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1968 : une révolution puissance X

Chapitre 4

témoin de la partouze

Avec plusieurs hommes
Marianne avait son idée en tête :
— Viens, je connais un endroit trop cool.
Le Perroquet bleu, le lieu branché avec sa cave transformée en salle de concert. Une étuve grouillante et enfumée. Pour Sandrine, yeux écarquillés, un univers totalement inconnu. Marianne, elle, parfaitement à son aise. Sur scène, un groupe massacrait allégrement For your love des Yardbirds. Un son saturé-pourri, à la limite de l’inaudible. Alors, repli stratégique vers le bar. Marianne se hissa sur un tabouret, pas gênée d’exhiber, perchée ainsi, la jupe encore raccourcie par la perspective, des hauts de cuisses délicieusement bronzés. Un brin de contre-plongée et on materait la culotte. Sandrine préférait rester debout. Le barman se précipita pour prendre la commande.
— Un rhume coca, s’il vous plaît !— Quoi ?— Rhum coca !
Le type était sans doute dur d’oreille. II se pencha par-dessus le comptoir, reluqua le plus possible vers la fourche, dévora des yeux la chair si appétissante, dodue, pleine et galbée, satinée et dorée, comme laquée par d’incessantes promesses de caresses. Et s’il n’était pas dans le bon angle pour accéder visuellement à l’entrecuisse, le lot de consolation n’en était pas moins très généreux : les lourdes poires qui débordaient du décolleté...
— Avec ou sans glace, Mademoiselle ?
... De toute évidence, le barman, aimanté vers les appâts, a presque basculé de l’autre côté du comptoir, comme hypnotisé par la magnifique surabondance mammaire, jouait la montre. Marianne dut répéter trois fois. Elle avait l’habitude. Ne s’offusqua pas.
— Et toi, Sandrine ?— Euh non, pas d’alcool. Juste un coca.
Deux gorgées à peine et deux mecs apparaissent. La trentaine, friqués, grands, plutôt beaux gosses. Marianne glisse à l’oreille d’une Sandrine hyper-sur la défensive :
— Ils ont l’air hypercool.
Les présentations :
— Au fait, moi c’est Julien, mais tout le monde m’appelle Juju. — Moi c’est Jimmy, paraît que je ressemble un peu à Jim Morrison. — Juju et Jim... Facile à retenir. Presque comme dans le film... J’ai adoré.
D’habitude Marianne ramait, devait évincer nombre de boulets et autres morts de faim avant de trouver un coup potable. Ce soir, c’était jour de chance. Dès la première drague, bonne pioche.
Pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents, une rapide remise en contexte s’impose. Juillet 1968. Deux cousines lâchées sur une Côte d’Azur pas encore saccagée par le tourisme de masse, dans une France en pleine ébullition. Marianne a pris à fond le virage de mai, le grand chamboulement sociétal, culturel et surtout sexuel. Elle n’a qu’une philosophie de vie : profiter de chaque instant. A l’inverse, Sandrine est restée sagement coincée de l’autre côté du carrefour, n’a pas du tout suivi le mouvement émancipateur. Petite bourgeoise provinciale, très « old school », elle a l’équivalent d’un siècle de retard.
Cependant et sans aucune arrière-pensée, Sandrine accepte la discussion. On n’est quand même pas des sauvages. Naïve, elle est persuadée que ça n’engage à rien. Sinon, les beaux gosses travaillent dans le médical.
Le dialogue se noua plus particulièrement avec Jimmy. Un mec sympa. Agréable même.
— Tu rebois quelque chose, Sandrine ? Allez, laisse-moi t’offrir un verre.
OK, mais elle reste au coca.
L’attirance du type pour Sandrine est une évidence. Charmant, drôle, il inspire confiance. Mais la jeune femme campe sur la défensive. Ne lui accorde aucune ouverture. Il reste parfaitement correct, n’a pas le moindre geste déplacé.
Juju et Marianne, c’était une autre affaire. Ça flirtait grave ! Ces deux-là étaient sur la même longueur d’onde érotique, de plus en plus explicite.
Vingt minutes plus tard, Juju prit l’initiative :
— Allez, on se casse d’ici. Trop bruyant. Trop nul. — Euh, nous on va rentrer, hein, pas vrai, Marianne...— Pas question ! On s’amuse un peu ce soir. Ne fais pas ta rabat-joie !
