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Abricot

Chapitre 1

ou la cabine du plaisir

Erotique
Dans la chambre éclairée par une douce lumière de fin d’été, je ne parvenais pas à jouir. Voilà de longues minutes que mon Leeloo caressait délicatement mon clitoris par mouvements circulaires et allait et venait dans ma petite chatte humide sans que la graine de mon orgasme puisse éclore. C’était comme s’il me manquait un niveau d’intensité, une courbe en plus, une longueur supplémentaire. Je finissais par me fatiguer à force de me tortiller dans tous les sens pour trouver une position optimale. Essoufflée, le clito sensible, je mis finalement mon Leeloo de côté et tentai de me finir avec les doigts. D’abord d’une main, je me caressai doucement les seins, dont les tétons sensibles étaient dressés de plaisir. Puis, de l’autre main, je descendais vers mon sexe. Ma légère toison brune était perlée de transpiration.
Les doigts appuyèrent, pressèrent, caressèrent, lentement puis vigoureusement, firent quelques va-et-vient dans mon orifice ouvert pour se rendre rapidement compte que la source était devenue sèche et qu’une sensation désagréable avait pris la place du plaisir initial. C’était fini, je n’y arriverais pas aujourd’hui. Je me tournai à demi nue sur le côté pour regarder par la fenêtre, la main encore coincée entre mes cuisses chaudes et moites. Le Leeloo violet était là sous mes yeux, inerte. « T’as pas fait ton job mon grand » lui dis-je en murmurant. Quelle frustration de ne pas arriver à ses fins ainsi. Il avait peut-être fait son temps. J’avais certainement besoin de nouveauté. Il me fallait un nouveau sex-toy.
Mon idée chemina une partie de la soirée. Le lendemain, j’allai faire un tour dans Pigalle pour tenter de trouver mon bonheur. Après un rapide lèche-vitrine, je jetai rapidement mon dévolu vers une boutique qui avait attiré mon regard lors d’un premier passage. C’était une boutique discrète, qui privilégiait les tons pastel, rose poudré, quelque chose de léger, de très girly et finalement d’assez rassurant. Pas l’ombre d’un vieux pervers à l’intérieur ou de mannequins en plastique affublés de tenues sado-maso, éléments qui auraient largement contribué à me faire fuir. Au contraire, la vitrine était sexy sans être ostentatoire, quelques sex-toys bien mis en valeur, des plumes, des coussins. Le fun était de vigueur et un écriteau en bas de la vitrine me fit sourire : « Venez essayer nos produits ! ». Bref après un dernier coup d’œil, je poussai la porte qui poussa un carillon et émit un petit « cling » qui signala ma présence.
— Bienvenue ! me dit rapidement une charmante vendeuse, les mains jointes devant elle, le sourire aux lèvres.
Voilà un accueil chaleureux, quoiqu’un peu pressant. Elle était très jolie, un côté Lolita avec des mèches roses dans des cheveux blonds peroxydés. Elle portait un haut noir avec des épaules bouffantes blanches et un minishort avec des bas résille qui descendaient sur des petites bottines. Elle était maquillée légèrement, du fard à paupière mauve ainsi que deux pommettes rouge pâle. Elle arborait également quelques piercings sur le visage, un sur la lèvre inférieure et un autre sur le sourcil gauche. Son badge la nommait « Abricot » :
— Bonjour. C’est pas commun ça Abricot, comme nom, dis-je amusée, en enlevant mon écharpe.— Ah ? Dit-elle en regardant son badge. Oui, en effet, nous avons toutes des noms de fruit ici, dit-elle en rigolant. C’est un peu comme un nom de code. Je suis donc Abricot, pour vous servir dans le plaisir ! Comment puis-je vous aider ? demanda-t-elle en relevant la tête vers moi.
Son côté un peu androïde dans la voix était légèrement décalé, voire inquiétant, pourtant j’étais tentée de lui faire confiance. Alors je me lançai.
— Hé bien, heu... c’est simple, je cherche un nouveau sex toy... dis-je en regardant autour de moi.— Vous êtes au bon endroit !— Je pense aussi... dis-je en souriant.— Suivez-moi, je vais vous montrer.
Nous sortîmes du hall d’entrée par un petit rideau pailleté et pénétrâmes dans une arrière-salle circulaire plus vaste et un peu plus sombre, éclairée dans des tons violets et rouges. Il y flottait une légère odeur d’encens. Sur les étagères trônaient toutes sortes de jouets intimes, de toutes tailles, de toutes formes et de toutes les couleurs. Comment choisir sans une conseillère avisée ?
