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E.

Chapitre 2

Un dessert monstrueux

Erotique
E. m’avait appelé pour me demander si je pouvais lui faire visiter un coin de Paris qu’elle ne connaissait pas. Depuis qu’elle était arrivée en France, elle avait surtout vu les quartiers connus, et le parc près de là où j’habitais. Je m’étais dit qu’un peu d’urbex lui procurerait des angles singuliers pour des dessins de la ville ou du canal. Mais je voulais en discuter d’abord pour être certain que le plan lui plaisait.Ce soir, elle m’avait proposé de venir dîner, puis de se promener pour pouvoir en parler. À ses messages, elle semblait impatiente qu’on se revoie. Je passai l’interphone de son immeuble, et pris l’ascenseur jusqu’au huitième étage. Je trouvai la porte entrouverte. Le chuintement de la douche me parvint au pas de la porte. Je toquai bruyamment en entrant. Je passai la tête dans la salle de bains.
— I was under the shower when you rang. I thought you would come sooner than this. Where are your manners, naughty one ? Go dinner.
Je devinai sa silhouette à travers la paroi trouble de la douche. Si elle n’avait pas eu des hanches pareilles, on aurait pu croire qu’elle avait seize ans à cause de son mètre cinquante. E. était plus jeune que moi, mais pas à ce point ; seulement de quelques années. Je jetai un rapide coup d’œil à la table dressée et à son assiette vide. Il était très tôt, même pour elle. E., tatillonne sur l’heure ? À d’autres...
— Sois sûre que je saurai me faire pardonner très vite, dis-je en refermant la porte.
Naughty one ? Vilain, vraiment ? Je lui montrerais la définition de vilain. Je pris place à la table qu’elle avait placée près de son canapé, et regardai le contenu de mon assiette. Les clichés viennent toujours de quelque part, mais les tranches de pain de mie enserrant du concombre éveillèrent en moi un jugement gastronomique déçu, et purement français. Je mangeai quand même, n’étant pas difficile. Et puis c’était un détail, je m’en foutais. J’entendais E. chantonner. Je regardai autour de moi les toiles et les esquisses qu’elle avait faites depuis qu’elle était ici. Elle avait un sacré coup de crayon, et de pinceau. Des ponts, des passants, des natures mortes, des nus. Les tubes de peinture et les toiles fraîches parfumaient chimiquement la pièce légèrement en bordel. Puis j’entendis la douche s’arrêter, et E. sortir peu après pour passer dans la cuisine juste à côté.
— Bientôt prête ?— Yep. But first I have a very very important « demande ».— Hum hum ?
Je perçus ses petits pas derrière moi. Je regardai par la fenêtre quand sa bouche effleura mon oreille droite, qui se tendit par réflexe. Comme un souffle :
— Fuck me. Hard.
À l’humidité qu’elle avait apportée, E. était nue derrière moi. J’en étais certain. En une fraction de seconde, mes yeux passèrent de la table à la vaisselle premier prix d’E, au canapé, à l’espace autour de moi. Mon sang ne fit qu’un tour. Je me levai d’un coup de ma chaise, chassai d’un grand coup les assiettes et les couverts sur le canapé. Ce n’était pas de la Limoges, et il y avait urgence. Je fis volte-face au corps encré d’E. Je la saisis par la taille, la soulevai et l’allongeai brusquement sur la table. J’avais envie d’écarter ses jambes et d’aller la tête la première lui caresser les grandes lèvres. Mais il y avait une offense à réparer, et E. méritait une petite leçon. Je passai sur le côté long de la table. Je déboutonnai mon pantalon, ouvris ma braguette, et permis à mon sexe en début d’érection de rentrer en scène. Ma main droite se posa fermement entre son nombril et son sexe. Ses bras étendus allèrent s’accrocher au bord de la table.
Ma main gauche caressa son visage, sa joue, son nez, puis alla au bord de la table juste à côté, pour m’y ancrer aussi. Je me rapprochai de la table, et je vis E. tendre la tête vers mon gland, comme si c’était une gourde en plein désert. Je m’arrêtai, reculai un peu, pour la voir continuer d’essayer de l’attendre juste en tirant sur son cou. Mon sourire ne lui échappa pas.
— And I am the naughty one, huh ? lui dis-je. You pretty little slut.
Ma main gauche alla sur le haut de son crâne, pour maintenir sa tête contre la table et dans cette position. E. me regardait droit dans les yeux, presque sans ciller, et ouvrit grand la bouche. Ma taille se rapprocha d’un coup de la table, ma verge se glissant directement entre ses lèvres.
