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L'admirateur secret

Chapitre 5

Ce week-end de camping risque d'être compliqué !

Inceste
Après quelque temps, j’arrive à chasser mon trouble et à me détendre. Je peux même oser sortir de l’eau pour me reposer un peu sur ma serviette. Un bouquin m’aide à ne pas lorgner du côté de ma fille qui a été happée par le sommeil. Au bout d’un moment, la lecture finit par me prendre la tête, alors je retourne nager un peu.
Réveillée, Maëlle décide de me rejoindre et plonge dans l’eau. Elle s’approche de moi avec un petit sourire canaille. Elle semble vouloir chahuter. Oui, mais ce serait été mieux si elle avait remis son soutien-gorge, non ? Méfiant, je recule pour maintenir une distance de sécurité entre nous.
La garce crée une diversion en m’arrosant. Comme je me protège les yeux, je ne la vois pas arriver en trombe sur moi. D’un coup je sens ses doigts tenter de me chatouiller sur le côté du ventre. La réaction est directe, mais ça me chatouille à l’intérieur du ventre plus qu’à l’extérieur. Merde, ma fille pose ses doigts sur moi, et je m’enflamme sur le coup ! Je lui agrippe les mains et la repousse. Elle rit de son bon coup et revient à l’assaut.
Pas le choix, je dois contre-attaquer. À peine mes doigts posés sur son ventre qu’elle éclate de rire. Elle a toujours été très sensible aux chatouilles. Elle se débat, mais maintenant que je la tiens je refuse de laisser partir ma proie. L’excitation me gagne de plus en plus ; avoir mes mains sur le corps chaud de ma fille m’obscurcit encore les idées. J’hésite de profiter de la situation pour lui peloter les seins ou le cul ; ça passerait pour un accident… Quelques scrupules me retiennent encore, mais le chaos de la bataille décide à ma place : dans le feu de l’action je me retrouve à frôler une ou deux fois les parties les plus charnues de son anatomie. À un moment, son postérieur entre même en contact avec mon sexe à demi rigide, mais Maëlle semble ne rien remarquer.
Quoi qu’il en soit, cela devient de plus en plus risqué, et je ne voudrais pas qu’elle s’aperçoive de l’état dans lequel elle me met. Comment pourrais-je lui justifier cela ? J’arrive déjà à peine à l’admettre moi-même. Ma stratégie consiste donc à la maintenir autant que possible à distance et à l’épuiser le plus vite possible. Elle se révèle efficace. Bientôt, Maëlle admet sa défaite et retourne au bord de l’eau reprendre son souffle. L’après-midi touche à sa fin.
Le dîner se passe dans le calme, et j’arrive presque à ne pas avoir d’idées déplacées. Je n’en aurais pas eu si je ne savais pas que ses seins sont libres sous son maillot. Là, on peut apercevoir ses tétons pointer et me narguer, probablement à cause de la légère brise qui s’est levée.
Nous discutons ensuite un bon moment à côté du feu de camp et, légèrement aviné, je m’autorise même à massacrer quelques chansons à la guitare, ce qui provoque quelques crises de fou rire. Après cela nous nous allongeons au bord de l’eau et observons les étoiles. Elle me montre quelques constellations qu’elle sait reconnaître et nous évoquons les mystères de l’univers. Discussion fort intéressante et agréable. Je ne peux m’empêcher de la regarder avec un sentiment de fierté et d’admiration devant la femme qu’elle est devenue. Je l’aime de tout mon cœur, comme un père aime sa fille, pas autrement.
Oui, c’est comme cela que je veux passer mon temps avec elle. Je veux cette relation normale, sans arrière-pensées malsaines, pas à fantasmer sur elle comme un gros pervers et à chercher des façons de la soumettre à mes moindres désirs. Non, je ne veux pas être ce genre de père.
