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Hélène

Chapitre 4

SM / Fétichisme
HélèneInitiation. (1ère partie)

— Shhpling.— Chéri, viens vite, j’ai fait une bêtise.
Pierre court du salon à la cuisine. Hélène en sortie de bain, est pieds nus, au milieu de la cuisine, des petits débris de verre tout autour d’elle.
-Ne bouge pas ! Ne va pas te blesser ! Assis-toi ! Lui dit-il en avançant une chaise sous ses fesses.
Puis il revient, traînant d’une main l’aspirateur, et portant de l’autre les pantoufles de son amoureuse. Un petit coup du dépoussiéreur, et tous les morceaux de verre sont ramassés. Puis, chevaleresque, il s’agenouille et enfile ses mules à son aimée. Il en profite pour poser la main sur la cheville, remonte, puis il caresse l’intérieur de la cuisse. Hélène pousse un léger soupir et s’ouvre. Les doigts coquins glissent jusqu’à la toison intime de la belle, et commencent à lisser la pilosité de Madame. Ils en profitent pour agacer le bouton caché.
— Amour, arrête. Fait-elle en bloquant l’index fripon.— Jouons plutôt après le diner. Ajoute-t-elle.
Après le repas, nos deux amoureux s’installent dans le canapé dans leur position favorite. La belle est assise près de l’accoudoir, les pieds posés sur le pouf ; son chéri est allongé sur le reste du sofa. Après avoir écarté les pans de la sortie de bain, il pose sa tête sur la jambe de sa compagne. En tournant la tête d’un côté ou d’un autre, il peut embrasser au choix, la cuisse, ou les rondeurs de sa sultane. La sainte chérie pose sa main sur le torse ou sur le cou de son amant, comme si elle caressait un gros chat.
— Qu’est ce qui s’est passé tout à l’heure dans la cuisine, ma chatte ?— J’étais en train de vider le lave-vaisselle et une flûte m’a glissé des mains— Tu as cassé une de mes coupes, c’est un scandale. Répond son homme à moitié rigolard.— Je suis une vilaine fille, je mérite une punition. Lui rétorque Hélène sur le même ton.— Tu ne crois pas si bien dire.
Pierre se redresse.
-Allez, allonge-toi en travers de mes genoux.
La mature friponne s’exécute en pouffant, et s’installe commodément.Son seigneur glisse sa main dans le décolleté de la belle. Il saisit le sein gauche et emprisonne le téton entre l’index et l’annulaire, et les resserrent légèrement, pinçant tendrement la pointe érigée.
— Fessée déculottée. Précise son sultan en rabattant sur son dos les pans de son peignoir.
Un léger frisson (de froid ?) parcourt la mappemonde opulente de la future victime. Délicatement, Monsieur caresse le fessier offert. Le spectacle de ce cul magnifique l’émeut.
— On dirait que mes fesses ne te laissent pas indifférent, mon amour. Badine Hélène. — Oui ma chérie, j’aime ton cul, il est tellement beau que j’en mangerai.
Et se penchant, il mord tendrement la fesse qui s’offre à sa bouche.
— Cannibale, je vais avoir une marque.— J’espère qu’il n’y a que moi qui la verrai.— Chéri, je suis une femme fidèle, mon cul n’est qu’à toi. — Au fait, c’est douze, et c’est toi qui compte. Lui répond Pierre— Douze quoi. Mais Hélène s’interrompt, la première claque, à peine une tape, s’abat sur sa fesse droite.— Compte une. Lui ordonne Pierre. — Une. Fait-elle en riant à demi— Shlac. La main s’abat sur la fesse gauche.— Deux. Ajoute Hélène, toujours rieuse.
La troisième et la quatrième claque sont plus vigoureuses. La sultane annonce le compte. Pierre lui caresse le postérieur, à peine rosi par la fessée. Il glisse la main entre les cuisses. Hélène ondule légèrement et mouille les doigts qui la pénètrent. La belle victime soupire d’aise.Cruellement, son bourreau arrête sa fouille intime, enchaîne quatre coups. La masse de chair est propulsée d’avant en arrière et ondoie comme une vague sous le vent.
