Je me trouvais belle et provocante et ça me donnait des ailes.Totalement dans un rêve, je roulais du cul comme une vraie petite pute car je prenais beaucoup de plaisir à voir les regards de Muriel et Alain qui, je crois, ne pensaient pas arriver à un tel résultat. Il faut dire que j’ai tellement eu envie d’être féminisée à ce point que c’était comme une sorte d’aboutissement, comme si tout se lâchait en moi, de pulsions si longtemps refoulées.Après un moment, Alain qui retrouvait à grand peine son calme me dit:"prête pour le grand saut, Coralie?" Muriel se mit à rire "A voir comme cette petite tortille du cul, ce n’est pas une question à poser"-"Alors, tu fais tes premiers pas de fille dans la rue?" me dit Alain. Je sentais bien mes nouveaux seins dans mon soutien gorge, ils bougeaient à chacun de mes pas, je ne m’étais jamais sentie aussi femme.-"Je suis prête" dis-je, un peu affolée.Alors, nous redescendîmes de chez Muriel, tous les trois, en direction de la voiture de Alain.-"Ça va, ma petite puce, ma petite pute?" me demanda AlainJ’étais extrêmement troublée, déjà de sentir l’air sur mon clito car c’était la toute première fois que je sortais en femme et aussi que Alain commence à m’humilier en me traitant de pute, sous le regard très moqueur de Muriel.-"Oui, Monsieur,très bien" dis-je comme une petite fille sage. Je croisais les gens dans la rue, et aucun ne semblait s’apercevoir que je n’étais pas cette jolie jeune fille que je paraissait si bien être. Je me sentais dans un autre monde et, quand nous avons traversé le quartier chaud de la ville et que j’ai vu les hommes me déshabiller du regard, j’ai ressenti comme un orgasme intérieur, un déchaînement de désir en moi.-"On arrive à la voiture, Coralie...Fais moi plaisir, marche un peu seule en relevant ta robe un peu plus, Muriel et moi on te regarde"Et j’ai commencé à arpenter un peu le trottoir où la voiture était garée. Quand j’ai vu que plusieurs automobilistes ralentir, j’ai pris peur.-"Je ne suis pas prête à ça" ai-je dit, "partons, s’il vous plait"-"J’ai réservé resto et hôtel, comme je te l’ai dit, ma petite pute" J’étais un peu choquée que le mot pute revienne aussi souvent, mais l’humiliation devant Muriel était tellement sidérante, tellement excitante que je finissait par accepter ce terme et presque à me faire à cette condition. Mais j’allais vers l’inconnu et tout cela était tellement neuf, tellement rapide!Nous arrivâmes dans un restaurant qui, sans être chic n’était pas mal. C’est à ce moment que j’ai réalisé que, malgré mon apparence féminine, ma voix était toujours assez grave et que je ne savais pas, à l’époque, comment la féminiser.Alain était de plus en plus entreprenant avec moi, il me pelotait ouvertement et m’embrassait à pleine bouche, j’étais réellement sa petite amie, aux yeux des clients, sous l’œil de plus en plus excité de Muriel. Nous étions à une table de 4 et c’est là que Alain m’annonça qu’un de ses amis, un de ceux qui m’avaient vu la première fois au château de Caen devait nous rejoindre.Quand le serveur demanda si nous désirions l’apéritif, je n’osais pas parler.-"Réponds, Coralie" dit Muriel d’un ton perversJe fis non de la tête-"Si, dis ce que tu veux" surenchérit Alain " un alcool pour fille, je suppose?"je me jetai à l’eau, car cette situation était de plus en plus perverse et excitante. Je dis, avec ma vraie voix d’adolescent, tandis que la main de Alain remontait le long de mes cuisses, jusqu’en haut des bas-"Un gin tonic, s’il vous plait" Le garçon me regarda d’abord médusé puis se mit à me mater d’un air de plus en plus insistant.Je voyais qu’il était très troublé... "un gin tonic pour...mademoiselle" dit il en insistant bien sur le mademoiselle....Les apéritifs commandés, j’eus envie d’aller faire pipi et ce fut pour moi une jouissance terrible d’aller chez les dames, faire pipi assise et de ressortir, réajustant ma nouvelle coiffure à côté d’autres femmes qui ne virent rien qu’une ado se recoiffant.En regagnant ma place, sous le regard troublé du serveur qui se précipita pour me tirer ma chaise, je vis l’ami de Alain qui était arrivé. Alain nous présenta.-" Coralie, une bonne chienne" J’étais choquée mais son ami ne se formalisa pas, il sentait que ça me troublait à fond.-"Nicolas, enchanté, Coralie, tu es ravissante" et il me fit la bise. Nous dinâmes tous les quatre mais j’avais du mal à me concentrer car Alain me caressait sans arrêt, surtout quand le serveur était proche et j’avais du mal à contenir des gémissements de jouissance, d’autant que ma féminisation et l’acceptation d’être ainsi étaient toutes fraîches et extrêmement perturbantes, me sentir ainsi matée et testée par mes compagnons de tables était à la fois délicieux et assez inquiétant, d’autant que, après le restaurant je savais que la suite du programme était...l’hôtel. D’ailleurs, Muriel était partie payer, nous allions bientôt sortir et je ne savais pas du tout ce qui pourrait se passer par la suite. Nous sortions et le serveur nous suivait en nous remerciant de notre visite. J’étais la dernière à sortir et je sentis une main me peloter les fesses, c’était lui, qui s’offrait ce petit plaisir. J’étais si fière, si heureuse d’exciter ainsi les hommes que je me dis..."advienne que pourra, je ne peux plus reculer"Inquiète mais heureuse, je m’assis dans la voiture avec Alain, Nicolas et Muriel et je réalisai que depuis le début de cette aventure, mon clito était resté dur pendant des heures