Il se fait tard. Fatigué de me battre contre mes envies secrètes, je décide d’aller me coucher. J’enfile mon pyjama et me glisse dans notre grand sac de couchage à deux places, en espérant que le sommeil m’emporte vite. Ce n’est pas le cas. Elle me rejoint, elle aussi en pyjama, et s’allonge près de moi. J’ai soudain le cœur qui bat la chamade. Elle est juste là, à portée de main. Peut-être pourrais-je... « Non, crétin, pense à autre chose ! »
Plus chanceuse que moi, Maëlle s’endort tout de suite. Moi, les images de la journée me harcèlent et m’empêchent de fermer l’œil. Je revois ses seins libérés de toute entrave. Ses seins qui sont là, sous ce fin haut de pyjama, à se soulever au rythme lent de sa respiration. J’aimerais tant pouvoir les caresser juste une fois, rien qu’un fois… Peut-être pourrais-je, là maintenant ? Elle dort, elle ne s’apercevra de rien. Ça ne peut lui faire de mal.
NON ! Je me fous une grosse claque mentale. C’est mal, je ne profiterai pas ainsi de ma fille. Oui, mais je sens ma volonté de plus en plus vacillante. Je tiens bon pour le moment, mais qui sait encore pour combien de temps ? Et puis, savoir que j’en ai la possibilité m’excite au plus haut point. Mon sexe est tellement gonflé qu’il me fait souffrir. « Tiens, je pourrais aussi me frotter contre son cul... Mais t’es un grand malade, sale abruti ! »
Je dois bien mettre trois heures à m’endormir, toujours au garde-à-vous. Par moments elle pousse des petits gémissements dans son sommeil, le genre mignon et excitant ; ça n’aide pas. Le sommeil est agité par de nombreux rêves pervers. Je me réveille un moment, la queue toujours raide et bien calée entre ses deux fesses. Merde ! Est-ce un accident ou ai-je agi à moitié endormi ? Quoi qu’il en soit, honteux, je me dépêche de me décoller et me retourne. Sa respiration est encore lente, elle ne semble pas réveillée et ne s’est sans doute aperçue de rien. C’est déjà ça !
* * *

Le lendemain matin, elle se lève avant moi. Moi, je profite qu’elle soit partie pour dormir plus paisiblement et rattraper quelques heures de sommeil qui me manquent. Ouf, j’ai réussi à m’en sortir sans commettre d’impair irréparable. Je m’en félicite, car oui, à mon niveau d’excitation, j’ai vraiment l’impression que ça relève de l’exploit. Heureusement, cette nuit je dormirai dans mon lit et ne serai donc pas tenté.
C’est une odeur de café et un son de guitare qui me réveillent vers les onze heures. Je sors de la tente, la tête encore dans le cul. Maëlle est assise sur un rocher et tente de gratter les accords qu’elle m’a vu jouer hier soir. Je prends une tasse, m’assois, et la regarde jouer.
Elle perd patience. Je m’installe à côté d’elle et lui prends les mains pour lui montrer les bons gestes. Quasi collé à elle, son parfum me berce et la peau laiteuse de son cou me donne envie d’y poser mes lèvres. Je respire un grand coup et tente de me concentrer sur la leçon, qui est interrompue par nos gargouillis respectifs : il est l’heure de passer à table.
Je suis plus déconcentré qu’hier sur la conversation, m’inquiétant sur ce qui m’attend cet après-midi. Va-t-elle encore se mettre topless ? Probablement que oui. Il me faudra trouver un moyen de détourner mon attention. Je reste aussi hypnotisé par ses lèvres qui bougent au rythme de ses mots. Elles semblent si douces… je me demande quel goût elles ont. Des pensées salaces me viennent même lors du dessert, quand une banane se faufile dans sa bouche. Purée, je deviens grave ! Il me faut vraiment trouver un moyen de détourner mon attention, mais ce n’est pas gagné.
Mon problème, c’est que je n’ai pas fait l’amour depuis trop longtemps. Jusqu’ici, la chose ne m’avait pas du tout pesée, mais là, ça commence à faire long. Oui, voilà une bonne explication. Je ne peux pas être naturellement attiré par ma fille. Ce n’est pas possible. Non, c’est le manque de sexe qui me fait démarrer au quart de tour. Il me faut trouver une femme, et pouf, mes soucis disparaîtront d’eux-mêmes. Voilà, j’essaie de me convaincre ; ça marche comme ça peut.
