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Ça

Chapitre 1

Hétéro
Une jeune fille marchant seule dans la rue, laissant le soleil caresser sa chair bronzée. Ses seins tressautent à chaque pas dans son petit haut vaporeux. Tac, tac, tac, rebondissements hypnotiques. Une jolie paire de fesse roule et se balance dans son chino vert pétant. Beaucoup se retournent sur son passage, apprécient ces formes, les jalousent parfois. Personne ne va à sa rencontre, elle est bien trop jolie, pourquoi prendre la peine d’essayer ?   Au détour d’une ruelle une silhouette virile déboule. Elle avance calmement mais surement, à grandes enjambées. Il la croise, enroule son bras autour de ses hanches et la détourne de son chemin. Elle n’est pas apeurée, se contente de se laisser guider. La main de l’homme se glisse sur son fessier, l’empoigne tendrement. Tous deux ignorent les regards moqueurs des passants.  Impassible elle se tourne vers lui. Le regarde d’un air hébété. Tout en lui dégage une mauvaise impression, même en se forçant elle ne parvient pas à distinguer son visage. Il lui semble que sa face est vide, comme si elle était trop banale pour être retenue. Pourtant malgré la terreur qu’il instille en elle, Quitterie se sent… attirée par ce personnage. L’espace d’un instant ils s’arrêtent, se fixent sans prononcer la moindre parole.  Soudain il la plaque contre un muret, l’embrasse d’un coup. Le baiser est rude mais plaisant, sa langue rêche guide le ballet. Tout en lui semble la domine, l’intimide. Une bouffée de plaisir la traverse, la fait frissonner. Ses paupières se closent l’espace d’un instant et tout semble s’éteindre en elle.  La jeune fille se réveille allongée sur un lit familier, sa chambre est nimbée d’une brume pourpre. A ses côtés toujours la même silhouette, assise sur les draps. Un sourire carnassier déforme son visage autrefois inexpressif, dans ses yeux vitreux une étincelle mauvaise pétille faiblement. Mais une fois de plus Quitterie est figée, le laisse poser sa paume sur ses joues douces. Il joue avec ses mèches blondes, les caresse lentement.   Un index descend le long de sa gorge, agrippe les prémices de son décolleté. Sa poitrine menue est soulevée par une respiration saccadée, comme essoufflée. Deux tétons roses et pointés frottent avec douceur le tissu soyeux. L’homme en pince un, le fait rouler entre ses doigts. Il embrasse une dernière fois son amante avant de reculer pour mieux l’admirer, comme on apprécie une œuvre d’art.  La jeune fille dégage une splendeur candide. Assise en tailleur sur le lit, les seins sortis de son mignon haut, sa chevelure blonde encadrant un sourire d’ange. Mais cela importe peu, l’homme lui tourne le dos et se faufile sous le sommier avant de refaire surface, une pilule et une bouteille à la main. D’un geste doux il ouvre la bouche de Quitterie avant d’y déposer la boulette brune. D’une gorgée de liqueur fait passer le tout et l’embrasse pour partager ce fruit interdit avec elle.   La pâte est fade, sans saveur, elle s’écrase mollement sur la langue avant de se dissoudre. Il tombe à ses côtés, la prend dans ses bras alors qu’une douce mélodie imprègne la pièce. Des chants cristallins caressent leurs tympans, leur vue se trouble légèrement, ils perdent peu à peu conscience de leur corps. Ils ne sont alors plus que deux essences, jouant ensemble, virevoltant amoureusement sur le matelas au rythme de la douce mélopée. La silhouette nue de Quitterie ondule lentement. Sa chair molle glisse entre les doigts de l’homme alors qu’il ré empoigne ses seins.  Il semble à la jeune fille que mille sensations prennent d’assaut son corps. L’étreinte de son amant sur sa poitrine est brutale, la griffant légèrement. Il dégage un parfum enivrant, elle écrase son joli nez contre sa peau, se délecte de cette odeur fascinante. L’odeur est fruitée, hypnotisant. Une paume humide ripe sur son dos nu alors qu’il s’empare de ses hanches pour mieux la prendre.   Le plaisir charnel devient soudain feu ardent, l’intimité de l’adolescente est brûlante. La souffrance l’envahit entre deux bouffées de plaisir. Elle hurle, ne sachant si c’est de jouissance ou de douleur. Ses ongles longs griffent le torse de l’homme, une goutte de sang perle le long de ses doigts fins. Il grogne, la soulève brutalement et continue de l’écraser contre le mur. Le rythme perd de sa régularité, comme s’il fatiguait. Il prend ses lèvres, les embrasse, mordille doucement sa langue. Une chaleur agréable envahit le corps de Quitterie, soudain tout semble s’arrêter en elle.  Le souffle coupé la voilà prise de panique, il lui semble que la brume prend d’attaque sa gorge. Sa gueule béante avale la fumée alors que les coups de butoir de son amant s’accélèrent. Sa peau est rougie par la poigne de l’homme, ses cheveux virevoltent dans tous les sens, secoués par cet acte bestial. Le cœur de la jeune fille s’agite, ses yeux se voilent de larmes, de nouveau elle perd conscience.  Lorsqu’elle se réveille tout semble irréel. Quitterie flotte mollement dans le brouillard rougeâtre, en fait partie intégrante. Elle peut se voir, nue, remuant ses fesses rondes contre le corps musclé de l’homme. Son regard est vide, sa bouche baveuse. Mais surtout, ultime vision d’horreur, ce n’est plus un cet étrange individu qui la prend mais un monstre cornu à forme humaine, à la peau rongée de sang. Trois mots glissent avec difficulté hors de ses lèvres sèches.— Qui... Êtes… vous…Mais seul le silence lui répond et le rêve s’estompe, Quitterie se réveille couchée sur sa table de cours.— Je suis votre nouveau professeur d’anglais. Madame Neuville a du prendre des congés suite aux traitements que vous lui aviez fait subir, chose que je n’aurais bien évidemment pas à endurer puisque chacune de vos fautes sera aussitôt punie. Je suis…  Appréciant la tension qu’il avait établi, l’homme balaya la classe du regard avant de laisser ses yeux tomber sur Quitterie. Son visage est indescriptible mais horriblement familier à l’adolescente.— Je suis le Diable.  Puis éclatant de rire, il se détourne de la jeune fille et commence à écrire au tableau.— Mais vous pouvez m’appeler Thomas.
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