— Voilà notre collection. Dites-moi, que possédiez-vous jusqu’à maintenant ? Demanda Abricot.— J’ai un Leeloo de chez HugTime.— Ah oui le Leeloo. Un bon produit mais un peu dépassé... Voilà son successeur, le Leeloo X, plus puissant, plus ergonomique. Pas d’autre objet en votre possession ? Des boules de geisha peut-être ?
— Non, juste le Leeloo.— Je vois. Vous vous masturbez à quelle fréquence ?
La question était des plus intimes, je mis du temps à répondre...
— Ne vous inquiétez pas, c’est uniquement pour vous orienter du mieux possible.— Hé bien... disons une à deux fois par semaine, je suis célibataire ces derniers temps... Et disons que les dernières fois, l’orgasme n’a pas été au rendez-vous...— Je vois... Peut-être pouvons-nous compléter votre panoplie pour ouvrir vos horizons. Allons voir du côté des boules de geisha voulez-vous ?
Elle m’emmena dans un coin de la pièce où les boules de geisha et d’autres chapelets étaient exposés.
— En boules de geisha vous avez le choix. La solo, la double, en silicone ou en verre rigide, avec des motifs ou sans... Certaines sont assez standardisées et peuvent être utilisées à des fins médicales. D’autres sont plus fantaisistes. La différence est la boule à l’intérieur qui est plus ou moins présente. Une envie particulière ?— Heu... non pas vraiment. Je n’ai jamais eu l’occasion d’essayer ce genre d’objet, juste entendu parler. — Hé bien, le mieux c’est d’essayer non ?
Il y eut un silence gêné de ma part. Essayer ? Là maintenant ? Ou alors elle me filait un échantillon et c’était satisfait ou remboursé ? Je me remémorai l’écriteau sur la vitrine. Ce n’était donc pas une blague ? Je tentai de la faire reformuler.
— Euh essayer... chez moi vous voulez dire ?— Hé bien, non pas vraiment. Nous avons des cabines d’essayage. Descendez là l’escalier et vous pourrez tout à fait essayer les produits pour vous en rendre compte en toute discrétion, avec mon avis si vous avez besoin. Dit-elle en me faisant un clin d’œil.
La bizarrerie de la situation aurait dû me faire fuir. Mais bizarrement, je fus saisie et plutôt excitée par cette perspective. Une légère tension se fit sentir dans mon bas-ventre. Bêtement, je me demandai si j’étais épilée. Il me sembla que ce n’était pas trop mal. Alors après tout, pourquoi pas ? Au moins, je ne serais pas déçue une fois rendue dans ma chambre. Je jetai un regard à l’escalier avec un regard songeur.
— Je vous fais un petit panier d’essai pendant que je vous laisse vous installer dans une de nos cabines ? me proposa la vendeuse.— D’accord. C’est par là alors ?— Tout à fait, vous verrez les portes des cabines en bas de l’escalier.
Cette vendeuse au look gothique semblait m’hypnotiser. Ma confiance fut renforcée quand je vis une autre cliente descendre avec le sourire et un panier rempli sous le bras.
En bas, le lieu était cosy, avec une ambiance tamisée et des canapés de style victorien. Une sono balançait un morceau jazzy.
— Voici nos cabines insonorisées, pour un plaisir en toute discrétion. Les allonges sont désinfectées après chaque passage. Notre hygiène est irréprochable, me rassura Abricot en me menant vers une des portes.
Le box contenait un miroir, un peignoir en tissu, une allonge matelassée et une petite table avec du lubrifiant et des capotes. Beau programme.
— Je vous laisse vous déshabiller et enfiler le peignoir, voilà le panier. Si vous avez besoin d’aide, appuyez sur le petit bouton à côté de la table de chevet, je ne serai pas loin.
Voilà qui était tout à fait surprenant. Je m’avançai, fermai la porte et posai mes affaires. Après un rapide coup d’œil autour de moi, pas de caméra, de trucs louches. Alors j’entrepris de me déshabiller timidement. Ma culotte était légèrement mouillée. J’enfilai le peignoir pour dissimuler ma nudité et ouvris une des boîtes. C’était une petite boule de geisha en silicone. J’examinai un instant l’élément, entrepris de feuilleter le fascicule associé. En le lisant, j’écartai les peignoirs de mes cuisses et touchai délicatement ma fente et commençai à m’exciter. Puis je pris une noisette de lubrifiant, en badigeonnai la boule et la fis pénétrer doucement à l’intérieur de mon sexe. Un frisson me parcourut. La sensation était assez nouvelle en effet. Je contractai légèrement le périnée pour bien en saisir les contours, glissai un doigt pour faire le tour de la boule, examiner les manières dont mon sexe épousait ses formes.
