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Adrien, emporté par la vague !

Chapitre 1

Travesti / Trans
Bonjour, je m’appelle Adrien, j’ai 25 ans et je vais vous décrire l’évolution de ma vie ces dernières années. L’histoire est partiellement vraie, j’ai juste romancé quelques parties pour que ce soit plus agréable à lire.
Physiquement, je suis normal, châtain, yeux bleus, 1 mètre 72, mince. J’ai une voix assez aiguë qui a toujours été la risée de mes potes, car plus ils me faisaient la remarque, plus je m’énervais et plus je montais dans les aiguës.
J’ai eu un BAC S sans soucis, j’ai toujours été un élève moyen et discret, j’ai ensuite été diplômé d’une école de Packaging & Conditionnement. Toute ma croissance s’est faite en Province dans le centre de la France. J’ai trouvé mon premier job grâce à l’école et j’ai donc démarré ma carrière professionnelle dans une usine qui faisait des pièces détachées pour l’automobile, je faisais le développement des boîtes en carton qui enveloppent toutes les pièces avant expédition. J’avoue que lorsque j’ai fait mon école, je m’attendais à faire un boulot plus créatif, mais ce fut tellement pratique de trouver un boulot aussi vite que je ne me suis pas trop posé de questions.
Coté amour et sexe, je ne suis pas très hardi, quelques bisous au collège à une fille dont personne ne voulait, et ma seule fois, mon dépucelage par une collègue de promo qui avait deviné mon "niveau" qui un soir s’est offerte à moi. Il a fallu qu’elle s’y reprenne à deux fois, à peine avait-elle commencé à me sucer que je sentais mon sexe avoir envie de gicler, j’ai bien essayé de résister, mais je me suis vidé dans sa bouche, jeune et dynamique, elle a repris sa mission quelques heures plus tard. Elle m’a mis sur le dos et est venue s’empaler sur mon sexe, petit à petit, j’ai senti la chaleur de son vagin couvrir mon pénis, il était compressé et chauffé. Elle maîtrisait vraiment bien son affaire, dès qu’elle sentait mes respirations s’emballer, elle ralentissait après avoir enfin pu profiter pour elle même, elle a laissé mon sexe s’exprimer de tout son long de sa voie ouverte.
Le lendemain matin, elle m’a offert son anus, je trouvais cela d’un premier abord dégoutant, mais cela faisait partie, soi-disant, de ma formation, je me suis donc exécuté.
Je savais que j’aurais dû avoir envie d’avoir une copine, d’avoir des relations sexuelles avec des femmes, mais je ne savais pas pourquoi je n’arrivais pas à faire la démarche pour y arriver.
Lors de mon entretien annuel avec mon chef, un jour, il me dit que je fais bien le boulot, qu’il n’a rien à redire, mais il voit bien que je m’ennuie aussi, il me conseille que maintenant que j’avais trois ans d’expérience, d’aller la valoriser ailleurs en réfléchissant bien avant à ce que j’aimerai vraiment faire et j’aimerai vivre. Il rajoute que ce n’est vraiment pas son rôle et son intérêt de dire cela, mais connaissant mon intérêt pour tous les arts en général, il me verrait bien parisien. Ce fut un électrochoc !
Eh oui, Paris pourquoi pas, je n’ai plus mes parents et mon grand frère unique vit à l’autre bout de la planète, je lui demande son avis et bien sûr, il conseille au papillon de s’envoler.
C’est réellement la première fois que j’ai cherché du boulot, je suis surpris par toutes ces offres sur Paris pour des profils comme le mien. Je tombe sur l’annonce d’ALINISA, jeune société de collant et bas qui recherche un concepteur de packaging pouvant gérer aussi la logistique. Packaging OK, mais logistique BOF, dois-je répondre... mon chef a vu aussi l’annonce et un matin me demande si je l’ai vu aussi. Je suis surpris, il prétend qu’il regarde les annonces dans le cas où il devrait me remplacer, il veut voir "comment est le marché de l’emploi". Il me dit que l’annonce d’ALINISA me correspond vraiment, ma sensibilité correspondrait bien à ce type de produit (enfin plus que les pièces automobiles).
