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L'abbaye de La Sault d'Omy.

Chapitre 1

Retour sur mes origines et celles de ma "vocation".

Divers
Père était un homme grand, très grand même, mais gros, au visage ingrat, au regard dur. Je ne l’aimais guère, je le craignais plutôt.
Du reste, aimer n’était pas un mot employé dans le vocable de notre lignage où les sentiments n’avaient que peu de place. Ce n’était point non plus d’ailleurs dans l’air du temps où Monsieur Rousseau écrivait l’"Emile», mais délaissait ses propres enfants.
Père passait le plus clair de son temps dans son cabinet à recevoir son intendant ou tel ou tel commis. La seule chose qui l’intéressait, c’était arrondir le patrimoine, compter les rentrées du cens ou de ses banalités, les revenus de ses hameaux et de ses métairies, de ses fermes et de ces terres.
J’avais eu le malheur d’évoquer devant lui cet intérêt quasi exclusif pour l’argent. Il m’avait répondu qu’il fallait bien soutenir les dépenses de ma mère, ce qui était faux par ailleurs, le patrimoine personnel de cette dernière y suffisant amplement . Il m’avait puni de mes remontrances, nu, attaché, fouetté sur le cul presque jusqu’au sang.
On ne s’opposait point à mon père.
C’est ce que mon frère, Gaspard, avait compris. Celui-là, je le détestais. Mon aîné d’à peine deux ans, ce personnage falot, grand comme mon père, mais sec et malingre, avait une aversion profonde pour les exercices du corps et ne se complaisait qu’en dévotions, bibliothèque et livres de comptes, ayant hérité de la solide formation des jésuites du collège d’Anchin, juste avant qu’ils ne fussent heureusement expulsés du Royaume en l’an 1763. Il hériterait du titre et des terres et Père l’avait initié à la gestion tatillonne et mesquine du domaine qui nous faisait détester de la plupart de nos gens. J’étais son contraire au physique, plus petit, mais très musclé, rompu aux exercices athlétiques, aux armes et à l’équitation, toujours courant en quête d’aventure, peu assidu aux travaux de l’esprit, et, il faut le dire, assez beau, ayant hérité des traits de ma mère.
Celle-ci on ne la voyait guère que deux fois l’an. Madame la marquise passait le plus clair de ses jours à la cour du Roi Louis Quinzième ou dans les salons de Paris. Elle ne revenait que très rarement, accompagné du frère de mon père, l’évêque de X****, parrain de mon frère et qui était le seul à peu près qui nous témoignât de l’intérêt et de l’affection, mais au demeurant prototype parfait du haut clergé de cour d’ancien régime.
Mère, quoique proche des quarante ans était très belle encore, dotée d’appâts très généreux, surtout selon le goût du temps où l’on appréciait les gorges pigeonnantes, mais elle était seulement préoccupée des mondanités et de briller dans la brillante société où elle rencontrait encore quelques succès.
Les seules heures que je passai avec mon père étaient celles où il m’emmenait à la chasse. J’adorais cela et je dois dire que je suis fort bon équipier.
Mon père lors d’une de nos dernières sorties avait évoqué mon avenir.
Il n’était pas question de m’établir dans le monde, mon frère devant disposer de tout. On pourrait peut-être voir à me donner un régiment si ma mère voulait bien s’entremettre auprès du Roi, à moins qu’un évêché... certains étant de fort bon rapport et utiles à la consolidation des alliances de notre famille.
La vie religieuse me faisait horreur, mais mon père m’avait bien fait comprendre que le jeune esprit indiscipliné et écervelé que j’étais devrait se plier à ses ordres.
Nous étions entourés d’une pléiade de domestiques valets et serviteurs en tout genre et d’un jeune chapelain attaché à notre maison, l’abbé Guillaume, préposé à continuer notre éducation, mais d’un ennui mortel. Je fuyais ses leçons comme la peste ce qui me valut plusieurs fois le fouet pour indiscipline.

Un soir de l’été 1765, je crois, ma vieille grand-tante, la comtesse de J*** qui habitait notre voisinage, mourut. J’ignorais que ma vie basculerait ce soir-là.
Le deuil exigeait que ma mère et l’évêque rentrassent. Mon oncle, souvent me rapportait des cadeaux et j’avais hâte de le voir.
Mais, le jour où ils arrivèrent au château, j’étais dans un hameau. L’un de nos valets, un jeune garçon de mon âge à peu près que j’avais attaché à ma personne m’avait averti qu’à tel endroit, par ces fortes chaleurs, il n’était pas rare de voir quelques filles se baigner nues. Ey on disait qu’elles n’étaient point toutes farouches.
