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Adeline petite soeur

Chapitre 9

Un nouveau départ

Inceste
Quelques mois passèrent et nous recommencions tant et plus tout ce que nous avions déjà expérimenté avec Adeline. L’unique bémol de tout cela est que, parallèlement à notre ascension amoureuse et sexuelle, s’accentuait le déclin de la santé maternelle. Elle nous quitta un dimanche, emportée par la maladie, en s’endormant pour la dernière fois sur son lit. Adeline était effondrée, et malgré ma force, mon rôle, j’eus bien du mal à supporter tout le poids de ce drame familial. Bien qu’adultes, nous étions orphelins. Le jour de l’enterrement, et même si nous étions entourés, nous étions seuls. Adeline blottie dans mes bras, anéantie, en pleurs, tenait à peine debout. Je tentais de rester de marbre, mais ce ne fut qu’en surface bien sûr. On peut être aussi heureux que possible, connaître l’effusion d’un amour inconditionnel, ce n’est rien comparé à la douleur qu’on ressent en de telles circonstances, rien comparé à celle de la personne qu’on aime et pour qui on ne peut rien, si ce n’est être là.

Une fois tout le monde parti, nous restâmes encore quelques instants à nous recueillir. Ma petite sœur me demanda alors : « On va faire quoi maintenant ? ». La regardant sans trop savoir quoi lui répondre, je ne trouvais que ces simples mots : « je pensais déménager. Rester ici ne nous apportera rien de bon. Qu’en dis-tu ?— Et on ira où ? Tu as ton boulot, tu ne peux pas partir comme ça.— Ne t’inquiète pas pour moi, je trouverai une place ailleurs, ce n’est pas un problème. Je te demande d’y réfléchir ma chérie, je ne prendrai pas cette décision seul, nous devons la prendre ensemble, il faut qu’on tourne la page.»Puis m’adressant à notre mère de façon presque automatique : « Ne m’en veux pas maman, mais il le faut. Je veillerai sur Adeline et je te promets qu’il ne lui arrivera rien, quoi que nous décidions ». Nous nous embrassâmes alors devant la dernière demeure de notre mère, non comme un défi envers elle mais plutôt comme un ultime engagement d’amour, comme un serment qui ne saurait être rompu.
Nous avions laissé l’année dite scolaire se terminer. En parallèle, j’avais prospecté puis trouvé une place pour mon boulot dans un autre département, et également un appartement dans une petite résidence. Profitant d’une semaine de vacances un petit mois avant tout changement, j’avais emmené Adeline avec moi pour visiter les lieux, prendre la température du coin et rencontrer ma future équipe de travail. Les études d’Adeline étant terminées, elle pourrait, le cas échéant, se mettre également à la recherche d’un boulot dans ses cordes. Mais ni l’heure ni le moral ne s’y prêtaient pour le moment. Elle était toujours en proie à la tristesse et hantée par le décès de notre mère. Je ne parvenais pas à la sortir de cet enfer, et même si cela n’avait pas d’importance pour moi, nos relations intimes s’en étaient trouvées radicalement diminuées. J’y avais même mis un terme (temporaire) voyant bien que nous nous donnions l’un à l’autre plus pour se faire plaisir que par envie, et je ne pouvais accepter cette situation. Au fond de moi, et même si cela prendrait du temps, j’étais convaincu que partir, non nous détacher de notre région natale, serait la clé à tout ou presque. Encore fallait-il que mon impression s’avère fondée, et c’est ce sur quoi je m’inquiétais le plus.