J’envoie un CV et ma lettre de motivation. Je ne m’attends pas avoir des nouvelles rapidement et pourtant trois jours après, un certain Jean Paul me contacte, c’est le patron et créateur d’ALINISA" en personne qui m’appelle. Je suis impressionné, j’arrive à me présenter, il fait tout pour que je sois détendu, mais cela reste compliqué. Il me demande si je peux venir passer un entretien à Paris la semaine suivante et si quelqu’un peut me recommander, évidemment, je lui donne le contact de mon chef.
Le lendemain, mon chef m’annonce qu’il valide ma demande d’un jour de congé, alors que je ne l’avais pas encore demandé, et me dit qu’il m’avait "bien vendu" auprès de Jean PAUL.
Ça y est, c’est le jour de l’entretien, j’arrive face à un bel immeuble dans le huitième, visiblement ici, ce n’est pas la misère. Je suis accueilli par une fille qui a à peu près le même âge que moi, nous passons le long d’un bureau où trois autres femmes travaillent puis arrivons au bureau de Jean Paul. Il est au téléphone, mais avertit son interlocuteur qu’il doit raccrocher, car son futur collaborateur est arrivé. Je suis surpris, c’est comme si les choses étaient déjà faites. Il me donne une poignée de main tout en me fixant dans les yeux, il me dit je vous présente ma "petite" entreprise et si cela vous convient, vous êtes embauché. Je m’étonne, cherchant à me présenter, il me coupe pour me signifier que les infos de mon chef, ma poignée de main et mon regard suffisent.
J’apprends donc qu’il n’y a que quatre collaboratrices pour l’instant et mon recrutement est pour remplacer l’une d’elle, Julie, qui s’est mariée et part rejoindre son mari dans le sud. Le poste est sympa, enfin de la vraie création de packaging, du design, de la photo, etc. Évidemment, je ne connais pas du tout ces produits, les bas, les collants et mi-bas, mais bon, il y a vraiment des moyens suffisants pour faire des choses intéressantes. Jean Paul me dit, trouve-toi un appartement (il me tutoie déjà !), si tu n’as pas de contact ici, demandes à Pauline en passant (c’est l’une des collaboratrices), car son copain bosse dans une agence immobilière.

Il rajoute, je vois directement avec ton chef pour réduire ton préavis afin que tu arrives le plus vite possible.
10 jours plus tard, j’étais parisien. C’est Julie la fille que je dois remplacer qui m’accueille, tout de suite, elle me plante le décor, plus vite je serai opérationnel, plus vite elle partira rejoindre son mari, je lui promets de faire de mon mieux.
Je croise Pauline, c’est effectivement son copain qui a réussi à me trouver un deux pièces pas trop loin du boulot, enfin trois stations de métro. Je la remercie et continue ma découverte. En coup de vent, je vois Jean Paul qui me souhaite la bienvenue m’annonce que nous allons manger ensemble le midi. Pauline est la styliste.
Nous arrivons devant Agathe, bon là, c’est la soupe à la grimace. Elle est chef produit marketing, elle choisit les produits à développer et s’occupe de la mise au point. Julie lui demande d’expliquer sa réaction, Agathe précise que pour elle, une fille aurait été plus utile, mais bienvenu quand même ajoute-t-elle.
Enfin arrive la quatrième femme de l’équipe, "la patronne" précise Julie, c’est Élise, financière et responsable administrative et juridique, "peu de place à la fantaisie" s’amuse à ajouter Julie.
Julie me présente mon futur bureau, j’ai la chance ou le privilège d’être seul dans le bureau tout simplement, car je vais recevoir beaucoup de produits et de boîtes, donc cela prend de la place.
Le matin est très chargé, Julie me balance toutes les informations aussi vite que possible sans oublier de s’assurer que j’avais bien tout enregistré au fur et à mesure. Arrive le midi, comme convenu, Jean Paul invite toute l’équipe à manger pour créer la cohésion de cette nouvelle équipe. Tout le monde se présente plus en détail, l’ambiance est plaisante, seule Agathe reste un peu distante, Jean Paul l’a remarqué et a deviné ce qui lui posait soucis. Jean Paul commence donc à me poser une série de questions qui, avec le recul, étaient très ciblées.
— Que penses-tu de nos produits ?— Belles boîtes avec de superbes photos.— Oui, mais les produits ?— Je n’y connais rien en produits comme cela.— Tu n’as jamais eu l’occasion de mettre un collant par exemple sous un pantalon quand il fait froid, moi je le fais régulièrement.