Comme je m’y attendais, après manger, Maëlle souhaite faire bronzette comme hier. Elle retire son haut sans aucune gêne. Diable, comme elle s’est vite habituée à se mettre seins nus devant moi ! Voilà que je dois lui passer de la crème. Allez, courage ! Je m’installe derrière elle et lui verse l’épaisse crème blanche qui dégouline lentement le long de son dos. Gloups ! Je respire un grand coup et me lance à l’assaut.
Allez, pense à des choses désagréables pour ne pas lever l’étendard... C’est marrant comme l’inspiration peut, au moment le plus inopportun, faire défaut. Ne baisse pas les bras et reste concentré. Euh... la guerre dans le monde... la faim dans le monde... ma grand-mère – oui, la bougresse était fort désagréable à toujours me pincer les joues. Quoi d’autre ? Maëlle qui se caresse les seins, moi qui lui caresse les seins... merde, je m’égare ! Allez, il me faut me concentrer, quelque chose de vraiment très désagréable... Ah, je sais : Macron !
Quoi qu’il en soit, je termine ma mission en n’ayant qu’une demi-molle ; une demi victoire, donc. Pas très envie d’aller me baigner ; je préfère m’allonger sur ma serviette, sur le ventre bien entendu. De ma place, j’ai une vue sur ma fille qui s’adonne à la lecture. Mes yeux cachés derrière mes lunettes de soleil et son attention détournée par son roman, je peux l’observer en toute quiétude. Marre de me battre contre mes désirs, je m’accorde ce loisir ; je ne fais rien de mal, après tout. Ses longues jambes, ses hanches appétissantes et cette poitrine ; elle est vraiment bien foutue, quand même !
Et voilà, maintenant je suis aussi dur que de la pierre. Par bonheur, dans ma position, elle ne peut rien soupçonner. Mais quand même, c’est inconfortable et douloureux. Il faut que je me calme. Je détourne les yeux pour ne plus nourrir mon excitation, sauf que les images restent gravées dans mon cerveau et se mettent d’elles-mêmes en mouvement. J’imagine ses mains serpenter le long de sa poitrine et se glisser sous son maillot de bain. Voilà qui n’arrange en rien ma situation. Bon, il ne me reste plus qu’à envisager la seule solution vraiment efficace pour faire passer une telle excitation : jouir !
Je me relève, me sers de ma serviette pour cacher mon entrejambe et préviens Maëlle que je compte allez me reposer dans la tente. Trop occupée par les pages qu’elle dévore, elle me répond à peine. Je me précipite dans la tente, me débarrasse de mon maillot de bain et plonge dans la sac de couchage. Ah, que c’est agréable de laisser son sexe s’étendre de tout son long !
Je laisse ma main descendre vers mon membre que j’empoigne avec douceur. Hum, il est si sensible, je ne devrais pas être long à venir. Essayons tout de même de prendre son temps. Quitte à se faire du bien, autant bien le faire. Je laisse mes mains naviguer sur mon torse, mon ventre, puis mes cuisses. C’est alors que quelques doigts s’aventurent près de ma toison. Oui, c’est agréable.
Il me faut un scénario. Une bonne branlette se passe aussi dans la tête. Un souvenir fera l’affaire ; un soir où ma femme semblait avoir le feu aux fesses, elle m’avait sauté dessus à mon retour du boulot et, après des préliminaires sur le canapé, j’avais fini par la prendre sur la table. Je la revois encore avec son sourire carnassier et ses yeux désireux. La table grinçait beaucoup. C’était une vieille table ; nous avons eu de la chance qu’elle ne cède pas.
Je la revois, là, allongée de tout son long, implorant que je la pénètre. Elle a crié de joie quand j’ai enfin accédé à sa requête. Et mes coups de boutoir ont commencé, d’abord de façon douce, puis de manière plus abrupte. Elle était ravie. Elle l’exprimait avec peu de subtilité et un vocabulaire assez fleuri. Oh, qu’elle était belle et excitante !
Oui, là, c’est parfait. Je retiens un soupir de bonheur tandis que mes doigts glissent le long de mon sexe. Je revois le sourire satisfait de ma femme et ses magnifiques yeux verts qui me fixaient... Bleus, les yeux : c’est Maëlle qui les a verts. Merde, je réalise que mon esprit a remplacé l’image de ma femme par celle de Maëlle sans que je m’en aperçoive. Je suis pris d’une pulsion de dégoût. Se branler sur sa fille, je suis tombé bien bas et semble m’y complaire !