J’avais perdu mon pucelage avec une amie que ma mère m’avait présenté lors d’un de mes rares séjours à Versailles et qui avait été désignée tout exprès pour faire mon éducation. Pour une fois je m’étais montré bon élève, appliqué, travailleur et j’avais eu soin de demander des leçons supplémentaires qu’on m’accorda de bonne grâce compte tenu de mes efforts et des talents dont on disait que la nature m’avait pourvu...
Ce soir là pourtant, nous fîmes chou blanc. Les filles nous aperçurent trop tôt et disparurent avant que nous n’ayons pu contourner le plan d’eau.
Nous retournâmes au château la queue entre les pattes.
La nuit était fort noire déjà. Une lumière brillait aux croisées du premier étage dans l’appartement de ma mère. Tout ailleurs paraissait endormi.
Je compris qu’il me faudrait être discret. L’humeur de mon père était mauvaise ces jours-ci malgré la perspective d’un nouvel héritage et il aurait fort bien pu me reprocher de n’être point là pour accueillir la Marquise et l’évêque.
Il fallait, pour joindre ma chambre, passer devant celle de ma mère... sans faire crier les lames du parquet.À mesure que je m’approchais, il me semblait qu’on y parlait et donc que je pourrais circuler sans que l’on m’entendît.
Mais alors que j’étais exactement devant la porte, j’entendis des gémissements. Ma mère pleurait-elle ? Après tout c’était possible. Mon père lui témoignait parfois une certaine rudesse qui était sans doute la raison première de ses fréquents exils parisiens.
Puis ce fut un long cri que je ne sus pas comprendre. Je crus ma mère en danger et, tout pétri d’un idéal chevaleresque, je me précipitai pour la protéger.
La foudre me frappant n’aurait pas pu me suffoquer davantage.
— Fermez la porte Gabriel !
Gabriel était l’homme à tout faire de mon père, dévoué comme un chien, obéissant aveuglément, un colosse, ancien gabier de la Royale, sachant cogner. On ne pouvait s’y opposer sans risque. D’un poing, il pouvait assommer un bœuf !
Outre Gabriel, cinq personnes étaient dans la pièce.
Sur le lit, entièrement nue, ma mère offrait on corps à l’évêque dont les bras tendus et le dos cambré, les fesses pincées soulignaient l’effort récent pour faire jouir sa belle-sœur.
Assis sur un fauteuil, à côté, entièrement nu, mon père exhibait son gros ventre au bas duquel, à genoux officiait l’abbé Guillaume reconnaissable à sa tonsure. Celui-ci à quatre pattes était, au même moment enculé par mon frère. Quel tartuffe ! Cet être fielleux, qui était toujours premier à la chapelle et qui sodomisait le chapelain, était vraiment la plus fourbe et la plus répugnante des créatures.
Passé le moment d’hébétude, je me précipitai et lançai une bordée d’insultes à tout ce joli monde.
L’évêque s’était retiré et je voyais son gros goupillon tendu et luisant près du con de ma mère qui s’était redressée sur les coudes et qui me regardait avec effarement. Je lui reprochai son impudicité, sa lubricité et la traitai d’emblée de putain. Comment ne songeait-elle pas à se recouvrir et à disparaître à mes yeux devant la honte que devrait lui procurer une telle débauche ?
Et mon père, que j’appelai "gros cochon" et "baderne dénaturée", comment trahissait-il ainsi son sang et son honneur et devant des domestiques encore et ...
Je ne pus pas finir. Sur un geste de mon père Gabriel leva la main sur moi. Je tombai à terre et fut assommé. Le temps de reprendre connaissance et je me trouvai attaché à un pied du lit.
— ça y est, dit l’évêque. Dieu soit loué il revient à lui.— Oui pour vous maudire ! répliquai-je.
Je reçus une violente claque.
Ma mère prit la parole.
— Mais enfin mon ami, quel est ce godelureau ? N’avez-vous rien appris à cet écervelé. Quel niais ! Et en me regardant : À certes mon fils, vous faisiez moins d’esprit quand il s’agissait d’aller au déduit avec mon amie la baronne de T****— Certes Madame, je ne lui ai rien dit. Mais le fallait-il ? Reprit mon père— Dame, Monsieur, voyez ! D’ailleurs vous l’avez bien fait pour notre aîné.— Il le fallait bien Madame, l’ayant surpris avec l’abbé dans leurs coupables, mais distrayantes débauches qui, comme vous le savez, me procurent une véritable jouissance du regard. Rangez-vous l’abbé !
Cette dernière remarque s’adressait à la tête tonsurée qui était encore entre les jambes de mon père.