J’ai l’air d’être le seul surpris par ce que vient de dire Jean Paul, aussi, il ajoute :
— Serais-tu opposé à essayer nos produits pour mieux les comprendre, ce qui t’aiderait à la création des packs.
Tous les regards sont tournés vers moi, celui de Julie m’implore de bien répondre, celui d’Agathe ressemble plus à une menace.
— Si vous pensez que c’est mieux, je peux faire l’essai.— Tu verras au début, c’est surprenant, ensuite on trouve cela super confortable, tu deviendras peut être "accro" me dit il.— Super, me dit Julie, on prendra tes mesures dès en rentrant, et je pense qu’Agathe te trouvera bien quelque chose à te mettre.
A peine retourné au bureau qu’Agathe me "convoque" dans une petite salle au fond, Julie la prévient qu’elle me prête que 10 minutes maxi. J’arrive, Agathe a un mètre en main et une balance auprès de ses pieds, visiblement elle a tout organisé.
— Déshabille-toi, garde juste ton slip.
Je suis surpris, j’obéis et me retrouve en caleçon devant elle.
— Il faudra abandonner tes caleçons et boxers quand tu mettras un collant, ce ne serait pas confortable, privilégie des culottes.
Elle me pèse, me mesure dans tous les sens.
— Tu fais une taille trois long dans les cas où on a deux hauteurs. Bon, tu essayes maintenant, je suppose, je vais te chercher ce qu’il faut.
Elle fouille dans de grandes étagères au fond de la pièce tout en me donnant de nouvelles recommandations.
— Pour les essais de mi-bas, porte-les plutôt avec un pantalon assez large, pour les bas qui tiennent seuls et collants, faudra mettre des jupes ou des robes.— Je te rappelle que je suis un garçon.— Et bien tu viens comme tu veux et tu te changeras au boulot, nous, cela ne va pas nous déranger, ah j’ai oublié faudra aussi te raser ou épiler les jambes pour que les essais soient représentatifs. C’est bien que tu sois trois long, ça remplace exactement Julie.
Elle revient vers moi avec un carton plein de boîtes différentes et un autre avec je devine des choses en tissu.
— Tiens, me dit-elle, t’as tout à essayer, toute notre collection, l’autre carton c’est des sous-vêtements qu’on avait achetés pour les prises de photo, c’est à peu près ta taille, tu verras si tu préfères string, tanga ou mini. Il y a de tout, de toutes les couleurs et tous les styles. Aujourd’hui, j’aimerais avoir ton avis sur ça !
Elle me tend un collant en me précisant de choisir une culotte fine, car le collant est une "ventre plat" et laisse peu de place aux sous-vêtements. Précision, elle "tolère" aujourd’hui que je le porte sous mon pantalon. Agathe quitte la pièce, je fouille dans le carton et choisit une petite culotte en coton blanc et des petits bords fantaisie jaune, je l’enfile, ça fait drôle, j’ai un petit sexe, aussi, tout rentre dedans sans trop de problèmes, à condition de mettre mon pénis vers le bas, j’ai donc tout à l’entrejambe, je vois mon reflet dans un miroir, bon on ne voit pas que c’est un mec dans cette culotte. J’attaque l’enfilage du collant, une jambe puis la deuxième, je monte tout cela, ça bloque au niveau de la culotte, après avoir bataillé, tout est en place, eh oui il fait vraiment ventre plat, pas de trace de mon sexe à l’avant, un bas-ventre de femme, à l’arrière mes fesses sont remontées, car le produit fait aussi remonte-fesse.
Agathe frappe à la porte pour venir aux nouvelles, elle rente aussitôt sans même avoir attendu ma réponse.
— T’as vu, cela te fait un beau petit cul, je t’ai trouvé des jupes et des robes des anciens défilés, si cela t’intéresse pour créer ta nouvelle garde-robe. J’ai tout mis dans un sac dans ton bureau, tu les remmènes ce soir chez toi, t’essayes tout et tu ramènes ce qui ne te va pas.
Je remets mon pantalon, il est presque trop grand pour moi, j’ai gagné une taille avec ce collant. Agathe le voit, elle sort et revient avec le sac et en sort un pantalon de femme évidemment.