J’essaie de me concentrer de nouveau sur ma femme, mais rien à faire : c’est Maëlle qui vient s’imposer dans mes fantasmes, qui me met le feu aux entrailles. Bon sang, je ne fais rien de mal : ce n’est qu’un fantasme, jamais je ne laisserai ça arriver en vrai. Quel mal y a-t-il, alors ? Pourquoi autant se flageller ? Tant pis, j’en ai marre de me battre contre moi, alors je baisse les armes... pour cette fois.
C’est donc Maëlle que mes pensées me font prendre. La table et ma fille couinent. Son regard me remercie et en réclame davantage. Je fais tout pour la satisfaire tandis que mes mains s’amusent de sa gracieuse poitrine. Mais j’en veux plus. Je me sors, la retourne et commence à lui trifouiller le cul. Maëlle se retient, sachant à coup sûr ce qui l’attend, mais jamais elle ne protestera, oh non. Je m’enfonce de toute ma longueur dans son fondement. Elle retient un cri. Et voilà, j’encule ma fille sur la table. Ce n’est pas ce qui est arrivé ce jour-là avec sa mère, mais je crois que ma fille me rend encore plus bestial.
Oh oui, là c’est vraiment parfait. Le plaisir grimpe de plus en plus tandis que mes mains accélèrent le rythme. Je ne vais plus être très long à venir. Encore une minute ou deux et je vais libérer les vannes de toute cette tension accumulée.
Soudain, j’entends du mouvement près de la tente. Pris de panique, j’arrête tout et me tourne sur le côté, faisant semblant de dormir. La tente s’ouvre, et je sens une présence entrer. Merde, qu’est-ce qu’elle vient foutre pile à ce moment ? Ma réponse vient vite quand Maëlle se glisse elle aussi dans le sac de couchage. Quoi ? Sérieusement ? Maintenant ?
— Papa, tu dors ?
Je ne réponds pas, me décidant à mimer la Belle au bois dormant jusqu’au bout. Elle ne cherche pas à comprendre et s’installe bien collée à moi. Par bonheur, je lui tourne le dos. Elle ne remarque donc rien de la grosse érection dont je souffre encore. Par contre, moi je sens bien qu’elle ne s’est pas donné la peine de se rhabiller. Sa lourde poitrine s’écrase dans mon dos. Sa main passe sur mon torse pour me serrer contre elle.
Dans quelle situation je me suis fourré ? Allongé nu, à côté de ma fille pas beaucoup plus habillée, la queue atrocement raide. Son corps, ses seins, ses fesses, ses lèvres, tout à portée de main. Je n’aurais qu’à me retourner et prendre ce que je veux. Si ça se trouve, c’est ce qu’elle attend. Après tout, pourquoi rejoindre son père au lit dans cette tenue ? Non, je perds la tête, il ne faut pas prendre mes fantasmes pour la réalité. Elle voulait juste s’allonger avec moi, sans arrière-pensées.
J’ai envie de finir ce que j’ai commencé afin de pouvoir enfin jouir, mais il est trop tard maintenant : Maëlle n’est pas une imbécile ; elle comprendra vite ce qu’un mouvement de va-et-vient signifie. Pas le choix, il faut que j’attende que ça passe. Sauf qu’avec l’objet de mes fantasmes collé dans mon dos, ce n’est pas près d’arriver !
Près d’une heure plus tard, j’en suis toujours au même point. Maëlle semble partie faire un tour au royaume des rêves. Il serait peut-être temps d’en profiter, non pas pour la peloter, mais pour fuir cette tente infernale ou, au moins, renfiler mon maillot de bain. J’essaie de bouger doucement, de me libérer de l’étreinte de ma fille sans la réveiller. J’ai à peine repoussé le bras qui m’emprisonnait que le voilà qui repart à l’assaut pour me retenir. Sa main atterrit juste au-dessus de mon pubis. Je retiens ma respiration. La savoir si proche de mon sexe a failli me faire jaillir. Si elle descendait plus bas, elle se rendrait compte de mon état. Trop dangereux ! Je prends sa main et tente de me dégager.
