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L'acceptatrice

Chapitre 2

Divers
Un peu après 18h00, je franchis la porte du CDI , et me dirigeai vers le bureau de Nathalie . Elle se leva, ferma la porte à clé et vint se placer en face de moi.
« Alors, comment te sens-tu ?— Ça va .— Tu viens de passer une heure devant tes élèves sans tes chaussures, ce que tu avais déjà fai , mais tu n’avais cette fois ni soutien-gorge ni culotte . — Au début, j’étais affreusement gênée, mais le plaisir s’est installé assez vite.— Et tu sais pourquoi ?— Je pense. Je me suis retrouvée dans une situation dont j’étais partiellement responsable, quand j’ai volontairement mis une chaussure dans cette bouche d’égout, et une autre partie que je n’avais ni choisie ni envisagée quand tu as jeté mes sous-vêtements par la fenêtre.— Voilà ce que je voulais entendre. Quand tu n’es pas l’auteur du scénario que tu joues, tu le vis plus profondément, avec plus d’acuité. — Ça me semble vrai.— Bon, si tu es d’accord, voilà ce que je te propose. Tu peux imaginer tout ce que tu voudras, à charge pour moi de t’aider à le réaliser, avec toutes les modifications qu’il me plaira d’effectuer. Je te laisse la nuit pour réfléchir, et pour me montrer ton acceptation, je désire que tu me donnes demain une enveloppe qui contiendra tous tes poils pubiens. Je saurai ainsi que notre relation peut commencer.

En disant ces mots, elle se pencha vers moi et ses lèvres effleurèrent les miennes. Elle me souhaita de passer une bonne nuit et je rentrai chez moi, étourdie de son geste et de sa proposition.

    Je montai chez moi et m’aperçus que je n’avais pas regardé dans la boîte aux lettres . Sans me rhabiller davantage, j’y descendis et la trouvai vide de courrier , mais remplie d’une dizaine de publicités diverses . J’allai les déposer dans un réceptacle à recycler quand la lumière de la minuterie s’éteignit. Je n’ai pas peur du noir, et l’obscurité et le silence qui régnait dans cette partie de l’immeuble me poussèrent à être encore plus folle , à me dénuder davantage . J’enlevais ma robe, décidée à remonter nue chez moi. Être nue dans l’escalier tout au long des trois étages m’excitait tellement que mes doigts trouvèrent tout de suite le chemin de mon sexe. Je me branlai doucement, désireuse de ne pas jouir avant d’être derrière ma porte. Au premier étage, sacrifiant ce dernier objet qui m’offrait encore une sécurité, je mis ma robe dans le vide ordure et refermai le couvercle. Nue j’étais, nue je resterai, sans rien qui puisse me couvrir et me sauver du regard d’un autre locataire croisé dans l’escalier. J’arrivai chez moi sans encombre, m’allongeai sur le lit et laissai le plaisir m’envahir. J’étais trempée comme jamais, les différents moments de cette journée se chevauchaient et l’orgasme qui éclata alors fut parmi les plus puissants que j’ai jamais connu. Nathalie avait raison, mon plaisir était plus fort quand je ne maitrisais pas toutes les facettes d’un évènement.

Je me rendis à la salle de bains, j’attrapai une paire de ciseaux et coupai ma toison à ras. J’attrapai alors une crème dépilatoire, je m’en enduisis le sexe et l’anus et une dizaine de minutes plus tard, la totalité de mes poils avait disparu, me laissant glabre comme au début de mon adolescence, redevenant presque petite fille. Heureusement, ma poitrine aux seins gonflés, aux tétons durs et pointus ne pouvaient tromper personne quand à mon âge : j’étais bien une adulte , et une adulte en train de se branler devant sa glace , une adulte qui prenait son pied en se caressant . Ma main droite s’occupait de mon bouton, la gauche de mes seins, les malaxant et les étirant de toute mes forces, l’un après l’autre, y enfonçant mes ongles, faisant naitre une douleur certaine qui se mêlait à mon plaisir …

Mes pieds noircis me poussèrent sous la douche, et je m’imaginais sans peine ce que je ressentirai si l’un ou l’une de mes élèves les voyaient ainsi, se demandant pourquoi et comment cela était arrivé, ce qu’avait fait la prof pour en arriver là, pour avoir les pieds dans un tel état. J’aurais voulu les garder sales, pour moi, pour garder un souvenir, mais la crainte d’être vue ainsi et jugée fut la plus forte. J’étais prête à croiser un voisin dans l’escalier et lui montrer ma nudité, à laisser le vent soulever ma robe et dévoiler mon cul, mais avoir les pieds couverts de crasse, devant des élèves , ça je n’osais pas le faire !

    Je mangeais un peu, je lus une cinquantaine de pages et sombrai dans un sommeil profond jusqu’au lendemain matin. Je m’habillai correctement, robe, sous-vêtements et chaussures, je pris l’enveloppe contenant mes poils et me voilà partie pour le lycée. Dans le train qui m’y emmenait, je me fis la réflexion que cette situation me dépassait un peu, mais, pour être vraiment honnête, que je savais dés le début que j’accepterai la proposition de Nathalie.

    Arrivée au lycée, je déposai mon offrande dans son casier et partis dans ma classe assurer les cours de la matinée. J’avoue que je n’étais pas trop concentrée sur mes élèves, imaginant tout un tas de situations où je me retrouvai victime, mais victime consentante, de mes idées malvenues et perverties par Nathalie.

