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Abnégation totale

Chapitre 1

préambule

Hétéro
Mariée toute jeune et depuis quelques années, mon mariage n’est pas le fruit d’une union amoureuse, mais plutôt comme la majorité des mariages arrangés où les deux partis trouvent leurs comptes : lui, une belle femme présentable qui lui assure une stabilité sociale, et moi, un homme qui m’assure une sécurité financière et un environnement stable dans lequel fonder une famille.Sauf qu’au bout de quelques mois de mariage, mon mari est parti s’installer en France pour des raisons professionnelles, et je suis restée en attente que les paperasses du regroupement familial soient finalement prêtes.Alors, pour ne pas être anéantie par l’ennui et l’inactivité, je me suis retrouvée à travailler dans une société de télé service, un emploi occasionnel là où je vais pouvoir occuper mon temps et me faire de nouvelles amitiés.

En fait, je m’appelle Kawla, j’ai 28 ans, une Tunisienne avec une peau méditerranéenne au teint miellé, avec une poitrine moyenne, mais bien ferme et une taille bien entretenue avec un cul à ne jamais laisser indifférents les hommes, chose toujours ressentie à travers leurs regards qui me dévorent, et pour couronner mon physique, je mesure 1m79, ce qui me donne une forte allure et une présence imposante qui accentue toujours ma confiance en moi.
Tout se présentait normalement avec mon nouvel emploi, puis un jour, en passant à la cafétéria du centre, comme chaque matin d’ailleurs depuis quelques semaines de vie professionnelle, mon regard se pose sur un jeune homme tranquillement assis à siroter son café les yeux plongés dans son iPhone, insouciant du monde qui l’entoure, je me suis soudainement sentie envahie par sa présence, tellement beau, bien habillé, étrangement calme vu le cadre agité dans lequel nous sommes, mais surtout, et bizarrement pour une femme qui, généralement, est d’un tempérament fade et froid vis-à-vis les hommes, je me suis retrouvée éprise par ce mâle mystérieux.
Ébranlée, je prends donc vite fait mon café me précipite directement à mon bureau, me disant que pendant les quatre heures de vacation je vais sûrement avoir les idées plus calmes. Sauf que mes esprits sont bien restés là où se tenait ce charmant étranger sans parvenir à chasser son spectre de mes pensées.
Quelques jours après, il occupait encore mes songes, et cela trouve très ardue la tâche de le chasser de ma tête, surtout que lors de mes pauses cigarette, je tombe toujours sur lui, et à ma grande surprise je finis par comprendre que je ne suis pas la seule à être autant attirée par son charme, vu qu’à chaque fois il est entouré de filles de tout genre, des belles, des moins belles, des rondes, des maigres, des quelconques, mais toute totalement concentrée avec lui, ce qui ne laisse aucun doute qu’il est aussi bon parleur. Où suis-je donc tombée ?? A être autant envoûtée par un homme autant sollicité et qui doit sûrement être difficile à charmer en vue du nombre de courtisanes qu’il a dans son entourage. Et d’ailleurs à quoi donc je suis en train de penser ?? Est-ce que j’oublie déjà que je suis moi-même une femme mariée ?? Pourquoi donc ses pensées tordues ??
Le mieux donc à faire est de l’éradiquer de mes songes qui se débattent à l’idée de le connaître et mon corps qui brûle inconsciemment à l’idée de sa rencontre. Et puisque le destin fait toujours bien les choses, c’est bien au moment où je prends la décision de passer outre cette curieuse envie, qu’un après-midi, en quittant l’entreprise, je tombe sur lui, cette fois à nouveau seuls, les yeux plongés dans son téléphone, et sans m’en rendre compte, comme magnétisée, je me dirige vers lui, m’assois à sa table, l’air visiblement décontracté, mais réellement tremblante et avec une voix cassée je commence naïvement la conversation :
— Bonjour, vous avez du feu ??
Il relève enfin la tête, me regarde, me lance un sourire doux et amical qui accentue mon stress et me répond d’un calme limite insultant tout en montrant sa vape :
— Salut, non désolé je ne fume pas, je vapote.
Tout en cherchant dans mon sac et avec un rire enfantin qui cherche à cacher mon allure déstabilisée, je rétorque :
— Faut dans ce cas chercher au fond de ce bordel. Sinon, je te vois toujours dehors, tu travailles dans quel service ??— Je suis un cadre dans la gestion de flux, me répond-il avec un large sourire.
