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L'âge de jouir

Chapitre 12

Retrouvailles...

Hétéro
L’âge de jouir-Chapitre XII :Bonjour, ce chapitre est le dernier de la première version de l’âge de jouir. Je vais ensuite reprendre toute l’histoire depuis le début, en dédiant à chaque personnage une histoire en particulier (même s’ils continueront à se voir de temps en temps). J’écrirais en collaboration avec Zygzags. Les histoires seront assez similaires, mais on approfondira les parcours et on apportera de nouveaux personnages.Pour conclure cette première version de l’histoire, j’ai voulu présenter dans ces trois derniers chapitres un moment qui marquera les parcours des personnages, afin qu’il y ait une fin convenable pour chacun.J’espère que ça vous plaira et que la nouvelle version (en cours d’écriture) vous plaira autant, si ce n’est plus.
Musique suggérée pour l’écoute : NINA-Purple sunPatrick avançait dans les rues baignées par la chaleur et le silence. Il n’était plus très loin. Les mots et les sensations se bousculaient dans son esprit tandis qu’il essayait de les mettre en ordre.
Les semaines s’étaient écoulées tellement vite, bien trop vite à son goût. Dans ces derniers jours, la rapidité l’avait disputé à l’intensité, cet été lui donnant les jours les plus énormes de sa vie. Pensant y emmener Héloïse, Patrick s’était finalement accompagné d’Hélène. Il la soupçonnait de n’avoir suggéré l’idée depuis le début que pour qu’il revienne à elle par la suite, étant donné sa promptitude à payer le voyage, ou le fait qu’elle lui demande à chacune de leurs retrouvailles s’il pensait y aller tout seul, profiter des jolies Anglaises, ou profiter du paysage avec une fille d’ici.
De fait, ils avaient dû profiter de la moitié du paysage. Pendant la majeure partie du séjour, les deux partenaires s’étaient enfermés dans des chambres d’hôtel, Hélène enivrant Patrick par l’audace et la sensualité de ses tenues pour l’exciter au-delà de ses espérances, ce à quoi il répondait dans le jeu de ses doigts et de sa langue, récoltant chacun de ses soupirs et de ses gémissements avec un sourire plus que satisfait. Dans ses bras, le jeune homme s’était découvert une nouvelle endurance, qu’il n’avait qu’entraperçue avec Héloïse, mais qu’il mettait sans arrêt à l’épreuve, changeant de rythme à certains moments pour mieux repartir peu après, sous un sourire qui allait de l’étonnement à la malice.
Ses mains s’étendaient sans arrêt le long de son corps, passant de sa poitrine à son cou ou à ses cuisses, tout comme celles de sa partenaire s’élançaient autour de ses épaules, vers ses fesses ou sa tête enflammée par un plaisir qui le dépassait, et auquel il semblait avoir du mal à y croire face à la force des sensations qui se bousculaient dans sa tête, alors qu’étaient des plus réelles...
Lorsqu’il se réveillait avant Hélène, où qu’il respirait un instant, au bord de la fenêtre, avec un pénis comme embrumé par le dernier rêve éveillé, ses pensées l’emmenaient de l’autre côté de la Manche, vers son amie, vers la belle brune dont il savait qu’elle était à la fête elle aussi. C’était même pour ça qu’elle ne l’avait pas rejointe.Des jours avant le départ du jeune homme, Héloïse lui avait parlé de ce bel inconnu rencontré chez les chiffonniers, de ce qu’elle avait ressenti et qui s’était amplifié au fur et à mesure de leurs conversations au téléphone, jusqu’à ce qu’elle le retrouve dans sa maison, en retrait au milieu des champs, où personne ne l’entendit hurler, quand bien même elle sembla y perdre son souffle. Le jeune homme n’avait eu que peu de nouvelles avant de partir, sans s’en faire cela dit, son amie lui disant qu’elle serait sans doute aussi occupée que lui pendant son voyage.