Au début du dernier cours, pendant que mes derniers élèves s’installaient, Nathalie se présenta à la porte. Je l’y rejoignis et elle me chuchota à l’oreille : « Alors, petite salope, tu m’évites ? J’ai bien reçu ton paquet, et il correspond à ce que j’attendais. Je veux te voir au CDI quand tu auras fini. Ne traine pas trop ! » Elle repartit sans me laisser le temps de lui répondre. Autant dire que je ne fus pas trop à ce que je faisais durant cette dernière heure.

    A midi et quelques, je me présentai au CDI. Quelques élèves s’y trouvaient encore , et elle m’entraina dans un recoin , loin de leurs regards . Elle me prit les mains et posa encore une fois ses lèvres sur les miennes. Un petit bout de langue s’y introduisit, et je répondis à son baiser. « Je te remercie, me souffla-t-elle, c’est un beau cadeau que tu me fais. Viens au bureau avec moi. »On s’installa, on se regarda, chacune se demandant comment aborder la suite. Je respirai un grand coup et je me lançai.« Tu sais, hier soir, je me suis caressée en pensant à toi, à ce que tu m’avais fait faire, au plaisir que ça m’avait procuré. — Moi aussi, je me suis masturbée en pensant à toi, en espérant que ce matin je trouverai la preuve de ton désir d’accepter mes désirs à moi. — Tu peux me faire vivre tout ce que tu veux, ou presque. Je me sens en mesure de dire oui à tes envies.— D’accord, déboutonne donc un bouton de ta robe.— Ici ? Devant tout le monde ?— Un, ce sera deux boutons, deux il n’y a quasiment plus personne et trois une petite claque peut toujours t’aider. »
Je déboutonnai donc les deux premiers boutons, laissant entrevoir le haut de mes seins, et les égratignures que j’avais faits la veille au soir. Nathalie me demanda des explications et je lui racontai en détail mes agissements, ma robe dans le vide-ordures, la montée des marches, mon envie de me faire doucement souffrir et mes ongles sur mes seins, l’état de mes pieds et les réflexions qui m’avaient agité, bref, tout ce que j’avais vécu et que je lui devais . Elle mit les derniers élèves dehors, ferma la porte et revint vers moi.
« Tu es comme je l’espérais, pleine de contradictions, mais aussi prête à tout essayer. Tu aimes avoir mal, ça tombe bien, j’aime faire souffrir. Tu voudrais tenter des expériences mais tu n’oses pas ? Hé bien ce sera à moi de t’y pousser. Embrasse-moi maintenant »
Ce baiser fut à la fois très tendre, presque chaste, et plein de promesses sur l’avenir.« Je ne te veux pas soumise à toutes mes envies, comme une esclave envers sa maîtresse, mais je veux que mes désirs deviennent les tiens, que tu les discutes éventuellement, même si je peux donner l’impression de ne pas respecter tes doutes et tes rejets. Je te veux souriante et rieuse, disponible, gaie et enjouée, prête à tout vivre et à tout oser. Je veux être ton amie et ton amante. Je rêve de toi depuis l’année dernière quand je suis arrivée ici. Je te voyais mais je n’osais pas m’approcher davantage de toi comme autre chose qu’une collègue. Tu étais dans mes nuits et nous faisions des choses que la morale réprouve mais que l’amour permet. Quand tu t’es confiée à moi hier, c’était comme si le père Noël venait de passer. J’ai saisi l’occasion. J’ai craint d’être allée trop loin, trop vite et trop fort, mais tes poils, ce matin, ont été ma récompense. »Je n’en croyais pas mes oreilles, j’avais une amoureuse secrète. Je me souvenais à présent de certains gestes, de certains regards, à la cantine, en réunion, des quelques fois où elle m’avait aidé à encadrer mes élèves lors de sorties, qu’elle s’était collée à moi dans une bousculade , de mille petits gestes de la vie quotidienne …
C’était une des plus belle déclaration que j’ai jamais entendu , et elle s’adressait à moi . J’en étais à la fois heureuse et mal à l’aise, la soudaineté de cette déclaration me troublait. Des relations saphiques ne me dérangeaient pas, Nathalie était attirante ,et je lui annonçai : « Amie , amante , esclave ou soumise , tous ces mots se mêlent , ça va trop vite pour que puisse choisir ce que je désire , je te propose d’être ta partenaire , la complice de nos délires , et voir comment notre relation pourra évoluer . — D’accord, ça marche comme ça pour moi. » En prononçant ces mots, elle se déchaussa et enleva ses socquettes rose pâle. Sa main passa sous ma robe, chercha ma fente, me caressa un peu. Elle prit ses chaussettes et elle les introduisit dans mon vagin.— « Voilà mon adresse, je t’attends chez moi ce soir, vers huit heures et j’espère qu’elles seront bien imprégnées de ton jus intime. » Sur un dernier baiser, nous nous séparâmes.
Comme d’habitude, des émotions contradictoires se mêlaient en moi. Dans le train qui me ramenait à la maison, j’ai joué avec mes chaussures, tour à tour les enlevant et les remettant, quasi machinalement, en pensant à la soirée qui s’annonçait. Est-ce que je serais à la hauteur de ses attentes ? Sera-t-elle à l’écoute de mes désirs ? Comment vais-je m’habiller, pour me déshabiller facilement ou pas ? Qu’est-ce qu’on va manger ? Trouverai-je facilement une place pour me garer ? Allais-je garder ses chaussettes en moi ? Pendant combien de temps ? Pourquoi m’avait-elle appelé "petite salope" ?Voici quelques unes des questions qui m’habitaient, et dont je ne trouverai pour la plupart pas la réponse avant ce soir.
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