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Actes manqués

Chapitre 3

Non-dits

Erotique
Paris, le 12 septembre 2004,

Ma chère Angi,

La date de "mon concert" est le 31 octobre. Si tu avais lu la date sur les billets que je t’avais envoyés, tu l’aurais vue. Je vois que tu es toujours un peu tête en l’air. Ce n’est pas grave et ton étourderie nous a aussi valu des fois de franches parties de rigolades. Comme quand tu avais oublié les clés de ta voiture à l’intérieur de celle-ci et que nous avions dû dormir sur la plage en attendant que le dépanneur veuille bien venir à la première heure nous dépanner. Si tu connais encore les copains, c’est une excellente idée de les convier. Dis-moi combien de places tu as besoin ? J’espère que tu viendras. Ton ami aussi. Il a de la chance l’heureux homme. Une femme si adorable que toi doit avoir un homme tout dévoué non ?
Tu me parles d’un de nos amis que tu avais aimé en secret... Pourquoi ne m’en as-tu jamais parlé ? Nous nous disions tout je croyais. Tu peux me dire qui c’était maintenant... Norbert ? Jean-Paul ? Je suis un peu jaloux. Je pensais à l’époque que seule notre amitié comptait pour toi. Je me suis trompé, mais ce n’est pas grave, l’essentiel est qu’on se revoit au moins une fois et puis qui sait si nos chemins se recroiseront ? Nous verrons bien.
Je t’embrasse et j’attends ta réponse.
Julien

Je suis un peu déçu et désabusé. Elle m’a menti... au moins par omission. Elle en aimait un autre. J’ai bien fait de ne rien tenter, je me serais pris un râteau. Et puis, elle n’est plus seule. Je crois que je vais la revoir rapidement ce soir-là, avec les autres, et puis je continuerais mon chemin en la laissant avec son homme. Je ne sais pas, mais le savoir me fait mal. Elle ne m’appartient pas, mais j’ai l’impression de l’avoir perdue.
Je crois que je vais finalement revoir Sophie.Sophie... Celle qui attend depuis 5 ans maintenant que je veuille d’elle. Je le sais sans le savoir officiellement. C’est sa sœur qui me l’a dit. Elle est gentille, dévouée, attentionnée et terriblement amoureuse de moi. C’est peut-être la femme qu’il me faut pour gérer un peu ma vie de saltimbanque. C’est décidé, ce soir-là, j’y vais avec elle et je lui présenterais ceux qui ont compté pour moi. Et j’en profiterais aussi en fin de soirée pour enfin lui dire ce qu’elle attend depuis si longtemps...
* * *
* *
*