Sandrine aura beau freiner des deux fers, elle se retrouva sur le siège arrière de l’Alfa Roméo 1600 Spider. À côté d’elle Jimmy. Elle veillait à le garder à distance. Juju conduisait d’une main et Marianne était déjà nichée dans ses bras. Toit de la décapotable ouvert, nuit douce, ciel étoilé, l’ambiance était au rire.
Sandrine se dérida un peu. Elle ne pouvait pas prévoir la suite. Elle se doutait que Marianne et Juju allaient « flirter » ensemble. Plus ? Inimaginable ! Inenvisageable de se donner sans préavis à un inconnu. Elle était persuadée que même Marianne, la délurée, ne se conduisait pas ainsi. Personne, à part peut-être les prostituées, ne couche aussi facilement. Quant à l’éventualité d’une partouze, l’idée relevait carrément de l’aberration. On vous avait prévenu : cette fille habite dans un autre siècle !
Bon, abrégeons, puisqu’on sait comment ça va tourner.
La villa était vraiment cossue. Dominait la mer. Jardin et piscine. Les filles atterrirent dans un vaste salon aux murs blancs avec de larges baies vitrées pour profiter du paysage. Un mobilier en bois et en plastique ; le sol bariolé de tapis et de coussins, un mélange audacieux de rouge, jaune et violet. Le tout baigne dans une ambiance lumineuse tamisée par deux lampadaires en cuivre.
Juju roule un joint. Sandrine, outrée, refuse catégoriquement. Marianne tire une longue bouffée et éclate de rire.
Marvin Gaye sur la chaîne hi-fi.
— Allez, on danse !
Marianne et Juju libèrent leurs corps, se tournent autour. Elle allume en balançant des seins et du cul. Lui, torse bombé, se pavane comme un paon. Leurs chairs sont de plus en plus aimantées.
Jimmy essaya d’inviter Sandrine. Il était stone. Sourire béat, il lui tendit la main. Elle refusa, s’enfonça dans son fauteuil. Butée. D’autant plus renfermée que, pendant ce temps, l’autre couple, en épousant le soul chaud, frôlait l’indécence d’une danse explicite prémices de rut.
Jimmy insista une dernière fois :
— Allez, viens. On ne fait rien de mal, tu sais. On s’amuse, c’est tout.
En haussant dédaigneusement les épaules, elle détourna la tête.
Alors à regret, il rejoint le duo. Car, même s’il est très attiré par Sandrine, Jimmy n’est pas un saint. Jimmy n’est pas un ange. Et ça dégénère...
Sandrine n’en croit pas ses yeux. Juju est derrière Marianne. Il la tient par les hanches. La croupe lascive de la femelle épouse le rythme d’un lancinant massage de turgescence ! Obscène chienne en chaleur, Marianne frotte délibérément son cul contre la pine de l’étalon. Et la garce ne se contente pas de si peu, tout en motivant Juju, elle invite aussi Jimmy, ondule de la croupe pour la queue de l’un, gigote des mamelles pour que l’autre entre à son tour dans la danse. Ses lèvres pulpeuses entrouvertes, pourtours délicieux d’une parfaite suceuse de bite, indiquent à quel point celles de sa chatte moite, bâillent.
Jimmy a un dernier regard désappointé vers Sandrine. Il est franchement désolé pour elle, mais impossible de résister à l’appel de la salope. La vamp échange un long baisé mouillé avec Juju, puis, elle offre sa bouche luisante de salive à Jimmy, prend langue avec lui. Le sandwich est de plus en plus torride.
Sandrine a envie de vomir ! Elle ne peut pas voir ça !Elle s’enfuit. Au hasard, ouvre la première porte. La cuisine ! Assise derrière la table en formica, elle subira l’écoute intégrale de la séance pornographique. Entendra absolument tout ! Est-elle excitée ? Nenni. C’est beaucoup trop déstabilisant. Invraisemblable. Elle n’est plus vierge, mais l’amour avec Philippe, n’a rien à voir avec cette bestialité, cette jouissance avilissante. Leurs ébats, contenus par la décence, ne lui ont pas procuré de plaisir, mais, au moins, elle a reçu de l’amour. Du vrai. Du sincère. Du pur.
Pendant qu’elle se morfond, de l’autre côté, la fête bat son plein. Bacchanale. Sexe et alcool. Une explosion ? Non, le bouchon d’une bouteille de champagne qui saute.
