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Actes manqués

Chapitre 8

Enfin !

Hétéro
Alors là, je suis sidérée, jamais il ne m’avait embrassée comme il vient de le faire. Rattrape le…Va le chercher…Va lui dire que tu l’aimes… Non…Il ne m’a pas dit qu’il m’aimait…Il a dit « je t’aimais à l’époque… » ; Et Loïc, pourquoi me parle-t-il de Loïc… ? Il ne peut pas être jaloux tout de même, je suis une femme et moi aussi, j’ai des besoins ; lui, il a ce qu’il faut. Il est avec Sophie. Ils vont se marier. Si ils se marient, c’est qu’ils s’aiment ? Oh, la la, tout s’embrouille dans ma tête.  Je crois qu’il a trop de pression, il a juste besoin d’une amie, quelqu’un avec qui parler, quelqu’un sur qui se reposer. Oui, c’est ça, comme avant !  Je vais me coucher…j’ai mal à la tête !  Le lendemain, la journée est assez morose ; les répétitions sont de plus en plus difficiles. Et Angi, n’a qu’une hâte, celle de rentrer dans son petit meublé. Julien n’a pas cessé de la regarder toute la journée, et Loïc aussi. Sophie commence à se poser quelques questions, mais elle est bien trop préoccupée par la chorégraphie qu’elle n’arrive pas à effectuer pour se laisser distraire. Angi quant à elle essaye de ne pas s’énerver contre Laurent., et toute la journée, elle ne cesse de lui répéter «  Mais ce n’est pas possible, un pingouin ferait mieux que toi. »  Oh, c’est bientôt l’heure, je vais pouvoir m’en aller et filer à l’agence. Julien accorde quelques heures de répit à tout le monde. Tant mieux, je n’en peux plus, j’ai vraiment besoin de souffler.  En fin de soirée, Angi a enfin les clés. Il pleut…pas malin, si j’avais su qu’il pleuvait si souvent à Paris, j’aurais acheté un parapluie. Elle arrive au coin de la rue et tombe nez à nez avec Julien.  — Mais qu’est ce que tu fais là ? Sous la pluie ? Mais tu es malade, tu vas attraper la mort !  Et où est Sophie ? — Elle est rentrée, Paul l’a raccompagnée. Je t’attendais… — Comment savais tu où me trouver ?  — Ce n’était pas difficile, c’était le seul meublé prés du théâtre qu’il restait à louer ! — Attends, on va rentrer au sec.  Angi tente de trouver la bonne clé pour accéder à l’entrée de l’immeuble. Mais elle est si nerveuse et si maladroite que le trousseau tombe dans une flaque d’eau. Elle se baisse alors pour le ramasser, et Julien se baisse au même moment. Et là... Le temps se suspend… Là sous la pluie battante…Ils se regardent, ils se regardent intensément ;  ils ne voient pas la pluie, ils ne voient pas les gens qui courent dans tous les sens pour se mettre à l’abri, ils ne sentent même pas les voitures qui les éclaboussent en passant. Ils sont seuls au monde.  Ils sont accroupis l’un en face de l’autre…Pas un mot, juste des regards, juste deux cœurs qui battent au même rythme que le clapotis des gouttes de pluie au contact du sol, au contact des flaques, deux respirations qui s’accélèrent, deux corps qui se relèvent ensemble, des mains qui se cherchent, deux visages qui s’approchent, deux bouches qui se désirent, deux regards qui se fondent…et dans l’éclat d’un éclair suivi d’un coup de tonnerre, leurs lèvres se scellent. Ils s’embrassent sous cette pluie, sous cette orage qui ne cesse de gronder, dans le froid d’un hiver parisien. Ils sont enlacés, ils s’embrassent amoureusement, tendrement. Un baiser qui dure et dure,  car le temps s’est arrêté, la terre a cessé de tourner. Parfois un éclair illumine cette scène, un acte de leur vie qui aurait dû arriver, il y a bien des années.