Je lis et relis depuis dix minutes son dernier courrier. Je trouve ses mots plus froids, il me semble plus distant. Cela ne me plaît guère, je n’aurais pas dû lui parler de François. Et pourtant, il va bien falloir que je le fasse, c’était son meilleur copain, celui qui l’accompagnait dans ses « virées » comme il disait. Bon, de toute façon, maintenant c’est trop tard. Cette lettre m’agace. Il n’a pas compris que c’était de lui dont je parlais, le jeune homme secret, c’était lui. Oh, la la, mais qu’est-ce qu’il pense de moi ? Norbert, Jean-Paul... tout sauf ces deux-là. En tout cas, il est un peu « jaloux », et quelque part, ça me plaît, en espérant qu’il me dise la vérité. J’aimais quand une pointe de jalousie pointait sur son visage, je voyais bien que mon amitié pour lui devait être exclusive ; en tout cas, pour moi, elle l’était. Je devais être trop maladroite pour qu’il le comprenne.
Je viens de me rendre compte que je ne lui ai pas encore parlé de mes activités. Et, mon métier... il ne sait pas ce que je fais. Quand il est parti, j’étais en FAC de médecine. Mais ça ne me plaisait pas, alors j’ai abandonné mes études, et j’ai continué la danse en faisant de petits boulots. Jusqu’au jour où la paie ne me suffisait plus, il a fallu que je trouve un « job » qui me rapporte plus, et qui me plaisait par la même occasion. La danse me coûtait trop cher, et il n’y a que ça qui m’intéressait. Alors, j’ai postulé dans une boîte de strip-tease, et ça fait quelques années que je suis devenue « une danseuse exotique ». Lui qui me connaissait timide, il ne va pas être déçu. Bon, je ne vais pas lui dire où je travaille, je vais juste lui dire que je fais de nouveau de la danse, et que je suis très attirée par le côté artistique. Oh, et puis non, tout compte fait, il ne me demande rien alors je ne lui en parlerais pas. S’il se fait plus curieux, j’aviserais à ce moment-là !
Et, les dates de concert... Zut, je bosse ces soirs-là... Il faut que je vois le patron de la boîte, il faut que je lui demande un soir de congé. Pfouuu !! Je le connais, il ne voudra pas me libérer, il a besoin de toutes ses danseuses sur scènes. Et, Mélodie qui est en maladie... C’est mal barré, il va vraiment falloir que je fasse preuve d’ingéniosité. Bon, de toute façon, il viendra sûrement accompagné, avec le succès qu’il a, et sa libido débordante, je ne m’attends pas à le voir seul. En tout cas, il n’en parle pas ; s’il venait accompagné, il me l’aurait sûrement dit.
Je commence à douter. Peut-être ne devons-nous pas nous revoir ? J’ai peur tout à coup. J’ai peur de lui faire mal, et je ne le veux pas. Je pense de plus en plus souvent à lui, il me manque terriblement. Je voudrais tant que cette soirée se passe bien, qu’on se retrouve enfin, même si ce n’est que pour quelques heures, ce n’est pas grave, enfin, je crois... J’ai envie de ressentir les émotions qui me traversaient quand il était près de moi, quand j’étais dans ses bras. J’aurais dû faire le premier pas, il y a plus de dix ans. On n’en serait peut-être pas là. Tout aurait pu arriver, le meilleur comme le pire. A quoi bon se torturer l’esprit, il ne me voyait pas avec les yeux de l’amour, mais seulement avec ceux de l’amitié. Dommage...
Bon, je vais lui répondre...
Cannes, le 18 septembre 2004

Cher Julien,
C’est très gentil à toi de nous proposer d’autres billets, mais ce n’est pas nécessaire. Ils ne pourront pas venir aux dates données. Certains seront partis, et les autres ont des obligations familiales. Je t’expliquerais plus tard, ce serait trop long par courrier. En ce qui me concerne, je crois que je pourrais me libérer, et mon ami sera certainement présent. Je vois que tu t’inquiètes de ma vie sentimentale. Sois rassuré, c’est quelqu’un de très gentil. Dévoué, il ne faut pas exagérer, mais bon, je suis heureuse avec lui. Et, c’est ce qu’il y a de plus important. Je suis un peu surprise de ta réaction concernant mon petit amour secret. Je croyais que mes amours à l’époque ne t’intéressaient pas. C’est pour ça que je ne t’en avais pas parlé. En tout cas, je peux te dire que ce n’était ni Norbert ni Jean-Paul. Mais au fait, tu avais remarqué qu’ils me tournaient autour ? Tu ne m’en as jamais parlé... Toi aussi, tu m’as fait des cachotteries.
Tu sais finalement, je n’ai pas trop changé. Je suis toujours aussi étourdie. Que veux-tu, il y a des défauts qu’on ne corrige pas. En tout cas, la nuit sur la plage était mémorable. Heureusement que c’était en juin, sinon, ils auraient pu nous retrouver morts de froid. Quelle idée, ce jour-là, d’aller faire le bord de mer, une de tes brillantes idées comme à chaque fois. Au fait pourquoi m’avais-tu emmenée si loin ? Parce que si je me souviens bien, nous étions à plus de dix kilomètres de la civilisation. Tu étais tellement furieux contre moi, que j’en avais oublié de te demander la raison. Peut-être me le diras-tu ? Si tu t’en souviens encore, naturellement.
Je te quitte sur ces quelques lignes... Je t’embrasse tendrement.
Angi