— Aie, tu me fais mal.-C’est un peu l’idée de base, pour une punition.
Pierre replonge sa main dans le sexe de sa soumise. Il est trempé.
— Ça va ma Chérie ?— Continue, mon Chéri. Plus que quatre.
Pif, Paf. Pierre enchaîne en rafale deux autres vraies claques.
Neuf, dix. Soupire Hélène
Puis Pierre assène un coup encore plus fort sur la fesse gauche.
Onze. Fait Hélène en gémissant.
La dernière claque s’abat sur la fesse droite.
Douze. Annonce Hélène, avec un petit trémolo dans la voix.
Pierre contemple son œuvre. La croupe rosie se relâche, comme apaisée. Son bourreau insinue sa paluche entre les cuisses qui s’ouvrent. Deux doigts pénètrent la chatte de l’amante. De l’autre main, il chiffonne la pointe qu’il pince depuis le début de la fessée. La belle répond en se cambrant, dévoilant son œillet.Le tendre bourreau en profite pour glisser son majeur dans l’anus et fait pénétrer la fourchette dans les deux orifices. La douce halète sous cette double pénétration.Puis Pierre décide de se consacrer au croupion opulent qui s’agite sous ses doigts. Il retire sa main et enfonce son index et son majeur dans l’anneau plissé, qui s’ouvre, bien lubrifié par les sucs intimes de sa propriétaire.Depuis son initiation, la belle apprécie que son œillet soit doigté, et même écartelé par les doigts qui la fouillent. Elle aime aussi offrir impudiquement cet orifice secret au regard de son amant. Sans pudeur, elle ouvre à deux mains ses fesses. En réponse son amant, commence à la pistonner, tout en pinçant en rythme le téton qu’il retient prisonnier.La respiration d’Hélène s‘accélère, ses halètements ses gémissements s’entremêlent avec les.
— Oh , oui, chéri. — Branle mon cul, mon amour.— Encule-moi avec tes doigts
Le chéri en question ne se le fait pas répéter. L’annulaire force le cratère plissé et rejoint les deux autres doigts, en même temps qu’il pince le sein de sa sultane. Puis il vrille ses doigts dans le cul de sa soumise.S’en est trop, elle se cabre dans un cri, puis s’abat sur les genoux de son bourreau adoré. Pierre se retire lentement pour ne pas la blesser. La respiration de la belle ralentit, puis s’apaise.Doucement, la belle victime se laisse glisser vers le tapis. Pierre la rattrape, et ils se relèvent ensemble. La prenant par la taille, ils montent l’escalier pour retrouver leur chambre.L’amant allonge l’amante dans les draps, rabat la couette sur son corps voluptueux et se glisse contre elle.Elle se pelotonne contre lui collant sa poitrine contre lui et posant son visage dans le cou de son amour.
— Tu n’y es pas allé de main morte.— Chérie, je n’y peux rien, ton cul appelle la fessée.— Pierre, il te reste des flûtes ?— Oui.— Tant mieux.— Tu as aimé ?— Oui, tu recommenceras ?— Oui et même plus.— Plus, que veux-tu dire mon amour ?— Hélène, je veux te fouetter.— Me fouetter ?— Oui, te fouetter !
Les pensées se bousculent dans la tête d’Hélène. Elle sait que cette façon d’aimer existe, mais jamais elle n’aurait cru qu’elle lui serait proposée.Elle est sûre des sentiments de Pierre ; elle sait qu’il lui est attaché, qu’il ne la quittera pas, même si elle refuse.Mais aussi elle veut partager cette face sombre de son amant. Obscurément, elle ressent ce désir de se livrer à son amour. Elle sait qu’après ça, il n’aura pas de marche arrière. Ses réflexions s’apaisent. Elle lève ses yeux et plante son regard dans celui de son Sultan Et d’une toute petite voix, elle répond
— Pierre, je veux être toute à toi. Je veux que tu me fouettes.