— Tiens, essaye ça !
Je ne réfléchis plus, j’exécute, j’enlève mon pantalon et enfile celui tendu par Agathe, c’est vrai, il me va "comme un gant", le haut est moulant sans poche, les jambes sont gainées aussi au niveau des cuisses, mais plus larges à partir des mollets et courtes à mon goût. Julie nous rejoint, s’inquiétant de ne pas me voir revenir.
— Ça te va bien, oui ça fait fille, mais il te moule les fesses parfaitement, j’aimerai bien être aussi bien foutue que toi.
Je remets mes chaussures et repars au boulot. L’impression est bizarre, surtout le fait d’avoir les chevilles "à l’air". Les autres filles viennent me voir dans le couloir, elles sourient et me félicitent, je ne suis pas certain qu’elles disent vraiment ce qu’elles pensent. Entendant du bruit, Jean Paul sort de son bureau.
— Parfait Adrien tu t’adaptes très vite, allez au boulot les filles.
L’après-midi fut très studieuse, le soir, Pauline qui habite pas loin de chez moi se propose de m’aider à emmener toutes les affaires, nous prenons le métro ensemble. Je vois beaucoup de regards sur nous malgré ce que me disait Pauline pour qui "tout le monde est invisible dans le métro". Elle est styliste donc a un style différent et assumé, je crois que c’est elle qui attire les regards et je lui dis. Elle s’éloigne de moi pour voir où les regards se posent puis observe et après quelques minutes, revient vers moi.
— C’est ton petit cul bien moulé qui attire les regards, t’inquiète, ils sont tous jaloux.— Ou choqués !
On arrive en bas de chez moi, je croise une voisine qui me reconnaît et me salue. Pauline l’interpelle pour lui demander si elle pouvait prendre son relais en me portant un de mes cartons afin qu’elle rentre directement chez elle. Je me retrouve dans l’ascenseur avec Anaëlle (le prénom que ma voisine vient de me dire). Elle me regarde sans trop parler, on arrive dans mon appartement. On pose les cartons, je pose ma veste et propose un verre à Anaëlle qui refuse, je vois ses yeux fixés sur mes fesses. Je lui explique ma tenue et mes futures obligations en tenue plutôt féminines au boulot. Elle me félicite quant à mon beau profil dans ce pantalon bien que surprenant pour un mec et me propose son aide plus tard dans la soirée quand je ferai mes essayages. Le feeling se passe bien entre nous deux, j’accepte, je commanderai des pizzas d’ici une bonne heure et elle amènera une bouteille de rosé.
Je prends le temps d’ouvrir les deux cartons et le sac, il va falloir que je trouve la place de créer une garde-robe version féminine. J’étais encore dans ma réflexion quand quelqu’un frappe à la porte, j’ouvre, c’est Anaëlle qui est déjà arrivée, elle s’est juste changée, elle était "en vrac" (jean et tee-shirt) tout à l’heure et la voilà en petite robe noire, collants noirs transparents et de plus, elle s’est maquillée. Je m’exclame :
— Magnifique !— Merci, tiens !
Elle me tend la bouteille de rosé à mettre au frais et dans son autre main, il y a un tube de crème dépilatoire.
— Cela va te faire gagner du temps.— Merci, on verra après, là il faut que je trouve de la place pour tout cela, enfin ce que je vais garder.— Si tu veux, je te fais l’inventaire en posant tout sur ton lit si tu le permets, pendant ce temps, va t’épiler.— OK on peut faire comme cela.
Je regarde Anaëlle, elle est vraiment mignonne dans sa petite robe, c’est la première fois qu’une jeune fille me fait, comment dire, vraiment envie. Je commande les pizzas et bon sans trop de problèmes je gère ma première épilation et je me remets mes vêtements. Sympa la sensation des jambes lisses avec le collant par dessus. Je rejoins Anaëlle dans la chambre. Elle m’interroge :
— Ça a été ? Pas trop compliqué ?— Oui pas de soucis, mais je crois que je vais me changer et prendre un de mes pantalons, car celui-ci me serre quand même.— Attends.
Anaëlle cherche dans l’un des tas
— Tiens !
Elle me tend une robe noire, la même que celle qu’elle porte.
