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Chapitre 2

Voyeur / Exhibition
Rien à faire. Je ne parviens pas à me sortir de la tête la scène qui s’est déroulée devant mes yeux, le matin même.La lecture de mes mails est achevée et j’ai bien entamé ma journée de travail. Mais rien n’arrive à m’ôter des pensées la vision obscène de cette queue fièrement dressée sous l’eau.Les minutes passent, et la seconde pause café s’achève sans que les conversations ambiantes n’y changent quoi que ce soit. Une seule solution : lui en parler. Je me résous à empoigner mon téléphone.
— Hey, comment se passe ta journée ?
La réponse ne tarde pas à faire vibrer mon bureau.
— Tranquillement, je n’ai pas grand-chose à faire, ce matin. Et toi ? La séance de ce matin ne t’a pas trop fatiguée ?
La seule idée de tout déballer accélère les palpitations de mon cœur. Le souffle court, que je tapote frénétiquement l’écran de mon téléphone.
— La séance n’a pas été si fatigante. La douche a été un peu plus riche en émotions...— Toujours aussi compliqué de résister, une fois que tu es sous l’eau chaude ? ;)
Un sourire carnassier se dessine sur mon visage, et c’est avec un plaisir espiègle que je poursuis la conversation.
— J’ai mes phases. Mais ce matin, c’était particulièrement prononcé.— Ah oui ? Drôle de coïncidence, j’ai également profité d’un petit moment de solitude dans le lit.— Je n’ai pas parlé de solitude, de mon côté...
Un ange passe.
— Comment ça ?
La petite pause que je laisse planer suite à ce dernier message me tord le bas-ventre dans un savoureux mélange de peur et d’envie.
— Je me suis masturbée sous la douche, et j’étais seule dans ma cabine. :)— Mais ?— Mais, il se trouve que dans la cabine juste à côté, une main assez vigoureuse s’affairait elle aussi à soulager un trop-plein de tension. A croire que le fait de ne pas savoir se tenir sous la douche est un défaut commun chez les sportifs. :)
Nouvelle pause.
— Tu as touché ?— Seulement avec les yeux.— Tu as aimé ?
Bon sang, si seulement je pouvais résumer cela en une si simple expression ! Je n’ai pas juste aimé : c’est la première fois de ma vie que je suis hypnotisée par une érection. Dans toutes mes rêveries de la matinée, j’ai bavé sur ce membre luisant à m’en arracher la mâchoire, j’ai respiré la fine peau de ce membre d’allure si puissante, plus que tous les fumets des meilleurs vins qu’il m’ait été donné de déguster jusqu’à maintenant.
— Oui.
La frustration de ne pouvoir mettre les mots exacts sur cette fascination unique en son genre me fait trembler. J’inspire, j’expire. Je me lève. Mes pieds martèlent le sol, sur le chemin des toilettes.
— Tu as joui en voyant la queue d’un autre ?
Je referme précipitamment la porte derrière moi, la jupe remontée et la culotte écartée.
— Non, j’ai joui après l’avoir vu.— Insolente.
Mes tremblements s’apaisent, ma respiration s’emballe.
— J’ai commencé à me branler après lui. Je n’ai pas pu le quitter du regard avant qu’il finisse et parte.— Je suis sûr que tu es en train de recommencer en m’en parlant. Perverse.— Oui. J’y ai pensé toute la matinée, je n’en peux plus.— Tu sais ce qui t’attend, ce soir ?— Je ne le sais que trop bien. C’est aussi pour ça que je suis aux toilettes.
J’entends la porte principale des toilettes grincer, et des bruits de pas.
— Espèce d’infâme Garce. Rêve de cette queue tant que tu veux, regarde-la même si tu y tiens, mais la seule que tu toucheras sera celle qui te prendra ce soir.
Mes dents se plantent dans la peau de mon avant-bras. Étouffant un sanglot chargé de frustration, je sers mon con dans ma main crispée. Putain, qu’est-ce que je dois être bonne, à mouiller contre mes doigts, et à trembler comme une adolescente ! Si seulement il pouvait me voir, comme je l’ai vu ce matin, si seulement il pouvait me reluquer comme je l’ai fait ! Il verrait comme mon bassin ondule sur mes doigts, il saurait à quel point je l’ai trouvé bandant.
— Tu as intérêt à te mettre à genoux avant ça.”
Oui, tu me dévoreras comme jamais tu ne l’as fait : ta femme est frustrée, mon salaud, et il va falloir assurer.
— Te bouffer le clito, pendant que tu repenses à une autre queue, c’est ça que tu veux que je fasse ? Vraiment ?”— Oui.”
Je glisse sur le sol froid des toilettes, les gouttes perlant à même le carrelage.
— Oh, très bien. Par contre, je n’ai pas envie de t’entendre gémir ton envie pour lui. En rentrant, tu me donneras ta petite culotte trempée par tes conneries. Tu ouvriras ta bouche pour que je puisse te la fourrer dedans. Et on prendra le soin de serrer une ceinture tout autour. Après seulement, tu pourras relever ta jupe, et exiger que je sois à genoux.”

Je gémis, je me tends. Je jouis !Trop tôt.
— Très bien. Mais enfonce-la bien, quand j’aurais la bouche ouverte. Parce que mon envie de cette queue, je vais la hurler. Et n’ose même pas sortir la tienne pendant que tu me lèches : je n’ai pas envie de la voir au moment où je fantasmerai sur l’autre.”
Insatiable ? Oui.
— Bien entendu. Par contre, profite de ta jouissance. Parce qu’après ça, que tu le veuilles ou non, c’est la mienne que tu verras de près. Pas sûr que tu ne voies que ça, d’ailleurs. Mais je vais faire en sorte que tu gardes en tête le fait que tu m’appartiens.”
Encore. Ça monte de nouveau, de façon incontrôlable. Je vais encore inonder le sol...
— C’est mieux comme ça. Marque-moi, baise-moi. Viole ma bouche, puis prends-moi. Le cul, hein ? Tu le feras fort, et vite, et puis longtemps. Je ne veux pas culpabiliser quand je me branlerai de nouveau devant l’autre. Je veux savoir qu’on est quittes, que je fais ça parce que tu m’as baisée comme une malpropre jusqu’à ce que je ne sois plus qu’une poupée de chiffon entre tes mains. Salaud.”
Là, je pleure. Je tremble. Je m’agite, silencieuse. Le trop-plein d’émotions me ravage, et je me recroqueville autour de ma main. Ma main, et mes muqueuses déjà irritées.— Bien sûr. Je ne voudrais pas que tu te sentes coupable de quoi que ce soit. Salope.”
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