repos, 33.5 centimètres en érection.

Jonah Falcon est connu pour être le recordman du plus long pénis du monde : 22,86 centimètres au repos, 33,5 centimètres en érection.

Aaaah, c'est sur lui que se basent certains auteurs d'xstory...

Cherryy :

Donatien A.F. de Sade :

Mais la quantité ne va pas directement influer sur la fertilité.

Mais la quantité de spermatozoïdes si il me semble ? Ou seulement leur qualité ?

La quantité ne va pas directement influer sur la fertilité dans le sens que les spermatozoïdes ne deviendront pas infertiles pour autant, ils ne deviendront pas malade si le flux de sperme est moins important. Par contre, comme GakaMadria l'a dit, quantité et qualité sont les deux facteurs qui comptent pour mettre toutes les chances d'une optimisation de féconder.

Un homme possède assez de spermatozoïdes pour féconder toutes les femmes de la planète mais lors d'un rapport sexuel, presque la totalité des spermatozoïdes meurent par les acides vaginaux et c'est pourquoi la quantité et la qualité jouent un rôle clé pour mettre toutes les chances de son côté pour concevoir un enfant avec sa partenaire. Malgré cela, un homme qui possède peu de spermatozpïdes dans son sperme peut quand même procréer avec sa partenaire. Les chances de réussite sont juste un peu moins certaines dès les premiers essaies mais pas impossible.

Pour demeurer dans le thème, voici un autre petit cours de bio rien que pour vous les amis(es). Je suis désolé V@lentine si cela est perçu comme du hors sujet mais je crois que cela ne le sera pas.

Je vais donner deux réponses éducatives. Êtes-vous prêt les amis(es) ? Comme c'est un site érotique, nous allons demeurer dans le sperme, si je puis dire ainsi.

La première s'adresse aux gars. J'ai remarqué que certains gars mettaient leur ordinateur portable sur leurs cuisses. C'est une très mauvaise idée. Il a été découvert que le fait de mettre une source de chaleur conséquente près des testicules était dangereux pour les spermatozoïdes. L'ordinateur fait monter la température des testicules d'environ deux degrés Celsius, décimant du même coup des millions de spermatozoïdes. Si les testicules sont localisés dans une poche (à 34,4 °C), à l'extérieur du corps, ce n'est pas par hasard. C'est pour que leur température soit en tous temps de deux degrés inférieurs à la température du corps. C'est pour cela que les testicules sont hors du corps dans une poche appelé le scrotum. En effet, le scrotum arrive à se contracter ou à se relâcher suivant la température extérieure pour garder sa température. Si on pose une source de chaleur assez élevée, comme un ordinateur portable sur ses cuisses, les spermatozoïdes meurent.
Les physiologistes appellent ce phénomène : l'hétérothermie régionale.

Vous êtes prévenus.

La deuxième réponse commence par une question. Connaissez-vous l'histoire du concepteur du microscope et de la découverte du spermatozoïde ? Les scientifiques ont déclaré, pendant 210 ans, des conneries avant d’arriver à cette certitude. C’est long, très long même et je ne fais même pas de blague de longueur de sexe.

La réponse à cette question est pourtant difficile à expliquer dans une classe universitaire en biologie. J’ai enseigné pendant un temps dans un amphithéâtre universitaire et laissez-moi vous dire que lorsqu'on prononce les mots : sperme, ovule et pénis, l'intelligence collective de la classe baisse de 50%, sans mauvais jeux de mots. Ces trois mots ont tendance à être perçus à la rigolade.

Le spermatozoïde est une découverte hollandaise. Il a été découvert par un marchand de tissus hollandais au 17e siècle. Il s'appellait Antonie van Leeuwenhoek (1632-1723). Leeuwenhoek était un marchand de tissus et un jour il inventa un microscope de fortune mais c’était pour compter le nombre de fibres dans ses étoffes. À l’époque, le comptage du nombre de fibres par unité de surface était un indice de qualité des étoffes. Voilà pourquoi le microscope a été inventé par cet homme.

Un jour, Leeuwenhoek décide de regarder de plus près sa semence corporelle dans son microscope de fortune, je ne sais pas pourquoi il a eu cette idée mais il l'a fait et il fait une découverte. Il y découvre des animaux qui vivent dans le sperme humain. Pourquoi des animaux ? C’est ainsi qu’il qualifia les spermatozoïdes et c’est aussi à lui que nous devons le terme spermatozoïdes. Spermatozoïde vient du mot « sperma » en latin qui signifie « semence » et de « zôos », comme dans le mot zoologie, qui signifie « animal ». Il était donc question de spermazôos. En 1846 était né un terme plus précis, et formait le mot complet spermatozoïde. Spermato  signifie « graine animée » et de zoïde, dérivé de zôoeidês, qui signifie « semblable à un animal ». Donc, depuis Leeuwenhoek, le mot spermatozoïde signifie « les animaux qui vivent dans le sperme ».

Voici une découverte pour une seule page de la physiologie de la reproduction. Passons maintenant aux conneries que l’on disait scientifiques à l’époque. Leeuwenhoek faisait partie des gens qui avaient compris avant tout le monde que le bonheur était dans les petites choses de la vie. Tous les scientifiques reconnus de l’époque, dans les environs, étaient venu voir dans le microscope de Leeuwenhoek, voir sa découverte.