— On sera habillé pareil comme cela, allez vas-y, il faut bien que tu démarres, alors en petit comité c’est plus facile.
Je vais à la salle de bain, en plus de la robe, j’ai enfilé en dessous un caraco. Me voilà habillé "en femme" et curieusement je me sens bien. Je rejoins Anaëlle.
— Eh bien tu es parfaite, je ne pensais pas qu’une robe comme cela serait adaptée aussi bien à un homme, t’es à l’aise ?— Aussi surprenant que ce soit oui, c’est assez agréable et confortable.
J’ai une grande penderie dans ma chambre aussi, j’en dégage la moitié pour mes vêtements de boulot. Anaëlle me décrit tout ce qu’elle trouve au fur et à mesure et naturellement trie en un seul coup d’œil les sous-vêtements. Malgré ma surprise, elle me conseille de garder quelques soutien-gorge et body dans le cas où j’aurais des robes qui glisseraient au niveau des épaules et seules les bretelles pourraient les retenir.
— Wouah ils sont chouettes ces guêpières, bon il y en a deux bonnes, seule une est de ta taille je pense, l’autre sera trop petite.— Ça correspond à ta taille Anaëlle ?— Peut-être, un jour quand j’aurai les moyens, je me ferai le plaisir de m’en offrir un.— Essaye.— Mais non.— Allez, montre-moi.— Mais c’est la première fois que l’on se voit.— Allez, je suis bien en robe devant toi.— OK.
Anaëlle part à la salle de bain et revient en guêpières et bas.
— Tu es magnifique !— À toi va essayer la tienne !
Je joue le jeu et reviens aussi en tenue légère, Anaëlle continue le tri.
— Surprenant, mais cela te va bien, il faudra faire quelques touches de style sur ton visage pour que tu sois mieux assorti aux vêtements de femme.
Elle part se rhabiller, j’y vais à mon tour. Retour en robe, je sors de la salle de bain quand je me retrouve nez à nez avec le livreur de pizza, Anaëlle l’a fait rentrer pour que je le paye. Il se retient de rire, se contrôle, je lui donne son argent, il tourne le dos et en passant la porte nous dit un "bonsoir mesdames". Anaëlle voit mon gène.
— Tu vas t’y habituer, t’inquiète, moi je te trouve mignon en robe, mangeons les pizzas pendant qu’elles sont chaudes.— Let’s go !
On fait connaissance en dînant, elle me raconte sa vie et son parcours, moi aussi. Le repas terminé, nous finissons le rangement. J’ai repéré les sous-vêtements qu’aimait bien Anaëlle et qui étaient trop petits pour moi. Profitant d’être seul un instant, je lui prépare un petit sac.
— Tiens ! Cadeau pour m’avoir aidé. — Merci, mais je ne peux pas, c’est à ta boîte.— Tu sais, ils m’ont dit de tout garder si ça allait donc j’en fais ce que j’en veux, donc cadeau !— Oh merci, il y a tout ce que je rêvais, body, guêpière, porte-jarretelles, ce sont des choses que j’avais envie d’essayer, mais pas les moyens de le faire.
Elle me fait la bise pour me remercier.
— Tu veux que je t’aide pour choisir les fringues pour demain.— J’ai ce collant là à essayer.— C’est un slip aussi il faut que tu mettes un string en dessous ce sera plus confortable ou un body.— OK, celui-ci ?— Oui c’est bien, tu vas mettre quoi une robe, une jupe ?— Non un pantalon.— Tu m’as dit que la consigne que tu as eue c’est jupe ou robe avec les collants.— Oui c’est vrai.— Prends une jupe que tu mettras au boulot en arrivant, il te fait l’assortir avec une chemise compatible.— Tiens la petite jupe en toile grise foncée et choisit une chemise noire, ça sera bien.— Bonne idée, merci du conseil.— Bon je te laisse, il faut que j’aille me coucher, bonne nuit, Adrien, tu me raconteras ta journée demain soir.— Bonne nuit, Anaëlle, et merci encore.
Le réveil sonne déjà, je trouve très plaisant le contact des draps sur mes jambes douces et épilées. Je choisis donc le body.
