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Africa dream

Chapitre 1

Anubis est vivant ?

Divers
NDLA : On dit que l’Afrique est comme la femme, chaude, profonde, luxuriante et mystérieuse. Ce continent regorge d’ethnies, de cultures et de légendes innombrables. Je me suis permis d’en sélectionner quelques-unes, pas forcément issues de la région où va se passer cette histoire. J’espère que les puristes ne m’en voudront pas. Irina

En fait, cette histoire avait commencé sans que je le sache en 2016 lors de ma première visite en Arabie Saoudite chez le cheikh Hussein – alias Mardouk, le dieu tutélaire du Moyen-Orient – le soir où il m’avait appris avoir ordonné le massacre de Râ et de toute sa lignée lors d’une terrible nuit il y a trente-cinq siècles. Je ne peux malheureusement pas m’étendre ici sur cet évènement, et je vous invite faute de mieux à lire dans les« Chroniques immortelles », l’épisode « La guerre des dieux ».
Je m’étais blottie dans les bras d’Antinea, ma chérie, ma déesse d’amour, écoutant le Cheikh parler sans détours, sans rien omettre ni chercher à cacher ou éluder la moindre question. Au fur et à mesure de la discussion, je prenais la mesure de l’ampleur du massacre. Les haschischins, les exécuteurs des hautes œuvres de Mardouk avaient été d’une efficacité redoutable.
— J’ai du mal à concevoir un tel massacre. Et aucun dieu de l’Égypte n’a survécu ?— Aucun, répondit le cheikh. Enfin presque. Quelques-uns ont échappé à la première attaque. Ils ont été traqués et éliminés dans les jours suivants. Pas jolie comme histoire, n’est-ce pas ?— A part peut-être... interrompit Manuel, le fils aîné du cheikh.— A part ?— A part peut-être... Anubis, reprit le cheikh.— Anubis ? Le dieu des morts ?— Lui-même. Du groupe de haschischins qui avait son exécution en charge, un seul a survécu. Mais il a certifié sa mort. Toutefois, on n’a pas retrouvé son corps. Mais ce n’est pas exceptionnel : bien des cadavres ont fini dans le Nil.— Se pourrait-il qu’il ait survécu ?— Non. Plus jamais on n’a entendu parler de lui. S’il était encore vivant, on l’aurait trouvé à un moment ou à un autre. Il est très difficile pour un immortel de passer inaperçu très longtemps, surtout pour les autres.
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Printemps 2020
Une année s’est écoulée depuis que j’ai présenté Yuma à son père en Amazonie. Mon bébé est devenu un petit garçon turbulent et plein de vie et j’ai renoncé à toute aventure durant cette période pour m’occuper de lui. Ça ne veut pas dire que je suis benoîtement restée cloîtrée dans mes montagnes. Au contraire, je suis allée présenter mon petit Yuma à Kostia, son parrain sur Mikro Kea. J’y ai passé quelques jours au cours desquels Yuma a été solennellement intronisé comme membre de la communauté des immortels. La cérémonie s’est terminée par une gigantesque orgie au cours de laquelle j’ai baisé comme une folle avec Kostia, Antinea, Paolo... enfin, tous les immortels présents ce jour-là. Je vous le raconterais bien, mais ce n’est pas le sujet de cet épisode.
Il est deux heures du matin... Je me réveille en sursaut.