Je sentis de légères vibrations lorsque je bougeai l’objet à l’intérieur. Intéressant mais pas suffisant. Impatiente d’essayer le reste, j’enlevai la boule et la mis dans une petite corbeille tapissée d’une serviette éponge. Je regardai dans le panier et pris les autres boules, des doubles cette fois-ci. Je fis la même chose qu’avec les premières, les deux boules entrèrent très facilement. Les sensations étaient un peu plus intenses, j’avais davantage l’impression d’être, comment dire, « remplie ». Cette fois-ci j’entrepris de me caresser. J’ouvris le peignoir puis de deux doigts habiles, j’écartai mes grandes lèvres et les massai un peu avec des mouvements circulaires. Je remontai vers mon clitoris. Mes doigts s’humidifièrent. Je commençais à être chaude. Je fermai les yeux et me remémorais les lèvres pulpeuses d’Abricot, la vendeuse.
Je massai mon clitoris tandis que les boules de geisha résonnaient à l’intérieur de mon corps, travaillaient délicatement mes muscles et mes muqueuses qui se gonflaient et s’inondaient petit à petit de ma cyprine. Je commençai à me perdre. Peut-être était-il temps de demander conseil pour ce pourquoi j’étais venue : un gode vibreur.
Je repris mes esprits et appuyai sur le bouton que m’avait indiqué Abricot. L’excitation ne me quittait plus et en attendant qu’elle arrive, je continuai à me branler, assise sur la banquette, une main caressant ma poitrine. Au bout d’une minute à peine, Abricot entra discrètement avec un autre panier à la main, rempli d’échantillons. J’interrompis brusquement mon geste d’onanisme.
— Tout se passe bien ? Demanda-t-elle.— Je crois oui... dis-je le souffle court.— Il vous manque quelque chose peut-être ? Je vous ai fait une petite sélection. — Oui, parfait.— Allez-y allongez vous, je vais vous faire essayer si vous le souhaitez ?— Je vous en prie... répondis-je en m’allongeant de nouveau et en lui proposant mon intimité. L’air était chargé de mes hormones.
Pendant qu’elle déballait le nouveau joujou, je levai la tête vers elle. Son décolleté était bien fourni et je pouvais apercevoir les courbes de sa poitrine, constellée de quelques taches de rousseur. Elle avait des yeux marron charmeurs, tout en rondeur, et son petit cul était parfaitement moulé dans son minishort. Les bas résille lui donnaient un côté dark très sexy. Abricot me faisait mouiller. Elle avait ouvert la première boîte et en avait sorti un gode vibreur rose, droit et boudiné.
— Bon on va commencer en douceur avec le Pink Lady. Très maniable, sobre, trois niveaux d’intensité, trois mouvements de tête différents, c’est assez efficace. On y va ?
Je lui fis signe que oui, elle pouvait y aller, et j’allongeai ma tête sur le petit coussin à ma disposition.
Elle enfila des gants en vinyle noir et me lubrifia par précaution. Je dis « par précaution » puisque j’étais déjà bien humide et que ce n’était pas franchement nécessaire. Elle activa le gode et le bruit de la vibration me fit sursauter. Après m’avoir massé le sexe un petit instant, elle apposa délicatement le gode sur mon clito. Voilà ce qui manquait jusqu’ici. Rapidement, je me mis sur les coudes pour voir son visage. Elle me souriait et souleva son sourcil comme pour demander « alors, c’est bon ? ». Sans dire un mot, je lui fis oui de la tête tout en mordillant ma lèvre inférieure. J’avais l’impression d’être dans un rêve.
— Je vous laisse le prendre en main pour essayer les autres intensités ?
Elle me confia le Pink Lady. J’en profitai pour tester les différentes intensités. C’était rigolo, surprenant par moments, avec des vibrations par vagues, intermittentes, mais la vibration continue restait tout de même la meilleure. Je laissai cette position remuer un instant à vitesse rapide mon mont de Vénus, ce qui me fit pousser quelques gémissements. Pourtant, et malgré les boules de geisha qui poussaient mon périnée à se contracter régulièrement, cette phase plateau que je sentais monter semblait déjà stagner sans vouloir aller plus loin. C’était assez frustrant, mais je fis signe à Abricot que j’avais besoin d’autre chose.
Elle avait anticipé et pendant que je testai le Pink Lady, elle avait déballé deux autres objets :
— Pour poursuivre l’essayage, voilà un stimulateur clitoridien. Je vous propose de commencer par cela puis de compléter avec autre chose au besoin.
Elle me montra l’objet en question. C’était rond et composé d’une roue avec de petites langues tout autour. Cela avait l’air diabolique. En effet, dès les premiers contacts sur mon clito, le plaisir monta d’un cran. C’était très efficace. Je me cramponnais à la banquette en respirant un peu plus fort.
