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Actes manqués

Chapitre 7

Révélations

Erotique
Son choix sur la danseuse est... Sophie. Car même s’il a pu apprécier la danse d’Angi, il ne peut se permettre de la choisir. Deux raisons l’en empêchent. Les couples alors se forment :
— Loïc et Sophie.— Paul et Vanessa.— Didier et Marie.— Laurent et Angi.— Franck et Laura.
La répétition commence. Trois couples sortent du lot dès les premières répétitions : Loïc et Sophie, Laurent et Angi, Franck et Laura. Les deux autres couples ont un peu de mal à suivre, mais avec du travail, ils devraient y arriver. Plusieurs jours se passent. 8h / 19h répétitions / échauffements /sports / chorégraphie. 20h / 21h repas en commun pour souder l’esprit de groupe. Pour Angi, retour avec Sophie et Julien tous les jours vers 21h30 / 22h. Pour tous les trois, pas de sorties, car tout le monde est fatigué. Les samedis et dimanche, après-midi de repos.
Ce soir-là, Angi va se coucher tôt et Julien prend sa douche. Sophie alors, telle une chatte, entre doucement dans la salle de bains. Elle se brosse les dents et voit dans le reflet du miroir, son Julien nu. Elle sent l’excitation monter et doucement se déshabille. Elle se glisse alors sans bruit dans la douche et vient se plaquer dans son dos... sous l’eau ruisselante.
Je suis surpris... Je ne l’avais pas entendue arriver... Mais ses mains sur mon corps, ses seins dans mon dos m’excitent... Mon sexe se réveille... flatté par les mains de ma chère Sophie qui sait y faire... Je ferme les yeux... Je savoure...
Et là, dans l’ouverture de la porte entrouverte, je vois l’œil d’Angi qui nous regarde. Un œil surpris... car à cet instant, elle voit que je la vois. Alors elle s’éclipse vite.L’excitation est retombée par cette vision. Sophie est désappointée, mais je lui réponds que je suis fatigué et je lui laisse la douche. Je me rince, m’essuie et réfléchis à tout cela. Je sors de la salle de bains et me dirige vers la porte de la chambre d’Angi... pour m’excuser ? Pour voir sa réaction ? Je ne sais pas. Je sais juste que je suis devant sa porte et le parquet qui craque un peu m’a peut-être trahi. Je reste 30 secondes là... bêtement debout devant sa porte close, hésitant. Et là... Sophie m’appelle pour quelque chose d’insignifiant sans doute. Je rebrousse chemin et reviens dans notre chambre.
Sophie est entreprenante ce soir-là. Mais je prétexte la fatigue pour ne rien faire. Je pense à Angi... et à son corps de rêve quand elle avait dansé avec Loïc. Je ne peux chasser cette idée et m’endors ensuite, la tête peuplée de danses et de douches où Sophie, Angi, Loïc et moi-même mêlons nos envies et nos corps.
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Une semaine est passée. J’ai libéré l’ensemble de la troupe pour le week-end, et Angi est rentrée faire du ménage dans son ancienne vie à Cannes m’a-t-elle dit à cette occasion. Nous revoilà donc tous là lundi matin. Mais ce matin, certains sont démotivés. Ils ont trop profité de ces deux jours et ne se sont pas reposés. Laurent, Didier et Marie. Laurent danse mal avec Angi qui essaie de le guider, mais en vain. Le roulé et cette valse moderne ne sont pas du tout à mon goût. Je laisse les autres couples s’entraîner, et je montre à Laurent. Je pose mes mains sur la taille d’Angi qui frissonne à mon contact. Puis nous lui montrons.Les premiers pas, nous agissons en professionnels. Mais après peu de temps, je suis bien et je prends plaisir à danser avec elle. Ceci me rappelle la seule fois où nous étions allés danser au bal. Je la regarde et je lui dis doucement :
— Tu te rappelles ?
Elle acquiesce d’un mouvement de tête.
— Je suis bien, tu sais.

