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Actes manqués

Chapitre 2

Souvenirs

Erotique
Paris, le 17 août 2004

Ma chère Angi, (ça me fait bizarre de réutiliser ton prénom)

J’ai pris beaucoup de plaisir à recevoir et à lire ta lettre que je n’ai eue que courant juillet. J’étais en tournée dans les stations balnéaires de l’Atlantique avec le groupe "Sex and Sun on the Reggae" ou SSR comme disent les jeunes. Elle m’a fait très plaisir et je me suis aussi remémoré nos folles soirées d’entente parfaite où quelquefois tu m’autorisais à dormir chez toi sur ce fameux lit de camp qui me cassait le dos. Je me rappelle aussi les deux ou trois fois où nous nous étions endormis dans ton canapé... fourbus de fatigue. Ce souvenir me fait de nouveau sourire.
Je te donne un peu de mes nouvelles... Côté métier, ça marche plutôt bien malgré quelques années de galère à gratter ma guitare dans des cabarets peu fréquentés. Heureusement que mes parents pouvaient m’aider de temps en temps. Côté cœur, j’ai bien eu des amourettes, mais ma vie de bohème en a chassé plus d’une et je n’ai jamais vraiment trouvé celle qui partagerait ma vie. Maintenant, elles semblent plus disposées, mais je me méfie, car la notoriété change le regard des gens. En fait, je dois dire que je n’ai jamais retrouvé la complicité qui nous unissait et quand j’y pense maintenant, je dois dire qu’elle me manque quelquefois. Et toi, qu’es-tu devenue ? Tu n’as pas déménagé et c’est tant mieux pour moi. Allez parle-moi de toi s’il te plaît. J’attends ta réponse,
Je t’embrasseJulien

Je suis ravie d’avoir reçu sa lettre, mais bon, il lui a quand même fallu à peu près un mois pour y répondre. Il aurait pu se libérer un petit moment pour me consacrer quelques lignes. Il ne joue tout de même pas 24h/24. Ils font des pauses comme tous les grands artistes.
Et, oui, mon coquin, moi aussi, j’aimais quand tu dormais dans le lit de camp ! Ce qui est drôle, c’est que je savais que ce vieux lit te cassait le dos, mais c’était fait exprès ; et ça tu ne l’as jamais compris. Tout ce que je voulais, c’était que tu viennes me rejoindre dans mon lit, mais trop timide tu étais. Je me demande si aujourd’hui, il y dormirait encore dans ce lit rouillé par les années.
Ah, oui !!! Et le coup du canapé !!! Trop fort, le coup de « je me blottis, je m’endors contre toi ! », il n’a jamais remarqué que lorsque cela arrivait, je m’arrangeais tout le temps pour qu’on visionne un film qui me faisait peur. J’aimais ces petites soirées à deux comme des amoureux, mais nous n’étions que des amis. Ce n’est pas faute de l’avoir aguiché quelques fois. Le pyjama, je veillais toujours à ce qu’un voire deux boutons soient défaits. J’étais toujours parfumée délicieusement quand il restait. Je laissais même la porte de la salle de bain ouverte quand je me douchais au cas où il se déciderait à rentrer pour me laver le dos. Il n’est jamais rentré, peut-être avait-il peur que je devine ses envies.
Et, l’envie pressante !!! Je savais très bien qu’il avait des érections, dès que je le touchais ou que je le frôlais. Je suis peut-être timide, mais je ne suis pas, pour autant, née de la dernière pluie. Je m’installais toujours de façon à pouvoir toucher ou effleurer son sexe sans qu’il y prête attention. Mes positions dans le canapé, je les calculais comme ça, j’avais une vue imprenable sur son volcan quand il rentrait en éruption. Il pensait que je dormais, mais non, j’attendais.
Dire que je lui lançai de petits signes, pour qu’il comprenne que tout ce que je voulais, en fait, c’était qu’il me câline et me caresse. Mais non, il se levait et allait et fonçait droit dans la salle de bain. Ah, là, la salle de bain ne lui faisait pas peur ! Mais c’est vrai entre amis, cela ne se fait pas ! Je croyais entendre ma mère.
Bon, il me parle de ses petites amies !!! Je suis au courant, je lis les journaux, mais ça, il croit que non ! En tout cas, il y a plus de dix ans, il ne s’en plaignait pas: il était content quand je piquais mes petites crises de jalousie à chaque fois qu’il m’oubliait à cause d’un rendez-vous galant qui durait. Ah, il en a loupé des occasions avec moi, mais bon, à l’époque, j’étais bien trop timide. Et dire qu’aujourd’hui, je ne le suis plus ! Bon, ce n’est pas le tout, mais, je lui réponds quoi, moi, maintenant que nous avons repris contact ?
Je crois que je vais y réfléchir sans me précipiter, je lui écrirais plus tard. Je vais le faire patienter comme il l’a fait pour moi. Et, s’il tient vraiment à continuer à m’écrire, j’aviserais à ce moment-là, pour lui parler de ma vie, enfin, pour ce qu’il y a à en dire...
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Paris, le 30 août 2004,