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La Rochelle, le 26 septembre 2004,
Ma chère Angi,
Ça y est. La tournée a commencé. Depuis le début de la semaine. Nous étions lundi à Angers, mardi et mercredi à Nantes et aujourd’hui à La Rochelle. Nous serons demain à Royan et les deux soirs du week-end à Bordeaux. Je suis content que tu puisses te libérer avec ton ami. Au fait, c’est juste ton petit ami ou ton mari ? En ce qui concerne ta vie sentimentale, je suis content que tu sois heureuse avec lui. Tu me parles de ma réaction quant à ton petit amour secret. Bien sûr que tes amours à l’époque m’intéressaient...
Tu sais...Je ne sais pas comment te le dire, mais à l’époque, tu ne m’étais pas indifférente et je ne te l’avais jamais dit. Je pense que tu peux comprendre en lisant cela qu’effectivement tes amours m’intéressaient. Je n’ai jamais osé, car tu nous voyais comme des amis et je dois dire que certaines filles avec lesquelles je suis sorti à l’époque...
Je ne l’ai fait que pour te prouver... maladroitement... que j’avais de l’expérience et que je pouvais rendre une fille heureuse. Et j’avais failli te le dire lors de cette soirée sur la plage que tu m’as remémorée dans ta dernière lettre.
Mais c’est du passé et tu es heureuse maintenant. Je le suis presque moi-même, car je côtoie en ce moment une femme adorable et je crois que je ne vais pas tarder à craquer bientôt. Tu vois... je te dis encore mes secrets. Comme au bon vieux temps. J’ai hâte de te retrouver pour que nous puissions rediscuter de tout cela comme avant.
Je te présenterai Sophie à ce moment et j’espère que vous pourrez être amies... Qui sait ?
Je t’embrasse et je te serre dans mes bras... comme avant sur ce canapé.

JulienPS : J’espère que ce que je t’ai dit de mes sentiments passés ne t’a pas choquée. Parce que quand on a une amie comme toi, on n’a pas envie de la perdre.