— Putain ! C’était quoi ça ???
Je regarde autour... La nuit est calme. Alex ronfle légèrement à côté de moi. Je me lève, jette un coup d’œil dans la chambre de Yuma qui dort paisiblement... Non, tout est normal. Putain ! Il faut que je sache. Je me rends dans mon bureau et réactive mon PC. Le moteur de recherche... C’était quoi déjà ? Ah oui ! Tap-tap-tap... Goma ??? République démocratique du Congo ? A la frontière avec le Rwanda au bord du lac Kivu... Mais c’est quoi cette histoire ???
Pourtant c’est bien ça. Je reconnais la pancarte, les bungalows, le décor, le volcan au loin, les rives du Kivu...Un pas se fait entendre derrière moi.
— Tu devrais t’habiller, Christine, me fait Alex d’une voix ensommeillée. Tu vas prendre froid.
Je pouffe. C’est de l’humour. C’est vrai, je suis à poil, mais lui aussi, et ça fait bien longtemps que les variations température ne me font plus rien. J’aurais pu tenir le rôle de mère des dragons dans une célèbre série télé, et sans trucage !
— Tu as des insomnies ? Tu prépares tes futures vacances ? Tiens ? C’est où, ça ?— Alex, j’ai fait un rêve prémonitoire.— Hein ?
Parenthèse... L’avenir n’est pas écrit. « Toujours en mouvement est l’avenir », aurait dit maître Yoda. Mais les immortels de haut niveau sont capables de parcourir le fil des futurs possibles, sans toutefois pouvoir dire lequel se réalisera. Moi je n’ai pas assez d’expérience. Ça m’est arrivé une seule fois... et ce futur ne s’est pas réalisé. Mais cette fois... c’était étrange, c’était comme un appel, comme si quelque chose ou quelqu’un avait provoqué ce rêve. C’est ce que j’explique à Alex.
— Raconte-moi ça...— C’était une nuit dans la jungle africaine, pas loin d’un hôtel. Dans le lointain, on voyait un volcan rougeoyant et de l’autre un immense lac qui miroitait sous la Lune. Il y avait une tigresse, cernée par quatre animaux. Elle grondait après eux. Il y avait une femelle gorille, un éléphant, un lion et un chacal. Ces quatre animaux s’approchaient de la tigresse, et lentement ils ont commencé à se transformer en créatures à moitié humaines, conservant leur tête animale. Mais celui qui avait une tête de chacal a été plus loin dans la transformation. Des vêtements et des ornements égyptiens sacerdotaux se sont matérialisés sur lui au point qu’il est devenu exactement comme l’image que l’on a du dieu égyptien Anubis.
Alex digère quelques secondes.
— Mais... Anubis est mort ?— Peut-être pas ! C’est vrai, tu n’étais pas là quand le cheikh Hussein m’a raconté l’histoire du grand massacre. Mais ce que j’en ai retenu, c’est que la mort d’Anubis n’était pas certaine à cent pour cent.— Et... quel rapport avec la ville de Goma ?— Dans mon rêve, j’ai vu distinctement la pancarte de l’hôtel. C’était marqué « Watusi mémorial park hôtel ». (Cet hôtel n’existe pas – NDLA)
Je pointe mon doigt vers l’écran.
— Et il existe, là, près de la ville de Goma, dans un décor parfaitement identique à ce que j’ai vu dans mon rêve.
Il se plante derrière moi, pose ses mains sur mes épaules et les laisse doucement glisser sur mon torse.
— Il y a quand même une incohérence dans ton récit : il n’y a pas de tigres en Afrique.— La tigresse, c’était moi...— Tu penses que tu as reçu une... sorte d’appel ? dit-il après quelques secondes de pause. Je te sens bouleversée.— C’est vrai, je suis troublée... Je... je ne sais pas quoi faire.— Tu avais dit que tu ne voulais plus te laisser embarquer dans des aventures extravagantes. Tu ne préférerais pas rester à des choses plus ordinaires ?
Ses mains ont glissé sur mes seins, ses doigts s’attardent sur mes tétons. Je sens son souffle chaud dans mon cou.
— Ooooh... Alex, tu triches ! Évidemment que je préférerais avoir une vie ordinaire. Mais... non là, je ne peux pas. Je pense, je sens que je dois aller là-bas. Quelque chose m’appelle... Et arrête de faire descendre tes mains ou je t’arrache les couilles, dis-je en riant.— Bon, tant pis, dit-il en soupirant, j’aurai essayé. Comment comptes-tu t’y prendre ? En mode « discret », je suppose ?
Le mode « discret »... C’est cette faculté que je maîtrise très bien qui consiste pour un immortel à laisser son énergie en sommeil et qui permet de passer pour une simple mortelle devant n’importe quel dieu, quel que soit son niveau. Évidemment, c’est mon idée. Et une fois à Goma... j’attendrai que le hasard me mette sur une piste.
— Alors il y a un os, reprend-il. Tu ne pourras pas emmener Yuma avec toi.
Mon cœur a un raté. Quoi ??? Me séparer de mon bébé ? Jamais ! Mais Alex argumente :