Mon torse et mes hanches ondulaient de haut en bas en une vague lente. E. fermait les yeux de temps à autre, mais elle tenait à garder le contact visuel. Je me surpris à me mordre la lèvre, mais sa bouche était bien trop agréable pour rester de marbre. Ma tête bascula en arrière un instant, et ma main droite alla chercher la courbe de son entrejambe. E. sembla avoir oublié que j’avais une seconde main, et elle eut un sursaut alors que je caressai son clitoris dans toute sa longueur. Ses petits gémissements faisaient vibrer sa bouche autour de mon sexe, et je me régalais.
Je voulus changer de rythme. Ma main droite cessa de bouger, pour permettre à mon majeur d’effectuer comme une vibration pressante, rapide, sur son mont de Vénus. Mes coups de reins, à défaut d’être plus amples, se firent plus rapides. E. arrêta les mouvements de sa langue, pour me laisser simplement aller et venir comme je le voulais dans sa bouche. Son corps se contractait et voulait s’agiter dans tous les sens, mais elle savait que c’était en restant immobile que cela resterait le plus agréable pour elle. Je voyais les muscles de son ventre se tendre, son dos se cambrer, ses mains renforcer leur prise sur la table. C’était si bon de la voir dans cet état. Mes pensées s’égarèrent vers un tiroir en bas de l’armoire. Je savais qu’il contenait certains accessoires, dont un gode dont je m’étais déjà servi sur elle. Je me retirai de sa bouche, et allai ouvrir le tiroir. Je vis le gode auquel je pensais : noir, long et lisse.
Mais mes yeux se posèrent sur un nouveau venu, violet, beaucoup plus gros et avec des picots. Je brandis le monstre en me retournant vers E.
— Did I say pretty slut ? Let’s see if the dirty bitch you are can handle this.
Je n’étais pas certain qu’E. n’eût jamais utilisé ce jouet, surtout vu les grands yeux qu’elle me fit. Mais son expression d’excitation et d’impatience me conforta dans mon choix. Je posai le gode, si tant est que c’était bien le nom de cette chose, sur une des chaises. Je pris les poignets d’E. et la tirai vers moi, suffisamment pour que sa tête bascule bien dans le vide, et lui indiquai de s’agripper aux pieds de la table, ce qu’elle fit docilement. Dans cette position, elle ne pouvait pas simplement fléchir les genoux sur le bord opposé. Elle devait écarter les jambes largement pour que ses pieds puissent balancer dans le vide, ou bien plier les jambes pour s’accrocher aux côtés de la table. Elle était nerveuse, et dans cette position lascive, devait se sentir complètement vulnérable. Je me délectai de cette vision, puis me plaçai juste devant sa tête et enlevai mon haut. Je me mis à masser son cou, le haut de sa poitrine, ses petits seins, ses aisselles, ses flancs.
J’aimais passer ainsi sur les plantes, la veuve, la lune, les crânes, les vampires, les fleurs, les semblants de filigranes de ses tatouages. Je continuai sur l’ouragan noir de son nombril, puis sur les ronces en cascade vers ses cuisses, et qui encadraient la sainte porte.
— Gémis. Crie si tu le veux. Mais ne bouge pas, et ne mords pas.
Je pris le gode, dont je léchai la partie supérieure. Cela faisait toujours rire E. de me voir lécher ou sucer un gode. Je voulais surtout éviter que cet engin rentre en elle trop sec, mais je savais aussi qu’il lui était agréable de savoir l’objet recouvert de quelque chose qui venait de moi. J’avançai tout près de la table, et tendis mon pénis vers sa bouche. E. n’hésita pas une seconde et me reprit entre ses lèvres. Je me penchai sur elle. Ainsi je ne tenais pas le gode à bout de bras alors que je le plaçai à l’entrée de son sexe. Le contact du gode frais lui arracha un petit bruit de surprise, faisant vibrer ses lèvres sur mon gland. Je sentais ma jouissance proche, je voulais donc ne pas trop bouger. Ma main gauche appuya entre l’ouragan et la porte ; ma droite fit rentrer le gode en elle. Lentement, mais sans ménagement. E. jappa sous moi, peut-être de peur, mais n’eut aucune réaction pour me faire arrêter.
Je vis les premiers picots disparaître dans sa chair, entre ses petites lèvres. Cela devait la stimuler au plus haut point, car à partir de quelques centimètres, E. n’était plus du tout tendue et immobile. L’introduction du monstre lui provoquait des soubresauts, des cris.Ses mains et ses jambes étaient solidement accrochées, mais le reste de son corps convulsait et se tordait. Ses mouvements firent entrer le sex-toy encore plus rapidement. Quand le gode la remplit totalement, elle serra les dents, et me mordit. Je lâchai le gode un instant, reculai et me penchai pour voir son visage. E. avait le regard dans le vide, le souffle court, elle semblait très concentrée sur ce que ressentait son corps.
