Ardsy :

Il y a peu de sujets sur lesquels je ne peux pas me positionner, mais c'en est un. Tiraillée entre l'immense potentiel de liberté pour celles qui le désireraient, d'accessibilité à l'enfantement pour plus de personnes... et la peur/terreur du côté "chimique" de l'affaire... et comme je n'entends à peu près rien à ce type de sciences... Peur aussi des dérives possibles, si on sait fabriquer entièrement un humain à partir de simples gamètes et avec un chéquier pour se payer l'appareil de gestation... Ya trop de milliardaires dans ce monde.

Oui clairement, il ya un risque de derive.
Après, on a la chance d être dans un pays ou la regulation en matière éthique existe et est efficace je pense contrairement aux us ou tout est privé et payable par des dollars...

La vidéo que j ai mis est intéressante même en entier comme je disais (faire abstraction si possible de l auteur leo grâcet qui aurait fait des trucs pas cool)

youtu.be/WJ0f5wXETyg

Je pense que c'est une mauvaise idée : transformer un phénomène naturel, une expérience quand même géniale en une espèce de production industrielle....bof quoi.

Les femmes aujourd'hui ont le choix, si elles ne veulent pas procréer et bien c'est leur droit, il y a la contraception et de moins en moins de jugement. Quant à ce souci d'égalité, biologiquement nous sommes différents donc c'est normal que nous ne soyons pas forcément égaux sur tout, même si nos droits doivent être les mêmes.

Et évidemment, il y aurait forcément des dérives, l'humain est comme ça, il tire sur la corde.

Je suppose, comme nous sommes tous ici des personnes éclairées qui mesurent la portée de leurs propos et choisissent leurs mots avec soin, que toutes ces réponses sont faites en connaissance de cause de ce qui est parfois décrit comme l'évènement le plus douloureux et éprouvant de la vie d'une femme.

Je suppose qu'également, les réponses qui sont données ici le sont ayant pris acte de la fréquence des dépressions post-partum, des conséquences de la grossesse sur le corps de la femme, des risques pour le bébé d'une grossesse dite "naturelle" nécessitant un suivi médical parfois lourd, une nuit à l'hôpital les jambes écartées et la chatte à l'air devant des médecins que vous ne connaissiez peut-être même pas la veille, et qui, dans sa version la plus "naturelle" cause de nombreuses morts en couche de mamans, de fœtus et de bébés mourrant parfois asphyxiés, le cou étranglé dans leur propre cordon.

Car enfin, ces éléments pris en compte, il est raisonnable de se faire un avis. Ou bien, là encore, ne vaudrait-il pas mieux faire aveu d'ignorance et de ne pas se prononcer à la hâte de façon binaire sur un sujet qui n'est somme toute ni léger ni simple à appréhender ?