— Yuma a déjà une énergie très détectable. Et il ne sait pas la mettre en sommeil. Si tu vas là-bas avec lui, il sera tout de suite repéré si un immortel se trouve quelque part là-bas. Et puis il y a autre chose. Si Anubis se trouve caché au centre de l’Afrique, personne ne peut dire comment il pourrait réagir. Sans compter que, côté sécuritaire, la situation n’est pas très saine. Tu te rappelles ce génocide subi par les Tutsi, ou les Watusi si tu préfères, il y a vingt-cinq ans ?— Oh, putain...— Dans tous les cas, ce ne sera pas simple. Il y a aussi les vaccins obligatoires, sans compter... que nous sommes confinés depuis hier. La crise sanitaire, tu te rappelles ?
Nous sommes le 18 mars 2020...
Je suis une mauvaise mère ! Finalement, j’ai résolu de suivre mon instinct et de partir pour le Congo. En abandonnant mon bébé ! Je ne me le pardonnerai jamais... mais Alex a raison : je n’ai pas la moindre idée de ce que je vais trouver là-bas.
J’ai honte de l’avouer, j’ai envoyé balader toutes les contraintes sanitaires. Comment expliquer que je ne peux attraper aucune maladie parce que je suis immortelle ? Les préparatifs ont donc été menés tambour battant au mépris de toutes les lois ! J’ai contacté Kostia qui, sans poser la moindre question, a mis à ma disposition un de ses jets privés. Il doit se douter que j’ai quelque chose en tête ; mais comme chez les immortels la discrétion est de règle, il n’a rien dit, mais je crois qu’il n’en pense pas moins.
La mort dans l’âme, je laisse Alex à Digne avec Yuma. Christelle, sa marraine va venir l’assister. Je sais que mon bébé sera en sécurité avec eux. Mais il a protesté :
— Mais pourquoi ne veux-tu pas que je t’accompagne ? Ou alors emmène, je sais pas, Antinea par exemple ? Ce n’est pas prudent.— Parce que même moi je peux par inadvertance laisser mon énergie s’exprimer. A deux ou plus, le risque augmente d’autant. Si Anubis est « caché » là bas, il ne se dévoilera pas s’il se rend compte que d’autres immortels sont dans les parages. Or « quelque chose » m’appelle là-bas, quelque chose qui veut que je trouve Anubis. Je dois y aller, et je dois y aller seule.
Il reste silencieux quelques secondes.
— A la grâce de Zeus, soupire-t-il. Mais sois prudente. Anubis était le fils de Râ. Donc il est a minima du quatrième cercle. S’il a de mauvaises intentions, tu risques de te trouver face à un adversaire plus fort que toi. Et je te rappelle que c’est le dieu de la mort chez les Égyptiens...
Les autorités de l’aviation ont été soudoyées – ne me demandez pas comment – et des faux documents sanitaires attestant de mes vaccinations ont été établis. Et c’est pourquoi en ce moment je vole plein sud vers Goma, confortablement installée dans un des fauteuils du Falcon de Kostia. Ah la la, la vie d’immortelle est bien compliquée, ma pauvre dame !
J’ai fermé les yeux. Je laisse aller mes pensées. Je suis une mauvaise mère ! Je pense à mon bébé que j’ai laissé tout seul, à mon Alex qui me manque déjà. J’en ai les larmes aux yeux...Et tout ça pour quoi ? Pour aller chercher je ne sais quoi dans un pays bourré de grands blacks ! Je ne suis jamais allée en Afrique centrale, et bizarrement, quand j’y repense, je n’ai jamais baisé avec un black, sauf Alex quand l’envie nous prenait de rigoler. Mais là c’est de l’authentique, du grand, du solide. Il paraît que dans le monde, ce sont les Congolais qui ont les plus longs membres, avec une moyenne de dix-neuf centimètres ! Et c’est le pays des Watusi, une race de géants chez qui la norme est le double mètre. Est-ce que leurs queues sont en rapport ? Wow, je suis impatiente de voir ça ! Je les imagine grands, puissants, leurs énormes bites dressées, brillantes, vigoureuses, frémissantes...
Oh putain, je m’imagine les prendre en main, y mettre des petits coups de langue, et merde ! J’ai envie de les engloutir, j’ai envie d’être prise sauvagement, bestialement. J’imagine leurs sexes puissants me défoncer les entrailles, par-devant, par derrière. Je me vois branler vigoureusement d’énormes colonnes noires, prendre des giclées sur mon visage, dans ma bouche, sur mes seins, des torrents de sperme ! Malgré moi, j’ai plongé ma main dans mon pantalon ; il faudra que je me change parce qu’il est déjà détrempé. De l’autre main, je pétris mes seins, enfonce mes doigts loin dans ma bouche. Putain, encore deux minutes et je vais jouir, ça ne fait pas de...
— Oh, putain !!!
Je m’arrête net. Je n’ai pas joui. Au contraire, je viens de prendre un coup d’adrénaline. La porte du cockpit s’ouvre. Le copilote – qui fait office de steward – vient me voir, l’air inquiet.
— Euh... vous avez crié, Mademoiselle ? Je peux faire quelque chose pour vous ?
Quelque chose ?... Je reprends péniblement mon souffle. Oui : en d’autres temps, tu aurais pu me faire tout ce que tu veux. Mais là, je n’ai plus du tout envie de baiser. Tout désir s’est évanoui net. Parce que dans mon délire érotique, devant mes yeux s’est soudainement affiché le visage démesuré du dieu chacal ! Et sa voix résonne encore dans mon esprit...
— TU NE ME TROUVERAS JAMAIS !

A suivre...
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