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2+2

Chapitre unique

Erotique
2plus2.C’est le nom du premier club où j’ai osé m’aventurer. Mais, en l’occurrence, cette première fois avait surtout viré au "Une + X à l’infini". J’ai cru y mourir de plaisir.Je ne me souviens d’aucune queue, d’aucune couille, encore moins des visages, ni d’aucun corps nu, et ne suis même pas certaine que des doigts m’aient pénétrée...Je sais seulement que, depuis, je la recherche, encore et encore, cette sensation d’un élastique qui se tend sous mon crâne encore et encore et encore, et soudain, explose, me faisant perdre toutes fonctions motrices et cognitives, un temps qui m’a alors paru totalement flippant pour retrouver mes esprits, comme lorsque je m’étais empiffrée de psilos par poignées au lieu des cacahuètes et cru ne jamais redescendre... Mais là, une nouvelle obsession : Recommencer !Des mains, des mains, encore des mains. Et UNE bouche.J’étais comme le support d’une séance de spiritisme : ces mains, qui dansaient sur tout mon corps, ne me plaquaient pas au matelas recouvert de skaï, elles me soulevaient ! Mon corps s’élevait, tandis que cette bouche me donnait le plus beau des baisers, amenant l’élastique à son point de rupture...Si une queue m’a limée, je n’en ai conservée aucun souvenir. Sur le dos, les yeux fermés, je crois que j’étais la seule nue. Je ne les ai pas regardés. Je ne les ai pas guidés ni encouragés. Mais j’entends encore mon hurlement interminable quand mon corps s’est envolé.Terriblement puissant, et totalement angoissant tant l’effet perdurait. Une fois retombée, il fallait que j’y retourne, là-haut. Et bien sûr, je n’ai jamais retrouvé les mêmes étoiles, même si j’ai exploré d’autres galaxies...
Pourtant, très jeune, j’avais expérimenté la pluralité, la bisexualité, les grands écarts d’âge (à 25 ans, la même semaine, un homme de 50 ans et un ado de 15 ans...).Puis de longues années durant, quelques amants, rencontrés dans les bars et les concerts, ont entretenu ma boulimie sexuelle, mais de façon, somme toute, très classique.Premiers émois virtuels, via des forums au dessus des océans. Juste des mots. Puis le premier "rapport sexuel" au téléphone avec un inconnu, suisse. Juste une voix... Et enfin un site, quelques photos, une première "cam". J’ai adoré la tension érotique amenée par la distance, la puissance du suggéré, le sexe sans le faire.Cet homme, parisien, qui me parle des clubs échangistes. Qui me propose d’aller y boire un café, en semaine, en après-midi, alors que la naïve provinciale pensait ces lieux mystérieux réservés à une poignée d’initiés se perdant dans des nuits de débauche ultra élitistes...
D’où le 2+2. Pour un "café".Jean, santiags, et une tunique sixties en laine violette en maille crochetée. La fille à l’entrée me dit que je ne peux pas entrer dans cette tenue, et me tend une minuscule jupe léopard. Ce souvenir me fait sourire, car aujourd’hui, je l’aurais acceptée, j’aurais joué la pute que ce bout de tissu m’inspirait. J’ai failli renoncé, mais là, j’ai compris la préciosité des femmes qui osent franchir la porte capitonnéé. Je suis entrée nue sous ma tunique à trous, santiags aux pieds, et j’ai immédiatement constaté que le ratio hommes/femmes ne rendait pas indispensable le motif leopard pour choper du mâle.Je ne me souviens plus de celui qui m’a invitée. Un diner familial l’attendait et j’étais déjà loin, dans la spirale infernale.
La bouche.THE mouth.Elle appartenait à un homme beaucoup plus âgé que moi, une ancienne gloire du foot, commentateur sur une chaine privée et conseiller à Clairefontaine. Quand ensuite, il m’a offert un verre en compagnie de sa femme, ex-mannequin à la présence incroyable, voix rauque de fumeuse invétérée, il a eu l’air rassuré que je n’y connaisse rien, à son monde. Mais plus tard, lorsqu’ils m’invitaient, je constatais qu’on le reconnaissait, il avait eu son portrait en vignette Panini...Je débutais, je suis devenue leur petite protégée. Clubs et beaux hôtels, champagne et dentelle. A l’époque, je portais souvent un treillis...
Je les ai vus pendant des années, puis j’ai soudain cessé, quand lui m’a voulu seule, alors même qu’elle me demandait de venir pour être la surprise de l’anniversaire de son homme.C’est elle, elle qui m’a marquée. Sa façon d’aller ouvrir à poil au garçon d’étage apportant le petit déjeuner que nous dévorions en riant dans le lit, une fois qu’il était parti bosser... Ses mains entre mes cuisses sous la table des bons restaurants qu’ils nous réservaient... Ses baisers en pleine rue, parmi les passants...
Cette première fois a été une étape fondatrice dans le parcours de l’amoureuse des plaisirs que je suis aujourd’hui.Aucune virée en club ne m’a autant transportée depuis...
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