Je m’habille d’abord avec la jupe pour voir ce que cela donne devant le miroir, je reste ainsi pour le petit-déjeuner. Prêt à partir, j’échange la jupe et le pantalon. J’arrive au boulot, seule Agathe est déjà là, elle me fait la bise et regarde mes jambes d’un air déçu quand tout de suite, elle est rassurée quand elle voit que j’ai la jupe à la main.
— Va te changer et viens me voir afin que l’on fasse le point sur la nouvelle collection.
Moins de trois minutes après, j’apparaissais en jupe devant elle.
— Ça te va bien et le collant, ça va ?— Oui compliqué à mettre en place, mais je n’ai pas l’habitude.— Tu vas t’habituer.
Je suis assis à côté d’Agathe quand Julie arrive, elle voit mes cuisses collantées et me sourit. Agathe lui précise qu’elle lui rend son élève d’ici quelques minutes. Pauline et Elise arrivent entre temps et toutes se félicitent de me voir ainsi, de faire le nécessaire pour m’adapter au plus vite. Avant de rejoindre Julie, nous nous rejoignons à la machine à café, nous sommes toutes les cinq en jupe et collant. Je suis assez à l’aise, heureusement qu’il y a eu la soirée avec Anaëlle pour m’entraîner. Seules mes chaussures choquent d’après elles.
Jean Paul arrive, il fait la bise à toutes les filles puis me fait la bise aussi.
— Dès que je vois une jupe, je fais la bise, ça te gêne ?— Non je vais m’habituer.— Faut trouver une solution pour les chaussures.
Toutes les filles s’accordent pour dire que mes chaussures font trop grossières pour mes fines chevilles collantées. Agathe qui gère tout le stock dit qu’il reste des chaussures des photos et des défilés.
— Tu fais quelle pointure ?— Ça dépend des marques, en général 39 ou 40.— Alors on devrait trouver.
Elle part dans la "réserve" et revient avec quatre paires, des mocassins, des escarpins, des bottes, des richelieux. Je ne connaissais pas les richelieux, sorte de mocassin sur petit talon de cinq ou six centimètres. Jean-Paul les pointe du doigt.
— Allez, va pour les richelieux.— OK.
Je change donc de chaussures, effectivement, esthétiquement c’est plus joli, reste à s’adapter aux talons. Ils sont assez larges donc ça va le faire sans problème. Avec Julie, on commence à faire le tri dans son bureau, ses armoires afin que je puisse démarrer avec mon propre style de classement. Rapidement, quelques cartons se remplissent, Julie propose qu’on aille les mettre au recyclage dans la cour intérieure de l’immeuble. Machinalement, je la suis, nous trions, séparons papier carton et plastique. Julie ne me dit rien, mais elle a repéré que les employés de l’entreprise du $premier étage nous observaient. Retour au bureau, Julie m’annonce que certains se rinçaient l’œil, je fus gêné. On fait un second tour, j’essaye de voir s’il y a toujours des "admirateurs", mais non. Par contre, nous rejoint la concierge de l’immeuble qui me dévisage de la tête au pied, Julie me présente :
— Bonjour, Madame Duvert, voici Adrien qui va me remplacer.— Adrien ou Adrienne ? Mais vous Julie, vous partez ?— Oui je rejoins mon mari dans le sud. Vous savez Adrien va très bien faire mon boulot, d’ailleurs vous voyez comment il s’investit pour tester nos produits. Je compte sur vous pour l’aider comme vous l’avez fait pour moi.— Pas de soucis, Adrien, vous pouvez compter sur moi et je peux vous le dire, je trouve que cela vous va très bien votre tenue.— Merci Madame Duvert. — D’ailleurs les filles, après votre pause repas, venez boire le café si vous voulez, comme cela, Julie, vous me parlerez de votre avenir et vous Adrienne, on fera connaissance.— Adrien ! Précise Julie.— Oui, mais vous connaissez mon côté "taquin", aussi quand il sera en homme, ce sera Adrien, quand il sera en femme, ce sera Adrienne.— Si cela vous fait plaisir, je m’y ferai.
Nous repartons dans le bureau, Julie me raconte que Mme Duvert est vraiment une alliée pour nous, elle réceptionne les colis, s’occupe des fois des départs de produits en livraison express, etc. Julie pense qu’elle m’aime déjà bien, car elle a plaisanté. Nous finissons le tri. Trois cartons de produits à renvoyer à nos fournisseurs, exercice pratique comme dit Julie, les cartons sont prêts, je pars seule chez Mme Duvert.