Angi,

Peut-être m’as-tu déjà répondu et nos courriers se croiseront. Ou alors tu es encore en vacances... Mais j’avais envie de t’écrire de nouveau sans attendre ta lettre. Tout simplement parce que je dois faire une tournée d’automne dans le sud de la France et une des soirées est prévue à Cannes dans ta ville. Je t’envoie deux billets dans les premiers rangs. Je ne sais pas si tu viendras accompagnée de ton ami (si tu en as un) ou d’une copine. Je serais content de te voir à cette occasion. Si tu as besoin de quelques places supplémentaires, n’hésite pas à me demander, mais, dans ce cas, fais-le vite s’il te plaît. J’espère que tu vas bien.
Je t’embrasseJulien.

La revoir... Comment nous comporterons-nous ? Mais j’en ai vraiment envie. Bizarre comme elle a repris une place si importante dans ma vie en si peu de temps. Bah ! Un petit café ou un petit resto après le concert nous permettra de reparler du bon vieux temps... où nos amis se demandaient si nous étions "ensemble"... ou pas. J’espère qu’elle viendra.
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(Réflexions de Julien)
Une semaine que je lui ai envoyé ces places et je n’ai pas de nouvelles. Je n’aurais peut-être pas dû. Ça fait sans doute un peu trop. De toute façon, c’est fait. Alors advienne que pourra. C’est fou cela... je guette sa réponse dans ma boîte aux lettres... pourquoi j’y attache tant d’importance ? D’ailleurs, mon manager m’a trouvé plus nerveux. Il m’a demandé en rigolant ce qui m’arrivait. Oui... qu’est-ce qui m’arrive... ?
Bon, j’aimerais quand même la revoir et je me rappelle : Ce jour-là, nous étions allés à la piscine. Ou plutôt dans un de ces grands centres aquatiques avec toboggans, vagues et jacuzzi. Nous avions chahuté sur une grosse bouée et celui qui restait le plus longtemps dessus avait gagné. A un moment, nous avons glissé tous les deux dans le "trou" de la bouée et nous nous sommes retrouvés coincés face à face. Nos corps se collaient et nous nous sommes retrouvés tout rouges tous les deux. Pour nous dégager, nous avions été obligés de nous frotter l’un à l’autre et ce souvenir me provoque encore des picotements. J’avais d’ailleurs dû aller faire deux ou trois longueurs pour me "détendre".
Et puis il y avait eu le jacuzzi. Nous étions tranquillement en train de profiter quand une famille était arrivée dans "notre" jacuzzi. Nous avions dû nous serrer un peu et elle s’était retrouvée tout contre moi. Nous fermions les yeux et nous laissions nos bras flotter librement dans l’eau bouillonnante. Mon bras droit flottait et je me rappelle qu’il venait régulièrement "taper" le sein d’Angi qui continuait de se détendre les yeux fermés. Cette sensation que je me mettais à "provoquer" m’excitait. Et heureusement, les bulles du jacuzzi cachaient mon excitation. La cuisse d’Angi contre la mienne ne ralentissait pas mon excitation... bien au contraire.
Et puis il y avait eu sa main... qui était passée comme par mégarde sur le bout de mon gland tendu dans le maillot... J’en avais sursauté et cela s’était reproduit deux fois. J’avais alors "laissé choir" le dos de ma main sur sa cuisse. Et j’avais eu une furieuse envie de remonter plus haut, mais la famille envahissante était toujours là.
Au bout de deux minutes de ce traitement, elle me dit alors d’une drôle de voix qu’elle allait nager un peu. Je ne pouvais la suivre et j’attendis que mon excitation retombe pour la rejoindre. Quand j’y repense...
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Cannes, 04 septembre