Il y en a certains qui ont dit, en regardant dans le microscope, que c’était des microbes qui apparaissaient par génération spontanée dans la semence. D’autres ont dit qu’ils étaient certains que ces bestioles avaient un rôle à jouer dans la conception d’un enfant. Ils ont déclaré que pendant l’accouplement, le mâle devait produire un certain liquide, la femelle un liquide complémentaire, et ces bestioles (les spermatozoïdes) étaient chargées de brasser les deux liquides pour former le fœtus.

Voilà comment la science peut être conne parfois. Celui qui avait émis cette théorie avait dit exactement : « les spermatozoïdes sont à la conception ce que le fouet est à la préparation d’une crème ». J’ai dit plus haut que la recherche, pour trouver à quoi servaient les spermatozoïde, avait durée 210 ans. Pendant ce temps, il y avait une sorte de consensus, appelé les préformismes, qui pensaient, à une certaine époque que le bébé à venir était déjà préformé, en miniature, et qu’il attendait de pousser tel un arbre. Dans ce consensus, il y avait deux écoles de pensées. Les gens se posaient la question à savoir où se trouvait ce bébé, s’il était préformé. Chez l’homme ou chez la femme ?

C’est ainsi que les deux écoles de pensées se sont battues entre elles pour savoir qui des deux avaient raison. L’école appelée les ovistes contenaient beaucoup de Britanniques. Ils disaient que chez la femme il devait y avoir des œufs. Ils n’avaient pourtant pas encore vu les ovules à cette époque. Selon eux, dans chaque œuf il y avait un petit bébé miniaturisé qui attendait de grandir et que l’homme n’avait aucun rôle dans la conception. Le sperme servait seulement à réveiller cet œuf.

L’Église catholique, à cette époque, fut ravie car elle disait que la science était en train de démontrer une partie importante de sa foi, de la naissance (une femme enceinte sans intervention de l’homme, en référence à la vierge Marie) telle qu’elle l’annonçait depuis longtemps, alors l’église a soutenu les ovistes. Les ovistes avaient cependant des adversaires redoutables, ce sont les spermatistes.

Les spermatistes étaient la phallocratie occidentale à son meilleur, pour l’époque tout du moins. Ils disaient que le bébé était dans la tête du spermatozoïde et préformé et appelé « homunculus », et que la femme n’avait aucun rôle à jouer dans la conception. Qu’elle était comme un pot de fleurs, l’homme y déversait le sperme et le bébé grandissait dans le ventre de la femme. Et dans la bourgeoisie européenne, il y en avait qui croyaient tellement à cette pensée que lorsque la femme accouchait, parfois les hommes refusaient que leur femme allaite leurs enfants car ils croyaient que le lait pouvait souiller la pureté du sang de monsieur.

La première personne à avoir détruit cette théorie était un biologiste français, Pierre Louis Moreau de Maupertuis. Il a dit à l’école des spermatistes que si le bébé était dans la tête du spermatozoïde, comment un homme qui est noir et qui s’accouple avec une femme blanche peut-il donner un enfant mulâtre. L’enfant devrait être noir si l’homme serait le seul responsable de la conception. Il étudia également la transmission de la polydactylie sur plusieurs générations, et en conclut qu'elle se fait autant par l'homme que par la femme.

À cette réflexion, les scientifiques se remirent en question et ne comprenaient pas pourquoi ils n’avaient pas pensé à cela avant. Ils se sont remis à chercher jusqu’à ce que, 210 ans de recherches infructueuses plus tard après la découverte du spermatozoïde, le suisse Hermann Fol , zoologiste et père de la biologie cellulaire, a co-découvert la vérité ou plutôt une partie de celle-ci. Il a découvert que la femelle produisait une cellule sexuelle, que le mâle produisait une autre cellule sexuelle et que la fusion des deux donnait le fœtus, permettant à un enfant de grandir dans le ventre de la mère. Malgré cela, Hermann Fol n’a découvert qu’une partie de la vérité car pour lui cela s’arrêtait là, sans plus.

Aujourd’hui nous savons que lorsque la course est lancée, il peut y avoir entre deux cents à six cents millions de spermatozoïdes, bien que ce nombre varit plus entre 300 à 400 millions, qui attendent en rang serré de participer à ce qui est, en vérité, semblable à un débarquement de Normandie où il est impossible d’éviter un génocide cellulaire. Quelques secondes après leur sortie, 99% des combattants sont en train d’agoniser, cuit par l’acidité des voies génitales. Deux cents millions de gladiateurs dont il ne restera qu’un seul vainqueur. Deux cents millions de CV pour un seul poste à combler. Deux cents millions de combattants dont il ne restera qu’un(e) seul(e) gagnant(e) et c’est vous, vous qui vivez aujourd’hui. Vous êtes donc vainqueur(e) de la plus grande course à obstacle de l'histoire. Mes félicitations.

Le seul instant de bonheur dans la vie d’un spermatozoïde est quand il attend en rang serré que le pistolet de l’homme ne tire son dernier coup. Un conseil les gars, si vous ne voulez pas faire durer les caresses pour faire plaisir à votre partenaire, faites-le au moins pour allonger ces instants de bonheur de vos millions de locataires. Les préliminaires sont aux spermatozoïdes sur le bord du corridor ce que le dernier repas est aux condamnés dans le couloir de la mort. 
* Les deux dernières phrases contiennent quelques métaphores, et blagues, pour souligner certains aspects chocs parmi l’instant éphémère de certains moments de l'accouplement. ^^

Dernière modification par Donatien A.F. de Sade (Le 21-01-2023 à 17h44)