Un cocktail d’hilarité et de débauche sacrément corsé. Digne d’un bon porno.Quand l’action bat son plein, les cris de Marianne sont si perçants que l’on pourrait presque croire qu’elle souffre. Elle ne réclame même pas, elle supplie et en veut toujours plus. La litanie abjecte d’une chienne déchaînée qui ameute les queues exige l’émeute sauvage dans son vagin vorace. Encore. Plus fort. Plus à fond. Ô OUI, ENCORE !
Et quand la salope ne beugle pas, c’est qu’elle pompe avidement, enclenchant d’autres sons pour le même jeu de piston dans sa bouche et son con. La ritournelle obscène devient alors plus sourde, une mélodie baveuse, toujours soutenue par la même section de percussions à la rythmique endiablée : le tambourinement incessant du bas-ventre qui cogne, des couilles qui butent. Un hymne à la joie pour deux orifices remplis.
Parfois, un changement de refrain. Par exemple, la voix de Juju qui résonne :
— Allez on tourne ! À moi de la tringler.
Et Marianne éclate de rire :
— Le sexe avec deux hommes, voici mon sport préféré. Il associe courses de relais et d’endurance.
Au-delà de la vulgarité, Sandrine est choquée par la complicité qui unit le trio, l’insouciance d’une telle dépravation.
Depuis trente minutes, ils baisent comme des bêtes. De toute évidence, afin de combler l’insatiable femelle, les mâles ont su optimiser leur vigueur. La tournante semble très organisée, sans aucun passage à vide. Sans parler de l’esprit de compétition typiquement viril :
— Tu as vu ! Elle couine bien plus fort quand c’est moi qui la bourre.— Tu parles ! C’est simplement qu’elle est bâillonnée par ma grosse queue. Elle se régale trop à pomper. Sa bouche n’aspire pas autant quand elle te suce ! Passe-la-moi, tu vas voir ce qu’elle va prendre !
Et Marianne qui refuse de trancher :
— Ô ! Vous assurez trop les mecs ! Allez-y ! Salops ! ENCORE !
Elle ne sera donc jamais rassasiée ?
Sandrine abasourdie par ce qu’elle entend, reste figée dans la cuisine, sans doute fascinée, telle une biche éblouie par les phares d’une voiture qui fonce dans sa direction.
Jimmy a de nouveau réinvesti la chatte de la salope. Et il est sur le point de tout cracher :
— Merde, Juju, elle est vraiment trop bonne, je sens que je viens !— Alors, fais un petit break. Elle n’a pas encore son compte. Pendant que je la tringle, tu n’as qu’à nous resservir une coupe de champagne.
Et Marianne autant enthousiaste qu’impatiente :
— Allez, vas-y Juju ! Mais qu’est-ce que t’attends ! Dépêche-toi de me la mettre.— Demande mieux que ça !— Mais vas-y, mon salop ! Défonce-moi comme une chienne !— Toi, tu sais parler aux hommes !
Et c’est reparti pour un tour !
Vagissements de Marianne, commentés en direct par un Jimmy extasié :
— Bon dieu, quand elle se fait prendre comme ça, à quatre pattes, elle est trop, trop, trop, bandante ! Son cul sublime, son corps qui vibre, ses seins lourds qui gigotent, sa petite gueule ravissante possédée par la jouissance, la corruption outrancière d’un ange si pur, plus corrompu que la dernière des putains... Sérieux, Marianne tu es absolument divine à regarder ! Je ne vais plus pouvoir me retenir longtemps !— Viens jouir dans ma bouche !— Tu es sûr que je peux !— Viens, je te dis, donne-moi tout ton jus !— Ô admirable salope !
Grognements puissants de Jimmy qui éjacule. Borborygmes obscènes d’une bouche remplie, inondée. Déglutition de la femelle et soupire de satisfaction du mâle aux couilles vidées. Alors que son complice se déchaîne de plus belle :
— Ô chienne, maintenant tu vas vraiment déguster, crois-moi !— Chiche !
Ça n’en finira donc jamais !
Sandrine regarde sa montre. Minuit dix !
— Ce n’est pas possible, ils vont y passer la nuit....
Elle sursaute ! La porte de la cuisine s’ouvre ! Jimmy nu, bite pendante entre les cuisses ! Elle détourne la tête horrifiée.Il est confus :
— Ô merde, pardon !