Nous déménageâmes un quatre juillet. La veille, nos amis avaient organisé une petite fête pour notre départ, comprenant bien les raisons qui étaient les nôtres. Je vis une esquisse de sourire sur le visage de ma bien-aimée pour la première fois depuis longtemps. Un épisode plus cocasse que drôle eut lieu ce soir-là. Mon meilleur ami Guillaume, qui en pinçait pour ma petite sœur, avait tout essayé pour l’attirer dans ses filets, en vain. Dormant tous les deux chez lui, il laissa sa chambre à Adeline, partageant de fait le salon avec moi. Me pensant endormi, il se leva pour aller la retrouver en douce. J’avais eu beau lui expliquer que rien n’y ferait, qu’elle ne s’intéressait ni ne s’intéresserait à lui, il tenta un ultime assaut. J’hésitais à me lever et à l’en empêcher, mais ce pouvait être aussi un électrochoc pour elle, un moyen de la secouer un peu. Drôle de machination ou de façon de penser me direz-vous, mais avec la certitude qu’il ne lui ferait aucun mal, je ne voyais pas pourquoi je devais m’en mêler. Après tout, Adeline était assez grande pour agir seule, et je ne pouvais être en permanence la solution à tous ses problèmes. Je suivais d’une oreille attentive la discussion, qui même si elle fut houleuse à l’entrée de l’intrus dans la chambre (d’autant qu’Adeline avait pris l’habitude de dormir nue...) n’en fut pas non plus au point de réveiller les voisins ou de faire trembler les murs. Guillaume se fit rembarrer purement, simplement et poliment. Revenant avec moi dans le salon, je lui lançais ironiquement : « Je t’avais prévenu Gui, mais c’est bien essayé quand même.— Franchement je ne sais plus quoi faire avec ta sœur. Elle va finir vieille fille si elle continue.— Et quand bien même ce serait le cas, est-ce grave ?— C’est vraiment du gâchis. T’as beau être mon pote, tu ne pourrais pas faire quelque chose ?— Ne rêve pas, elle garde son libre-arbitre, jamais je n’interviendrai dans ses décisions. Quant à la forcer à m’écouter, je crois que tu rêves un peu trop, je n’ai pas à lui dicter ses choix.— C’est vrai, mais c’est tellement dommage. Celui qui trouvera grâce à son cœur aura bien de la chance. Préviens-moi si elle change d’avis.— Si c’est le cas, elle saura le faire elle-même. Mais pour le moment, elle doit se sortir de ses tourments, et une histoire sentimentale ne va pas arranger ou changer les choses. »Tout en terminant mon argumentation, je réalisais d’un coup que je n’étais pas en mesure d’affirmer que cela fonctionnerait mieux avec moi, même si j’avais l’amour de mon côté, ce qui restait un avantage non négligeable, et sans doute le seul.
Il y eut peu d’effusions quand nous prîmes la route le lendemain, Adeline ne pleura même pas, prononça à peine quelques mots d’au revoir. Je suspectais de plus en plus mon idée de tout quitter comme foncièrement mauvaise, et le doute m’envahit pour la première fois. Ce n’est qu’après quelques dizaines de kilomètres, alors qu’elle n’avait toujours pas prononcé un mot que ma petite sœur engagea la discussion : « Tu as bien fait de décider de partir mon chéri, même si ce n’est pas facile, je sais que tu as eu raison.— Je suis heureux de te l’entendre dire tu sais, j’ai eu de sérieux doutes.— Je suis désolée, je sais que je ne suis pas au mieux mais ce n’est pas contre toi, je te le promets. Tu as dû passer par tous les états à cause de moi. Je te demande pardon.— Il n’y a rien à pardonner, je t’aime, je n’ai pas besoin de ça. Mais tu me rassures, et ça fait du bien. — J’ai mal Adrien. Tu crois que je vais finir par m’en sortir ? Toi tu as bien réussi, pourquoi pas moi ?— Je n’ai réussi à rien, sache-le, j’apprends juste à vivre avec tout ça. Mais j’ai promis à maman de veiller sur toi, et je dois donc être solide pour tenir cette promesse. Et puis, je suis ton grand frère, c’est mon rôle.
— Je suis désolé de t’imposer ça, tu as toujours été là, et je suis incapable de faire les choses sans toi.— Ce n’est pas important ma chérie. On va tout recommencer ailleurs, et tout sera différent. Ça ira mieux avec le temps. »Je m’arrêtais à la première aire de repos que je trouvais et l’embrassais comme pour conclure cette discussion aux teintes sombres dont je ne voulais pas qu’elles obscurcissent la vie nouvelle qui pouvait s’offrir à nous.
Le timing fut quasi parfait et concorda à une heure près avec l’arrivée des déménageurs. Très pros d’ailleurs, ils firent rapidement et sans même un choc. Je voyais tout de même les regards se poser sur Adeline à chaque fois qu’ils passaient devant elle, et c’était une chose qu’elle aussi avait remarquée. Elle n’en jouait pas pour autant mais l’expression de son visage changeait peu à peu et un premier vrai sourire apparut sur ses lèvres quand l’un d’eux lui demanda (par ignorance ou non, peu importe) : « où la petite dame veut-elle que je mette ce gros carton ? »Il était noté « sous-vêtements Adeline », aussi suscita-t-il forcément un intérêt particulier auprès du porteur. Sans rougir mais avec le sourire, Adeline lui indiqua la chambre. Avant qu’ils ne repartent, nous leur offrîmes un café et là commença le début d’une nouvelle histoire. Il ne nous fallut pas plus de quelques jours pour tout ranger, durée pendant laquelle rien ne se passa. Je laissais ma sœur reprendre des couleurs et goût à la vie. Elle passait du temps au téléphone avec sa meilleure amie ce qui augmentait considérablement son moral. Et une fin d’après-midi, nous nous posâmes sur le canapé, lieu mythique de nos premières effusions. Là elle me dit : « je suis heureuse mon chéri, tellement heureuse. Merci pour tout ce que tu as fait. Tu avais raison, il fallait tout changer et je vais bien, enfin je vais bien. — Heureux de te l’entendre dire ma puce. Un petit resto pour fêter l’évènement ça te tente ? De toute façon on n’a rien dans le frigo. Et demain on verra pour y remédier.— On y pensera demain oui, il y a d’abord une belle soirée en prévision. »Je ne sus définir si cette dernière phrase était à double sens ou pas, mais je préférais laisser les choses sans réponse, après tout, cela n’avait pas d’importance.