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Ils sont là, dans la clarté des lampadaires. La pluie s’abat sur eux comme si elle voulait les arrêter, les éclairs illuminent ce ciel sombre, le tonnerre gronde de plus en plus fort, on dirait que le ciel va leur tomber sur la tête, on dirait que cette étreinte déchaîne encore plus les enfers. Mais rien ne les dérange, ils en avaient tellement rêvé tous les deux, ils avaient tellement attendu ce moment, que plus rien ne semble les arrêter.   Leurs bouches ne se quittent plus, leurs corps sont collés, rien ne pourrait les séparer. Deux corps soudés l’un à l’autre, non, deux amants car sous ces trombes d’eau, leur désir réciproque s’enflamme, ils viennent réchauffer l’atmosphère qui est glaciale.
Leurs corps se réclament l’un à l’autre. Leurs mains se caressent, leurs langues se mélangent, leur baiser est de plus en plus fougueux. L’excitation monte, la température monte. Julien a passé sa main sous la jupe d’Angi, et Angi aime sentir cette caresse qui monte entre ses cuisses. Elle écarte les cuisses pour l’aider à monter plus vite. Elle cherche le bouton du jean de Julien, le trouve et déboutonne un à un cette série de boutons qui l’empêchent d’accéder facilement au pénis de Julien qui est dur, qui durcit de plus en plus. Ça y est le jean est déboutonné, il n’a pas résisté longtemps à l’habileté des mains de cette danseuse qui ce soir, s’offre une danse pluvieuse, une danse orageuse.

Julien l’attrape par les cuisses et la plaque contre le mur trempé de l’immeuble. Sa jupe est complètement relevée, le jean et le boxer de Julien sont baissés de moitié. Angi est toute excitée, son sexe est humide et elle a envie que celui qu’elle aime depuis des années, se décide à la pénétrer. Julien est dans le même état qu’elle, trop longtemps qu’ils attendent ce moment, trop longtemps qu’ils se cherchent sans jamais se trouver. Et, enfin, ce soir, ils se trouvent. Ils sont beaux, ils sont complètement fous, fous d’amour l’un pour l’autre, fous de désirs qu’ils ne contrôlent plus. Et plaquée contre le mur, Angi gémit, elle lève les yeux au ciel, Elle a senti Julien qui est entré en elle. La pluie vient humidifier son visage qui rosit sous tant de plaisir. Il fait des va et vient dans l’antre de celle qu’il aime depuis toujours. Ils sont excités, ils n’en peuvent plus d’attendre, ils ont envie de jouir, de jouir ensemble, de jouir de plaisir sous ce déluge. Et dans un assourdissant coup de tonnerre, Angi et Julien au sommet de leur excitation et sous les mouvements incessants de leurs bassins, jouissent enfin. Leurs gémissements de plaisir se confondent avec les grondements du tonnerre comme si le ciel avait voulu les cacher aux yeux du monde entier.  Merveilleux, intense, majestueux,  magnifique acte d’amour, qui vient de se dérouler un soir d’hiver dans une rue parisienne seule témoin de cet acte trop souvent manqué et, qui, ce soir s’est enfin réalisé.  

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Alors,je sens son souffle dans mon cou et elle me dit ce que j’ai attendu depuis si longtemps... "Je t’aime Julien... Je t’ai toujours aimé... désiré... Oh mon amour... " "Je t’aime aussi mon Angi... Tu m’as tellement manqué... Je n’ai jamais vraiment cessé de penser à toi..."  Les minutes de bonheur s’écoulent... Mais nous sommes trempés et nous commençons à grelotter... Alors nous nous rhabillons et je lui dis : " Viens chez moi pour prendre ta douche et te réchauffer. Et après on reviendra finir ton installation. "Elle monte alors prendre un sac avec du change pendant que je pars chercher la voiture. Là, j’appelle Sophie.  "-Sophie ? — Oui ? — J’ai pris la flotte sur le trajet et je suis trempé comme une soupe. Je passe chez moi me doucher et prendre un bon grog car je crois que j’ai attrapé la crève. Je reste chez moi ce soir. Si je suis malade, je ne vais quand même pas te filer ma crève. Ça serait dommage. On n’a pas besoin de notre vedette malade surtout vu le retard qu’on a pris dans les répets. — Tu as raison. Repose toi. Je t’embrasse et je t’aime. -Je t’embrasse aussi. — Bonne nuit. — Bonne nuit." Puis je passe reprendre Angi qui m’attend sur le trottoir. Nous filons chez moi. C’est la 1ère fois qu’elle y vient. J’ai un grand appartement et elle le trouve magnifique. Et elle est toute heureuse en reconnaissant une photo de nous deux au mur au milieu d’autres. — " C’est là que j’affiche les photos qui représentent les meilleurs moments de ma vie. "  Et je prends alors mon appareil et je prends Angi dégoulinante en photo... — " Celle ci aura une place de choix... " Angi rit et dit se trouver surement très moche comme cela. Je la rassure et part chercher un peignoir et une serviette. Je vais la déshabiller et la sécher moi même avant sa douche...
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