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Un accident, une nuit

Chapitre 4

Hétéro
Sylvie est maintenant partie, et c’est au tour de l’équipe de nuit de prendre soin de Yann. Le dîner, tout d’abord, et puis un dernier tour dans sa chambre, pour voir s’il n’a besoin de rien. L’infirmière qui s’occupe de lui est efficace, très professionnelle... mais elle est loin d’avoir pour lui les mêmes attentions que Béatrice !
Yann la regarde s’affairer autour de lui avec un léger sourire aux lèvres, en repassant dans sa tête tous les événements de cette journée. Rien qu’en évoquant sur lui les douces lèvres de Béatrice, ses pensées se perdent dans un océan de félicité ! Et il se dit que demain, peut-être, il pourra récupérer l’usage de ses mains... des mains avec lesquelles il espère bien pouvoir découvrir le corps qu’il imagine plein de promesses de son infirmière préférée... Cette seule pensée lui produit une légère érection... Mais il est tard, il se sent fatigué. Lumière éteinte, il se laisse gagner par le sommeil.
Après une bonne nuit, c’est la légère agitation qui commence à régner dans le couloir qui le réveille. Bientôt, la porte de sa chambre s’ouvre pour laisser place à Béatrice, toujours aussi souriante, aussi avenante.
— Alors... bien dormi ? Besoin de rien ce matin ?
Elle s’approche de lui, vient effleurer ses lèvres avant que sa collègue ne rentre avec le petit-déjeuner.
— Bonjour ! Oui, bien dormi, et je n’ai besoin de rien... enfin... à part de...
Et des yeux, il regarde le pistolet qui est toujours sur la petite table. Béatrice le prend et s’approche de lui, soulève le drap... L’érection nocturne n’est pas encore complètement dissipée, et puis, de savoir qu’il va sentir sur lui les doigts de Béatrice...Elle le regarde en souriant
— Toujours en grande forme de ce côté-là !
Elle le laisse se soulager, remet en place ses oreillers, mais elle ne peut rester, et c’est sa collègue qui le fait déjeuner.Il la revoit un peu plus tard, lorsqu’elle vient lui faire sa toilette.
— Je vais essayer de ne pas trop te toucher aujourd’hui, parce que je n’ai pas le temps ce matin de te donner un peu de plaisir. Et n’oublie pas que tout à l’heure, je dois te revoir, en compagnie du chirurgien.
Mais même sans qu’elle ne le caresse longuement, ses doigts sont toujours aussi habiles et il prend beaucoup de plaisir à les sentir sur lui.Et en fin de matinée, c’est le docteur qui rentre dans la chambre. Béatrice est derrière lui, poussant un chariot avec des compresses, diverses fioles, des tubes... tout ce qu’il faut pour soigner un blessé.Le médecin prend sa main droite, la palpe, appuie dessus avec son pouce.

— Pas de douleurs particulières ?— Non... je sens la pression de vos doigts, mais non, pas de douleurs.— Parfait... Béatrice, vous pouvez enlever les bandages qui protègent ses mains.
Cette dernière s’exécute. Comme toujours, elle est très douce et pour lui, ce ne sont que caresses. Enfin, sa main est toute découverte ; un peu gonflée, pleine de cicatrices et de légères croûtes occasionnées par le sang qui a séché, mais c’est bien sa main, sa main qui, de nouveau, est à l’air libre.Quand elle termine, le médecin reprend la main de Yann, la palpe de nouveau, appuyant un peu plus fort, pliant légèrement les doigts de son patient.Les doigts sont un peu raides, mais il arrive cependant à les plier un peu, sans pour autant pouvoir serrer son poing.
— Toujours pas de douleurs ?— Non, rien ; je sens que c’est un peu raide, mais pas de douleurs.
Le médecin lui demande de lui serrer la main.Là, il sent qu’il n’a plus beaucoup de force !
— C’est normal, cela reviendra vite ! Sinon, les plaies sont bien refermées, c’est encore un peu rouge à cause des brûlures, mais rien d’anormal. Pour moi, tout est parfait.
Béatrice lui libère ensuite la main gauche, qui subit le même traitement, et les mêmes commentaires de la part du docteur.
— Pour moi, c’est parfait ! On ne passera pas par les séances de kiné, ce ne sera pas nécessaire. Simplement, Béatrice, vous lui ferez faire quelques mouvements tous les matins, jusqu’à ce qu’il puisse bien serrer ses poings.
Ils se regardent avec un grand sourire, heureux tous les deux de ce qui sera une petite séance en tête à tête.
— Pas de problème docteur, cela sera fait.
Elle lui prend la main avant de quitter la pièce, et lui murmure :
— Avec de si beaux et si longs doigts... on doit pouvoir en faire de belles choses avec de tels doigts...
Un petit moment de calme, après le départ du docteur et de Béatrice. Yann regarde ses mains, plie légèrement les poignets, agite ses doigts. Il est heureux, heureux de pouvoir se servir enfin de ses membres supérieurs, heureux de l’amélioration générale de son état. Il y a quelques jours, il se voyait mal parti, mais peu à peu, il retrouve toutes ses sensations.Vite, il prend son portable pour appeler Sylvie, lui dire qu’il peut se servir de ses mains. Elle est sur répondeur, alors, il prend une photo de sa main et la lui envoie...Enfin, il peut déjeuner sans que personne ne soit avec lui pour le faire manger. Il peut de lui-même prendre le pistolet pour soulager sa vessie... même si, pour cela, il regrette un peu les doux gestes de Béatrice...Il reçoit un SMS de Sylvie...
— heureuse pour toi ! Il me tarde de sentir de nouveau tes mains sur mon corps... Béatrice va en profiter avant moi... je suis jalouse !
Cette dernière passe justement le voir en fin d’après-midi, à la fin de son service, s’étonnant de ne pas avoir vu Sylvie venir le voir.
— Elle est absente cette semaine, pour son travail.— Ah désolé ! Pas de moment d’intimité pour toi aujourd’hui alors ! Demain, je m’arrange pour passer du temps avec toi... et puis, il faut que je fasse travailler ton poignet...
Elle lui effleure les lèvres, un petit signe de la main... et elle le quitte. Dans la soirée, il passe un bon moment au téléphone avec Sylvie. Elle est toute seule, dans sa chambre, à l’hôtel, sur son lit, vêtue uniquement de sa petite nuisette transparente. Ils se parlent et s’excitent mutuellement au téléphone. Yann sent son sexe qui se redresse sous les tendres et coquines paroles de sa fiancée... de son côté, il raconte à Sylvie comment il la caresse. Il sait qu’en même temps, elle est en train de se masturber, elle lui décrit ce qu’elle fait, ses mains qui jouent avec ses seins, qui caressent sa fente et quand elle se sent bien humide, son majeur qui écarte ses grandes lèvres pour bientôt disparaître dans les profondeurs de son vagin. Il se caresse lui aussi et entend que Sylvie commence à gémir... leurs voix se font plus tendres, plus suggestives...
Sylvie est maintenant sur son petit bouton d’amour, l’autre main caressant toujours les pointes de ses seins, toutes pointées... en baissant la tête, sa langue peut venir lécher les petits points érectiles, si sensibles, bien rouges et fièrement dressés sous ses caresses.
Elle sent que l’orgasme monte, le dit à Yann...
— Attends... moi aussi, je viens.
Il entend Sylvie qui gémit de plus en plus, il sent au bout du fil qu’elle se laisse entraîner par l’orgasme.Alors, d’un geste plus précis, sur une caresse définitive, il se laisse lui aussi emporter, et reliés par les ondes, ils jouissent ensemble dans un grand cri.
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