— Ah, je comprends mieux maintenant, je t’envie vraiment puisque moi je me suis fortement emmerdée avec les clients aujourd’hui.— Navré pour toi, mais la voilà terminée cette journée, maintenant place au repos et à la détente alors tâche d’oublier et de profiter de ce qu’il en reste de cette journée.
La conversation continue autour de tout et de rien, sans aucun sujet intéressant autre que sa compagnie, et malheureusement pressée par le temps, car j’ai un bus à prendre, même si ce dont j’ai envie en cet instant c’est de m’éterniser à ses côtés, mais au moins, l’idée que notre premier contact est désormais fait et vu que l’hameçon est bien jeté, il ne me reste qu’à attendre qu’il entame les pas à venir. Alors je me lève et cette fois avec un ton assuré je lui dis :
— Je vais suivre ton conseil alors et m’éclater pour le reste de ma soirée, bon travail à toi et à la prochaine. En fait je m’appelle Kawla.
Faisant en sorte de mentionner clairement mon nom de famille pour qu’il ne trouve aucune difficulté à me chercher sur les réseaux sociaux. Il me tend alors sa main et me répond :
— Enchanté Kawla, moi c’est Marwen, passes une bonne soirée.
Nous nous sommes quittés sur cette réponse, et je ne sais pourquoi un goût d’inachevé me reste entre les lèvres, la sensation qu’il m’en fallait plus, beaucoup plus, mais hélas je dois m’en contenter, et une fois dans le bus, je commence à m’agiter, à rafraîchir sans relâche toutes mes applications en l’attente d’une invitation ou un message qui ne vient malheureusement pas, et cela reste mon état pendant des heures, pour que vers la fin je finis par céder, et j’envoie moi-même une invitation Facebook à cet étranger qui sans rien faire à fait de moi une femme ébranlée voir même complètement chamboulée. Et c’est après deux longues heures qu’il accepte enfin mon invitation, et à mon plus grand bonheur mon téléphone sonne juste derrière, un message que je lis immédiatement d’ailleurs :
— Je me disais aussi quand est-ce que je vais recevoir ton invitation.
Ah bon ? Qu’est-ce qui le rend aussi sûr que j’allais le faire ? J’imagine déjà son sourire narquois au bout de ses lèvres, mais sans trop m’y attarder, je réponds à son message :
— Je vois que tu étais sûr que j’allais le faire ?— Oui.— Et je peux savoir la source de cette certitude ?— Oui bien sûr que tu peux, mais je ne vais pas te le dire par message.— Sauf que demain je ne travaille pas et la patience n’est pas mon fort, alors tu me réponds ou non ?— Je sais bien que tu ne travailles pas demain, et tu viens de me montrer ton impatience à l’instant, c’est pour ça que je ne compte pas te faire languir longtemps.
Et au moment où je tape sur mon clavier pour répondre à mon tour, une géolocalisation est apparue sur mon écran, et sans avoir le temps de l’ouvrir pour mieux comprendre, je reçois dans la foulée un autre message de sa part :
— Demain à 15 heures tapantes chez moi. Je ferais en sorte de répondre à ta question et à tes attentes par la même occasion. Là j’ai rendez-vous pour boire un coup, bonne nuit et à demain.
Figée, la bouche béante, de multiples pensées me passent par l’esprit, mais pour qui il se prend cet enfoiré ? Il pense vraiment que c’est une façon de séduire une femme comme moi ? Il croit sérieusement que je peux accepter ce genre d’invitation mal formulée et dépourvue de toute galanterie et de toute approche ?? Et m’inviter directement chez lui, il s’imagine vraiment qu’il va me mettre dans son lit si facilement ? Qu’il aille se faire voir, il peut toujours rêver.
Je jette mon téléphone à côté, outragée et déstabilisée, j’ouvre mon ordinateur histoire de me vider la tête avec un bon film, mais je me retrouve à penser sans cesse à ce dernier message, à ses insinuations, et d’un coup je me retrouve envahie par une rage dévorante, alors je reprends mon téléphone en main et commence à écrire de multiples réponses pleines d’insultes et de propos blessants à chaque fois sans avoir le courage de les acheminer, ce qui me permet de me rendre compte qu’une partie en moi veut bien y aller et découvrir ce qu’il en sera une fois seule avec lui, savoir à quel point j’avais toujours le contrôle de la situation et dans un état mélangé entre révolte et envie j’envoie un dernier message : — Oui, d’accord. À demain.
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