Un léger doute s’insinuait en lui quand il l’imaginait avec un homme qu’il n’avait jamais vu, dans des positions qu’il imaginait très bien, entre d’autres qu’il ne concevait pas.Alors que la jolie trentenaire revenait vers lui en l’entourant de ses bras, il n’y pensait plus, et revenait au moment présent pour s’y consacrer corps et âme.Ce fut magistral, et, en revenant, au détour d’un chemin boisé attenant à l’immeuble, ils s’étaient embrassés calmement, dans un geste plus amical que sensuel, avant de se quitter d’un sourire complice.
Le lendemain le vit se diriger vers la maison de sa meilleure amie. À l’ombre de la porte, le visage de la jeune femme se découpa avec un sourire léger, mais sincère. Ils s’embrassèrent tendrement, chacun redécouvrant les lèvres de l’autre, puis montèrent dans sa chambre sans dire un mot. Patrick fut comme soulagé de ne sentir aucune tension dans le baiser d’Héloïse. Néanmoins, ils ne s’étaient échangé aucun mot.
Arrivée dans sa chambre, Héloïse y amena une autre chaise et les deux amants s’assirent l’un face à l’autre, dans un silence calme comme la chaleur filtrée par les grands rideaux. Leurs regards se scrutèrent de bas en haut, dans une attitude qui ne dit pas son nom, et Patrick revit avec une certaine aise les cuisses émergeant de sa jupe où ses mains se croisaient, puis il prit un souffle léger :

— C’était comment ?
Héloïse reprit le souffle et répondit dans un sourire timide aux yeux fermés.
— Génial, dit-elle dans une bouffée d’air qui semblait lui avoir manqué, on l’a fait tous les jours chez lui ; il m’a prise dans toutes les pièces, contre des meubles, contre des murs, sur des fauteuils, dans la douche. Il m’a bouffé la chatte et m’a branlé pendant des heures, m’a claqué les fesses en me prenant par derrière. J’en pouvais plus, mais j’en voulais encore, il ne s’est pas privé...
Patrick l’écouta poursuivre en détail ses ébats enflammés, et sentit la chaleur monter en lui au fur et à mesure, avec l’angoisse de ne pas savoir d’où elle venait. De même, s’il ne pouvait pas voir son propre visage, celui de son amante semblait le refléter comme il rougissait à chaque phrase.
Il eut la hantise, à ce moment-là, d’entendre ses derniers mots, craignant, après une semaine de rêve, de revenir dans une réalité dont il n’avait pas encore pris conscience. Son souffle suivait ce plan, et quand elle s’arrêta dans ses yeux, elle envoya un sourire satisfait, presque complice, comme pour une farce qu’ils auraient faite ensemble il y a bien longtemps. À ce moment-là, c’était autant l’amie que l’amante qui lui tendit la main, et il entreprit de raconter sa chaude semaine.
Ne retenant aucun détail, il évoqua autant les lèvres que les cuisses d’Hélène, autant ses formes que les tenues qui les mettaient en valeur ; son sourire de feu quand elle s’apprêtait à l’emmener dans sa bouche, son don pour lui branler à la fois le pieu et l’anus qui semblait le faire jouir jusqu’au plafond. Toutes les fois où elle l’avait réveillé avec ses mains ou avec sa bouche... Y repenser le rendit dur, et son pénis buta contre son pantalon, à mille lieues de ce qui se jouait dans sa tête. Il capta cependant le regard d’Héloïse rivé sur la bosse, mais, dans ses derniers mots, il eut un doute.
Il se rappela très bien de ses propres mots, des semaines avant, dans le lit tout proche et il était conscient de ce qui se déroulait. Une partie de lui-même le regretta peut-être, quand bien même il ne vît pas clairement ce qui allait se passer in fine. Quoi qu’il se passerait, Patrick se dit qu’ils resteraient amis quoi qu’il arrive.
Le jeune homme finit sa dernière phrase. Le vent, par les grandes fenêtres, distillait une chaleur agréable, baignant le silence dont s’entouraient Héloïse et Patrick.La jeune femme le regarda dans les yeux un petit instant, puis des mots se dessinèrent sur ses lèvres.
— On est tombé sur des dieux du sexe !
