Bosscoquin :

Comme beaucoup ici j’ai tenté de lui faire découvrir le lâcher prise à savoir tout oublier même son partenaire pour se concentrer sur elle même, être uniquement focus sur son corps ses sensations et les vagues de plaisir (surtout lors des cunilingus)
Je ne sais pas si je suis intelligible là 😉

Dans mon esprit le lâcher-prise dont tu parles est quelques choses de très intime et de foncièrement personnel. Bien sur avoir un partenaire à l'écoute et "encourageant" peut être un plus, mais je crois que si la personne n'y est pas prête psychologiquement, ça ne changera pas fondamentalement les choses. Et puis surtout, le lâcher-prise à du sens si la personne à "envie de" et qu'elle fait un blocage (valeur morale ou religieuse, éducation, peur divers, honte, etc...), et ce n'est pas toujours le cas.

Certaines personnes ne sont pas prête à lâcher-prise, parce qu'elles n'en ont pas envie. La notion de contrôle peut aussi être un élément important dans leur conception des relations intimes.

Et puis d'autres n'ont aucun problème (au sens blocage) et leur partenaire reste persuadé qu'elles refusent de lâcher prise. Je vais prendre un exemple ridicule, mais qui te parlera peut être. Plus jeune, j'ai eu un mec qui avait absolument envie de me voir "m'abandonner". Un espèce de syndrome de l'amant généreux et donateur, focalisé sur mon unique plaisir et désireux de moi voir jouir comme jamais un autre n'avait pu me faire jouir.

Il élaborait toutes sortes de jeux érotiques ou de situation dédiées à moi et moi seule. Il a eu beaucoup de mal à comprendre que sa conception du lâcher-prise n'était clairement pas la mienne, et que focaliser toute son attention sur mon plaisir en vue de me faire jouir comme aucun autre... et bien ça m'emmerdait au plus haut point !
Quand j'avais envie de le sucer, j'avais juste envie de le sucer ! Je ne me disais pas que j'aurais préféré qu'il s'occupe de moi, mais que je me sacrifiais en mettant mon propre plaisir au second plan...

Pour lui je faisais un blocage, je refusais de me laisser aller et de laisser mon corps recevoir tout le plaisir qu'il avait à m'offrir. De mon coté, ce n'était pas ce dont j'avais envie et je n'avais aucun mal à jouir de manière moins scénarisée et ça m'allait très bien comme ça ! "Oui mais tu verras... ce sera exceptionnel si tu me laisses faire ceci ou cela..."... Putain le boulet !

Pas sur d'avoir été plus explicite que toi, mais bon j'espere que tu auras compris mon idée !

Bosscoquin :

LaVieDeLucie :

Bosscoquin :

Comme beaucoup ici j’ai tenté de lui faire découvrir le lâcher prise à savoir tout oublier même son partenaire pour se concentrer sur elle même, être uniquement focus sur son corps ses sensations et les vagues de plaisir (surtout lors des cunilingus)
Je ne sais pas si je suis intelligible là 😉

Dans mon esprit le lâcher-prise dont tu parles est quelques choses de très intime et de foncièrement personnel. Bien sur avoir un partenaire à l'écoute et "encourageant" peut être un plus, mais je crois que si la personne n'y est pas prête psychologiquement, ça ne changera pas fondamentalement les choses. Et puis surtout, le lâcher-prise à du sens si la personne à "envie de" et qu'elle fait un blocage (valeur morale ou religieuse, éducation, peur divers, honte, etc...), et ce n'est pas toujours le cas.

Certaines personnes ne sont pas prête à lâcher-prise, parce qu'elles n'en ont pas envie. La notion de contrôle peut aussi être un élément important dans leur conception des relations intimes.

Et puis d'autres n'ont aucun problème (au sens blocage) et leur partenaire reste persuadé qu'elles refusent de lâcher prise. Je vais prendre un exemple ridicule, mais qui te parlera peut être. Plus jeune, j'ai eu un mec qui avait absolument envie de me voir "m'abandonner". Un espèce de syndrome de l'amant généreux et donateur, focalisé sur mon unique plaisir et désireux de moi voir jouir comme jamais un autre n'avait pu me faire jouir.

Il élaborait toutes sortes de jeux érotiques ou de situation dédiées à moi et moi seule. Il a eu beaucoup de mal à comprendre que sa conception du lâcher-prise n'était clairement pas la mienne, et que focaliser toute son attention sur mon plaisir en vue de me faire jouir comme aucun autre... et bien ça m'emmerdait au plus haut point !
Quand j'avais envie de le sucer, j'avais juste envie de le sucer ! Je ne me disais pas que j'aurais préféré qu'il s'occupe de moi, mais que je me sacrifiais en mettant mon propre plaisir au second plan...

Pour lui je faisais un blocage, je refusais de me laisser aller et de laisser mon corps recevoir tout le plaisir qu'il avait à m'offrir. De mon coté, ce n'était pas ce dont j'avais envie et je n'avais aucun mal à jouir de manière moins scénarisée et ça m'allait très bien comme ça ! "Oui mais tu verras... ce sera exceptionnel si tu me laisses faire ceci ou cela..."... Putain le boulet !

Pas sur d'avoir été plus explicite que toi, mais bon j'espere que tu auras compris mon idée !

Alors après plusieurs lectures 🤓 oui il me semble que j’ai compris … et ce que je voulais faire comprendre à mon tour c’est un lâcher prise ponctuel (ex du cuni …) mais dans un acte sexuel il y a à mes yeux / à mon goût plusieurs moments qui s’enchaînent qui se mélangent jusqu’à l’explosion finale ce moment où l’on oublie tout (bon pas toujours simple à atteindre ce fichu moment)
L’exemple de ton précédent partenaire me fait plutôt pensé à un soumis à ton plaisir (trop d’amour trop de vénération !!!) c’est étrange car lui même devait oublier le sien …

Oui je crois que je comprendre ce dont tu parles. Je vais faire le parallèle avec un échange que j'ai eu à ce sujet avec une amie, lors d'une soirée entre filles. Elle adorait le cunnilingus (comme beaucoup), mais refusait de laisser son partenaire la laisser jouir ainsi. Un truc incompréhensible pour moi, mais qu'elle a fini par m'expliquer. Elle n'imaginait pas jouir "seule" et fantasmait l'atteinte de l'extase de manière synchronisée (elle a toujours eu ce coté "romantique"). Du coup... elle avait peu d'orgasmes et était super frustrée. Nous étions jeunes, mais son "blocage" était totalement contre-productif et dans son cas on était clairement dans un problème de lâcher-prise, à mon sens. Une vision idéalisée d'un rapport sexuel, et une volonté de ne pas se laisser aller à son seul plaisir...

Même si ça arrive de jouir pile poil en même temps, la vraie vie c'est pas comme dans les films...

Dans mon cas personnel, je dirais un mélange d'oubli de soit, mais surtout un syndrome du super héro (tu vas voir comme je suis meilleur que les autres). Sous couvert de générosité, c'était surtout une manière de tenter de m'imposer ses envies je pense...