Mon cher Julien,
J’ai eu pas mal d’activités et j’ai dû m’absenter quelque temps. Voilà pourquoi tu n’as pas eu de réponses à tes courriers. Je viens de recevoir ta dernière lettre, alors que je n’ai toujours pas répondu à la précédente. Je te trouve bien mélancolique. Tu penses à nos soirées à deux, moi aussi cela m’arrive parfois, surtout depuis quelque temps. C’était des moments agréables. Nous étions plus jeunes et nos vies étaient plus insouciantes. J’ai toujours le précieux lit de camp rangé dans le grenier, il doit être recouvert de poussière, car je n’y vais jamais. Le canapé, lui, n’existe plus. Je l’ai changé. Un canapé convertible en cuir l’a remplacé.
Moi, côté cœur, j’ai eu mes hauts et mes bas. Mais je n’ai pas de regrets, les hommes qui sont passés dans ma vie m’ont rendue heureuse, mais tu sais que mon caractère m’a toujours fait défaut. Je suis toujours aussi impulsive, jalouse, têtue. Ma timidité s’est atténuée, je parle plus facilement. Oh, je te rassure, il n’y a pas eu autant d’hommes que je pourrais te laisser le croire : Non, juste deux. Ils m’ont rendue heureuse, et j’en garde un bon souvenir.
Aujourd’hui, je suis avec quelqu’un qui me rappelle un autre homme que j’aimais quand j’étais plus jeune. Un jeune homme bourré de charme qui savait me parler, mais qui ne savait pas, ou n’osait pas me caresser, me toucher. Je crois d’ailleurs que tu le connais. Mais bon, passons, c’est du passé.
Tu viens cet automne pour une tournée dans la région ? J’en suis ravie, mais tu ne m’as pas donné les dates, je ne sais pas si je serais disponible. Je travaille le soir, jusque tard dans la nuit, et mon ami est souvent en déplacement, alors je ne sais pas si nous pourrons venir. Si nous pouvons être présents le soir où tu te produiras à Cannes, nous y serons ; tu peux en être sûre ! Je ne manquerais pour rien au monde ce concert. Si tu veux, je pourrais peut-être contacter les copains, histoire qu’on se retrouve, encore une fois, tous ensemble. Il y en a certains qui sont restés dans la région, et avec qui j’ai gardé contact.
Bon, tu y penses, et tu me tiens au courant. Je suis sûre que ce serait super sympa et surtout très agréable.
Je vais te quitter sur ces quelques lignes, que j’ai pris plaisir à t’écrire. Je reste dans l’impatience de te lire.
Je t’embrasse affectueusement. A bientôt.
Angi

Voilà qui est fait. S’il savait... tout ce qu’il réveille en moi. Je meurs d’envie de le revoir. Envie, oui, c’est ça. Le fait de le lire me replonge dans le passé, et le passé me fait tout à coup un drôle d’effet. J’ai des frissons partout, mon cœur s’emballe un peu. Oh, ce n’est pas possible ! Je ressens une chaleur au bas de mon ventre, mon bassin se fait impatient. Ce n’est pas possible, pas après toutes ces années. Impossible que mon corps le réclame, pas comme ça, pas là, pas maintenant. Il faut que je me calme, que je sois raisonnable. Raisonnable, je ne l’ai pas toujours été. Il ne peut pas imaginer ce que je faisais quand mon désir pour lui était trop fort, je m’isolais un bon moment prétextant n’importe quoi, pour me soulager de ce désir qui devenait parfois insurmontable. Je commençais par me caresser, je l’imaginais près de moi, et prêt à tout pour me donner le plaisir qui me consumait.
C’est curieux comme l’envie se fait de plus en plus présente. Il faut que j’arrête d’y penser, François ne va pas tarder. L’envie est trop forte, il faut que je relâche, je vais m’allonger un instant en écoutant un peu de musique, et ça passera comme à chaque fois que cela me prend. Mais aujourd’hui, ça ne passe pas, j’en ai trop envie. Qu’est-ce qu’il m’arrive...? Ma main caresse mes seins, elle passe sous mon soutien-gorge. Je pince mon bout qui se durcit. Mon autre main glisse dans mon slip, il est tout humide. Oh non, je ne peux pas rester comme ça, il faut que je me change, que je me rafraîchisse. Le slip est enlevé, je me lève pour me rendre à la salle de bain. Et puis non, j’ai trop besoin d’un câlin, d’un moment de douceur sur mon clitoris. Je vais me caresser, oui, je le fais. Mes doigts sont habiles et connaissent cette partie intime de mon anatomie de femme. Je me caresse doucement, puis plus rapidement, je frôle, j’effleure, je touche. J’aime ce désir qui grandit au fil de mes pensées pour Julien. Oh, Julien, si tu savais depuis combien de temps j’attends. Et, tu es à nouveau là, dans mon esprit, mes doigts remplacent à nouveau les tiens, et ça me fait du bien.
Les va-et-vient de ses doigts imposent à mon bassin des mouvements plus langoureux, plus intenses. Je me cambre, j’écarte les jambes. Un doigt puis deux me pénètrent. Le plaisir monte encore. J’abandonne cet antre, et mes doigts reviennent se positionner à l’endroit le plus sensible de mon bouton enflammé. Je le connais cet organe, et je sais ce qu’il réclame. Il veut la même chose que mon esprit en ce moment. Et, je lui donne par mes caresses incessantes depuis quelques minutes, ce qu’il attend. Ma jouissance naît alors dans des gémissements que je dissimule dans l’oreiller. Mes cuisses enferment mes doigts posés sur mes grandes et petites lèvres.
Et, c’est bon, ce plaisir solitaire me transporte loin, à des kilomètres d’ici... vers Paris... vers Julien...
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