Le sourire étendu de son amie laissa bloqua le cerveau de Patrick un bref instant, avant qu’il se reprenne, trop tard et trop timidement à son goût.
— Là-dessus, c’est clair qu’on ne s’est pas ennuyé, articula-t-il dans un effort qu’il ne concevait pas. Ce mec est un sacré baiseur !— Tu m’étonnes ! Quand je revenais le soir, j’y étais encore dans ma tête, ça me chauffait tellement ! Et toi avec elle, le plaisir que tu as dû prendre ! C’est tellement énorme pour toi !
Elle termina sa phrase en rapprochant sa chaise et, d’un geste vif, l’embrassa, longuement, les yeux fermés. Sentant ses mains sur ses tempes, Patrick posa les siennes au sommet de son cou. Les bruits de la rue, déjà peu présents, s’éclipsèrent dans le silence d’un instant figé. Ce moment était tout ce qu’il fallait au jeune homme pour lever ses doutes, et il pensait qu’il n’en fallait pas beaucoup plus à sa meilleure amie. Ce baiser, aussi silencieux que profond, se prolongea dans leurs regards euphoriques.
— Je veux te dire que je n’ai jamais été jalouse en t’imaginant avec elle, bien au contraire.— Je ne suis pas jaloux moi non plus. J’ai pensé à toi quand j’étais avec Hélène, je t’ai imaginé avec lui, à le pomper, à baiser comme une dingue, et j’ai trouvé ça génial, ça m’a excité tellement fort. J’ai tellement envie de toi.
Dans le feu de ses mots, il reprit son baiser, ses mains se posèrent sur sa cuisse et son cou, et des mots se glissèrent jusqu’à ses oreilles. La réponse immédiate lança une poussée qui les emmena jusqu’au lit tout proche. Les yeux d’Héloïse reflétèrent une lumière sombre qui déclina dans le regard de Patrick comme il descendait sa tête vers son chemisier.
Le contact de sa bouche contre son ventre souleva la poitrine de la jeune femme, mais moins que les doigts qui s’aventurèrent d’un geste impétueux entre ses cuisses. Ils glissèrent au seuil de son temple à peine arrivés et prirent en vitesse comme des morceaux de mots se mêlèrent au souffle coupé de la jeune femme, des mots qui se liquéfièrent alors qu’une langue tout aussi humide rejoignait le bouton de rose émergeant dans le demi-jour. Atténuant son rythme sans que ça ne soit trop sensible, Patrick sentit plus que jamais son pénis buter dans son ascension, mais, dans tout son corps, il retrouva ce frisson presque électrique qui l’avait parcouru la première fois qu’ils avaient fait l’amour. Tentant tant bien que mal de savourer l’instant, il se laissa finalement porter par l’onde pour mettre un préservatif et rejoindre la bouche d’Héloïse.
Ignorant son envie de le sucer avant, Patrick sentit la chaleur de son être au moment même où ses lèvres atterrirent. Enlacés dans un mouvement d’une furieuse fièvre, les deux amants se portèrent dans un même tremblement ponctué de gémissements, leurs sourires fondus dans une grimace presque douloureuse qui se prolongeait dans la chaleur et les caresses de part et d’autre...
Ce ne fut que cris, soupirs, et mots mâchés dans les clameurs. Pris peu à peu dans la vague, Patrick voulut ralentir pour en profiter encore, alors qu’elle le portait toujours plus loin de la rive...Bien plus tard, Héloïse, la tête posée sur l’épaule de Patrick, se laissait porter par le remous tranquille de son souffle. Celui-ci se laissait emporter par les étoiles peintes autant que par celles qui luisaient dans ses yeux. Leurs mains se rejoignirent au détour en un repli silencieux. Des bruits de pas rebondissaient depuis la rue toute proche. Patrick inspira longuement, déportant peu à peu son amante sur le côté. La bouche entrouverte, celle-ci glissa quelques mots sur son oreille.
— As-tu trouvé un « je t’aime » pour le sexe ?
Patrick se mit à rire, puis se tourna vers elle.— Je pense que c’est pas des mots qu’il me faut, c’est des gestes, et des occasions de les faire.
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