— Ah Adrienne, que puis-je faire pour toi ?— trois colis à mettre au départ.— T’as vraiment des jambes fines, à rendre jalouses tes collègues.— Pas vraiment le sujet, c’est bon pour mes colis ?— Oui, oui, t’inquiète, tu permets que je te tutoie ?— Bien sûr.— C’est bon pour ce midi, tu viens avec Julie ?— Oui, oui.
Je rejoins Julie et lui explique le temps passé à discuter avec la concierge. Elle me précise qu’elle est veuve, qu’elle a besoin de parler.
La pause midi est arrivée, repas terminé, comme convenu, nous allons chez Mme Duvert pour le café, Julie ne reste que cinq minutes, elle doit téléphoner à son chéri pour faire le point sur le déménagement. Je reste donc seul, après m’être présenté, Mme Duvert m’annonce qu’elle est deux fois veuve, aussi elle ne cherche pas à retrouver un homme "pour éviter le deux sans trois".
— Adrienne, tu te sens bien, habillée en femme ?— Je n’ai pas l’habitude, mais à ma grande surprise, ce n’est pas désagréable, ce qui me gène le plus, c’est le regard des autres.— Tu devrais t’épiler les sourcils, cela ferait plus androgyne donc plus simple pur sortir en public.— Je n’ai pas l’intention de m’afficher ainsi en public.— À ton comportement, je suis certain que tu en auras vite envie.— Comment cela "à mon comportement" ?— Tu croises et décroises les jambes sans arrêt, tu te caresses les cuisses, une vraie femme !— Ah, je ne me rends pas compte.— Tu veux que je t’épile les sourcils, je le faisais à mon second mari.— Oh là, cela va un peu vite, je n’ai que deux jours de bulot ici, je suis déjà à moitié travesti, je ne sais pas si je vais assumer tout cela.— Allez un effort.
Julie repasse en coup de vent, Mme Duvert lui explique pour l’épilation et Julie lui donne raison et me fait un clin d’œil. Mme Duvert se lève et revient avec une pince à épiler.
— Mon second mari était un travesti occasionnel et est devenu une Sissy aussi, c’est moi qui m’occupais du maquillage à ses débuts.— C’est quoi une sissy ?
Mme Duvert attaque mes sourcils avec sa pince pendant qu’elle m’explique.
— C’est un homme que l’on force à se travestir. Le mien n’attendait que cela que je lui ordonne de se changer. Trois minutes et j’ai fini.
C’est vrai qu’elle a la main rapide, elle pose la pince et me tend un miroir.
— J’ai juste débroussaillé un peu et affiné très légèrement, plus joli non ? — Euh oui...— Comme cela, si tu veux sortir en femme, une perruque et un peu de maquillage suffisent.
Je retourne au travail, Julie me regarde avec un sourire compatissant.
— Tu n’avais pas le choix, tu ne pouvais pas lui refuser. — Ça va, c’est pas trop ?— Non, ça passe je te jure.
Elles appellent les autres qui me rassurent aussi. Jean Paul nous rejoint et me regarde sans commentaire. Agathe se sent obligée de faire une nouvelle proposition.
— Laisse-toi pousser les cheveux et un peu de fond de teint et un coup de crayon sur les yeux et tu seras parfaite !
Jean Paul renvoie toute l’équipe au boulot et précise
— Évidemment, Adrien si un jour tu veux venir en Adrienne comme dirait Mme Duvert, cela ne pose pas de problème si tu n’as pas de contact extérieur ce jour-là.— Ah vous savez pour mon surnom.— Tout se sait rapidement, Huguette (c’est le seul qui l’appelle par son prénom) vient de me dire beaucoup de bien de toi, que tu lui rappelais son second mari.
La journée se termine, je reprends donc mon pantalon pour rentrer chez moi. En passant devant la loge, j’entends frappé à la vitre, encore Mme Duvert.
— Tiens Adrien, je t’ai fait un sac, tu me rendras les deux qui te vont les moins bien.— Merci, bonne soirée.
Dans le métro, j’entrouvre le sac, je crois deviner des perruques. Une femme regarde fixement mes pieds. Zut j’ai gardé les richelieux à talon et donc cette chère dame observe mes chevilles collantées et mes chaussures pas masculines.