Et là, doucement, nos corps se rapprochent et je sens les pointes de ses seins sur mon torse. Une bouffée de chaleur m’envahit. Mais je dois arrêter la démonstration pour Laurent. Alors j’arrête là et je la rends à Laurent pour la suite de la répétition. A midi, à table, Angi se met à côté de moi. Je la sens un peu rosissante. Sophie est à deux places de moi, en grande discussion avec Loïc sur un enchaînement.Elle peut alors me parler librement...
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Il est près de moi, et je sens son genou près du mien. Parfois il me frôle, mais le sent-il au moins ? J’ai le cœur qui bat vite, heureusement que personne ne l’entend. Qu’est-ce que je pourrais bien lui dire ? J’attends depuis longtemps, mais ce n’est ni l’endroit ni le moment. Bon, je ne peux pas rester silencieuse comme ça pendant tout le repas. C’est vrai que j’ai aimé quand il a dansé avec moi. Mon corps se sent si bien dans ses mains, elles sont douces. Et dire que c’est Sophie qui en profite. Elle en a de la chance. Je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas eu le rôle principal. Loïc et moi, on est fait pour danser ensemble... ça a ses avantages de coucher avec le producteur. Non, il faut que j’arrête de penser comme ça ! Je ne dois pas être aussi bonne qu’elle. Oui, c’est ça ! Bon, pensons à autre chose !
Mais de quoi pourrait-on parler ? Du spectacle... Non ! Ça m’énerve, et en plus, il m’a mis le pire des partenaires. Je préférerais encore danser avec un manchot. Mais bon, c’est lui le patron ! De Sophie... Pas question, ça lui ferait trop plaisir ! De lui ? De nous ? Non, il vaut mieux oublier le « Nous ». Bon, et bien, il va bien falloir que je me lance.
— Quelle matinée ! Je ne pensais pas que cela demandait autant d’énergie. Ça va, tout se passe comme tu veux ?— Oui... des détails... mais bon avec du travail et de la rigueur, ça devrait aller. — Ton week-end s’est bien passé ? — Oui, on s’est reposé. — Ça a dû vous faire du bien de vous retrouver enfin seuls tous les deux. J’imagine que cela ne doit pas être facile pour votre vie de couple... La préparation du spectacle, le mariage, et... moi... au milieu de tout ça ! — Toi... Je suis content que tu sois là, et tu ne nous déranges pas. Tu peux rester aussi longtemps que tu voudras. Sophie t’aime beaucoup, tu sais !— Ah, tant que ça... Elle est sympa et elle semble très amoureuse de toi, ça fait plaisir de vous voir tous les deux.

Zut, je ne voulais pas dire ça... j’ai l’impression qu’on n’a plus grand-chose à se dire tous les deux. Difficile de se confier, de se dire les choses comme avant. J’ai le sentiment qu’il y a eu trop de silence, trop de non-dits. Je ne dois pas rester chez eux. Je ne veux pas les voir dans leur quotidien chez eux, ce n’est pas ma place. Bon, il faut que je lui dise que j’ai trouvé un petit studio tout près du théâtre. J’espère qu’il ne va pas s’en offusquer, mais je ne peux plus rester à les regarder tous les deux. Rien que de les voir enlacés, ou en train de se câliner, ça me donne le bourdon. C’est terrible, quand même, ils pourraient faire attention, surtout quand ils sont sur le canapé et qu’elle le caresse. Je n’arrive pas à me concentrer et ça me perturbe tellement que je suis obligée d’aller dans ma chambre.
Bon, maintenant, je me lance...
— J’ai trouvé un petit studio... — Ah, bon !!! Mais tu peux rester !!
Sa main s’est posée sur la mienne... Il la serre... C’est de plus en plus gênant. Il me regarde droit dans les yeux. J’ai l’impression qu’il veut me dire quelque chose. Non, arrête de rêver Angi !! Reprends-toi et enlève ta main, fuis son regard, et sois forte, refuse !
— Non, c’est gentil, mais je préfère avoir mon petit coin à moi ! Et tu connais le proverbe !! « Mieux vaut un petit chez-soi, qu’un grand chez les autres ». J’ai les clés demain en fin de journée. J’espère que tu pourras me libérer plus tôt.

Il ne répond pas. Il est songeur. J’en profite alors pour me lever de table et prétexter un coup de fil urgent à passer. Je me retrouve seule à l’arrière du restaurant, je suis sortie un instant pour respirer et me rafraîchir le visage. Je ne reste pas seule longtemps. Loïc m’a rejointe et semble vouloir discuter.
— Ça va, tu vas bien ? Tu as l’air embêtée ? — Non, ça va... La fatigue... Ça va passer, et la motivation s’est un peu envolée. En plus, il y a la dernière chorégraphie que je n’arrive pas à maîtriser. — J’ai vu...Ça ne passe pas avec Laurent ! — Et toi, avec Sophie ? Ça a l’air d’aller, non ?— Oui... Mais j’aurais préféré danser avec toi...
Une douce chaleur envahit mes joues peu à peu. Je rougis. C’est fou, l’effet qu’il me fait. Moi aussi, j’ai aimé danser avec lui, mais je ne peux pas lui dire.
— D’après toi, pourquoi ton ami Julien ne nous a pas mis ensemble ? — Je ne sais pas...