— Tu es réveillé, papa ? me fait soudain sursauter sa voix.
Grillé !
— Euh... oui. Désolé, je ne voulais pas te réveiller.— Ce n’est pas grave.
Elle se serre de nouveau contre moi. Sa main se met à me caresser le bras. Je frissonne.
— Papa... susurre-t-elle, tu n’as jamais fréquenté d’autres femmes après la mort de maman ?— Non, je ne m’en sentais pas capable.— Et maintenant, tu t’en sentirais capable ?
Ne sachant pas trop quoi répondre, j’hésite.
— Désolée, je ne voulais pas me montrer indiscrète, papa. Ça ne me regarde pas.— Non, non, ce n’est rien, ma puce. C’est juste que c’est compliqué. Je crois que je me suis habitué à vivre seul. J’aurais un mal fou à me jeter dans une nouvelle relation.— Oui, mais le sexe, ça doit te manquer, non ?
Je me sens de plus en plus mal à l’aise, ne sachant pas trop où elle veut en venir. L’excitation est à son comble aussi. Dans ma tête tournent mille scénarios où elle se propose de satisfaire mes besoins. Je bredouille quelques mots inintelligibles pour tenter de me sortir de cette situation.
— Encore désolée, papa, je ne voulais pas te mettre mal à l’aise. Je voulais juste te dire que cela ne me dérangerait pas...
Ne pas la déranger ? De quoi ? De se donner à moi ? Je n’ose y croire !
— ... si tu fréquentais une autre femme après maman, finit-elle.
Quel crétin je suis ! Et moi qui ai cru tout à fait autre chose. Par contre, cette déclaration m’étonne : c’est tout l’inverse qu’elle avait affirmé à son admirateur.
— Vraiment ?— Je dois avouer que j’ai eu du mal à accepter l’idée. Je pensais le contraire il y a à peine quelques jours. Mais à bien y réfléchir, tu es quelqu’un de formidable ; tu mérites d’être heureux. Je n’ai pas le droit de t’en empêcher. En fait, je crois que j’avais juste peur que tu oublies maman...— Oublier ta mère ? Mais, ma chérie, comment pourrais-je l’oublier alors que je vois son reflet dans toi tous les jours ? Tes attitudes, ton sourire et ton rire me rappellent chaque jour ta mère. Et comment pourrais-je oublier la femme qui m’a fait le plus merveilleux des cadeaux : toi ?— Oh, papa, je t’aime ! s’exclame-t-elle, tout émue.
Elle dépose quelques baisers dans mon cou et sur mon dos.
— Moi aussi je t’aime, mon ange !
« Et je te désire tout autant, malheureusement. »
— Papa, prends-moi dans tes bras, s’il te plaît.
Aïe, avec l’érection que je me tape, très mauvaise idée… Je reste figé sans trop savoir quoi lui dire.
— Ben, qu’est-ce que t’attends ?— Euh... c’est que tout à l’heure, je ne savais pas que tu allais me rejoindre. Je me suis mis complètement à l’aise, si tu vois ce que je veux dire...— Oh, comprend-t-elle... D’accord. Ce n’est pas grave, papa, ça ne me dérange pas, finit-elle d’une voix presque inaudible.
« Mais, ma puce, voyons ; il ne s’agit pas que d’être nu : je bande comme un salaud, là ! » Et comment pourrais-je lui expliquer et justifier cela ? Même si mes fantasmes me poussent à croire que c’est ce qu’elle attend, ma raison me hurle que c’est très peu probable. Je vais la traumatiser à coup sûr si elle apprend qu’elle m’excite.
— Euh... il se fait tard ; il va falloir commencer à ranger les affaires et rentrer, tenté-je comme diversion.— Quoi, déjà ? J’aurais aimé en profiter un peu plus ; je me sens bien, là…— Une autre fois, alors. Il faut vraiment rentrer.— OK, abandonne-t-elle avec un long soupir.
Elle quitte le sac de couchage, prend ses vêtements et sort de la tente pour aller se rhabiller. Oups, je l’ai échappé belle ! Je me rhabille à mon tour en coinçant mon sexe comme je peux. Espérons qu’il va vite désenfler…
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