— Bonjour, vous venez pour un tatouage ?— Oui tout à fait, répond Hélène, mais par pour moi, pour Monsieur.
L’artiste tend la main vers ses deux clients — Appelez-moi Marc.— Moi c’est Pierre. — Et moi Hélène.— Je n’ai pas très bien compris votre demande, Hélène ? Reprend Marc— Je voudrais faire tatouer Pierre, qu’il porte ma marque.— Vous êtes d’accord ? Interroge Marc.— Oui, tout à fait, je préféré ça à ses suçons.— Ce n’est pas banal, d’habitude c’est Monsieur qui fait tatouer Madame.— Marc, Hélène n’est pas banale, on pourrait même dire qu’elle est un peu excentrique.— Ok, puisque que tout le monde est d’accord, quel modèle voulez-vous Madame ?— J’avais pensé à un animal qui me ressemble, une tigresse.— Je vous le déconseille : on ne verra pas la différence avec un tigre. — Je voudrais un félin, une chatte peut-être.— Et une panthère, ça vous dirait.— Bonne idée, n’est ce pas Chéri. — Tout à fait, une panthère un animal a la fois doux et féroce. Réplique Pierre— Marc, il faut combien de temps. — Au moins une bonne demi-journée.— Ok, ça marche, je repasse prendre rendez-vous, je n’ai pas mon agenda sur moi.— A bientôt alors.
Sur le trottoir, l’amante se retourne vers son compagnon.
— Tu vas vraiment le faire.— Ça te fait plaisir. Alors je le fais. Répond Pierre avant de l’embrasser.

******

Ce vendredi soir, Pierre passe à la boutique, pour chercher Hélène. C’est devenu un rite depuis que la belle poule a emménagé chez lui.Les deux amants échangent les banalités que tous les couples se disent quand ils se retrouvent.
— Mon chéri, j’ai eu une cliente cinglée, on se demande ce qu’elle voulait, j’ai dû lui sortir quatre boi…
Hélène se fige
— Qu’est-ce que tu as là ? Fait -elle en désignant le cou de Pierre.— Un pansement, mon amour.— Ne me dis pas que tu l’as fait ?— Si, ma Chérie.— Tu es fou, je veux voir.— Non, il faut laisser le pansement.— Tu es fou ! Répète-t-elle avant de déposer un baiser papillon sur ses lèvres.

Récit d’Hélène.
Je me réveille tôt ce samedi matin. Mon amant dort encore, couché sur la gauche. Le pansement recouvre une partie de l’épaule, et le côté droit du cou, ainsi qu’une partie de la clavicule droite. Un angle du pansement a commencé à se soulever. Je n’y tiens plus, je décolle doucement ce coin de tissu, puis je m’enhardis, j’en détache un peu plus, et encore un peu. Une patte et la queue apparaissent. Doucement, j’en arrache encore un petit bout. La respiration de Pierre s’arrête, je me fige, puis son souffle reprend régulièrement. Avec mille précautions, je continue d’ôter le pansement. J’ai découvert le corps de la panthère, il ne reste que la tête et une patte avant, quand…
— Tu n’as pas pu t’en empêcher, ma chérie. Allez enlève le reste! M’ordonne mon sultan.
La panthère m’apparaît en entier, elle est splendide, elle rampe sur l’omoplate de Pierre, sa tête repose contre le cou. On ne sait si elle mord, ou si elle frotte sa tête comme un gros chat.
— Tu vois, ma douce, je t’ai dans la peau.
Mon amour s’allonge sur le dos et je me colle à lui, la tête dans le creux de son épaule. Je suis bien, mais des questions tournent dans ma tête. Pierre est mon maître, je lui suis soumise, et pourtant, il fait mes quatre volontés. Je reprends ma respiration.
— Ce soir.— Quoi, ce soir ?— Ce soir, je me donnerai à ton fouet.— Tu n’es pas obligée.— Si, je veux le faire, je veux que tu me flagelles, mon Chéri.
Je l’étreins en silence, je le serre, je me coule en lui…
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