Il s’est approché de moi. Il vient déposer une main sur mon visage. Je ne sais pas si je dois le laisser faire ou l’arrêter. Je meurs d’envie qu’il m’embrasse. Il approche son visage doucement, je fixe ses lèvres ; elles sont si désirables... Il est à deux centimètres de ma bouche, à un centimètre... Il va le faire... fais-le... avance... embrasse-moi... NON !!! C’est pas vrai !!! Paul vient nous chercher. Il faut reprendre les répétitions. Quand nous arrivons à la table, Sophie et Julien sont enlacés et ils s’embrassent. Je sens une petite pointe de jalousie naître en mon for intérieur. Alors, je ne sais pas pourquoi, je saisis le bras de Loïc et je sors ainsi accrochée à son bras, avec un air décontracté qui laisse Julien perplexe !
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Je les vois sortir tous les deux... Et j’ai mal, car la voir avec un autre alors que je l’ai aimé... Est-ce que je l’aime encore... ? Oui je crois. Non j’en suis sûre. Ce soir, j’essayerais de lui parler de nous... comme avant. C’est sa dernière nuit à la maison.
Le soir arrive et je sens ces regards entre Elle et Loïc. Il n’a pas suffi que je les sépare... Et puis je n’avais pas le choix. Le spectacle est financé par le père de Sophie et je devais la choisir. Ou tout perdre comme crédit auprès de la profession, car il n’aurait pas supporté que sa fille ne soit pas la danseuse vedette. Et puis ma jalousie voulait les séparer.
Le soir arrive et Sophie et moi partons nous coucher... mais je dis à Angi que je reviens de suite pour lui parler. Elle est surprise, esquisse un sourire, me regarde et acquiesce d’un hochement de tête.
Sophie se couche et je lui dis que je viens de penser à quelque chose sur un enchaînement d’Angi et que je vais lui dire avant d’oublier demain. Elle marmonne déjà à moitié endormie et écrasée de fatigue.
Je redescends et m’installe à côté d’Angi. Ça me rappelle de drôles de souvenirs...
Je lui dis que...
— J’ai été content que tu viennes habiter avec nous. Je voulais te dire... Je t’ai vue à Toulon. Pourquoi n’es tu pas venue me voir ? — Je n’ai pas osé. Tu semblais si heureux dans l’annonce de ton mariage... — Tu sais... J’ai eu mal de ne pas te voir à Cannes... Tu n’as pas répondu à mes lettres.— En fait... Je ne les ai pas lues. Mon ex les avait déchirées avant que je ne les lise.—... — Pourquoi tu ne dis rien ? — Tu ne les as pas lues... aucune ? — Non. Aucune... Pourquoi ?
Elle me voit alors légèrement blêmir et s’inquiète...
— Julien... Qu’écrivais-tu ? — Je... — Julien, mon Julien à moi d’avant... dis-moi s’il te plaît... — Je te disais ce que je n’avais jamais osé te dire quand nous nous connaissions avant... —...—... — Quoi ????? — Que je t’aimais à l’époque, mais que je n’avais jamais osé te le dire... s’il te plaît, ne sois pas fâchée que je te le dise... —..... — Angi...? — Oui... — Tu as toujours été une femme merveilleuse. Et je ne pouvais pas ne pas tomber amoureux de toi à ce moment. Notre complicité me comblait tant. — Moi aussi notre complicité me comblait. — Et... J’ai vu que tu semblais plus proche de Loïc... s’il te plaît, sois un peu discrète si tu dois sortir avec lui. Car ça me ferait encore un peu mal sans doute... Et je n’aimerais pas te perdre à nouveau. Par contre, qui que tu choisisses, je te souhaite d’être heureuse.
Elle me regardait et je voyais ses yeux s’emplir de larmes. Alors je la pris dans mes bras et nous sommes restés de très longues minutes l’un contre l’autre. Serrés et confiants. Un peu de bonheur et de complicité retrouvée.
Puis je me tourne vers elle et lui dis :
— Je te laisse... Je vais me coucher. Mais je vais faire ce que je n’avais jamais osé avec toi... en souvenir du passé.
Et, avant qu’elle n’ait pu réagir, je l’embrasse doucement... La moitié de mes lèvres sur la joue... et l’autre moitié sur ses lèvres... des lèvres si chaudes que j’en suis tout bouleversé. Puis je me lève et la regarde en souriant. Je prends le chemin de ma chambre en lui disant simplement " Bonne nuit mon Angi adorée... "
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