Je vis celui-ci dans toute sa nudité, de même que mon frère, la manœuvre l’ayant obligé à se retirer du cul du prêtre. Il empoigna son vit turgescent pour le maintenir en érection et le branla lentement, apparemment sans aucune honte, pendant que dura l’explication de mon père
— Voyez mon fils et ne jugez point trop promptement !
Ce que je voyais, c’était un sexe bandant, mais très petit, de la taille de mon petit doigt à peu près dans sa longueur, quoique plus épais, et avec des couilles guère plus grosses.
— Comprenez-vous ? Outre que je ne puisse point donner de plaisir, ma semence est rare et sans doute infertile. Comment assurer mon lignage ? Il y avait votre oncle qui me remplace comme vous voyez et qui est votre géniteur comme celui de votre frère.
J’étais abasourdi. L’évêque... mon père !
Je repris la parole, plein de déception, de rage, de dégoût...
— Et cela... cela... justifie-t-il une telle débauche? Dis-je en étouffant des sanglots que je jugeais contraires à ma virilité et à ma dignité.— Que voulez-vous ? Il fallait bien que je m’assurasse que votre mère était grosse de notre sang.... le goût nous est alors venu de ces parties... et je regrette que vous ayez dérangé celle qui était en fort bon train. Allons Monsieur, faites ainsi que votre aîné, soyez raisonnable et joignez-vous à nous.
Il y eut un long moment de silence. Je pleurais.
— Reprenez l’abbé, dit mon père.
Et le chapelain, pourtant rouge de confusion, dont j’avais pu découvrir le sexe en érection lorsqu’il s’était écarté, se remit à sucer la verge du Marquis.
— Oui, reprenons, dit ma mère. J’ai à peine joui encore !
Et, à son tour, elle se tourna vers l’évêque pour avaler son braquemart qui n’attendait que ce signal pour se redresser à nouveau.
Je voulus me précipiter, malgré mes bras immobilisés, mais les bras de Gabriel me ceinturèrent et me clouèrent sur place.
— Bâillonnez ce foutriquet et attachez-lui aussi les pieds, qu’il nous laisse poursuivre au moins s’il n’en veut point sa part !
Ce fut fait en un tournemain.
Ivre de colère, avec des envies de meurtre, j’aurais voulu me boucher les oreilles pour ne pas entendre les râles de plaisir de ma mère et ceux de mon frère, comme j’avais détourné le regard pour ne pas les voir.
Il me semblait que mon frère forçait le trait pour mieux m’humilier. Il encourageait son amant ;
— Comment le trouvez-vous mon gros vit l’abbé ? Voyez si je ne suis pas bien vos leçons et s’il ne coulisse tout au fond. Sa grosseur vous sied-elle, le sentez-vous bien ?
L’autre ne disait rien, occupé toujours à satisfaire le petit zob de mon "père".
Cependant, ce fut plus fort que moi; je relevai la tête quand j’entendis ma mère crier à nouveau. Je ne pus tout voir étant assis dans la ruelle du lit, mais son corps entièrement recroquevillé sur celui de l’évêque, ses jambes à la chair blanche nouées autour des reins du mâle qui poussait dans un spasme ultime, me firent comprendre que son orgasme était arrivé.
Mon père, quand le calme fut acquis sur le lit, reprit :
— À foutre, foutre Madame, vous avez joui trop vite et mon plaisir n’est point encore satisfait. Allons mon fils, dare-dare, bourrez-moi bien ce cul ecclésiastique pendant qu’il suce, et vous Madame, s’il vous plait, après vous être fait enconner par mon frère, tendez votre cul à Gabriel pour qu’il l’élargisse. Mettez-vous face à moi, à côté de l’abbé et de votre fils. Allons Gabriel, enculez la marquise !— Si Monsieur le désire.— Comment si je le désire ? Je l’ordonne !
Ma mère obéit et même en détournant le regard, je pus voir les pieds de Gabriel qui se dénudait, ses vêtements tomber à terre et j’entendis ma mère;
— Ah le butor, comme il me déchire, que son vit est gros. Êtes-vous satisfait mon ami ?— Tudieu oui, Madame, quel beau spectacle à présent de voir ces deux culs bien pris ensemble, et voir ces beaux vits qui les pistonnent. En vérité, je ne sais lequel offre le plus beau manège.... C’est bon.. hmmm.... oui.... sucez l’abbé, sucez plus fort, je sens que ça vient.
Je croyais devenir fou ! Mon père, ou du moins celui que j’avais cru tel pendant des années, livrait ma mère à un domestique. Quelle déchéance !