Ben voilà. Je lui ai dit. Ça faisait longtemps que je le voulais, mais je n’avais jamais osé. J’espère qu’elle ne s’en offusquera pas. En tout cas, c’est dommage, car elle était tellement tout ce que j’avais toujours désiré. Un corps parfait, de nageuse... et une complicité à toute épreuve. Une femme comme on en croise rarement dans sa vie. Mais elle est prise et je dois la laisser être heureuse. Mon heure est sans doute passée et les plats ne repassent pas deux fois comme le disait mon grand-père.
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Nous sommes en octobre et je n’ai plus de nouvelles. La grève des postes n’arrange pas la distribution du courrier. Cela fait deux semaines que je ne reçois plus de lettre. Il me manque tant ! Je ne vais pas lui écrire maintenant ; dans moins de dix jours, il sera en concert dans la région.
Je n’en peux plus d’attendre. Si au moins, je savais où le joindre ! Dire qu’il ne m’a même pas donné le numéro de son portable. Au moins, j’aurais pu entendre le son de sa voix. En attendant, je ne cesse de relire ses lettres. Et, plus je les relis, plus je pense à lui. Je n’aurais jamais cru qu’il m’attirerait toujours autant après toutes ces années d’absence.
Comment vais-je faire ? Ce n’est vraiment pas de chance, les soirs de concert sur Cannes, je ne pourrais même pas le voir, je travaille. Mélanie est en arrêt pour encore un mois, et pas moyen de lui trouver une remplaçante.
Pourquoi occupe-t-il toutes mes pensées ? Même quand je suis avec François, c’est lui que je vois, c’est lui que j’imagine. C’est terrible et doux à la fois... Quand François m’embrasse, ce sont les lèvres de Julien qui me dégustent ; quand il me caresse, ce sont les mains de Julien qui me frôlent, qui explorent mon corps. C’est troublant... l’excitation ne naît que si mes pensées volent vers Julien. Et, il me suffit de penser à lui, pour que mon cœur s’emballe. Cela fait bien longtemps que mon cœur n’avait pas battu la chamade ainsi.
Je ne peux pas me voiler la face plus longtemps. Je ne peux plus me mentir, mon amour pour lui a grandi.
C’est décidé, je vais regarder en fonction de mes soirées libres, et je vais me rendre à l’un de ses concerts sur Marseille ou Toulon. Les dates doivent être sur le Net. Il faut à tout prix que je le revois au moins une fois, au moins un soir, et qui sait peut-être que je trouverais enfin le courage de lui avouer mes sentiments. Enfin lui dire que je l’aime depuis toujours. Il faut que je tente ma chance maintenant. Après il sera malheureusement trop tard... François m’a demandée en mariage et je ne me suis pas encore décidée.
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Enfin, j’ai pu me libérer. Je suis sur l’autoroute qui me mène à Toulon. Ce soir, dans trois heures, il passe au zénith. J’ai un sacré trac. Il faut que je trouve les mots pour lui dire. Il faut qu’il sache, je lui cache la vérité depuis trop longtemps.
Mais pourquoi, ne l’ai-je pas fait avant ? Quelle idiote, je fais. J’ai l’air fine... Je vais débarquer sans crier gare, me poster devant lui et tout lui déballer ? Pas très romantique... ce n’est pas ce que je pensais autrefois.
Autrefois... J’aurais dû lui dévoiler mon amour quand nous nous sommes retrouvés sous la pluie, ce fameux soir où il m’avait emmenée au feu d’artifice. Je me rappelle la tête qu’il a faite quand je lui ai dit qu’il valait mieux s’y rendre à pied... Qu’est-ce que je m’étais moquée de lui, lui qui avait horreur de marcher, et manque de chance ce jour-là, il avait mis des chaussures neuves. Ses pieds étaient couverts d’ampoules !!!
Et, pour couronner le tout, on avait attendu deux heures pour rien. Un gros orage avait éclaté. Et, comme bien sûr, j’avais décidé de regarder le feu sur la plage, je n’avais pas trouvé de meilleure idée que de nous mettre loin des cafés. Tout ça, pour que nous ayons un peu plus de tranquillité.
Je me souviens des éclairs qui jaillissaient au-dessus de la mer, juste quelques secondes avant que ne gronde le tonnerre. J’adorais ça...ça me fichait une de ces peurs à chaque fois, et petite maligne que je suis, j’en profitais toujours pour me blottir dans ses bras. Et, lui, il n’y voyait que du feu... Feu qu’on n’a jamais vu, d’ailleurs !
J’ai bien failli ce soir-là... c’était trop beau sous cette pluie battante... on était trempé jusqu’aux os... mes vêtements me collaient à la peau, surtout le petit haut transparent... Je n’avais pas mis de soutien-gorge, il faisait trop chaud.