Il ressort immédiatement.
— Vraiment, je m’excuse.
Referme la porte derrière lui.
De l’autre côté, apothéose :
— Salop, je vais jouir ! Oui ! Oui ! Oui !— Je te l’avais dit que tu finirais par couiner comme une folle !— Vas-y ! C’est trop bon. Encore. Encore. Encore. Oui !!!!!!!!!!— Moi aussi, je viens. Prends ça ! Et ça ! Et ça ! Chienne, chienne, chienne...— Ouiiiiiiiiiiiii.— Arghhhhhhhhh.
Enfin le silence !
... Et la porte s’ouvrit à nouveau sur Jimmy, mais cette fois-ci, décemment couvert. Jean et tee-shirt ; « Born to be wild » tracé en grosses lettres blanches sur fond noir.
— Je... Je ne te dérange pas ? Je suis vraiment désolé pour tout à l’heure. Je ne savais pas que tu étais encore là.— Et où voulais-tu que je sois ?— Je pensais que tu étais partie.— À pieds dans la nuit ? — Non, bien sûr. Je suis stupide. — Vous êtes surtout des porcs !
Il encaisse l’insulte :
— Je comprends que tu sois en colère, mais ne condamne pas les gens ainsi.— Et pourquoi donc ?— Je ne te juge pas. Tu es libre de tes pensées. Je te demande juste de respecter la liberté des autres. — C’est quand même dégoûtant de faire ça comme des animaux, sans aucun sentiment !— Tu as un amoureux, Sandrine ? Et tu veux lui rester fidèle ?— Oui ! — C’est tout à ton honneur. Il a beaucoup de chance ! Comment s’appelle-t-il ?— Philippe...
Par petites touches, Jimmy gagna la confiance de Sandrine. Il possédait une ouverture d’esprit et une qualité d’écoute remarquable. Il s’intéressait sincèrement aux autres. Et tout particulièrement à cette jeune femme autant désirable que réservée. Aux principes si désuets. Qui croyait encore au prince charmant.
Marianne pénètre à son tour dans la cuisine, éblouissante dans sa nudité désinvolte, comblée par la saillie et ainsi au summum de sa puissance de femelle indomptable.
— Vous êtes là ! On vous cherchait !
Elle penche ses courbes au-dessus de l’évier et boit au robinet, offre, avec un naturel insolent, sa croupe épanouie aux regards.
Jimmy détourne les yeux, par égard pour Sandrine qui désapprouve et tient à le faire savoir :
— Ça t’ennuierait vraiment de ne pas t’exhiber ainsi ?
Marianne moque, avec un brin de suffisance, cette pudeur dissonante :
— La vertu incarnée a parlé !
Jimmy, chevaleresque, prend la défense de Sandrine :
— Marianne, ne taquine pas ta cousine. Accepte sa différence. Ta nudité la gêne, c’est son droit le plus absolu. Sois tolérante. Alors s’il te plaît, couvre-toi... Et demande aussi à Juju de s’habiller. — Et bien Sandrine, mine de rien, tu sais obtenir ce que tu veux des hommes... Tu sais, tu pourrais obtenir tellement plus !
Jimmy élève la voix :
— Laisse-la tranquille ! — OK, OK ! Ne nous énervons pas ! Même si elle est coincée et qu’elle a un foutu caractère, j’adore ma cousine.
Et un peu par provocation, beaucoup parce qu’elle est sans fard, désinvolte, spontanée et fondamentalement bien dans sa peau, Marianne mit en mouvement ses courbes démoniaques. La femelle, souple et féline, sans rien cacher de son intimité, de son bassin fécond, de sa vulve glabre, de sa fleur à la corolle toute réjouie et aux pétales encore barbouillées de stupre, impudique à l’extrême, plus tigresse que chatte, passa ses bras autour du cou de sa cousine pour claquer un smack sur les joues immédiatement rougissantes d’une Sandrine troublée par une proximité charnelle aussi plantureuse, par une sexualité aussi revendiquée, par le contact (involontaire ?) des lourdes poires moelleuses, si encombrantes, contre la frêle épaule.
Jimmy était, dans son genre, un vrai gentleman :— Je vais vérifier que leur tenue est décente. Et je te garantis que l’on ne te choquera plus.
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