Mon frère s’excitait. Il frappait de plus en plus fort et le bruit de ses cuisses claquant contre les fesses de son précepteur accusait la formidablement cadence de ses mouvements.
Gabriel intervint :
— Ah Monseigneur, le jeune monsieur est fort bien en train et, comme pour vous, on voit ses couilles voler comme les cloches de notre église au jour de Pâques. Dame, le jeune abbé doit être bien heureux...
Mon père commenta à son tour :
— Oui, comme ça bien plus à fond, plus fort. La sentez-vous bien l’abbé  ? Il me semble que vous allez bientôt être enfoutré de la bouche et du cul !
Puis tout à coup, alors que mon regard était toujours fixé vers le sol, je vis les deux pieds de mon frère plantés devant moi. Je relevai la tête juste au moment où il s’achevait à coups de poignet, et le sperme jaillit en tombant, comme une chaude et lourde pluie d’orage, sur mon visage !
J’étais ivre de haine. J’aurais ma revanche !
— Amenez-moi votre frère !
Alors mon aîné me tira par les bras, toujours solidement ligotés, pour que je m’approche du chef de famille !
— À genoux !
Je n’obéis point, déterminé jusqu’au bout à sauver l’honneur.
— À genoux ! hurla-t-il !
Et il m’empoigna par les cheveux pour écraser mon visage sur l’accoudoir du fauteuil. La résistance était impossible.
— Regardez !
Et je le fis pour voir l’abbé retirer le petit sexe de la bouche d’où s’échappa un mince filet de liqueur qu’on eût pu prendre pour de la salive si le commentaire qui en fut fait ne m’avait point indiqué qu’il s’agissait là de la maigre semence qui sortait des burnes du marquis.
Les yeux ainsi ouverts, je pouvais voir l’ancien matelot qui s’agitait dans le cul de la dame du lieu, ce monstre de stupre que je ne pouvais plus appeler "mère", dont le visage particulièrement expressif disait autant sa satisfaction que ses plaintes pouvaient le faire.
À la fin de cette pénible séance, on voulut me faire promettre de garder le silence sur ces scènes de la vie familiale et on me dit d’avoir la même intelligence que mon frère qui avait su en prendre son parti.
— Ah oui, mon frère, beau giton en vérité! Et croirez-vous qu’il sera en mesure d’honorer une femme et de vous donner descendance ? Votre petit-fils sortira-t-il donc tout merdeux des flancs de l’abbé ? éructai-je !
Je promis au contraire de m’enfuir et de livrer toutes ces turpitudes aux oreilles du meilleur monde. Plus jamais ma mère ni l’évêque ne pourraient reparaître à la cour. Toute la société se détournerait de nous et nos paysans se moqueraient de nos pratiques. Nous serions la honte du pays.
Si personne ne prit mes déclarations au sérieux, convaincu que l’on était que je ne pourrais survivre à une honte qui m’éclabousserait en retour, on prit cependant ma colère pour réelle et on décida donc de m’attacher dans ma chambre avant de prendre une résolution me concernant.
Mais je réussis, dans la nuit, à me dégager et je me décidai à fuir. Mais avant, erreur funeste, je résolus de me venger de mon frère dont le sperme versé sur mon visage me brûlait encore comme un suprême outrage. S’il n’avait été de mon sang, je l’eusse tué ! Du moins, je voulais le rouer de coups. Je pris un solide bâton et m’introduisis dans sa chambre, écartai les rideaux et frappai aussitôt. Je n’avais pas vu qu’il dormait serré contre son précepteur et, malgré ma force,revenus de leur réveil en sursaut, ils s’opposèrent à moi, suffisamment pour donner l’ alarme et me faire perdre de précieux instants. Quand, enfin, j’atteignis les degrés, Gabriel me barrait le chemin. Je remontai en courant pour gagner une autre issue.
Le marquis était sur le palier. Il tenait un sabre et je reçus violemment la coquille en pleine face.
Lorsque je me réveillai, j’étais ligoté sur mon lit et sous bonne garde.
Au lever du jour on me coucha sur la banquette du carrosse de mon oncle où il prit place avec ma mère.
Je les entendis faire leurs adieux à mon père sur ces paroles.
— Nous y serons d’en trois jours. Il y sera en de bonnes mains. L’abbé m’est redevable. Dès que nous serons arrivés à la cour, nous vous écrirons pour vous rendre compte. Au revoir mon frère!
Puis il cria au cocher :
— Gabriel, à l’abbaye de la Sault d’Omy !
Le fouet claqua. C’est ainsi que je quittai, pour toujours pensai-je, le foyer de mes ancêtres.

À suivre
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