— Et je ne suis qu’à la première vitesse, dit-elle espiègle.
A cette évocation, je frémis. Finalement, elle arrêta un moment et me proposa une petite pompe à clitoris pour agrémenter le plaisir. Malgré mon imaginaire foisonnant, je n’imaginai pas que tant de variation de sex-toys existait. Je sentis une pression sur mon clitoris comme si on l’aspirait et je lui fis signe que c’était douloureux. Il était déjà très sensible.
— OK pas de souci, peut-être était-ce un peu prématuré.
Je lui fis signe de la main pour lui signifier que ça allait.
— Nous avons d’autres variations de plaisir clitoridien, mais avant tout, avez vous déjà tenté le sexe anal et les objets associés ? — Heu, non pas vraiment. Vous pensez que ça pourrait me plaire ?— A vous de me le dire, on tente le coup ?— OK... — Tout en douceur, je vous rassure.
J’étais prête à explorer un tas de trucs, à me laisser aller. Je l’écoutai déballer une nouvelle boîte en carton. C’était un petit plug en acier avec un petit diamant au bout. Très princesse du cul. Une esthétique pas vraiment à mon goût, mais à tester pour les sensations.
— C’est vraiment la première taille, ça devrait vous convenir.
Je fus un peu gênée lorsqu’elle m’essuya délicatement les fesses avec une lingette, mais bon, au moins j’étais propre...
— Attention, ça risque d’être froid, me prévient-elle.
En effet, je me contractai lorsqu’elle apposa une noisette fraîche de lubrifiant sur mon anus brillant. Je respirai profondément lorsqu’elle enfonça un doigt dans mon cul pour me dilater et lubrifier l’intérieur. Elle faisait ça bien et me proposa dès lors de poursuivre ma stimulation avec le Pink Lady pour m’aider à me détendre. Je sentis ensuite le plug entrer en moi et épouser les formes de mon intérieur. Avec les boules de geisha toujours en place, je me sentais vraiment remplie de toute part, ce qui était une sensation très satisfaisante. Sous les assauts du plaisir, des contractions dans le bas-ventre et l’intérieur des cuisses se faisaient d’elles-mêmes. Les muscles de la zone étaient sollicités à fond. Chaque nerf était titillé. J’étais au bord de l’orgasme, mais sans pouvoir, à nouveau, le concrétiser. La phase plateau ne semblait pas vouloir décoller dans la stratosphère. En bonne connaisseuse du plaisir féminin, elle sembla saisir ma difficulté et me proposa autre chose.
— Maintenant que tout est en place et pour terminer, quelque chose de plus intense, l’Hitachi 60, un grand classique du plaisir féminin. Je vous préviens, ça risque d’être très intense.
Le nom parvint à mes oreilles. J’avais en effet entendu parler de ce vibro très puissant, une sorte de légende urbaine. Un masseur cervical transformé en sex-toy ultra-puissant. J’en avais vu dans des vidéos pornos. J’étais ravi d’essayer ce monstre entre ses mains d’experte. Tout en continuant ma masturbation, elle déballa l’engin, le brancha et entreprit de le passer sur l’ensemble de mon sexe. Je retirai le Pink Lady et le mis de côté. La tête de l’Hitachi était large et couvrait l’ensemble de mes grandes lèvres et de mon clitoris. Ce fut comme s’il avalait ma chatte toute crue. Le plug anal et les boules résonnaient de concert dans tout le bas de mon corps, comme des épicentres du plaisir. En quelques vibrations, ce fut comme un tsunami, une vague subversive. En trente secondes de stimulation, j’eus un puissant orgasme que j’exprimai dans un cri de plaisir impudique et sonore. Cette fois-ci, rien ne résistait. Je n’eus pas le temps de mentaliser quoi que ce soit.
Mon anus se contractait et expulsa de lui-même le plug. Les boules entraient en vibration à nouveau et me firent presque jouir une deuxième fois. Je me courbai sous l’effet du plaisir tout en gémissant et Abricot retirait l’Hitachi de mes parties intimes. Ce fut rapide, en effet. J’en avais le souffle coupé.
— Mon Dieu, je prends celui-là avec tout l’ensemble ! Dis-je enthousiaste, mon souffle à peine repris.— Parfait ! dit Abricot. Je vous laisse reprendre vos esprits et vous retrouve à la caisse.
Cette phrase me remit les pieds sur terre. Je n’avais aucune idée du prix de tout cela, mais le plaisir n’a pas de prix après tout ! Quant à Abricot, elle resta un moment dans ma boîte à fantasme...
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