Adeline ne parvenait pas à décider où aller pour dîner, j’optais donc pour une petite pizzeria et nous fûmes installés dans un petit coin des plus romantiques. Le repas terminé, nous nous promenâmes près de la rivière qui traversait une partie de la ville, main dans la main, amoureux comme au premier jour et un peu comme dans les films, nous nous embrassâmes sur un petit pont, tendrement, non pour clore un chapitre mais commencer l’écriture du suivant avec pour moi, la plus belle des muses comme inspiration.Une fois rentrés chez nous, je portais Adeline dans mes bras, comme un autre nouveau symbole de cet amour qui nous liait. Elle me lança alors : « je me dis que nous allons avoir notre vraie nuit de noces finalement ?— Tu te sens prête à ça ? — Oui mon chéri, ne t’inquiète pas. » Et se faisant, elle m’embrassa alors que nous passions le pas de la porte. Je la menais jusqu’au lit « nuptial », et avec toute la tendresse d’un tel moment, nous nous déshabillâmes mutuellement, lentement. Nos lèvres ne se quittaient pour ainsi dire plus, mes mains caressaient son corps, le découvraient comme si c’était la première fois, encore. Je la sentais trembler, soupirer et ses doigts délicats parcourraient mon dos, m’enlevant quelques frissons de plaisir au passage. Je me plaçais entre ses jambes, et l’excitation aidant, mon sexe entra en elle doucement. Nous avions les mains jointes et les doigts croisés au-dessus de sa tête. Mon regard plongé dans le sien, je m’enfonçais en elle centimètre par centimètre et entamais un va-et-vient le plus sensuel possible. Elle se mordit les lèvres, toujours en me regardant, mais je n’accélérais pas le rythme pour autant. Il y avait plus qu’un simple rapport sexuel tendre, c’était une fusion charnelle passionnée, l’union de deux corps qui ne demandaient qu’à faire qu’un l’un avec l’autre, l’ensemble en parfaite symbiose de nos deux amours. Elle croisa ses jambes derrière moi, m’invitant à m’enfoncer encore plus loin, me gardant en elle profondément et m’embrassa. Je sentis sa petite grotte se resserrer, l’orgasme arrivait, et il ne pouvait être autrement que nous l’atteignions ensemble. Je montais donc la cadence et le septième ciel nous apparut dans toute sa magnificence, la résultante d’un amour inconditionnel, pur et magique. Elle lâcha mes mains pour me serrer contre elle encore davantage alors que nos jus d’amour se mêlaient à leur tour.
Nous avions connu des moments intenses, tous plus forts les uns que les autres, et cette soirée fut un élément de plus à la longue liste dans notre vie. Il était impossible de définir si l’avenir se parerait d’or et de fleurs, quels nuages viendraient encore ternir notre horizon, qui pourrait bien troubler la quiétude de notre couple, mais nous étions deux, juste deux, et aux côtés d’Adeline, je me sentais invincible, prêt à tout affronter tant qu’elle me tiendrait la main.
Je t’aime ma chérie, et si j’ai écrit cet ultime chapitre sans te le dire, c’était pour t’en faire la surprise, parce qu’il pouvait être le dernier de notre passé, comme le premier de notre futur.
A vous maintenant qui nous avez lus, qui avez partagé notre vie au travers de nos récits comme une histoire, à vous qui nous avez, je l’espère, compris, soutenus, avec qui certains liens se sont même créés, nous vous disons encore merci. J’ignore si d’autres chapitres pourront s’ajouter à ceux déjà existants, l’idée étant au départ de simplement partager cette partie d’existence qui a été la nôtre. Nous espérons maintenant que votre vie sera juste aussi belle, aussi épanouie, excitante et trépidante qu’elle l’est pour nous. Bien que mes récits s’arrêtent, la vie, elle, continue, toujours aussi belle, avec ses hauts et ses bas. Puisse-t-elle vous apporter comme à nous, l’amour, le bonheur et la joie.
Nous ne vous disons pas adieu, mais simplement au revoir.
Amicalement.
Adeline et Adrien
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