J’étais mignonne avec mon short bordé de dentelle qui dévoilait divinement le bas de mes fesses. Dire que je l’avais mis pour lui, et qu’il ne m’avait même pas regardée comme j’aurais aimé qu’il le fasse ! Je n’en pouvais plus de me coller à lui à chaque grondement de tonnerre. J’avais le bout de mes seins qui pointaient, et je ne faisais rien pour le cacher. Mon bassin se collait du mieux qu’il pouvait à lui, et à chacune de mes approches plus torrides, il se reculait. J’aurais aimé à ce moment, qu’il me regarde dans les yeux et que sans un mot, il ose enfin m’embrasser. J’aurais aimé qu’il me fasse l’amour toute la nuit sur cette plage, sous cette pluie battante. Qu’il me prenne en douceur, qu’il m’enlace tendrement, qu’il me murmure dans ses soupirs que j’aime entendre, les mots qu’il ne m’a jamais dit.
Oh... Julien, pourquoi ne m’aimais-tu pas comme je t’aimais ? Pourquoi ne m’as-tu pas désirée comme je te désirais ? Et comme je te désire encore ? J’étais si malheureuse... et tu n’en savais rien... Le pire, c’est qu’aujourd’hui, je t’aime encore... et tu ne le sais toujours pas ; tu ne t’en doutes même pas ! Pourvu que je te revois ce soir... Mon cœur est tien depuis toujours... Mon corps n’attend que tes étreintes d’amour, et pas d’amitié, mes lèvres n’attendent que les tiennes pour se faire plus désirables que jamais... Mes doigts ne veulent que se mélanger aux tiens... J’ai tant attendu... Je t’ai tant attendu... Julien, je t’aime... Par pitié, ne me repousse pas, ne m’ignore pas ce soir.
Plus qu’une heure de route et j’y suis. L’autoroute est tranquille ce soir. Il n’y a pratiquement pas de voitures pour freiner mes envies de conquête.
OH !!! MAIS... QUOI... ENCORE ???????Mais ce n’est pas vrai, non, pas ça !!! Pas ce soir !!! Pas maintenant !!! Pas si près du but !!! Et, mince alors !!!!! J’ai oublié de mettre de l’essence !!!! Quelle étourdie !!! Mais pourquoi je n’y ai pas pensé !!! Et la prochaine station est à des kilomètres !!!! Ce n’est vraiment pas de chance !! Je vais encore tout faire rater !!
Ma vie n’est qu’une pièce de théâtre de mauvaise qualité, elle n’est faite que d’actes manqués... Le temps que je trouve de l’essence, que je revienne, et que je reprenne la route, le concert sera terminé ! Tant pis, je tente ma chance. Après tout le voir jouer sur scène n’est pas si important. Je le verrais après le concert, j’arriverais bien à le voir dès sa sortie du Zénith, je l’avais fait pour Jean-Jacques Goldman. Il n’y a aucune raison pour que je n’y arrive pas ce soir ; en plus, à l’époque, je n’avais pas du tout la même motivation.
Bon, 23h15... J’y suis... Pas trop tôt... Ah, super un groupe de fans... Il est là... Je le vois... Je vais y arriver... Ah !!! Mais ce n’est pas possible !! Mais qu’est-ce qu’elles ont toutes ?? Poussez-vous !!! Laissez-moi passer !!! JULIEN !! JULIEN !!!JULIEN !! C’EST MOI ANGI !!! OUH OUH OUH !!!! PAR ICI, REGARDE PAR ICI !! Je me tue la voix pour rien !!! Il faut à tout prix que je l’approche... Je vais y arriver... Encore quelques pas... Ça y est, j’y suis presque...
Je stoppe tout net !!!! Mais c’est qui cette nana ? Je la connais !!! Et pourquoi elle l’embrasse comme ça devant tout le monde ? Et pourquoi, il se laisse faire ? Non, mais c’est un véritable cauchemar... Je la reconnais... C’est la nénette du magazine... Oui, mais oui, c’est cette Sophie !!! Celle qui lui court après en public !!! C’est la fille de ce réalisateur...
Tiens... Il n’y a presque plus de bruit... Les fans se sont tus... Mais qu’est-ce qu’il dit ? Oh !!!! Mais arrête de tousser toi, je n’entends pas ce qu’il dit !!! Hein ? Quoi ? Mais qu’est-ce qu’il raconte ? Excusez-moi... Qu’est-ce qu’il a dit ? La fille de devant se retourne et me regarde l’air dépité. Et elle me répond. Je distingue à peine sa voix, les fans se sont remis à crier. Il me semble avoir entendu le mot "MARIAGE ? " Oui, c’est ça... J’ai bien entendu... Elle a dit "mariage..." Oh, non... Pas ça...
C’est trop tard... C’est fini pour moi... C’est sûr, ils l’ont annoncé en public. Je reste transie de désespoir au milieu de cette foule qui se déplace, et qui petit à petit m’éloigne de lui... De toi Julien... Julien mon amour... mon ami... mon amant... que tu n’auras jamais été... Au revoir... Adieu... Je t’aime... Et je m’en vais, je m’efface pour toujours... A jamais...
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