Par le plus grand des hasards, Anaëlle me rejoint dans le métro à l’avant-dernière station avant notre sortie. En me faisant la bise, elle s’aperçoit du changement sur ma figure puis voit mes chaussures.
— Toi tu as des choses à me raconter.— Ah oui, journée riche en émotion.
Elle regarde dans le sac et le carton.
— Alors ce soir c’est comme hier, guêpière et petite robe noire, tu ajoutes les escarpins et la perruque châtain clair, les autres ne t’iront pas. Ah aussi t’amènes une bouteille de rouge, je m’occupe du reste.— Je suppose que tu ne me laisses pas le choix alors bien chef !
Rentré chez moi, je range tout cela, je me change et essaye les perruques perchées dans mes escarpins. Mme Duvert m’a fait un mémo pour la mise en place des perruques. Effectivement, Anaëlle avait raison, la prune à cheveux longs ne va pas avec mon teint clair, la rousse courte me fait une grosse tête, reste la châtaine claire, un carré mi-long qui est parfait.
Bon j’essaye les escarpins, la pointure ça va, quant à savoir marcher avec, il me faudra encore du temps, je regarde par le judas de la porte, c’est Anaëlle, il va falloir que je m’habitue quant elle dit une durée, il faut diviser par 10 ! Je lui ouvre.
— Ah tu vois, j’avais raison, la châtain te va bien, allez, à la salle de bain, j’ai amené ce qu’il faut, rase-toi au mieux.— C’est quoi tout cela ?— Maquillage, etc.— Ah et donc ?— Et donc ce soir, tu seras la belle Adrienne pour moi. Et tu me trouves comment ?— Très en beauté, effectivement, t’as mis ta guêpière ?— Oui bien sûr, comme promis.
Rasage terminé, je la laisse faire, crème, crayon, mascara, rouge à lèvres.
— Regarde, t’es toute belle !— Ah oui, cela te change un homme comme on dit !
Nos regards se croisent, se fixent, ne se lâchent plus. On se sourit, un silence assourdissant en dit long, nous avons envie l’un de l’autre, c’est la première fois qu’une femme me fait véritablement cet effet, je sens mon sexe gonfler, contraint par ma culotte en dentelle.
Anaëlle a compris qu’il fallait qu’elle prenne les choses en main si elle voulait que l’on passe à l’acte, elle m’attrape la main et m’emmène dans la chambre. Elle m’enlève ma robe, j’enlève la sienne, nous voilà toute les deux en guêpière face à face. Nos lèvres s’approchent et prennent contact pendant que nos mains se battent pour enlever nos culottes respectives, enfin mon pénis peut se déployer.
Nous plongeons sur le lit, nos langues se mélangent désormais et il faut peu de temps pour que mon gland vienne se présenter face à son clitoris. Tout s’enchaîne, je me sens tout puissant à essayer de perforer ma partenaire. Nos jarretelles se croisent, se frottent et se détachent, nos chaussures viennent griffer nos chevilles. Quelques aller-retour auront suffi pour que je balance toute ma semence, Anaëlle me remercie pour cet instant. On se câline quelques minutes puis Anaëlle se relève.
— A table ! Viens là que je te refasse ton maquillage.
J’enfile ma culotte, attrape ma robe et arrive à la salle de bain pour les retouches. Elle est là devant moi, sans culotte, je ne vois que son ticket de métro parfaitement entretenu quand elle me relève la tête.
— Oui aussi il faudra te mettre "au ticket de métro"— Si tu veux.— Au fait, je n’ai rien à manger chez moi, on va au McDo, il y en a un à minutes à pied d’ici.— Il faut que je me rechange.— Non, on y va entre copines, on passe chez moi, te cherche un sac à main et un manteau.
Je suis inquiet, mais me laisse faire. Nous voilà partis au McDo main dans la main, j’ai l’impression que tout le monde nous regarde lorsque l’on rentre dans le fast-food ( (toujours main dans la main). On enregistre notre commande et Anaëlle part aux toilettes en ayant pris soin de me faire un bisou sur la bouche avant de me lâcher la main. Elle me souffle à l’oreille :— Ça m’excite de passer pour une lesbienne !
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