— Tu veux que je continue ?
Le regard bleu d’E. glissa vers moi. Elle se mordit la lèvre, ferma les yeux un moment, puis hocha la tête positivement.
— Yes. S’il te plaît.
Elle rouvrit doucement la bouche pour que je reprenne ma position. Je laissai ma main gauche sur la table pour l’instant, contre son flanc. L’autre claqua vivement son sein droit, la faisant crier.
— Chaque fois que tu me mordras, c’est ce que tu auras.
E. hocha la tête, toujours mon sexe entre ses dents. Je saisis le gode, et tirai lentement vers le haut. La sortie semblait plus difficile, sûrement à cause des picots asymétriques. Mais cette fois, ce ne fut plus de la surprise, de la douleur ou de la peur que j’entendis dans le gémissement d’E. C’était bien du plaisir. Je sortis le gode presque entièrement, ne laissant que la tête encore dans son vagin, avant de le pousser de nouveau au plus profond de son corps. Encore une fois, E. me mordit au bout du mouvement. Je lui claquai le sein gauche, ce qui la fit me remordre encore. Je fis s’abattre ma main sur son clitoris. Elle parvint à maîtriser sa mâchoire, mais tout son corps convulsa sous cette attaque.
Je m’emparai à nouveau du gode, et imprimai des mouvements plus forts, plus rapides. E. tremblait, et ses gémissements s’inséraient dans sa respiration courte. Mais quand ma main gauche alla jouer avec son clitoris, ce fut encore meilleur. Je la voyais frémir, sursauter, ses membres se contracter, et sa respiration était devenue haletante. Plusieurs fois, ses dents se resserrèrent sur mon membre, et à chaque fois, je lui faisais rougir ses seins, son sexe, avant d’accélérer les mouvements du gode en elle, baissant encore plus son contrôle, de son corps et de ses dents.
Un cri étouffé monta de sa gorge, de plus en plus aigu. Les vibrations de sa langue et de sa bouche sur mon sexe me firent céder à mon plaisir. Je me sentis décharger contre sa langue. Je me penchai encore plus pour être contre elle, saisis le gode à deux mains pour la pilonner encore plus fort, encore plus violemment. Son cri monta encore, et tout son corps se secoua, comme par une crise tétanique. Le bruit qu’elle fit changea, dans un mélange de relâchement et de plaisir intense. Je m’arrêtai là, et sortis pour de bon l’engin violet d’entre ses cuisses trempées, tout doucement. Le souffle court, je reculai et m’accroupis pour avoir son visage face au mien. Ses bras étaient totalement relâchés. Elle haletait, encore en train de redescendre. Un filet de salive et de sperme avait coulé de chaque côté de sa bouche. Lui supportant doucement la tête, je la nettoyai de quelques coups de langue tendres. Ce geste aussi la fit rire.
E. eut une expression étrange, comme un sourire triste, les larmes aux yeux.
— Hold me. Hold me tight.
Je me mis à genoux, une position qui m’était naturellement très inconfortable, pour la prendre dans mes bras, en une étreinte inversée où chacun reposait sa tête contre le haut du torse de l’autre. C’était beau, mais elle glissait lentement et inéluctablement de la table. Cela nous fit rire, et je me débrouillai pour qu’elle arrive au sol dans le bon sens, tout contre moi. Je savais qu’E. avait des failles, des blessures dont elle ne voulait pas parler. Je sentis ses larmes couler lentement dans mon dos, et je la serrai encore plus fort. Où que je sois, j’avais souvent l’impression de ne pas être au bon endroit, je regrettais beaucoup de choses. Mais à cet instant précis, je savais que le plus important était de réconforter la jeune femme contre moi. Je voulais la protéger de ce qui l’avait blessée. Je voulais la protéger d’elle-même. Je voulais la protéger de moi, et de mes propres blessures. Ma vision se troubla un peu, mais je fis rentrer mes larmes dans leur cage.
Je la redressai pour qu’on puisse se regarder. Je pris sa main droite avec la mienne, et la portai à ma gorge, avant de saisir la sienne, et je l’embrassai. La suffocation me fit me sentir encore plus près d’elle. À ce moment, E. et moi étions absolument pareils. Brisés de l’intérieur, peut-être incompatibles, mais égaux, et profitant de ce moment suspendu.
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